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Connaissance des langues officielles chez les nouveaux immigrants : à quel point est-ce important sur le marché du travail?

2005

89-624-XWF


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Faits saillants

  1. Après quatre ans au pays, les immigrants mentionnent que les deux pires difficultés auxquelles ils ont eu à faire face depuis leur arrivée au pays étaient de trouver un emploi approprié et de devoir composer avec la barrière linguistique.
  2. Six mois après leur arrivée, 58 % des immigrants déclaraient pouvoir bien ou très bien parler anglais, et 11 % le français. Ces pourcentages sont passés à 69 % et 14 % quatre ans après leur arrivée. Il s’agissait d’une capacité autodéclarée par les immigrants.
  3. Pour les immigrants du Québec, apprendre ou améliorer la langue de la minorité, soit l’anglais, semble tout aussi important que d’apprendre ou d’améliorer la langue de la majorité, le français.
  4. La formation linguistique semble être bénéfique aux immigrants puisque parmi les immigrants qui ont fait des progrès, ceux qui avaient suivi de la formation linguistique étaient proportionnellement plus nombreux à s’être améliorés de plus d’un niveau comparativement aux immigrants qui n’en avaient pas suivie.
  5. Le taux d’emploi des immigrants du groupe d’âge d’activité maximale de 25 à 44 ans est passé de 51 % six mois après leur arrivée à 65 % deux ans après leur arrivée, pour atteindre 75 % quatre ans après leur arrivée. Ce taux se rapproche ainsi du taux national des Canadiens du même groupe d’âge calculé pour la période équivalente, soit 81,8 %.
  6. Le taux d’emploi des immigrants croît avec leur capacité à parler anglais.
  7. Dans l’ensemble du Canada, on observe que les immigrants qui ont déclaré bien ou très bien parler anglais, comparativement à ceux qui ont déclaré le parler moins bien, sont plus susceptibles d’occuper un emploi « approprié ». Le lien entre la capacité autodéclarée à parler français et les chances d’occuper un emploi « approprié » n’est pas aussi clair.
  8. Au Québec, les gains horaires des immigrants qui parlent très bien l’anglais — sans égard à leur niveau de français — sont généralement plus élevés que ceux des immigrants qui ne parlent pas bien les deux langues officielles. Cependant, les immigrants qui parlent très bien français doivent aussi très bien parler anglais pour que leurs gains soient significativement supérieurs à ceux des immigrants qui ne parlent pas bien les deux langues officielles.