La communauté philippine au Canada

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La majorité est née à l’étranger
Communauté fortement concentrée dans deux provinces
La plupart habitent à Toronto ou à Vancouver
Une population relativement jeune
Un peu plus de femmes que d’hommes
La grande majorité sont catholiques
La plupart peuvent converser dans une langue officielle
Situation des particuliers dans la famille
Peu de personnes vivent seules
Niveau de scolarité
Tendances en matière d'emploi
Chômage
Revenus
Personnes plus susceptibles de toucher de faibles revenus
La plupart éprouvent un sentiment d’appartenance au Canada

Une communauté grandissante

Les Canadiens d'origine philippine¹ constituent un des plus grands groupes ethniques non européens au Canada. En 2001, la communauté philippine constituait le troisième plus grand groupe ethnique non européen au pays, après la communauté d'origine chinoise et la communauté des Indes orientales au Canada. Cette année là, presque 328 000 personnes d'origine philippine habitaient au Canada, ce qui représentait 1,1 % de la population canadienne totale.

La communauté philippine au Canada croît par ailleurs considérablement plus rapidement que l'ensemble de la population. Entre 1996 et 2001, par exemple, le nombre de personnes se déclarant d'origine philippine a augmenté de 35 %, alors que la population dans son ensemble a seulement augmenté de 4 %.

La vaste majorité des Canadiens d'origine philippine affirment n'avoir que des racines philippines. En 2001, 81 % de tous ceux qui ont déclaré être d'origine philippine ont dit que leurs racines étaient philippines, comparativement à 19 % qui ont dit avoir aussi d'autres origines ethniques. À l'opposé, presque 40 % de l'ensemble de la population canadienne possède plusieurs origines ethniques.

La majorité née à l'étranger

En 2001, plus de 70 % des Canadiens d'origine philippine étaient nés à l'extérieur du Canada, comparativement à 18 % des Canadiens dans l'ensemble de la population. Cette année là, 98 % des Canadiens d'origine philippine nés à l'étranger provenaient des Philippines.

La majorité des immigrants d'origine philippine sont arrivés au Canada au cours des 20 dernières années. En 2001, 53 % des immigrants d'ascendance philippine vivant au Canada étaient arrivés au pays au cours de la décennie précédente, et une autre tranche de 24 % étaient arrivés entre 1981 et 1990. Par contre, seulement 4 % étaient arrivés au cours des années 60, et moins de 1 % ont dit être venus au Canada avant 1961.

Communauté fortement concentrée dans deux provinces

La communauté philippine au Canada est surtout concentrée en Ontario et en Colombie-Britannique. En 2001, presque 72 % des personnes qui ont déclaré être d’origine philippine vivaient dans l’une de ces deux provinces. Cette année-là, 50 % de tous les membres de la communauté philippine habitant au Canada avaient élu domicile en Ontario, alors que 21 % vivaient en Colombie-Britannique. Au même moment, 11 % vivaient en Alberta, 10 % au Manitoba et 6 % au Québec.

Dans l’ensemble, presque 165 000 personnes d’origine philippine vivaient alors en Ontario et 69 000 en Colombie-Britannique en 2001. Des communautés moins notables demeuraient dans d'autres provinces. Par ailleurs, 36 000 personnes d’origine philippine vivaient en Alberta, 32 000 au Manitoba et 20 000 au Québec.

La communauté philippine en Manitoba constitue un plus grand pourcentage de la population provinciale qu’il le fait dans tout autre province out territoire. En 2001, les Canadiens d’origine philippine constituaient 3 % de la population manitobaine. Ils représentaient, la même année, un peu moins de 2 % de la population provinciale en Colombie-Britannique et en Ontario et 1 % de celle de l’Alberta. Les Canadiens d’origine philippine constituaient environ 1 % des résidents des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon.

La plupart habitent à Toronto ou à Vancouver

La majorité des Canadiens d’origine philippine vivent dans les plus grandes villes du Canada. En 2001, 62 % de la communauté philippine vivait soit à Toronto, soit à Vancouver. Cette année-là, 140 000 personnes d’origine philippine vivaient à Toronto et 62 000 avaient élu domicile à Vancouver, qui représentait environ 3 % de l’ensemble de la population dans chacune de ces villes.

Une population jeune

Les Canadiens d’origine philippine sont un peu plus susceptibles que l’ensemble de la population d’être soit des enfants soit de jeunes adultes dans la force de l’âge (groupe d’âge d’activité maximale). En 2001, 24 % des personnes d’origine philippine étaient des enfants de moins de 15 ans, comparativement à 19 % pour l’ensemble de la population canadienne. Parallèlement, 15 % des personnes d’origine philippine, comparativement à 13 % pour l’ensemble de la population, étaient âgés de 15 à 24 ans. D’une façon similaire, 35 % des membres de la communauté philippine étaient âgés de 25 à 44 ans, comparativement à 31 % pour l’ensemble de la population canadienne. À l’opposé, seulement 6 % de la communauté philippine, comparativement à 12 % pour tous les Canadiens, étaient des aînés et 21 % étaient âgés de 45 à 64 ans, contre 24 % pour l’ensemble de la population.

Un peu plus de femmes que d’hommes

Les femmes constituent une proportion particulièrement élevée de la communauté philippine vivant au Canada. En 2001, 57 % de la communauté philippine, comparativement à 51 % dans le cas de l'ensemble de la population canadienne, étaient des femmes. Comme leurs homologues dans l'ensemble de la population, les femmes constituent une majorité marquée des personnes aînées d'origine philippine. En 2001, 65 % des personnes d'origine philippine âgées de 65 ans ou plus étaient des femmes, alors que les femmes représentaient 56 % de tous les aînés dans l'ensemble de la population.

Les femmes constituent aussi une proportion relativement élevée de la population d'origine philippine en àge de travailler au Canada. En fait, en 2001, les femmes constituaient une proportion de plus de 60 % des personnes d'origine philippine àgées de 25 à 64 ans.

La grande majorité sont catholiques

Presque tous les Canadiens d’origine philippine ont dit faire partie d’un groupe confessionnel chrétien. En 2001, 81 % ont dit être catholiques, tandis que 15 % ont dit appartenir soit à l’une des principales confessions protestantes soit à un autre groupe chrétien. Au même moment, relativement peu de personnes d’origine philippine ont dit ne pas avoir d’appartenance religieuse. Cette année-là, seulement 3 % de toutes les personnes d’origine philippine au Canada, ont affirmé n’avoir aucune appartenance religieuse officielle.

La plupart peuvent converser dans une langue officielle

Presque tous les Canadiens d'origine philippine peuvent parler une des langues officielles du Canada² . En 2001, 99 % d'entre eux ont dit pouvoir parler au moins une des deux langues officielles, tandis que seulement 1 % ont dit ne pouvoir parler ni le français ni l'anglais. Cette année là, 93 % des personnes d'origine philippine ont déclaré pouvoir soutenir une conversation seulement en anglais, tandis que 6 % ont dit parler anglais et français, et moins de 1 % ont dit ne parler que français.

Même si presque tous les Canadiens d'origine philippine peuvent soutenir une conversation dans au moins une langue officielle, la langue maternelle³ de la majorité d'entre eux n'est ni l'anglais ni le français. En 2001, 59 % des personnes de la communauté philippine au Canada ont dit que leur langue maternelle était une langue non officielle, alors que 41 % ont déclaré que leur langue maternelle était l'anglais, et 1 % ont nommé le français. 60 % d’entre eux ont déclaré que leur langue maternelle était le tagal. .

La majorité des Canadiens d'origine philippine parlent plus souvent l'anglais à la maison. En 2001, 56 % des personnes ayant déclaré être d'origine philippine ont dit parler l'anglais à la maison. Toutefois, 14 % d'entre eux ont dit le plus souvent parler l'anglais conjointement avec une langue non officielle à la maison, tandis que presque 30 % ont dit surtout parler une langue non officielle à la maison.

De même, très peu de Canadiens d'origine philippine occupant un emploi parlent une autre langue que l'anglais ou le français au travail. En fait, en 2001, seulement 1 % d'entre eux parlaient surtout une langue non officielle au travail, tandis qu'une autre tranche de 2 % ont dit parler régulièrement une langue non officielle conjointement avec l'anglais ou le français au travail.

Situation des particuliers dans la famille

Les Canadiens d'origine philippine sont à peu près autant susceptibles d'être mariés que les autres Canadiens. En 2001, 51 % des adultes de la communauté philippine étaient mariés, comparativement à 50 % dans le cas de l'ensemble des adultes canadiens. D'autre part, les adultes d'origine philippine sont moins susceptibles que les autres adultes canadiens de vivre en union libre. En 2001, seulement 4 % d'entre eux vivaient en union libre, comparativement à 10 % dans le cas de l'ensemble des adultes canadiens.

Les Canadiens d’origine philippine sont à peu près autant susceptibles que les autres Canadiens de constituer une famille monoparentale. En 2001, 6 % de tous les adultes d’origine philippine âgés de 15 ans et plus élevaient seuls leurs enfants, soit une proportion semblable à la proportion constatée dans l’ensemble de la population canadienne. Tant chez les Canadiens d’origine philippine que dans l’ensemble de la population, la vaste majorité des parents seuls sont des femmes. En 2001, 88 % des parents seuls qui ont dit être d’origine philippine étaient des femmes, alors que cette proportion était de 81 % pour l’ensemble de la population.

Peu de personnes vivent seules

Les adultes canadiens d'origine philippine sont beaucoup moins susceptibles de vivre seuls que les autres adultes canadiens. En 2001, seulement 5 % des personnes d'origine philippine âgées de 15 ans et plus vivaient seules, comparativement à 13 % des adultes canadiens. Les aînés d'origine philippine sont particulièrement peu susceptibles de vivre seuls. En 2001, seulement 7 % des personnes d'origine philippine âgées de 65 ans ou plus vivaient seules, comparativement à 29 % pour l'ensemble des aînés au Canada.

En revanche, les aînés d'origine philippine sont beaucoup plus susceptibles que les autres aînés de vivre avec des membres de leur famille élargie. En 2001, 26 % des aînés d'origine philippine vivaient avec des personnes apparentées, comme la famille d'un fils ou d'une fille, alors que cette proportion n'était que de 5 % dans le cas de l'ensemble des aînés au Canada.

Niveau de scolarité

Les adultes canadiens d'origine philippine sont beaucoup plus susceptibles d'être titulaires d'un grade universitaire que le reste de la population canadienne. En 2001, 31 % des Canadiens d'origine philippine âgés de 15 ans et plus étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme d'études supérieures, soit plus que le double des 15 % recensés pour l'ensemble de la population adulte au Canada.

Les Canadiens d'origine philippine ayant étudié au postsecondaire sont un peu plus susceptibles que les autres d'être diplômés dans des domaines hautement techniques. En 2001, les personnes d'origine philippine représentaient environ 2 % de tous les diplômés universitaires au Canada, mais 3 % des titulaires d'un diplôme en ingénierie ou en sciences appliquées. Au même moment, les diplômés d'origine philippine représentaient aussi 3 % des titulaires d'un diplôme dans les domaines des technologies et des professions de la santé.

Contrairement à ce qui est le cas pour l’ensemble de la population, le niveau d’instruction des femmes d’origine philippine est légèrement supérieur à celui de leurs homologues masculins. Une proportion de 33 % des femmes d’origine philippine des groupes d’âge de 15 ans et plus vivant au Canada en 2001, comparativement à 27 % des hommes, étaient titulaires d’un diplôme universitaire. En comparaison, 16 % des hommes et 15 % des femmes dans l’ensemble de la population étaient titulaires d’un diplôme universitaire.

Les jeunes personnes d'origine philippine sont à peu près autant susceptibles que les autres jeunes Canadiens de fréquenter un établissement d'enseignement. En 2001, 57 % des Canadiens d'origine philippine âgés de 15 à 24 ans étaient inscrits à un programme de formation à temps plein, soit dans une même proportion que l'ensemble de la population. Cependant, comme dans l'ensemble de la population, les jeunes femmes d'origine philippine sont un peu plus susceptibles que leurs homologues masculins de fréquenter un établissement d'enseignement. En 2001, 58 % des jeunes femmes d'origine philippine âgées de 15 à 24 ans étaient inscrites à un programme de formation à temps plein, comparativement à 56 % des jeunes hommes du même groupe d'âge et de même origine.

Tendances en matière d'emploi

Les Canadiens d'origine philippine sont considérablement plus susceptibles d'occuper un emploi que le reste de la population au Canada. En 2001, 72 % d'entre eux âgés de 15 ans ou plus occupaient un emploi, comparativement à 62 % pour l'ensemble des adultes canadiens.

Comme dans le cas de l’ensemble de la population, les hommes d’origine philippine sont plus susceptibles d’occuper un emploi à l’extérieur de leur domicile que leurs homologues féminins. 73 % des hommes d’origine philippine ont fait partie de la population active rémunérée, comparé avec 70 % de leurs homologues féminins. De l’autre part, l’écart entre le taux d’emploi d’hommes et de femmes d’origine philippine était fortement inférieur à celui de l’ensemble de la population active rémunérée. Dans l’ensemble de la population, par exemple, 67 % des hommes occupaient un emploi hors du domicile, comparé à 56 % des femmes.

Les Canadiens d’origine philippine constituent une forte proportion de tous les Canadiens qui occupent un emploi dans les domaines de la santé et de la fabrication. En 2001, les personnes qui ont dit être d’origine philippine représentaient environ 1 % de tous les travailleurs, mais constituaient 2 % des personnes occupant un emploi dans les secteurs de la santé et de la fabrication. Par opposition, les travailleurs d’origine philippine sont sous-représentés dans les emplois en gestion, de même que dans les emplois dans les secteurs de l’enseignement, de la fonction publique et des sciences sociales.

Les Canadiens d’origine philippine sont considérablement moins susceptibles que les autres membres de la population active d’être des travailleurs autonomes. En 2001, 4 % des personnes de la communauté philippine occupant un emploi étaient travailleurs autonomes, comparativement à 12 % pour leurs homologues dans l’ensemble de la population canadienne.

Chômage

Les taux de chômage ont tendance à être relativement faibles dans le cas des personnes d’origine philippine vivant au Canada. En 2001, seulement 5,7 % de la population active⁴ d’origine philippine étaient sans emploi, comparativement à 7,4 % pour l’ensemble de la population.

Comme au sein de l’ensemble de la population, les jeunes Canadiens d’origine philippine sont plus susceptibles d’être sans emploi que les personnes plus âgées. Toutefois, le taux de chômage chez les jeunes personnes d’origine philippine est bien inférieur à celui de l’ensemble des jeunes Canadiens. En 2001, 10 % des membres de la population active d’origine philippine âgés de 15 à 24 ans étaient sans emploi, comparativement à 14 % pour leurs homologues dans l’ensemble de la population canadienne.

Revenus

Les Canadiens d'origine philippine touchent généralement un revenu inférieur à la moyenne nationale. En 2000⁵ , le revenu moyen de toutes les sources des personnes d'origine philippine âgées de 15 ans et plus se chiffrait à 24 600 $, comparativement à presque 30 000 $ pour tous les adultes canadiens.

Comme dans l'ensemble de la population, les femmes d'origine philippine touchent un revenu inférieur à celui de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes d'origine philippine âgées de 15 ans et plus était de 22 500 $, au delà de 5 000 $ de moins que le revenu moyen des hommes adultes d'origine philippine. L'écart de revenu entre les femmes et les hommes d'origine philippine est toutefois sensiblement moindre que celui constaté dans l'ensemble de la population. En 2000, les revenus des femmes d'origine philippine équivalaient en effet à 82 % des revenus de leurs homologues masculins, alors que la proportion correspondante pour l'ensemble de la population était de 62 %. En fait, tandis que les revenus d’hommes d’origine philippine se trouvaient bien loin de ceux des hommes dans l’ensemble de la population, les revenus des femmes d’origine philippine étaient que quelques dollars moins que ceux des femmes dans l’ensemble de la population.

Les aînés d'origine philippine touchent également des revenus relativement faibles. En 2000, le revenu moyen de toutes les sources des Canadiens d'origine philippine âgés de 65 ans et plus se chiffrait à 16 800 $, presque 8 000 $ de moins que celui de l'ensemble des aînés canadiens. Comme dans le cas de l'ensemble des aînés au Canada, les femmes aînées d'origine philippine touchent un revenu inférieur à celui de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes aînées d'origine philippine se chiffrait à un peu moins de 15 400 $, comparativement à 19 400 $ dans le cas des hommes d'origine philippine du même groupe d'âge.

Les Canadiens d'origine philippine tirent leur revenu de gains⁶ dans une proportion relativement importante. En 2000, 88 % de leur revenu provenaient de gains, comparativement à seulement 77 % dans le cas de l'ensemble de la population. Par ailleurs, les personnes d'origine philippine tirent une proportion beaucoup plus faible de leur revenu total des programmes de paiements de transfert gouvernementaux que les autres Canadiens. En 2000, 8 % des revenus des Canadiens d'origine philippine âgés de 15 ans et plus provenaient de paiements de transfert gouvernementaux, comparativement à 12 % dans le cas de l'ensemble des Canadiens.

Personnes plus susceptibles de toucher de faibles revenus

Les Canadiens d’origine philippine et les autres Canadiens sont à peu près également susceptibles de toucher des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu définis par Statistique Canada. En 2000, les revenus de 16 % des membres de la communauté philippine étaient inférieurs à ces seuils de faible revenu, ce qui représente la même proportion que pour l’ensemble de la population.

D’une façon similaire, les enfants d’ascendance philippine et les autres enfants canadiens sont à peu près également susceptibles de vivre au sein d’une famille à faible revenu au Canada. En 2000, 18 % des enfants d’origine philippine âgés de moins de 15 ans vivaient dans des familles ayant des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 19 % pour tous les enfants au Canada.

Les adultes canadiens d’origine philippine qui vivent seuls sont un peu plus susceptibles que les autres Canadiens de toucher un faible revenu. En 2000, 48 % des personnes d’origine philippine vivant seules touchaient de faibles revenus, comparativement à 38 % pour leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Les aînés d’origine philippine qui vivent seuls sont particulièrement susceptibles d’avoir de faibles revenus. En 2000, 65 % des personnes d’origine philippine libres de liens familiaux touchaient un revenu inférieur aux seuils de faible revenu, comparativement à 40 % dans le cas de leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Comme dans l’ensemble de la population, les femmes aînées d’origine philippine libres de liens familiaux sont les plus susceptibles de disposer de faibles revenus. En 2000, 67 % des femmes d’origine philippine âgées de 65 ans et plus qui vivaient seules touchaient des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 57 % dans le cas des hommes d’origine philippine libres de liens familiaux du même groupe d’âge et à 43 % de l’ensemble des femmes libres de liens familiaux du même groupe d’âge au Canada

La plupart éprouvent un sentiment d’appartenance au Canada

Selon l’Enquête sur la diversité ethnique, la vaste majorité des Canadiens d’origine philippine éprouvent un profond sentiment d’appartenance au Canada. En 2002, 78 % des personnes qui ont dit être d’origine philippine ont déclaré éprouver un profond sentiment d’appartenance au Canada. Parallèlement, 89 % ont dit éprouver un profond sentiment d’appartenance à leur groupe ethnique ou culturel.

Les Canadiens d’origine philippine sont par ailleurs actifs au sein de la société canadienne. En 2002, 73 % des Canadiens d’origine philippine qui avaient droit de vote ont affirmé avoir voté lors des élections fédérales de 2000 et 74 % ont dit avoir voté lors des dernières élections provinciales. De même, 41 % des personnes d’origine philippine ont déclaré avoir participé à une organisation comme une équipe sportive ou une association communautaire au cours des 12 mois ayant précédé l’enquête.

Toutefois, légèrement plus qu’un tiers de Canadiens d’origine philippine (37 %) ont dit avoir fait l’objet de discrimination ou d’un traitement injuste du fait de leur origine ethnique, leur race, leur religion, leur langue ou leur accent au cours des cinq années précédentes ou depuis leur arrivée au Canada. La majorité (64 %) de ceux qui ont été victimes de discrimination ont dit croire l’avoir été à cause de leur race ou de la couleur de leur peau et 69 % ont précisé que cette discrimination s’était exercée en milieu de travail ou lorsqu’ils ont postulé un emploi.

Notes :

1. Toutes les données statistiques dans la présente publication qui font référence aux Philippins, à la communauté philippine et aux Canadiens ou aux personnes d'origine philippine désignent les personnes qui ont indiqué « Philippin » en réponse à la question sur l'origine ethnique dans le Recensement de 2001 ou dans l'Enquête sur la diversité ethnique de 2002. La force de l'âge vise généralement le groupe des 25 à 54 ans.



2. Les langues anglaise et française sont reconnues comme les langues officielles du Canada dans la Loi sur les langues officielles et la Charte canadienne des droits et libertés.



3. Une langue maternelle est la première langue qu'une personne apprend dans son enfance et qu'elle connaît toujours.
   


4. Adultes (âgés de 15 ans et plus) occupant un emploi ou sans emploi et à la recherche de travail.



5. Dans le Recensement, les répondants déclarent leurs revenus de l'année précédente.
   
   
6. Englobent la rémunération totale provenant d'un travail indépendant.
   

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