Publications

    Profil de la population autochtone dans certaines villes ou collectivités en 2006 : Québec et les provinces de l'Atlantique

    Val-d'Or

    Profil de la population autochtone de 2006 pour Val-d'Or

    Warning Consulter la version la plus récente.

    Information archivée dans le Web

    L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

    par Analystes de la Division de la Statistique sociale et Autochtone

    Introduction

    Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans l'agglomération de recensement (AR) de Val-d'Or1. Une agglomération de recensement doit avoir un noyau de population d'au moins 10 000 habitants. L'agglomération de recensement de Val-d'Or comprend la Nation Anishnabe Lac Simon (Lac-Simon [IRI]]. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.

    Le rapport porte sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.

    Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.

    Contexte

    Au total, 1 172 790 personnes au Canada se sont identifiées comme étant des Autochtones lors du Recensement de 2006, ce qui représente 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.

    En 2006, 108 430 Autochtones au total vivaient dans la province de Québec, ce qui constituait 2 % de la population de la province.

    En 2006, on dénombrait 1 970 Autochtones dans l'AR de Val-d'Or, soit 6 % de la population totale de la ville.

    Entre 2001 et 2006, la population autochtone de Val-d'Or s'est accrue de 24 %, passant de 1 590 à 1 970 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 22 %, alors que celle des Métis a connu une hausse de 44 %.

    Les Premières Nations constituent le groupe autochtone le plus important à Val-d'Or

    En 2006, 1 675 personnes ont déclaré être membres des Premières Nations, ce qui représentait 85 % de la population autochtone de la ville. De plus, 280 autres répondants ont déclaré être Métis, soit 14 % de la population autochtone. Environ 1 % ont indiqué appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont mentionné une autre réponse autochtone2.

    En 2006, 9 membres des Premières Nations sur 10 (94 %) vivant dans l'AR de Val-d'Or ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon la définition de la Loi sur les Indiens du Canada.

    Au sujet des sources de données

    Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.

    L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve, âgés de 6 à 14 ans, ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'Enquête auprès des peuples autochtones vise à produire des données sur les conditions sociales et économiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).

    Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.

    Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.

    Une population jeune

    La population autochtone qui vit à Val-d'Or est plus jeune que la population non autochtone. En 2006, l'âge médian3 de la population autochtone de Val-d'Or était de 21,7 ans, comparativement à 40,7 ans pour la population non autochtone.

    En 2006, plus de la moitié (56 %) des Autochtones avaient moins de 25 ans, comparativement à 30 % des non-Autochtones. Plus du tiers (37 %) des Autochtones à Val-d'Or avaient moins de 15 ans, comparativement à 18 % de leurs homologues non autochtones (voir le graphique 1). Pour plus de renseignements sur la répartition selon l'âge, voir le tableau 1 en annexe.

    Les enfants autochtones de 14 ans et moins représentaient 12 % des enfants de l'agglomération de recensement (AR). Environ 4 membres des Premières Nations sur 10 (38 %) étaient âgées de 14 ans et moins, comparativement à 30 % des Métis.

    Graphique 1 Pyramide des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Val-d'Or, 2006

    Les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux que les enfants non autochtones à vivre avec un parent seul

    En 2006, la majorité (65 %) enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins vivaient avec deux parents. Comparativement à leurs pairs non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec un parent seul (30 % contre 19 %) (voir le tableau 2 en annexe).

    Les jeunes autochtones sont moins susceptibles de fréquenter l'école

    Dans l'ensemble, les jeunes autochtones de 15 à 24 ans qui habitaient à Val-d'Or en 2006 affichaient des taux de fréquentation scolaire plus faibles que leurs homologues non autochtones (56 % contre 66 %). Les Autochtones de 25 à 34 ans étaient plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études. Par exemple, 41 % des femmes autochtones de 25 à 34 ans ou plus fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, comparativement à 16 % des femmes non autochtones dans le même groupe d'âge (voir le tableau 3 en annexe).

    L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a permis de révéler que chez les jeunes hommes autochtones de 15 à 34 ans (vivant hors réserves), la raison le plus souvent mentionnée pour ne pas avoir terminé leurs études secondaires était « voulait travailler ». Chez les femmes autochtones appartenant au même groupe d'âge, les deux principales raisons de ne pas avoir terminé leurs études secondaires étaient « voulait travailler » et « grossesse/soins des enfants ».

    La majorité des Autochtones n'ont pas terminé leurs études secondaires

    En 2006, les deux tiers (66 %) des hommes autochtones et la moitié (48 %) des femmes autochtones de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, comparativement à 28 % et à 23 % de leurs homologues non autochtones de sexes masculin et féminin.

    Un homme autochtone sur quatre (25 %) et 36 % des femmes autochtones de 25 à 64 ans à Val-d'Or avaient terminé des études postsecondaires, comparativement à 54 % de leurs homologues non autochtones. Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire (voir le tableau explicatif 1).

    Tableau explicatif 1 Niveau de scolarité le plus élevé des personnes âgées de 25 à 64 ans, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Val-d'Or, 2006

    Taux de chômage plus élevés

    En 2006, le taux de chômage4 de la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à Val-d'Or était plus élevé que celui de la population non autochtone (14,3 % comparativement à 6,2 %).

    Graphique 2 Taux de chômage des Autochtones et des non-Autochtones de 25 à 54 ans, Val-d'Or, 2006

    Les Métis sont plus susceptibles d'avoir un emploi que les Premières Nations

    Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi5. En 2006, les hommes métis (63,6 %) de 25 à 54 ans vivant à Val-d'Or étaient moins susceptibles d'avoir un emploi que les hommes non autochtones de ce groupe d'âge (85,5 %). Toutefois, leur taux d'emploi était plus élevé que celui des hommes des Premières Nations (37,0 %). Les taux d'emploi des femmes métisses et non autochtones du principal groupe d'âge actif étaient comparables (75,0 % et 77,2 % respectivement), tandis que celui des femmes des Premières Nations se situait à 42,9 % (voir le tableau 4 en annexe).

    Les Autochtones sont moins susceptibles que les non-Autochtones de travailler à temps plein toute l'année

    En 2005, moins d'un Autochtone sur cinq (18 %) habitant à Val-d'Or travaillait à temps plein toute l'année6. Ce pourcentage représente la moitié de celui de la population non autochtone (36 %). L'écart entre les hommes et les femmes qui travaillaient à temps plein toute l'année était plus serré chez les Autochtones (19 % et 18 % respectivement) que dans la population non autochtone (42 % et 30 % respectivement) (voir le tableau explicatif 2).

    Tableau explicatif 2 Pourcentage des travailleurs ayant un emploi à temps plein toute l'année, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Val-d'Or, 2005

    Les professions de la catégorie « Ventes et services » étaient les plus courantes

    Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions7. En 2006, la catégorie professionnelle8 « Ventes et services » était la plus courante à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Val-d'Or. Dans la population autochtone, cette catégorie était suivie de près par « Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion », tandis que dans la population non autochtone, la deuxième catégorie en importance était « Métiers, transports et machinerie » (voir le tableau 5 en annexe).

    L'écart des gains s'élargit chez les hommes, mais disparaît chez les femmes

    En 2000, les gains médians9 des travailleurs autochtones de Val-d'Or ayant un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesuré en dollars constants de 2005) s'établissaient à environ 25 700 $. En 2005, ce montant avait augmenté à environ 30 000 $. Toutefois, on observe des différences entre les sexes. Entre 2000 et 2005, les gains des femmes autochtones travaillant à temps plein toute l'année ont augmenté, mais ceux des hommes autochtones ont diminué pendant la même période.

    En 2000, les Autochtones de Val-d'Or qui travaillaient à temps plein toute l'année gagnaient 67 % des gains que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage avait diminué à 57 %. Pendant la même période, l'écart s'était inversé chez les femmes. En 2000, les femmes autochtones travaillant à temps plein toute l'année gagnaient 75 % des gains touchés par leurs homologues non autochtones. Cependant, en 2005, les femmes autochtones gagnaient plus que leurs homologues non autochtones (31 200 $ contre 29 600 $) (voir le tableau 6 en annexe).

    Le revenu total est plus faible chez les Autochtones

    Le recensement recueille certaines mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total10, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, moins de 1 Autochtone sur 10 (9 %) qui touchait un revenu à Val-d'Or avait un revenu total de 40 000 $ et plus, comparativement à près de 3 non-Autochtones sur 10 (29 %). En 2005, les hommes autochtones affichaient le revenu médian le plus faible (8 057 $), qu'il soit comparé à celui des femmes autochtones (16 164 $) ou à celui des hommes non autochtones (32 869 $) ou des femmes non autochtones (18 404 $) (voir le tableau 7 en annexe).

    En outre, à Val-d'Or, 14 % de la population autochtone de 15 ans et plus et 5 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir gagné aucun revenu en 2005 (données non indiquées).

    Près de 3 Autochtones sur 10 à Val-d'Or vivaient sous le seuil de faible revenu

    Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)11 qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, près de 3 Autochtones12 sur 10 (29 %) à Val-d'Or avaient un revenu qui se situait sous le SFR, comparativement à 12 % des non-Autochtones. En outre, environ 3 enfants autochtones sur 10 (32 %) à Val-d'Or vivaient sous le SFR, comparativement à 10 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le SFR avant impôt.

    Graphique 3 Proportion des personnes vivant sous le seuil de faible revenu avant impôt, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, Val-d'Or, 2005

    Près de la moitié des Autochtones à Val-d'Or ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006

    Le recensement dénombre les personnes là où elles habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 1 970 Autochtones dans l'AR de Val-d'Or. Ce chiffre necomprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Val-d'Or à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là13.

    De plus, bien des gens déménagent d'une collectivité à l'autre; par exemple, quelqu'un pourrait quitter une réserve pour s'installer dans une grande ville, avant de retourner dans la réserve la même année. En 2006, plus de la moitié des Autochtones (55 %) à Val-d'Or résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 62 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, environ 3 Autochtones sur 10 (32 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Val-d'Or, et le reste (14 %) avait déménagé d'une autre collectivité à Val-d'Or. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve ou une région rurale (voir le tableau 8 en annexe).

    Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la communauté où ils vivaient, la plupart des Autochtones de la province de Québec (à l'exception de ceux des réserves) ont indiqué des raisons familiales, suivies de raisons liées au travail.

    Un Autochtone sur six habite dans un logement nécessitant des réparations majeures

    À Val-d'Or, environ un Autochtone sur six (17 %) habitait dans un logement nécessitant des réparations14 majeures en 2006, comparativement à 18 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Val-d'Or dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 7 % en 2006 par rapport à 8 % en 2001.

    La proportion d'Autochtones habitant dans des logements surpeuplés15 était de 21 % en 2006, comparativement à 29 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de moins de 1 % en 2006 et en 2001 (voir le tableau 9 en annexe).

    La majorité des Autochtones déclarent être en bonne santé

    Plus de la moitié des adultes des Premières Nations vivant hors réserve (la population âgée de 15 ans et plus) qui habitaient au Québec16 se sont dit en excellente ou très bonne santé en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 57 % des adultes des Premières Nations vivant hors réserve ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. De plus, 26 % ont déclaré que leur santé était bonne. Chez les adultes métis, près de 6 personnes sur 10 (58 %) ont déclaré être en excellente ou très bonne santé, et 25 % ont indiqué que leur santé était bonne.

    Plus de la moitié souffrent d'au moins un problème de santé à long terme

    Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé chroniques17 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Environ la moitié des adultes des Premières Nations (49 %) et des adultes métis (53 %) habitant dans la province de Québec ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. Chez les adultes métis, les problèmes respiratoires étaient les problèmes18 les plus fréquents (22 %), suivis de l'hypertension artérielle, des maladies du cœur ou des troubles dus à un accident vasculaire cérébral (21 %) et de l'arthrite ou des rhumatismes (18 %). Chez les adultes des Premières Nations vivant hors réserve dans la province de Québec, les problèmes de santé chroniques les plus souvent déclarés étaient les suivants : l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (19 %), les problèmes respiratoires (19 %) ainsi que l'arthrite ou les rhumatismes (18 %).


    Notes :

    1. La région géographique visée dans ce rapport est l'agglomération de recensement (AR) de Val-d'Or. Une agglomération de recensement (AR) doit avoir un noyau de population d'au moins 10 000 habitants. Voir les cartes au : carte.
    2. Comprend les personnes ayant déclaré appartenir à plus d'un groupe d'identité autochtone et celles ayant déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits et/ou appartenir à une bande indienne ou une Première Nation sans déclarer une identité autochtone.
    3. L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
    4. Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
    5. Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe, exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
    6. L'expression « travailleurs à temps plein toute l'année » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé de 49 à 52 semaines (principalement à temps plein) en 2005 contre rémunération ou en tant que travailleur autonome.
    7. Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensée et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement, les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois ou plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
    8. Les catégories de professions peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature administrative requérant un diplôme secondaire ou l'équivalent.
    9. Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : Revenu reçu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
    10. Revenu total : revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance-emploi; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes des régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et des fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR); autre revenu en espèces.
    11. Le seuil de faible revenu est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour des renseignements sur la matrice des seuils de faible revenu après impôt de 2005 et de l'information supplémentaire, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, no 92-566-X au catalogue.
    12. Pour les besoins des statistiques sur le faible revenu, certaines populations, y compris les personnes qui vivent dans des réserves indiennes, sont exclues. En effet, leurs seuils de faible revenu sont fondés sur certaines tendances de dépenses et revenus qui sont ressorties de données d'enquête qui ne sont pas disponibles pour toute la population (l'enquête n'englobe pas les réserves indiennes, les trois territoires et les résidents d'établissements institutionnels ou de casernements militaires).
    13. Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
    14. Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
    15. Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
    16. Les données sont présentées au niveau provincial, parce qu'elles ne sont pas disponibles pour Val-d'Or.
    17. Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic  d'un professionnel de la santé.
    18. Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.
    Signaler un problème sur cette page

    Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?

    S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.

    Avis de confidentialité

    Date de modification :