Profil de la population autochtone de 2006 pour Toronto

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Introduction

Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto1. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.

Le rapport est centré sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.

Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.

Contexte

Il y avait 1 172 790 Autochtones au Canada en 2006, ce qui représentait 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.

En 2006, 242 500 Autochtones vivaient en Ontario, ce qui représentait 2,0 % de la population de la province.

La région métropolitaine de recensement de Toronto, où l'on dénombrait 26 575 Autochtones en 2006, affichait la plus forte population autochtone de toutes les villes de l'Ontario – plus du double de la population autochtone d'Ottawa (12 965), ou de Thunder Bay (10 055), les deux villes ontariennes après Toronto où il y avait le plus d'Autochtones.

En 2006, seulement 0,5 % de l'ensemble de la population de Toronto était autochtone. Aux fins de comparaison, Kenora, où vivaient 2 365 Autochtones en 2006, était la ville de l'Ontario qui comptait la plus forte proportion d'Autochtones (16 %).

Entre 2001 et 2006, la population autochtone de Toronto s'est accrue de 31 %, passant de 20 300 à 26 575 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 25 %, alors que celle des Métis a augmenté de 49 %.

Les Premières Nations – le groupe autochtone le plus important à Toronto

En 2006, 17 270 personnes se sont dites Premières Nations, ce qui représentait près des deux tiers (65 %) de la population autochtone de la ville. En outre, 7 580 se sont identifiées comme des Métis, et 320 comme des Inuits2. Les Métis représentaient près du tiers (29 %) de la population autochtone, contre 1 % pour les Inuits. Environ 5 % ont déclaré appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont déclaré une autre réponse autochtone3.

Parmi ceux qui ont déclaré être des Premières Nations en 2006, près de la moitié (45 %) ont déclaré être un Indien des traités ou un Indien inscrit défini par la Loi sur les Indiens du Canada.

Au sujet des sources de données

Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.

L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 6 à 14 ans, ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'EAPA vise à produire des données sur les conditions sociales et économiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).

Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.

Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.

Une population jeune

La population autochtone qui vit à Toronto est légèrement plus jeune que la population non autochtone. En 2006, l'âge médian4 de la population autochtone de Toronto était de 32,3 ans, comparativement à 37,3 ans pour la population non autochtone.

En 2006, près de quatre Autochtones sur dix (38 %) avaient moins de 25 ans, comparativement à 32 % des non-Autochtones. En outre, seulement 5 % des Autochtones étaient âgés de 65 ans et plus, comparativement à 11 % de la population non autochtone. Un peu plus du cinquième (22 %) des Autochtones de Toronto avaient moins de 15 ans, comparativement à 19 % de leurs homologues non autochtones (graphique 1). Pour plus de détails sur la répartition selon l'âge voir le tableau 1 à l'annexe.

Les enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins représentaient 0,6 % des enfants de la ville. Près d'une personne des Premières Nations sur quatre (24 %) était âgée de 14 ans ou moins, comparativement à 17 % des Métis.

Graphique 1 Pyramide des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Toronto, 2006

Les enfants autochtones sont plus susceptibles que les enfants non autochtones de vivre avec un parent seul

En 2006, la majorité (58 %) des enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins vivaient avec deux parents. Comparativement à leurs pairs non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (34 % vs 14 %), un père seul (5 % vs 2 %), un grand- parent (sans les parents) (1,3 % vs 0,2 %) ou une autre personne apparentée (1,4 % vs 0,4 %). Environ 1 % d'entre eux habitaient avec une personne non apparentée comparativement à 0,3 % des enfants non autochtones (voir le tableau 2 à l'annexe).

Les jeunes autochtones sont moins susceptibles de fréquenter l'école

Dans l'ensemble, les jeunes autochtones âgés de 15 à 24 ans qui habitaient à Toronto en 2006 affichaient des taux de fréquentation scolaire plus faibles que leurs homologues non autochtones (64 % vs 73 %). Toutefois, les Autochtones sont un peu plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études plus tard dans la vie (voir le tableau 3 à l'annexe). Par exemple, 10 % des femmes autochtones âgées de 35 ans ou plus fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, comparativement à 7 % des femmes non autochtones dans le même groupe d'âge (données non indiquées).

L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve en Ontario, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones âgés de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent indiquée était « voulait travailler », « grossesse / soins des enfants » était la principale raison fournie par les femmes autochtones dans le même groupe d'âge.

La majorité a terminé des études postsecondaires

Plus de la moitié des hommes (53 %) et des femmes (55 %) autochtones âgés de 25 à 64 ans avaient terminé des études postsecondaires, comparativement aux deux tiers (66 % et 65 % respectivement) de leurs homologues non autochtones. Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Les Autochtones étaient proportionnellement plus nombreux à avoir terminé leurs études postsecondaires avec un diplôme d'une école de métiers ou un diplôme d'études collégiales, alors que les non-Autochtones étaient plus nombreux à avoir obtenu un diplôme ou grade universitaire, (voir le tableau explicatif 1).

En 2006, près du quart (23 %) des hommes autochtones et une femme autochtone sur cinq (19 %) âgés de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, comparativement à 12 % de leurs homologues non autochtones de sexe masculin ou féminin.

Tableau explicatif 1 Niveau de scolarité le plus élevé des personnes âgées de 25 à 64 ans, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Toronto, 2006

Les jeunes femmes autochtones de Toronto étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d'avoir obtenu un grade universitaire

À Toronto, une femme autochtone sur quatre (26 %) âgée de 25 à 34 ans a déclaré détenir un grade universitaire dans le Recensement de 2006, comparativement à 15 % des hommes autochtones. (Sont inclus tous les certificats, diplômes ou grades au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.) En outre, les jeunes femmes autochtones (25 à 34 ans) étaient deux fois plus susceptibles d'avoir un grade universitaire que les femmes autochtones plus âgées, c'est-à-dire les femmes de 35 à 64 ans (26 % vs 13 %), (voir le graphique 2).

Peu importe leur groupe d'âge ou leur sexe, les Autochtones vivant à Toronto en 2006 étaient moins susceptibles que leurs homologues non autochtones de détenir un grade universitaire.

Graphique 2 Pourcentage des Autochtones et des non-Autochtones de 25 à 34 ans et de 35 à 64 ans titulaires d'un grade universitaire, Toronto, 2006

Taux de chômage plus élevés

En 2006, le taux de chômage5 pour la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) était supérieur à celui de la population non autochtone (8,0 % comparativement à 5,4 %). Les taux de chômage des femmes étaient plus élevés que ceux des hommes, peu importe le groupe de population.

Graphique 3 Taux de chômage des personnes âgées de 25 ans à 54 ans, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, Toronto, 2006

Les taux de chômage étaient plus élevés pour les jeunes de Toronto. En 2006, 16,2 % des jeunes des Premières Nations âgés de 15 à 24 ans étaient au chômage, tout comme 18,1 % des jeunes métis et 15,2 % des jeunes non autochtones, (voir le tableau 4 à l'annexe)

Les taux d'emploi des Métis ressemblent à ceux de la population non autochtone

Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi6. En 2006, les hommes et les femmes métis âgés de 25 à 54 ans qui habitaient à Toronto enregistraient des taux d'emploi (83,4 % et 72,6 % respectivement) qui se rapprochaient le plus de ceux des hommes (86,9 %) et des femmes non autochtones (74,9 %). Les hommes et les femmes des Premières Nations affichaient des taux d'emploi plus faibles à 75,2 % et 68,3 % respectivement, (voir le tableau 5 à l'annexe).

Les Autochtones sont aussi susceptibles que les non-Autochtones de travailler à temps plein toute l'année

En 2005, quatre Autochtones sur dix habitant à Toronto travaillaient à temps plein toute l'année7. Ce pourcentage est presque identique à celui de la population non autochtone (39 %).

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'avoir travaillé à temps plein toute l'année. Un peu moins de la moitié (45 %) des hommes autochtones et 46 % des hommes non autochtones avaient travaillé à temps plein toute l'année comparativement à 36 % des femmes autochtones et 33 % des femmes non autochtones.

Les hommes métis (48 %) sur le marché du travail de Toronto en 2005 étaient plus susceptibles que les hommes des Premières Nations (43 %) de travailler à temps plein toute l'année. Les pourcentages chez les femmes étaient semblables pour les femmes des Premières Nations (35 %) et les femmes métisses (36 %), (voir le tableau explicatif 2).

Tableau explicatif 2 Pourcentage des travailleurs ayant un emploi à temps plein, toute l'année, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Toronto, 2005

Les professions dans « les ventes et les services » et « affaires, finance et administration » étaient les plus courantes

Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions8. En 2006, les deux catégories professionnelles9 les plus courantes à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Toronto étaient les catégories « ventes et services » et « affaires, finance et administration ». Toutefois, il existe un lien entre le sexe de la personne et l'emploi qu'elle occupe. Les hommes étaient beaucoup plus susceptibles que les femmes de travailler dans la catégorie « métiers, transports et machinerie et professions connexes ». Les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois dans la catégorie « affaires, finance et administration ». Cette constatation vaut aussi bien pour les populations autochtones que les populations non autochtones de Toronto.

En 2006, les hommes autochtones étaient un peu plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper des emplois dans la catégorie « métiers, transports et machinerie et professions connexes » (29 % vs 21 %). Les femmes autochtones étaient proportionnellement un peu plus nombreuses que les femmes non autochtones à occuper des emplois dans la catégorie « ventes et services » (29 % vs 25 %), (voir le tableau 6 à l'annexe).

L'écart des gains se rétrécit

En 2000, les gains médians10 des travailleurs autochtones de Toronto ayant un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesuré en dollars de 2005) s'établissaient à 40 412 $. En 2005, ce montant avait augmenté à 42 798 $. Même si les Autochtones qui occupaient cette année là un emploi de ce genre continuaient à gagner moins que leurs homologues non autochtones, l'écart s'était rétréci. En 2000, les Autochtones de Toronto qui travaillaient à temps plein toute l'année gagnaient 90 % du revenu que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage avait augmenté à 94 %, (voir le tableau 7 à l'annexe).

Le revenu total est plus faible chez les Autochtones

Le recensement recueille certaines mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total11, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, trois Autochtones sur dix (30 %) qui touchaient un revenu à Toronto avaient un revenu total de 40 000 $ ou plus, comparativement à environ le tiers (34 %) de leurs homologues non autochtones. En 2005, les femmes autochtones affichaient le revenu médian le plus faible (21 317 $), qu'il soit comparé à celui des hommes autochtones (28 994 $) ou à celui des hommes (32 385 $) et des femmes (22 284 $) non autochtones, (voir le tableau 8 à l'annexe).

Pour comprendre ces données, il importe de tenir compte du fait qu'à Toronto, 7 % des Autochtones âgés de 15 ans et plus et 6 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir aucun revenu en 2005, (données non indiquées).

Plus d'un Autochtone sur quatre à Toronto vit sous le seuil de faible revenu

Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)12 qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, plus d'un Autochtone sur quatre (27 %) à Toronto avait un revenu qui se situait sous le SFR, comparativement à 18 % des non-Autochtones. En outre, environ le tiers (32 %) des enfants autochtones (14 ans ou moins) à Toronto vivait sous le SFR, comparativement à 23 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le seuil de faible revenu avant impôt.

Graphique 4 Proportion des personnes vivant sous le seuil de faible revenu avant impôt, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, Toronto, 2005

Plus de la moitié des Autochtones à Toronto ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006

Le recensement dénombre les gens là où ils habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 26 575 Autochtones dans la RMR de Toronto. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Toronto à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là13.

Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre – par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, environ la moitié (48 %) des Autochtones à Toronto résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 55 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, environ trois Autochtones sur dix (31 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Toronto, et le reste (21 %) avait déménagé d'une autre collectivité vers Toronto. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve, ou une région rurale, (voir le tableau 9 à l'annexe).

Lorsqu'on leur a demandé à l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la communauté où ils vivaient, la plupart des Autochtones vivant hors réserve en Ontario ont indiqué des raisons familiales ou de travail.

Un Autochtone sur huit habite dans un logement nécessitant des réparations majeures

À Toronto, environ un Autochtone sur huit (12,4 %) habitait dans un logement nécessitant des réparations majeures14 en 2006, comparativement à 14,3 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Toronto dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 5,7 % en 2006 comparativement à 6,9 % en 2001.

La proportion d'Autochtones habitant dans des logements surpeuplés15 était de 2,7 % en 2006 comparativement à 3,5 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 7,0 % en 2006 et de 7,1 % en 2001, (voir le tableau 10 à l'annexe).

La majorité des Autochtones déclarent être en bonne santé

La majorité des adultes des Premières Nations ou des adultes métis (la population âgée de 15 ans et plus) qui habitaient à Toronto se sont dit en excellente ou très bonne santé en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 55 % des adultes des Premières Nations et 68 % des adultes métis ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. Un autre 27 % des adultes des Premières Nations et 17 % des adultes métis ont déclaré qu'ils étaient en bonne santé.

Plus de la moitié souffrent d'au moins un problème de santé à long terme

Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé à long terme16 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Plus de la moitié des adultes des Premières Nations (58 %) et des adultes métis (55 %) habitant à Toronto ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé à long terme. Chez les adultes des Premières Nations, les problèmes de santé chronique les plus souvent déclarés étaient : les problèmes respiratoires17 (22 %), l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires ou les troubles dus à un accident cérébrovasculaire (22 %) ainsi que l'arthrite ou les rhumatismes (19 %). Chez les adultes métis, l'arthrite ou les rhumatismes étaient les problèmes les plus fréquents (27 %) suivis des problèmes respiratoires (26 %) et de l'hypertension artérielle, des maladies cardiovasculaires ou des troubles dus à un accident cérébrovasculaire (22 %).


Notes :

  1. La région géographique couverte dans ce rapport est la région métropolitaine de recensement de Toronto. Une région métropolitaine de recensement (RMR) est une grande région urbaine. Les régions métropolitaines de recensement sont formées d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'une grande région urbaine (appelée noyau urbain). Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population d'au moins 100 000 habitants et le noyau urbain doit compter au moins 50 000 habitants. La Première Nation des Chippewas of Georgina Island est comprise dans les limites de la RMR de Toronto. Pour une carte voir : RMR de Toronto.
  2. Des 320 personnes qui se sont identifiées comment étant Inuits, 200 étaient âgées de 15 ans ou plus.
  3. Comprend les personnes ayant déclaré appartenir à plus d'un groupe d'identité autochtone (Indien de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuit) et celles ayant déclaré être Indien des traités ou être Indien inscrit et/ou membre d'une bande indienne ou Première Nation sans déclarer une identité autochtone.
  4. L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
  5. Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
  6. Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006), exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
  7. L'expression « personnes ayant travaillé à temps plein toute l'année » désigne les personnes âgées de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à temps plein en 2005.
  8. Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensée et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois ou plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
  9. Les catégories de professions peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie 'affaires, finance et administration' comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme secondaire ou l'équivalent.
  10. Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (Salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : Personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
  11. Revenu total - Revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d' assurance-emploi ; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de REER et de FERR;- autre revenu en espèces.
  12. Le seuil de faible revenu est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements et des informations sur la matrice des seuils de faible revenu après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, numéro 92-566-X au catalogue.
  13. Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
  14. Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
  15. Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fin commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
  16. Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
  17. Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.