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Bien vieillir : l'emploi du temps des Canadiens âgés

89-622-XWF
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Bien vieillir : l'emploi du temps des Canadiens âgés

par Donna Dosman, Susan Stobert et Norah Keating
Partie 1 - Participer ou ne plus participer à des activités
Partie 2 - Le vieillissement permet de se livrer à d'autres activités, comme le repos et les loisirs
Partie 3 - « Bien vieillir », qu'est-ce que ça signifie?

Comme c'est le cas dans d'autres pays occidentaux, la population du Canada vieillit. On prévoit que le nombre de Canadiens de plus de 65 ans se situera à 22 % de la population totale d'ici à 2026 comparativement à 13 % en 2005 et à tout juste 8 % en 1971. Au cours des dernières décennies, les chercheurs se sont montrés préoccupés par les aspects négatifs du vieillissement de la population, notamment la façon de dispenser des soins aux personnes âgées ou la façon de gérer les régimes de pension d'un nombre croissant de retraités. Pourtant, avec la retraite imminente d'une importante cohorte de baby boomers, l'attention s'est portée sur les aspects plus positifs du vieillissement. Même avec cette vision plus positive, les personnes âgées sont généralement cantonnées dans deux stéréotypes. Elles sont considérées soit comme des individus qui, après la retraite, deviennent des citoyens inactifs ne contribuant plus à la société (Hicks, 2002), soit comme des personnes plus occupées que jamais, consacrant leurs journées à faire du bénévolat et à venir en aide aux autres (Kelley, 1993 et 1997). Il faut toutefois aller au delà des stéréotypes si nous voulons véritablement savoir si les Canadiens âgés « vieillissent bien ». Les enquêtes sur l'emploi du temps permettent d'examiner les activités précises de cette tranche de la population et fournissent des renseignements sur les divers aspects de la vie de ces Canadiens.

L'expression « bien vieillir » fait maintenant partie du vocabulaire utilisé pour parler des adultes plus âgés. La signification de cette expression a été le sujet d'un débat constant dans les 50 dernières années. Une des opinons les plus couramment acceptées consiste à trouver un sens et une utilité aux activités de la personne concernée. On a constaté que les activités significatives sur le plan personnel et librement choisies sont corrélées à des résultats physiques et psychologiques positifs (McPherson, 2004).

Quelles sont ces activités personnelles significatives? Certaines activités sont particulièrement importantes sous l'angle de la motivation, du maintien du moral et du sentiment identitaire (Baker, Cahalin, Gerst et Burr, 2005). Par exemple, tant les hommes que les femmes consacrent une partie importante de leur vie à perfectionner leurs compétences et à faire avancer leur carrière. Certains d'entre eux s'épanouissent dans le travail, lequel joue un rôle important dans leur sentiment identitaire (Baker et coll., 2005). Les travailleurs plus âgés, particulièrement les hommes qui sont en meilleure santé et qui ont un niveau de scolarité plus élevé, sont plus susceptibles de maintenir les liens avec la population active (Schellenberg, Turcotte et Ram, 2005). Tandis que certains peuvent rester sur le marché du travail en raison des politiques en matière de retraite, des attentes de la société ou des contraintes économiques (Caro et Bass, 1995; Schellenberg et coll., 2005), d'autres peuvent y demeurer parce que leur travail leur permet de s'épanouir personnellement. Ces Canadiens plus âgés parlent des défis positifs posés par le travail, des contacts sociaux ainsi que du sentiment de se sentir désirés et utiles (Schellenberg et coll., 2005).

Différents types de travail non rémunéré peuvent également contribuer à donner un sens à la vie. Ces activités peuvent servir de mécanismes d'adaptation pour les Canadiens plus âgés qui passent du statut de travailleur à celui de retraité (Bradley, 1999 2000). Pour de nombreux adultes plus âgés, le bénévolat représente une occasion de continuer à faire valoir leurs compétences et de ressentir un sentiment d'utilité leur permettant de transmettre leurs connaissances aux générations futures (Ranzijn, 2002). Le fait de s'occuper d'un membre de la famille ou d'un ami ou de lui prêter assistance donne la possibilité de rendre les soins ou les services reçus précédemment. L'entretien de sa maison est aussi une activité qui contribue à forger un sentiment d'appartenance et une identité personnel (Rubinstein, 1990). Toutes ces activités non rémunérés peuvent renforcer le sentiment d'identité et constituent des moyens de rendre à la société ce qu'elle nous a donné (Ranzijn, 2002).

Les individus peuvent aussi consacrer du temps aux loisirs. Les loisirs, que ce soit sous la forme d'exercices physiques, de stimulation mentale, d'interaction sociale, de passe temps manuels, de méditation, etc., fournissent des occasions de donner un sens à la vie et, par ricochet, de maintenir un sentiment d'utilité, de garder le moral et de s'actualiser (Hendricks et Cutler, 2003). Les relations sociales fournissent aux individus du soutien affectif et matériel ainsi qu'un sentiment d'appartenance, et elles constituent une ressource précieuse dans les périodes de besoin (Baumeister et Leary, 1995; Myers et Diener, 1995; Ryan et Deci, 2000). Il est possible de tirer parti de différents ensembles d'activités permettant de « bien vieillir », mais la combinaison d'activités diffère probablement d'un individu à l'autre parce que ceux-ci n'obtiendront pas les mêmes résultats positifs des mêmes activités.

Il n'y a pas de recette pour « bien vieillir ». D'aucuns ont soutenu que, pour bien vieillir, les adultes plus âgés doivent se retirer graduellement et gracieusement de la vie active et délaisser lentement leurs activités (Cumming et Henry, 1961). Pour d'autres, bien vieillir signifie maintenir des niveaux continus de participation à différentes activités (Atchely, 1989; Kelley, 1993 et 1997). Comme les Canadiens âgés forment un groupe hétérogène, il n'y a pas de formule idéale pour bien vieillir. La diversité des activités tient au fait que les adultes plus âgés traversent différentes étapes majeures, notamment la retraite, la réduction de la superficie du milieu de vie et/ou le veuvage tout en voyant ou non leur santé décliner, et ce à des moments différents de leur vie et dans différents contextes en matière de santé ainsi que de ressources financières et sociales. Pourtant, même avec une santé déclinante, les individus peuvent optimiser leurs ressources, modifier leur niveau d'activité et/ou adapter leur milieu de façon qu'il réponde à leurs besoins (Baltes et Baltes, 1990). Les tenants de cette opinion affirment que les Canadiens plus âgés qui « vieillissent bien » peuvent trouver une adéquation ou un équilibre entre leurs activités et leurs ressources et, par le fait même, tirer un sens ou une satisfaction de leur combinaison particulière d'activités relativement à leur niveau de ressources.

L'objectif de la présente étude est de mieux comprendre le rapport entre le fait de bien vieillir (mesuré selon le degré de satisfaction de vivre), le niveau de ressources relatives à la santé et les activités des Canadiens plus âgés. Les données sur l'emploi du temps constituent le moyen idéal pour atteindre cet objectif puisqu'elles nous renseignent sur ce que nous voulons précisément savoir. Premièrement, les activités générales des hommes et des femmes pendant le troisième âge sont examinées. Les auteurs se penchent ensuite sur les tendances générales de l'emploi du temps afin de savoir si ces activités varient selon l'âge. Troisièmement, les activités d'hommes et de femmes dont l'état de santé n'est pas le même pendant le troisième âge sont examinées sous l'angle du degré de satisfaction de vivre. Le degré de satisfaction de vivre est utilisé pour mesurer le sentiment d'adéquation des répondants entre leurs activités et leurs ressources en santé. Ces analyses nous permettent de savoir s'il existe différentes combinaisons d'activités pour « bien vieillir » et de comprendre quel rôle une bonne santé joue dans ce contexte.


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Date de modification : 2006-07-26 Avis importants