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Enquête auprès des peuples autochtones de 2012

Expériences au chapitre de l’éducation et de l’emploi des Premières Nations vivant hors réserve, des Inuit et des Métis : certains résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2012

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Section 1 : Parcours scolaires

  • En 2012, 72 % des Premières Nations vivant hors réserve, 42 % des Inuit et 77 % des Métis âgés de 18 à 44 ans détenaient un diplôme d’études secondaires ou l'équivalent (« finissants »). Selon les données de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011, cette proportion se chiffrait à 89 % chez la population non autochtone.
  • Parmi les finissants, environ 14 % des Premières Nations vivant hors réserve, 15 % des Inuit et 9 % des Métis avaient interrompu leurs études au moins une fois avant d’obtenir leur diplôme d’études secondaires. La majorité d’entre eux ont indiqué qu’ils étaient retournés à l’école parce qu’ils « se sont rendu compte de la valeur des études et/ou voulaient un diplôme ».
  • Au moment de l’enquête, 28 % des Premières Nations vivant hors réserve, 58 % des Inuit et 23 % des Métis âgés de 18 à 44 ans ne fréquentaient pas l’école secondaire et n’avaient pas satisfait aux exigences pour l'obtention d'un diplôme d’études secondaires (« décrocheurs »). Selon l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011, chez les non-Autochtones, cette proportion se chiffrait à 11 %.
  • Bien que la majorité des décrocheurs n'aient abandonné l'école qu'une seule fois, 39 % des Premières Nations vivant hors réserve, 34 % des Inuit et 32 % des Métis ayant décroché de l’école l’ont fait à plus d’une reprise. Les hommes décrochaient souvent en raison de leur désir de travailler, de problèmes d’argent, de difficultés scolaires ou d'un manque d'intérêt. Le quart des femmes des Premières Nations vivant hors réserve et des métisses ainsi que 38 % des femmes inuites ont indiqué qu’elles n'avaient pas terminé leurs études secondaires en raison d’une grossesse ou de responsabilités en matière de garde d'enfants.

Section 2 : Expériences pendant la dernière année scolaire

  • Les finissants et les décrocheurs des Premières Nations vivant hors réserve, inuits et métis présentaient des caractéristiques personnelles et familiales distinctes durant leur dernière année au secondaire, en plus d’évoluer dans un environnement scolaire différent. Par exemple, des pourcentages plus élevés de finissants ont déclaré avoir eu de bonnes notes, tandis que les décrocheurs s’absentaient des cours ou arrivaient en retard plus fréquemment. Les finissants participaient également davantage à des activités parascolaires et lisaient des livres plus souvent que les décrocheurs.
  • Des pourcentages plus élevés de finissants ont déclaré avoir eu beaucoup d’amis proches qui avaient des aspirations scolaires élevées, c.-à-d. des amis qui croyaient qu’il était très important de terminer le secondaire et qui prévoyaient poursuivre des études postsecondaires.
  • En ce qui concerne les caractéristiques familiales, les proportions de finissants dont la mère et/ou le père avaient au moins un diplôme d’études secondaires étaient plus élevées que celles des décrocheurs, qui étaient plus susceptibles d’avoir des frères et sœurs ayant abandonné l’école.
  • La proportion de finissants dont les parents étaient impliqués de façon active durant leur dernière année au secondaire – c.-à-d. des parents ayant rendu visite aux enseignants, ayant pris part à un événement organisé par l’école ou ayant participé à des activités scolaires – était plus élevée que chez les décrocheurs, mais seulement chez les Premières Nations vivant hors réserve et les Métis.
  • Des pourcentages plus élevés de finissants se sentaient heureux et en sécurité à l’école. Ils étaient également plus susceptibles que les décrocheurs de déclarer avoir reçu du soutien du personnel scolaire durant leur dernière année d’études.

Section 3 : Expériences relatives aux études postsecondaires

  • En 2012, 43 % des Premières Nations vivant hors réserve, 26 % des Inuit et 47 % des Métis âgés de 18 à 44 ans détenaient un titre d’études postsecondaires, c.-à-d. un certificat, diplôme ou grade supérieur au niveau secondaire. Selon l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011, cette proportion se chiffrait à 64 % chez la population non autochtone.
  • Les pourcentages de personnes détenant un titre d’études postsecondaires étaient plus élevés chez les finissants du secondaire. Néanmoins, 16 % des décrocheurs des Premières Nations vivant hors réserve, 12 % des décrocheurs inuits et 16 % des décrocheurs métis avaient obtenu un titre d’études postsecondaires.
  • Environ 40 % des Premières Nations vivant hors réserve, 50 % des Inuit et 42 % des Métis détenant un titre d’études postsecondaires ont déménagé pour suivre leur formation. Les titulaires d’un grade universitaire étaient les plus susceptibles de l’avoir fait.
  • Les raisons les plus courantes pour lesquelles les Premières Nations vivant hors réserve, les Inuit et les Métis ont déclaré ne pas avoir terminé leurs études postsecondaires étaient les suivantes : obtention d’un emploi ou volonté de travailler; perte d’intérêt ou manque de motivation; grossesse, soin des enfants ou autres responsabilités familiales; et cours trop difficiles.
  • Les Premières Nations vivant hors réserve et les Métis ont également invoqué des raisons financières pour ne pas avoir terminé leurs études postsecondaires. Parmi les autres raisons mentionnées, les Premières Nations vivant hors réserve ont fait état du fait d’avoir déménagé, les Inuit ont déclaré un éloignement du foyer trop difficile et les Métis, leur santé.

Section 4 : Expériences relatives à l’emploi actuel

  • Une proportion plus élevée de finissants que de décrocheurs avait un emploi au moment de l'EAPA de 2012 : 72 % contre 47 % pour les Premières Nations vivant hors réserve, 71 % contre 44 % pour les Inuit et 80 % contre 61 % pour les Métis.
  • Chez les finissants, les pourcentages d’hommes et de femmes qui occupaient un emploi ne différaient pas. Il en allait de même pour les décrocheurs inuits. Cependant, les hommes décrocheurs métis ou des Premières Nations vivant hors réserve étaient plus susceptibles que les décrocheuses d’occuper un emploi.
  • La fourchette de revenu d’emploi médian des Premières Nations vivant hors réserve et des Métis finissants était supérieure de 10 000 $ à celle des décrocheurs. La fourchette de revenu d’emploi médian des finissants inuits était quant à elle supérieure de 20 000 $.
  • Les Premières Nations vivant hors réserve, les Inuit et les Métis âgés de 18 à 44 ans qui étaient au chômage ont couramment invoqué la pénurie d'emplois, le manque de scolarité ou de formation et le manque d'expérience de travail pour justifier le fait de ne pas avoir été en mesure de trouver un emploi. Parmi les autres raisons mentionnées, les Premières nations vivant hors réserve ont signalé n’avoir aucun moyen de transport disponible, les Inuit ont fait état de ne pas savoir où chercher un emploi et les Métis, de ne pas savoir quel genre de travail chercher.

Section 5 : Études ou formation supplémentaires

  • Les décrocheurs des Premières Nations vivant hors réserve, inuits et métis étaient généralement plus susceptibles que les finissants de déclarer faire face à des obstacles à la poursuite d’études ou de formation supplémentaires. Au nombre de ces obstacles figuraient les suivants : manque de temps, non-correspondance entre les cours offerts et les besoins, manque de confiance, coût, responsabilités personnelles et familiales, santé personnelle et le fait que suivre des cours n’était pas une priorité personnelle.
  • Les hommes ont souvent invoqué le coût ainsi que le fait que suivre des cours n'était pas une priorité personnelle comme raisons de ne pas poursuivre d’études ou de formation supplémentaires. Chez les femmes, les responsabilités personnelles ou familiales ont été fréquemment déclarées, surtout par les décrocheuses.
  • Deux tiers (65 %) des Premières Nations vivant hors réserve, 55 % des Inuit et 59 % des Métis planifiaient faire d’autres études en vue d’obtenir un certificat, un diplôme ou un grade. Parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les décrocheurs étaient plus susceptibles que les finissants de déclarer avoir de tels projets, tandis que les pourcentages enregistrés chez les finissants et les décrocheurs ne différaient pas dans le cas des Métis et des Inuit. Comme on pouvait s'y attendre, les 18-24 ans étaient plus susceptibles d’envisager faire d’autres études que les 25-44 ans.
  • Les Premières Nations vivant hors réserve et les Inuit qui étaient au chômage étaient plus susceptibles de planifier faire d’autres études que les personnes ayant un emploi ou les personnes inactives. Les projets d’études ou de formation supplémentaires des Métis ne différaient pas selon leur situation sur le marché du travail.
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