Chapitre 7. Éducation et diplômes

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L'éducation et les diplômes obtenus constituent, avec les expériences de travail acquises au cours de la vie, des pièces fondamentales du capital humain ou intellectuel d'un individu. La question de savoir comment ce capital humain que les immigrants apportent avec eux peut être transféré d'une juridiction à une autre relève d'une problématique qui fait intervenir plusieurs facteurs, dont le champ d'études ou d'expérience de ce capital humain, le pays où celui-ci a été obtenu, le contexte institutionnel et légal du pays d'accueil régissant la reconnaissance des compétences ainsi que les caractéristiques individuelles des personnes impliquées dans le processus. Évidemment, le résultat de la reconnaissance des titres et de l'expérience de travail acquise à l'étranger va contribuer à déterminer le degré de succès ou d'échec de l'intégration sur le marché du travail des immigrants.

Les recensements ne procurent aucune information directe sur la reconnaissance des diplômes et l'expérience de travail acquise à l'étranger. Par contre, certaines questions permettent de qualifier le plus haut certificat ou diplôme obtenu en fonction du niveau du diplôme, du pays où celui-ci a été obtenu et du principal domaine d'études.

Diplôme ou grade obtenu selon le niveau de scolarité le plus élevé

Les immigrants possèdent un niveau d'éducation supérieur à celui des personnes nées au Canada. La raison tient au processus de sélection des immigrants indépendants qui sont choisis en fonction du système de points qui met l'accent sur l'éducation et d'autres caractéristiques personnelles favorisant leur intégration à la société canadienne. Au Recensement de 2006, au moins 40 % des immigrants masculins de PLOP français et de PLOP français-anglais possèdent un diplôme de baccalauréat ou de niveau supérieur (maîtrise, doctorat), alors que chez les francophones nés au Canada cette proportion est de 13 % (tableau 7.1). Ce pourcentage se situe à près de 20 % dans le cas des natifs de PLOP français-anglais. Chez les immigrants non francophones, 27 % ont acquis un diplôme universitaire égal ou supérieur au niveau du baccalauréat.

Tableau 7.1 Population masculine âgée de 15 ans et plus selon le statut d'immigrant, la première langue officielle parlée et le plus haut certificat, diplôme ou grade obtenu, Canada moins le Québec

La population des hommes immigrants de PLOP français sans aucun diplôme ou certificat est moins nombreuse que celle qui possède un diplôme d'études supérieures telle une maîtrise ou un doctorat, soit 3 190 individus dans la première situation comparativement à 5 110 dans la deuxième. Il en va de même pour les immigrants de PLOP français-anglais. Cette situation ne s'observe chez aucun des trois autres groupes chez qui, à l'inverse, la population des personnes sans diplôme ou certificat surpasse celle des détenteurs d'un diplôme d'études supérieures. Parmi les immigrants non francophones, près de 450 000 ne possèdent aucun diplôme ou certificat comparativement à 225 000 qui détiennent une maîtrise ou un doctorat. En termes de poids relatif, c'est donc 30 % de la population native francophone de 15 ans ou plus en 2006 qui ne possède aucun diplôme. Chez les immigrants de PLOP français, ce pourcentage est de moins de 12 %, tandis qu'il atteint 19 % chez les immigrants non francophones.

La distribution de la population féminine selon le niveau du plus haut diplôme ou certificat atteint s'apparente à celle des hommes. Ainsi, on constate que les immigrantes (tant les francophones que les non-francophones) possèdent un niveau d'éducation plus élevé que les natives de langue française, mais les différences sont moins prononcées que pour les hommes (tableau 7.2). Ces différences sont les plus marquées dans trois catégories : aucun diplôme ou certificat, baccalauréat et certificat ou diplôme supérieur au baccalauréat. On observe également des différences entre groupes linguistiques au sein de la population immigrée. Comme pour les hommes, les femmes immigrantes francophones tendent à détenir des diplômes de niveau plus élevé que les immigrantes non francophones, tandis que la proportion de ces dernières qui ne possèdent aucun certificat ou diplôme est plus élevée que chez les immigrantes de langue française.

Tableau 7.2 Population féminine âgée de 15 ans et plus selon le statut d'immigrant, la première langue officielle parlée et le plus haut certificat, diplôme ou grade, Canada moins le Québec

Les différences entre hommes et femmes varient selon le groupe défini par la première langue officielle parlée (PLOP), le statut d'immigrant et le niveau de diplôme ou certificat. Parmi les francophones nés au Canada, le pourcentage d'hommes sans diplôme ou grade est légèrement plus élevé que le pourcentage de femmes (30 % chez les hommes, 27 % chez les femmes), tandis qu'on observe le phénomène inverse pour les immigrants dans leur ensemble, la proportion des femmes sans diplôme ou certificat étant plus grande que celle des hommes. À l'autre extrémité du spectre de la scolarisation, la proportion des hommes ayant un diplôme d'études supérieures est plus élevée que celle des femmes dans les cinq groupes. Aux autres niveaux, les différences sont moins importantes et sont affectées par le fait qu'il y a relativement peu de femmes qui possèdent un certificat ou un diplôme d'une école de métier ou un certificat d'apprenti, ce qui se traduit par une plus forte représentation dans la catégorie tout juste supérieure, soit parmi la population ayant un diplôme ou un certificat d'un collège ou un diplôme ou certificat universitaire inférieur au baccalauréat. Par ailleurs, la proportion des immigrants (exception faite du groupe des immigrants de PLOP français-anglais) qui détiennent un baccalauréat est semblable chez les hommes et les femmes, tandis que chez les francophones nés au Canada les hommes sont désavantagés : 9,6 % chez ces derniers comparativement à 13 % chez les femmes.

Lieu d'obtention du plus haut diplôme ou grade

On pourrait s'attendre à ce que la grande majorité des immigrants aient obtenu leur plus haut certificat ou diplôme à l'étranger étant donné le processus de sélection auxquels plusieurs immigrants sont soumis. Pourtant, on observe que de 45 % à 60 % des immigrants, qu'ils soient francophones ou non francophones, ou qu'ils soient de sexe masculin ou féminin, ont obtenu leur diplôme ou leur certificat le plus élevé au Canada (tableau 7.3). Une proportion légèrement plus élevée d'hommes immigrants que de femmes immigrantes ont obtenu leur plus haut diplôme ou grade à l'étranger. Les variations selon le groupe défini selon la première langue officielle parlée (PLOP) sont importantes. Plus de 45 % de l'ensemble de la population immigrée de PLOP français a obtenu son diplôme ou grade le plus élevé à l'étranger, ce qui, en contrepartie, signifie qu'une légère majorité d'entre eux l'ont obtenu au Canada. À l'inverse, chez les immigrants de PLOP français-anglais et chez les immigrants non francophones, une minorité a obtenu son plus haut certificat ou diplôme au Canada, alors que 61 % et 54 % respectivement l'ont reçu d'une institution étrangère.

Tableau 7.3 Immigrants de 15 ans ou plus possédant un certificat ou un diplôme selon la première langue officielle parlée et le lieu d'obtention du certificat ou du diplôme le plus élevé, Canada moins le Québec

Deux facteurs principaux expliquent la proportion élevée des immigrants à avoir reçu leur plus haut titre scolaire au Canada. D'une part, plusieurs immigrants sont arrivés ou ont obtenu leur résidence permanente à un âge trop jeune pour avoir eu l'occasion d'étudier – ou de compléter leurs études – à l'étranger. Au Recensement de 2006, près de 28 % des immigrants vivant au Canada à l'extérieur du Québec sont arrivés au Canada avant l'âge de 15 ans, et 24 % entre 15 et 24 ans. Dans certains travaux1, on considère que les immigrants arrivés au Canada (qui ont obtenu leur résidence permanente) avant l'âge de 28 ans ont une faible probabilité d'avoir pu compléter leurs études universitaires à l'étranger. D'autre part, un certain nombre d'étudiants étrangers choisissent de demeurer au Canada à la fin de leurs études, et obtiennent donc leur résidence permanente après la fin de leurs études au Canada. Le recensement canadien ne permet pas de savoir quels sont les résidents permanents qui ont eu le statut d'étudiant étranger au Canada à un certain moment de leur vie, mais la question portant sur l'année d'obtention de la résidence permanente permet cependant de dériver l'âge auquel la résidence permanente a été acquise.

L'âge au moment de l'obtention de la résidence permanente a des répercussions directes sur le pourcentage des immigrants ayant obtenu leur diplôme ou grade à l'étranger. Une minorité d'immigrants arrivés au Canada avant l'âge de 25 ans ont obtenu leur diplôme le plus élevé à l'étranger. Avant l'âge de 15 ans, plus de 90 % l'ont obtenu au Canada; entre 15 et 24 ans, ce pourcentage se situe autour de 65 %. À partir de l'âge de 25 ans, la majorité des immigrants ont acquis leur certificat ou diplôme le plus élevé à l'étranger. Même à ces âges, on constate une certaine gradation : plus l'âge à l'obtention de la résidence permanente est élevé, plus la proportion de ceux qui ont obtenu leur plus haut titre scolaire à l'étranger est forte (pourcentages se situant entre 60 % et 90 %), et plus la proportion de ceux qui l'ont obtenu au Canada est faible. Les différences selon le groupe linguistique restent peu importantes, et confirment que les immigrants de PLOP français constituent le groupe dont la proportion de ceux et celles ayant obtenu leur plus haut titre scolaire à l'étranger est le plus faible.

Graphique 7.1 Pourcentage des immigrants de 15 ans ou plus dont le plus haut certificat ou diplôme a été acquis à l'étranger selon la première langue officielle parlée et l'âge à l'obtention de la résidence permanente, Canada moins le Québec

Parmi les immigrants qui ont acquis leur plus haut titre scolaire à l'étranger, il est utile de présenter des résultats sur les pays ou les régions où les études ont été complétées (on inclut ici les francophones nés au Canada à des fins de comparaison). Cinq entités géographiques (deux pays, trois régions) ont été distinguées : les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Europe francophone, le reste de l'Europe de l'Ouest avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande2, et enfin le reste du monde où on sait que le prestige des institutions d'enseignement y est moindre que dans les quatre premières entités géographiques. On a distingué l'Europe francophone en raison de la population d'intérêt que sont les immigrants de langue française. L'Europe francophone comprend les pays suivants : la France (sans ses départements et territoires outre-mer), la Belgique, la Suisse, le Luxembourg et Monaco. La contribution des deux derniers pays reste très marginale au groupe de la francophonie européenne.

Il existe d'importantes différences par pays ou région d'étude parmi ceux qui ont obtenu leur diplôme ou grade le plus élevé à l'étranger lorsqu'on compare les quatre groupes définis par la première langue officielle parlée (PLOP) et le statut d'immigrant. En premier lieu, plus de 60 % des francophones nés au Canada qui ont obtenu leur plus haut certificat ou diplôme à l'étranger l'ont obtenu aux États-Unis, le reste se répartissant entre les quatre autres entités géographiques (graphique 7.2). Chez les immigrants, les distributions se présentent de façon totalement différente. D'un côté, une part non négligeable – un peu plus de 40 % - des immigrants de langue française ont acquis leur diplôme ou grade de scolarité le plus élevé en Europe francophone, surtout en France. Un autre 40 % l'ont obtenu dans le reste du monde. D'un autre côté, chez le reste des immigrants (incluant ceux de PLOP français-anglais) plus de 70 % des diplômes et grades ont été obtenus dans le reste du monde, c'est-à-dire dans un pays où le prestige des institutions d'enseignement est moindre qu'aux États-Unis et en Europe occidentale.

Graphique 7.2 Population de 15 ans et plus possédant un certificat ou un diplôme obtenu à l'étranger selon le pays ou la région d'obtention du certificat ou diplôme le plus élevé, le statut d'immigrant et la première langue officielle parlée, Canada moins le Québec

Champ d'études

Le Recensement de 2006 permet d'examiner le champ d'études du certificat ou diplôme le plus élevé obtenu au Canada ou à l'étranger. On a restreint ici l'analyse aux champs d'études des titres universitaires, excluant du même coup les certificats et les diplômes des métiers où les femmes sont peu représentées. Dix champs d'étude principaux ont été définis à partir de la classification détaillée des différentes catégories (plus de mille) proposées dans le recensement.

D'emblée, ce sont les différences entre hommes et femmes qui apparaissent d'abord comme les plus frappantes, un résultat des trajectoires différentielles selon le sexe qui prévalent encore de nos jours dans les choix de carrière via l'éducation et la participation au marché du travail (graphique 7.3). On note ainsi que les hommes ont effectué des études en génie dans une proportion plus grande que les femmes. Celles-ci, par contre, sont surreprésentées par rapport à leurs homologues masculins dans les domaines de la santé, de l'éducation et des sciences humaines.

Graphique 7.3a Population des hommes de 15 ans ou plus possédant un certificat ou un diplôme universitaire selon le champ d'études du certificat ou diplôme universitaire le plus élevé le statut d'immigrant et la première langue officielle parlée, Canada moins le Québec

Graphique 7.3b Population des femmes de 15 ans ou plus possédant un certificat ou un diplôme universitaire selon le champ d'études du certificat ou diplôme universitaire le plus élevé le statut d'immigrant et la première langue officielle parlée, Canada moins le Québec

Par ailleurs, on constate des différences importantes entre les groupes définis par la première langue officielle parlée (PLOP) et le statut d'immigrant. Les natifs de langue française se distinguent d'abord des immigrants par le fait qu'une faible proportion d'entre eux détiennent un diplôme universitaire d'ingénieur et, dans une moindre mesure, un diplôme universitaire en sciences naturelles; à l'inverse, ils sont proportionnellement plus nombreux à détenir un certificat ou un diplôme en éducation. Les immigrants de PLOP français se démarquent du reste des immigrants (de PLOP français-anglais et non francophones) également par le plus faible pourcentage d'entre eux qui possèdent un titre universitaire d'ingénieur; ils sont cependant davantage représentés en éducation, en sciences sociales et du comportement et en sciences humaines.

Les immigrants non francophones et les immigrants de PLOP français-anglais présentent des distributions similaires selon le champ d'études du plus haut certificat ou diplôme universitaire. Les diplômes en génie y sont en proportion nettement plus élevée que chez les natifs et les immigrants de langue française, alors que la proportion de ceux formés en éducation et, chez les hommes, en sciences humaines, sociales et du comportement y est plus faible. Dans d'autres disciplines, notamment celles liées à la santé et aux affaires et commerce, les quatre groupes affichent des proportions similaires.

Variations régionales des études universitaires

Les variations régionales sont examinées au moyen de la proportion des personnes détenant un diplôme ou un certificat universitaire complété. Étant donné les fortes variations par âge (ou cohorte de naissance) et sexe des niveaux d'éducation parmi la population, les proportions ont été standardisées par âge et sexe pour neutraliser les effets de la composition par âge et sexe de chaque groupe sur les proportions calculées.

Les résultats montrent qu'entre 40 % et 50 % des immigrants francophones à l'extérieur du Québec possèdent un diplôme ou un certificat universitaire, des proportions bien supérieures à celles des deux autres groupes (graphique 7.4). Des trois groupes, c'est parmi les natifs nés au Canada que les proportions sont les plus faibles (entre 10 % et 30 %). Ce résultat n'a rien de surprenant étant donné le processus de sélection (lequel tient compte notamment du niveau de scolarité) auquel sont soumis une partie des immigrants qui veulent venir s'établir au Canada. Mais le niveau de scolarité des immigrants francophones est aussi nettement plus élevé que celui des immigrants non francophones dont le pourcentage possédant un diplôme ou certificat universitaire se situe entre 25 % et 40 % (sauf à Ottawa, où ce pourcentage est de 44 %).

Graphique 7.4a Proportion (standardisée par âge et sexe) de la population de 25 à 64 ans détenant un certificat ou un diplôme universitaire selon le statut d'immigrant, la première langue officielle parlée (après redistribution de la catégorie français et anglais) et les régions, Canada moins le Québec

Graphique 7.4b Proportion (standardisée par âge et sexe) de la population de 25 à 64 ans détenant un certificat ou un diplôme universitaire selon le statut d'immigrant, la première langue officielle parlée (après redistribution de la catégorie français et anglais), quelques régions métropolitaines de recensement, Canada moins le Québec

En résumé, les immigrants de PLOP français se distinguent à la fois des personnes francophones nées au Canada et du reste des immigrants (de PLOP français-anglais et non francophones) en ce qui a trait à leur niveau d'éducation et aux caractéristiques des diplômes obtenus.

Les immigrants de PLOP français possèdent un niveau d'éducation semblable aux immigrants de PLOP français-anglais, mais plus élevé que celui des natifs et des immigrants non francophones, et ce tant chez les hommes que chez les femmes. Les immigrants de PLOP français se distinguent des autres groupes d'immigrants par la plus forte proportion d'entre eux qui ont obtenu leur diplôme ou certificat au Canada. De plus, parmi ceux qui ont obtenu leur diplôme ou certificat à l'étranger, une plus forte proportion l'ont obtenu en Europe occidentale, surtout dans un pays de la francophonie, la France en tête.

Par ailleurs, une plus faible proportion des immigrants de PLOP français ont acquis un diplôme ou un certificat universitaire d'études de génie comparativement aux autres immigrants (de PLOP français-anglais et non francophones).

À partir de ces résultats, il est difficile de prédire les chances de réussite sur le marché du travail des immigrants de PLOP français comparativement à celles des autres immigrants. D'un côté, le niveau de scolarité et le lieu d'obtention du diplôme ou du certificat tendraient à favoriser leur insertion sur le marché du travail canadien; d'un autre côté, la faible proportion d'entre eux possédant un diplôme ou un certificat en génie pourrait avoir l'effet contraire.

 


Notes

  1. Monica Boyd & Grant Schellenberg, Re-accreditation and occupations of immigrant doctors and engineers, Canadian Social Trends, No. 84, 2007, cat. 11-008, pp. 2-10.
  2. En raison du petit nombre de ressortissants originaires de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, on a réuni ce groupe avec les Européens de l'ouest non francophone et non anglophone. Les quatre premières entités géographiques représentent les régions du monde où la qualité de l'éducation est réputée être la meilleure. Sur ce sujet, voir Arthur Sweetman, Immigrant Source Country Educational Quality and Canadian Labour Market Outcomes, Statistics Canada, Analytical Studies Branch Research Paper Series, 2004, Cat. 11F0019MIE No. 234.

 

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