Statistique Canada - Statistics Canada
Sauter la barre de navigation principaleSauter la barre de navigation secondaireAccueilEnglishContactez-nousAideRecherche site webSite du Canada
Le quotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAutres liens
De plus amples renseignements Méthodologie d'enquête Tableaux de données et graphiques Article Catalogue en ligne Page principale
 

Choix de destination des immigrants

Les trois principales régions métropolitaines du Canada ont attiré le plus de nouveaux immigrants

Selon les données du Recensement de 2001, la majorité des plus récents immigrants au Canada se sont établis dans les trois principales régions métropolitaines de recensement (RMR) : Toronto, Vancouver et Montréal. C’est aussi ce qu’ont fait les immigrants qui ont été interviewés dans le cadre de l’ELIC.

Parmi les 164 200 immigrants de 15 ans et plus qui sont arrivés au Canada pendant la période visée d’un an, 74 % (121 400) se sont établis dans les trois principales régions métropolitaines. Par contre, ces trois régions n’abritaient en 2001 que 26 % de la population de 15 ans et plus née au Canada.

La RMR de Toronto a accueilli la majorité (46 %) des nouveaux arrivants, soit environ 75 400 immigrants. Elle en a reçu trois fois plus que Vancouver (15 %), deuxième destination la plus recherchée, et Montréal (13 %).

On trouve loin derrière la RMR de Calgary, affichant une proportion d’environ 5 % de la population de nouveaux immigrants. Venait ensuite de près la région d’Ottawa–Gatineau (4 %). Un peu plus de 2 % des nouveaux arrivants (3 800 environ) ont choisi de s’établir à Edmonton.

Seulement 4 % de toute la population des nouveaux immigrants habitait à l’extérieur des RMR.

Graphique 1. Destination choisie par les immigrants avant l’immigration et lieu de résidence au moment de l’interview selon certaines régions métropolitaines de recensement, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Graphique 1. Destination choisie par les immigrants avant l’immigration et lieu de résidence au moment de l’interview selon certaines régions métropolitaines de recensement, 2001

La majorité des immigrants se sont établis dans la région de leur choix

En général, le lieu d’établissement de ces nouveaux immigrants était la destination qu’ils avaient choisie lorsqu’ils avaient demandé à immigrer au Canada. Les trois quarts de ceux qui ont indiqué une destination à leur admission au pays se sont effectivement établis là où ils le voulaient. Le quart restant s’est retrouvé dans une région autre que celle visée. Ces immigrants avaient généralement prévu au départ s’installer dans une région métropolitaine de moindre taille, mais ils ont ensuite décidé de s’établir dans une des trois principales RMR du pays.

Dans l’ensemble, 47 % des immigrants avaient l’intention d’habiter à Toronto, environ 12 % avaient prévu s’installer à Vancouver et un autre 12 %, à Montréal. Les 18 % restants prévoyaient s’établir dans une RMR autre que celles de Toronto, Vancouver et Montréal. Environ 1 immigrant sur 10 n’a choisi aucune destination avant son arrivée au pays et seulement 1 % d’immigrants prévoyaient demeurer à l’extérieur d’une région urbaine.

Toronto, Vancouver et Montréal étaient les destinations de prédilection de la plupart des immigrants. Plus de 80 % des nouveaux arrivants qui avaient l’intention de s’y établir l’ont fait.

Parmi les personnes qui désiraient s’installer à Toronto, 87 % s’y sont établis. Toutefois, 3 % ont fini par se retrouver à Vancouver et un autre 3 %, à Montréal.

Sur le nombre de nouveaux arrivants qui avaient choisi Vancouver, 83 % se sont établis dans cette ville et 11 % ont fini par habiter à Toronto ou à Montréal.

Près de 85 % des immigrants qui ont opté pour Montréal y habitaient au moment de l’enquête, alors que 6 % ont fini par s’établir à Vancouver et 4 %, à Toronto. Les 5 % restants qui avaient au départ prévu habiter à Montréal se sont installés dans d’autres RMR ou en dehors des régions métropolitaines.

Parmi les immigrants qui ont choisi une région métropolitaine de moindre taille ou une région non métropolitaine, environ 7 % ont fini par s’établir à Toronto.

Les trois principales RMR sont aussi celles qui ont le plus attiré les personnes n’ayant indiqué aucune destination à leur arrivée au Canada. Environ 30 % se sont établis à Vancouver, soit la plus forte proportion; venaient ensuite Toronto (24 %) et Montréal (7 %).

Tableau 1. Destination choisie avant l’immigration et lieu de résidence actuel au moment de l’enquête des immigrants habitant présentement dans les trois principales régions métropolitaines de recensement, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Tableau 1. Destination choisie avant l’immigration et lieu de résidence actuel au moment de l’enquête des immigrants habitant présentement dans les trois principales régions métropolitaines de recensement, 2001

Les immigrants se sont établis là où se trouvaient de la famille et des amis

Dans l’ensemble, les immigrants ont cité deux principales raisons pour lesquelles ils ont choisi une RMR particulière. D’abord, la majorité d’entre eux ont opté pour la RMR où habitait déjà un conjoint, un partenaire ou un autre membre de la famille. Cette raison prédominait, affichant une proportion de 41 % des nouveaux arrivants. Une autre proportion de 18 % ont choisi une RMR parce que des amis y demeuraient déjà.

En fait, lorsqu’on leur a demandé d’indiquer si des proches habitaient à proximité, les trois quarts des immigrants ont dit avoir de la parenté ou un groupe d’amis dans la région où ils se sont établis.

La deuxième principale raison était les perspectives d’emploi, raison qui a été déclarée par 14 % des immigrants. Près de 5 % ont choisi leur destination en fonction des possibilités de poursuivre une formation, 5 %, du mode de vie et 4 %, de l’accès au logement.

Les raisons invoquées par les nouveaux arrivants de vouloir s’établir à Toronto, Vancouver ou Montréal étaient variables. Si la principale raison était le désir de rejoindre des parents et des amis, la deuxième raison en importance variait.

Dans le cas de Vancouver, la deuxième raison en importance déclarée par un peu plus de 13 % des immigrants n’était liée ni à la famille ni aux perspectives économiques; elle avait trait simplement au climat. À Toronto, il s’agissait des perspectives d’emploi et, à Montréal, de la langue.

Pour les immigrants de la composante économique, les perspectives d’emploi étaient un facteur presque aussi important que la famille et les amis

Les motifs du choix d’une région variaient selon les catégories d’immigrants. Ainsi, dans toutes les régions métropolitaines, les immigrants de la composante économique ont dit qu’ils avaient choisi une région autant en raison des parents et des amis qu’en fonction des perspectives d’emploi.

Près de 25 % des demandeurs principaux de la composante économique ont opté pour une région où habitaient déjà des amis. Un autre 18 % ont choisi de s’établir dans une région pour rejoindre des parents qui demeuraient dans les environs, alors que 22 % ont surtout tenu compte des perspectives d’emploi.

De même, le quart des conjoints et des personnes à charge des demandeurs principaux de cette catégorie avaient surtout choisi une région parce que des amis s’y trouvaient déjà. Une proportion semblable (23 %) sont allés rejoindre des parents et un autre 17 % ont opté pour une destination à cause des perspectives d’emploi.

L’emploi était particulièrement important pour les demandeurs principaux de la composante économique qui avaient choisi une région métropolitaine de moindre taille ou une région autre que métropolitaine. Le tiers d’entre eux ont dit s’être établis dans ces régions surtout en raison de l’emploi. Par comparaison, environ le cinquième des nouveaux immigrants sont allés rejoindre un conjoint, un partenaire ou des membres de leur famille qui vivaient déjà dans ces plus petites régions.

Parmi les trois principales régions métropolitaines du pays, Toronto était la destination la plus susceptible d’être privilégiée par les demandeurs principaux de la composante économique en raison des perspectives d’emploi. Près du quart (23 %) d’entre eux ont choisi Toronto pour ce motif, alors que seulement 16 % ont opté pour Montréal et qu’une faible proportion ont choisi Vancouver.

Néanmoins, la moitié des demandeurs principaux de la composante économique se sont établis à Toronto pour y rejoindre de la famille et des amis. En outre, cette ville a affiché la proportion la plus élevée (5 %) de demandeurs principaux de la composante économique, qui l’ont choisie parce que des gens de leur pays ou des membres de leur communauté ethnique s’y trouvaient déjà.

À Vancouver, 41 % des demandeurs principaux de cette catégorie sont allés rejoindre des amis ou des parents. Toutefois, 20 % se sont laissé séduire par son climat et 12 %, par son mode de vie.

À Montréal, tout comme à Toronto et Vancouver, la volonté de retrouver des parents et des amis a été la principale raison invoquée par 31 % des demandeurs principaux de la composante économique. La langue était le deuxième facteur en importance (19 %). Venaient ensuite les perspectives d’emploi (16 %) et les possibilités de poursuivre une formation (10 %). Enfin, un autre 8 % ont choisi Montréal en raison du logement.

Un peu plus du cinquième des demandeurs principaux de la composante économique se sont établis dans des régions autres que Toronto, Vancouver et Montréal.

Les principaux facteurs de ce choix étaient les proches et les perspectives d’emploi. Un peu plus du tiers (36 %) des demandeurs principaux de la composante économique ont dit avoir opté pour une région surtout en raison des parents et des amis. Un facteur tout aussi important déclaré par 32 % des répondants était les perspectives d’emploi dans la région choisie. En fait, les demandeurs principaux de la composante économique s’étant établis dans des régions autres que Toronto, Vancouver et Montréal ont été proportionnellement plus nombreux à mentionner les perspectives d’emploi comme le facteur le plus important pour s’établir dans une région donnée que ceux s’étant établis dans l’une des trois principales RMR. Les possibilités de formation (12 %), le mode de vie (6 %) et les perspectives d’affaires (6 %) étaient les principaux motifs pour lesquels les immigrants se sont établis dans des régions autres que les trois principales RMR.

Tableau 2. Les cinq principales raisons invoquées par les demandeurs principaux de la composante économique de s'établir à Toronto, Vancouver ou Montréal, 2001.  Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Tableau 2. Les cinq principales raisons invoquées par les demandeurs principaux de la composante économique de s'établir à Toronto, Vancouver ou Montréal, 2001

La plupart des réfugiés ont rejoint des parents établis dans les trois principales RMR

Les réfugiés dont la demande d’immigration est en parrainage privé s’établissent normalement dans la localité qu’habitent déjà leurs répondants. Ils sont donc susceptibles d’indiquer qu’ils se sont établis dans une région où se trouvaient déjà des proches ou qu’ils n’ont pas choisi leur lieu de résidence, du moins au cours des premiers mois ayant suivi l’établissement.

La moitié des réfugiés qui se sont installés dans des RMR de moindre taille ou en dehors des régions métropolitaines n’ont pas choisi leur destination.

À Montréal, 82 % des réfugiés ont dit avoir surtout voulu rejoindre des proches, comparativement à 72 % de ceux qui habitent à Toronto et à 63 % de ceux qui vivent à Vancouver.

La réunification des familles était le facteur le plus important pour les immigrants de la catégorie de la famille

Comme les immigrants de la catégorie de la famille sont venus au Canada pour rejoindre des membres de leur famille, plus de 90 % d’entre eux ont choisi leur destination parce que leur conjoint, leur partenaire ou d’autres membres de leur famille y habitaient déjà.

Section suivante >



Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English Haut de la page
Date de modification : 2003-09-04 Avis importants