Série thématique sur l'ethnicité, la langue et l'immigration
Portrait des travailleurs de langue française dans les industries agricole et agroalimentaire de l’Atlantique, 2011
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par Émilie Lavoie
Date de diffusion : le 12 juillet 2017Remerciements
Ce projet a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre Statistique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Innovation, Sciences et Développement économique Canada. L’auteure tient à remercier Jacinthe Robichaud et son équipe à Agriculture et Agroalimentaire Canada pour leurs suggestions et commentaires judicieux.
Cette étude a été rendue possible grâce à la contribution de Jean-Pierre Corbeil, chef du Centre de la statistique ethnoculturelle, langue et immigration de Statistique Canada. Des remerciements vont également à Jean-François Lepage pour ses conseils. L’auteure tient à les remercier chaleureusement pour leur implication et leur disponibilité tout au long de ce projet.
Enfin, l’auteure remercie Deniz Do, Alejandro Paez Silva et Julie Bertrand pour leur collaboration dans la finalisation du rapport.
Industrie agricole de l’Atlantique et minorité de langue française
Il y avait 23 700 personnes âgées de 15 ans ou plus qui travaillaient dans le secteur agricoleNote 1 en Atlantique en 2011, lesquelles étaient principalement concentrées dans les provinces de la Nouvelle-Écosse (8610 travailleurs) et du Nouveau-Brunswick (8455 travailleurs). Dans les quatre provinces de l’Atlantique, on retrouvait 2505 travailleurs agricoles de langue françaiseNote 2, dont 2300 dans la seule province du Nouveau-Brunswick. Cette province regroupe donc environ 92 % des travailleurs francophones de l’ensemble des provinces atlantiques. Toujours au Nouveau-Brunswick, c’était aussi un peu plus d’un travailleur agricole sur quatre (27,2 %) qui était de langue française en 2011.
Les provinces de l’Atlantique sont divisées en quinze régions agricoles. La carte 2 montre ces régions agricoles, ainsi que la distribution géographique de la minorité de langue officielle à l’intérieur de ces dernières. Comme au tableau 1, on voit que la minorité de langue officielle était surtout concentrée dans trois régions agricoles du Nouveau-Brunswick : la région agricole 1 (40,7 % des travailleurs agricoles francophones de la province se trouvent dans cette région - 935 travailleurs agricoles), la région agricole 3 (14,6 % des travailleurs agricoles francophones de la province se trouvent dans cette région - 335 travailleurs agricoles) et la région agricole 4 (42,4 % des travailleurs agricoles francophones de la province se trouvent dans cette région - 975 travailleurs agricoles). De plus, un travailleur agricole sur quatre était de langue française dans la région agricole 1 du Nouveau-Brunswick, trois sur dix dans la région agricole 3, et trois sur quatre dans la région agricole 4.
Enfin, la carte 1 montre qu’à l’intérieur même des régions agricoles de l’Atlantique, la majorité des travailleurs agricoles de langue française se regroupe dans somme toute assez peu de municipalités (17 municipalités ayant une concentration moyenne ou forte des populations de la minorité de langue officielle et des travailleurs du secteur agricoleNote 3).
Industrie agroalimentaire de l’Atlantique et minorité de langue française
Il y avait 164 660 personnes âgées de 15 ans ou plus qui travaillaient dans le secteur agroalimentaireNote 4 en Atlantique en 2011, lesquelles étaient principalement concentrées dans les provinces de la Nouvelle-Écosse (62 195 travailleurs) et du Nouveau-Brunswick (51 805 travailleurs). Dans les quatre provinces de l’Atlantique, on retrouvait 19 705 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française, dont 17 235 dans la seule province du Nouveau-Brunswick. Cette province regroupe donc environ 87 % des travailleurs francophones de l’ensemble des provinces atlantiques. Toujours au Nouveau-Brunswick, c’était un travailleur du secteur agroalimentaire sur trois (33,3 %) qui était de langue française en 2011. On retrouvait également des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire en Nouvelle-Écosse (2135 travailleurs) et à l’Île-du-Prince-Édouard (245 travailleurs).
La carte 4 montre les quinze régions agricoles de l’Atlantique, ainsi que la distribution géographique de la minorité de langue officielle à l’intérieur de ces dernières. On y constate, comme au tableau 2, que les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire se concentraient principalement dans cinq régions agricoles : les régions agricoles 1, 3 et 4 du Nouveau-Brunswick et les régions agricoles 1 et 5 de la Nouvelle-Écosse. Dans ces régions, une part significative des travailleurs du secteur agroalimentaire était de langue française. Enfin, la carte 3 montre qu’à l’intérieur même des régions agricoles de l’Atlantique, la majorité des travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française se regroupe dans un nombre restreint de municipalités (12 municipalités ayant une présence forte et 83 municipalités ayant une présence moyenne des populations de la minorité de langue officielle et des travailleurs du secteur agroalimentaireNote 5).
Partie 1 : Portrait de l’industrie agricole de l’Atlantique et de ses travailleurs
Le tableau 1 et cartes 1 et 2 ont bien montré que les travailleurs agricoles de langue française en Atlantique étaient concentrés dans trois régions agricoles du Nouveau-Brunswick. Les portraits qui suivent porteront donc sur les régions 1, 3 et 4 du Nouveau-Brunswick.
Portrait socioéconomique des travailleurs francophones de l’industrie agricole de l’Atlantique
Tableau de données du Graphique 1
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
15 à 29 ans | 16,6 | 24,4 | 22,4 | 22,3 | 17,4 | 21,9 |
30 à 49 ans | 33,2 | 36,7 | 40,3 | 21,7 | 32,3 | 45,3 |
50 à 64 ans | 46,0 | 27,8 | 16,4 | 25,5 | 39,5 | 23,4 |
65 ans et plus | 3,7 | 11,1 | 20,9 | 31,2 | 11,3 | 12,5 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- Les travailleurs agricoles de langue française des régions 1 et 4 du Nouveau-Brunswick étaient proportionnellement plus âgés que leurs collègues de langue anglaise. Dans la région 1 du Nouveau-Brunswick, toutefois, il y avait proportionnellement plus de travailleurs anglophones âgés de 65 ans ou plus en 2011 comparativement aux travailleurs de langue française.
- Dans la région agricole 3 du Nouveau-Brunswick, les travailleurs de langue française étaient proportionnellement plus jeunes que leurs collègues de langue anglaise. Dans cette région, plus de trois travailleurs anglophones sur dix étaient âgés de 65 ans ou plus, alors que la proportion était nettement plus basse chez les travailleurs francophones (20,9 %).
- Dans toutes les régions et peu importe la langue des travailleurs, il y avait davantage de travailleurs agricoles hommes que de femmes dans le secteur agricole en 2011.
- Comparativement aux travailleurs de langue anglaise, il y avait proportionnellement moins de travailleurs hommes parmi les travailleurs agricoles de langue française.
- La majorité des travailleurs agricoles de langue française du Nouveau-Brunswick, tout comme ceux de langue anglaise, était mariée en 2011.
- Règle générale, les travailleurs de langue française étaient proportionnellement moins souvent mariés ou célibataires comparativement à leurs collègues de langue anglaise.
- Les travailleurs de langue française étaient proportionnellement plus nombreux à vivre dans une union libre en 2011 comparativement à leurs collègues anglophones.
- Les travailleurs agricoles de langue française étaient proportionnellement plus nombreux à ne posséder aucun certificat, diplôme ou grade en 2011 comparativement à leurs collègues anglophones. Entre 35 % et 45 % des travailleurs de langue française du Nouveau-Brunswick ne possédaient aucun certificat, diplôme ou certificat.
- Comparativement aux travailleurs agricoles de langue anglaise, les travailleurs francophones étaient proportionnellement moins nombreux à posséder un diplôme d’études secondairesNote 6, un certificat ou diplôme d’un collègeNote 7Note 8 ou un baccalauréatNote 9Note 10.
- Plus de huit travailleurs agricoles du Nouveau-Brunswick sur dix étaient nés dans cette même province, peu importe qu’ils soient de langue française ou anglaise.
- La grande majorité des travailleurs agricoles de langue française du Nouveau-Brunswick étaient catholiques en 2011, dans des proportions supérieures à 90 %. La religion catholique était aussi nettement plus présente chez les travailleurs de langue française que chez ceux de langue anglaise.
- Règle générale, les travailleurs de langue française étaient proportionnellement moins nombreux à avoir les religions suivantes : anglicaneNote 11, autre chrétienneNote 12Note 13 et église unie.
- L’appartenance à aucune religion était très basse ou nulle chez les travailleurs agricoles de langue française.
- La majorité des travailleurs agricoles de langue française étaient des employés en 2011; dans des proportions allant de 73,1 % (région agricole 3 du Nouveau-Brunswick) à 86,1 % (région agricole 1). Il y avait d’ailleurs proportionnellement plus de travailleurs de langue française employés comparativement à leurs collègues de langue anglaise.
- Comparativement aux travailleurs de langue anglaise, les travailleurs agricoles francophones avaient proportionnellement moins souvent déclaré être des travailleurs familiaux non rémunérés ou encore des travailleurs autonomes dans une entreprise non constituée en société. Les travailleurs francophones avaient proportionnellement plus souvent déclaré être des travailleurs autonomes au sein d’une entreprise constituée en société comparativement à leurs collègues de langue anglaise.
Portrait linguistique des travailleurs francophones de l’industrie agricole de l’Atlantique
Tableau de données du Graphique 2
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais seulement | 0,0 | 93,3 | 0,0 | 85,4 | 0,0 | 76,6 |
Français seulement | 28,9 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 36,4 | 0,0 |
Anglais et français | 71,1 | 6,7 | 95,5 | 14,6 | 63,6 | 25,0 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
Tableau de données du Graphique 3
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 3,7 | 98,9 | 0,0 | 93,0 | 5,6 | 84,4 |
Français | 70,1 | 0,0 | 67,2 | 0,0 | 73,8 | 15,6 |
Autres langues | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Anglais et français | 26,2 | 0,0 | 28,4 | 5,7 | 21,0 | 0,0 |
|
Tableau de données du Graphique 4
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 8,6 | 99,1 | 0,0 | 94,3 | 9,2 | 84,4 |
Français | 65,2 | 0,0 | 38,8 | 0,0 | 59,5 | 0,0 |
Autres langues | 4,3 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Anglais et français | 22,5 | 0,0 | 50,7 | 5,1 | 29,7 | 17,2 |
|
- La connaissance du français et de l’anglais était largement répandue chez les travailleurs agricoles de langue française en 2011. En fait, l’ensemble des travailleurs de langue française de la région agricole 3 du Nouveau-Brunswick connaissaient les deux langues, alors que c’était le cas de plus de six travailleurs francophones sur dix dans les régions agricoles 1 et 4 de la province. En comparaison, jamais plus d’un travailleur de langue anglaise sur quatre (région 4) ne connaissait le français et l’anglais au Nouveau-Brunswick.
- La majorité des travailleurs agricoles de langue française parlaient uniquement le français à la maison en 2011, soit plus de deux travailleurs francophones sur trois au Nouveau-Brunswick. En comparaison, les travailleurs agricoles de langue anglaise utilisaient très largement l’anglais à la maison.
- Entre 20 % et 30 % des travailleurs agricoles francophones parlaient le français et l’anglais à la maison, alors que, en comparaison, l’utilisation des deux langues était faible ou rare chez les travailleurs anglophones.
- Plus de la moitié des travailleurs agricoles francophones des régions agricoles 1 et 4 du Nouveau-Brunswick utilisaient uniquement le français au travail en 2011 (65,2 % et 59,5 % respectivement). En comparaison, plus de 90 % des travailleurs de langue anglaise utilisaient uniquement l’anglais au travail dans les régions agricoles 1 et 3 de la province.
- Dans la région 3 de la province, un travailleur de langue française sur deux utilisait le français et l’anglais au travail. Dans la région 4, c’était trois travailleurs de langue française sur dix qui utilisaient les deux langues au travail et près d’un sur cinq de langue anglaise.
Portrait agricole de trois régions de l’Atlantique
Contrairement à ce qui a été présenté dans les sections précédentes, le présent portrait agricole se concentre sur les caractéristiques des fermes et exploitants agricoles des trois régions agricoles du Nouveau-Brunswick, et non sur les travailleurs agricoles en tant que tels.Note 14
- La majorité des fermes des trois régions agricoles du Nouveau-Brunswick étaient des fermes individuelles en 2011.
- Il y avait peu de différences entre la répartition de la forme juridique des fermes dans les régions agricoles et dans l’ensemble du Nouveau-Brunswick.
- Comparativement à l’ensemble des fermes du Nouveau-Brunswick, les fermes de la région agricole 1 étaient proportionnellement de plus grande superficie. Dans cette région, il y avait proportionnellement moins de fermes de moins de 130 acres.
- À l’inverse de la région agricole 1, les fermes de la région agricole 4 du Nouveau-Brunswick étaient proportionnellement de plus petite superficie comparativement à l’ensemble des fermes de la province.
- La majorité des fermes du Nouveau-Brunswick et de ses régions agricoles avait déclaré posséder leurs terres, dans des proportions allant de 89,6 % dans la région agricole 4 à 97,0 % dans la région agricole 3. Comparativement à l’ensemble des fermes de la province, il y avait proportionnellement plus de fermes ayant des terres possédées dans la région agricole 3 et moins dans la région 4.
- Dans la région agricole 1, il y avait proportionnellement davantage de fermes où des terres étaient louées des autres ou exploitées par d’autres. À l’inverse, il y avait proportionnellement moins de fermes dans la région agricole 4 où des terres étaient louées des autres ou exploitées par d’autres. Enfin, toujours dans la région agricole 4 du Nouveau-Brunswick, il y avait proportionnellement plus de fermes où des terres étaient louées des gouvernements.
- Environ la moitié des fermes du Nouveau-Brunswick et de ses régions agricoles utilisait des ordinateurs pour leur exploitation agricole en 2011.
- Comparativement à l’ensemble des fermes du Nouveau-Brunswick, il y avait proportionnellement moins de fermes de la région agricole 4 qui utilisaient des ordinateurs ou l’Internet pour leur exploitation agricole. De la même façon, dans cette région, il y avait moins de fermes ayant un accès haute vitesse à Internet.
- Contrairement à la région agricole 4, il y avait proportionnellement plus de fermes de la région agricole 1 qui utilisaient l’ordinateur ou l’Internet pour leur exploitation agricole. Il y avait également plus de fermes ayant un accès haute vitesse à Internet.
- Dans la région agricole 1 du Nouveau-Brunswick, les fermes avaient en moyenne une plus grande valeur de leur capital agricole (moins de fermes d’une valeur inférieure à 500 000 $ et davantage de fermes d’une valeur de 1 500 000 $ et plus) et des revenus agricoles bruts totaux plus élevés comparativement à l’ensemble de la province.
- À l’inverse des fermes de la région agricole 1, les fermes de la région agricole 4 du Nouveau-Brunswick avaient en moyenne une valeur du capital agricole plus basse que l’ensemble des fermes de la province. Ainsi, dans cette région, il y avait davantage de fermes ayant une valeur inférieure à 200 000 $ et moins de fermes ayant une valeur plus élevée.
- Pour les exploitants agricoles de la région agricole 4 du Nouveau-Brunswick, les trois indicateurs du tableau 12 variaient grandement par rapport à ceux de l’ensemble des exploitants agricoles de la province. Il y avait ainsi davantage d’exploitants agricoles qui habitaient à l’extérieur de l’exploitation agricole, qui avaient déclaré avoir travaillé moins de 20 heures par semaine en moyenne sur la ferme ou qui avaient travaillé plus de 40 heures par semaine en moyenne dans un emploi non agricole rémunéré dans la région agricole 4 comparativement à tous les exploitants du Nouveau-Brunswick.
- Dans la région agricole 1 du Nouveau-Brunswick, à l’inverse de la région 4, il y avait proportionnellement plus d’exploitants agricoles ayant déclaré avoir travaillé 40 heures par semaine ou plus sur la ferme, et moins qui avaient travaillé plus de 30 heures par semaine en moyenne dans un emploi non agricole rémunéré comparativement à tous les exploitants du Nouveau-Brunswick.
- Il y avait proportionnellement plus d’exploitants agricoles dans la région 3 qui habitaient dans l’exploitation agricole comparativement à l’ensemble des exploitants du Nouveau-Brunswick.
- Dans la région agricole 4, comparativement à l’ensemble des fermes du Nouveau-Brunswick, il y avait proportionnellement moins d’élevage de bovins (particulièrement l’élevage de bovins de boucherie, y compris l’exploitation de parcs d’engraissement) et d’autres types d’élevage pratiqués. À l’inverse, il y avait proportionnellement plus d’élevage de bovins pratiqué dans la région agricole 3.
- Il y avait proportionnellement davantage de fermes où se pratiquait la culture de légumes et de melons (particulièrement la culture des pommes de terre) et moins où se pratiquait la culture de fruits et de noix dans la région agricole 1 du Nouveau-Brunswick comparativement à l’ensemble de la province.
- Au contraire de la région agricole 1, il y avait proportionnellement moins de fermes où se pratiquait la culture de légumes et de melons et plus où se pratiquait la culture de fruits et de noix dans les régions agricoles 3 et 4 comparativement à l’ensemble du Nouveau-Brunswick.
- Enfin, notons que dans la région agricole 4, il y avait proportionnellement moins de fermes où se pratiquait la culture du foin et davantage de fermes où il y avait de la production de sirop d’érable et d’autres produits de l’érable comparativement à l’ensemble des fermes du Nouveau-Brunswick.
Partie 2 : Portraits socioéconomique et linguistique des travailleurs de l’industrie agroalimentaire du Nouveau-Brunswick
Comme montré précédemment au tableau 2 et aux cartes 3 et 4, on retrouve une concentration de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire dans six régions agricoles de l’Atlantique. La présente partie porte uniquement sur les travailleurs de langue officielle minoritaire dans le secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick, alors que la partie suivante, soit la partie 3 du document, portera sur les travailleurs de langue française des régions agricoles de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard.
Portrait socioéconomique des travailleurs francophones de l’industrie agroalimentaire du Nouveau-Brunswick
Tableau de données du Graphique 5
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
15 à 29 ans | 38,8 | 45,6 | 37,2 | 39,2 | 29,5 | 40,0 |
30 à 49 ans | 35,8 | 35,4 | 32,2 | 37,1 | 38,1 | 37,4 |
50 à 64 ans | 24,0 | 16,6 | 27,8 | 21,6 | 30,2 | 21,1 |
65 ans et plus | 1,3 | 2,3 | 2,9 | 2,1 | 2,3 | 1,4 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- Règle générale, les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick étaient plus âgés que leurs collègues de langue anglaise. Il y avait ainsi proportionnellement moins de travailleurs francophones âgés de 15 à 29 ans et davantage de ceux âgés de 50 à 64 ans comparativement aux travailleurs anglophones du secteur.
- Il y avait davantage de femmes que d’hommes qui travaillaient dans le secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick en 2011, peu importe leur groupe linguistique. Les proportions de travailleuses variaient de 54,3 % pour les travailleuses de langue française de la région agricole 3 à 60,7 % pour les travailleuses de langue française de la région agricole 4.
- Dans la région agricole 1 du Nouveau-Brunswick, il y avait proportionnellement plus de femmes de langue française qui travaillaient dans le secteur agroalimentaire comparativement aux travailleurs de langue anglaise.
- Dans les régions agricoles 3 et 4 du Nouveau-Brunswick, il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue française mariés et plus qui vivaient dans une union libre comparativement aux travailleurs de langue anglaise.
- Dans la région agricole 1, tout comme dans les autres régions agricoles de la province, il y avait proportionnellement plus de travailleurs de langue française qui vivaient dans une union libre comparativement aux travailleurs de langue anglaise. Par contre, dans cette région, il y avait plus de travailleurs de langue française qui étaient mariés et moins qui étaient célibataires.
- Il y avait proportionnellement plus de travailleurs de langue française qui ne possédaient aucun certificat, diplôme ou grade comparativement aux travailleurs de langue anglaise, et ce, dans les trois régions agricoles du Nouveau-Brunswick.
- Entre 40 % et 60 % des travailleurs agricoles du Nouveau-Brunswick, francophone ou non, possédaient un diplôme d’études secondairesNote 15 en 2011.
- Les travailleurs de langue française du Nouveau-Brunswick avaient grosso modo atteint un niveau de scolarité inférieur comparativement à celui de leurs collègues de langue anglaise. Il y avait ainsi proportionnellement moins de travailleurs de langue française qui possédaient au moins un diplôme d’études secondaires.Note 16
- La majorité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick étaient nés dans la province, et ce, dans des proportions plus élevées que celles de leurs collègues de langue anglaise. Plus de 85 % des travailleurs de langue française étaient nés au Nouveau-Brunswick, comparativement à entre 66,1 % et 81,5 % pour les travailleurs anglophones.
- Étant donné que la majorité des travailleurs de langue française étaient nés dans leur province de résidence, il y en avait proportionnellement moins qui étaient nés dans une autre province ou à l’extérieur du pays comparativement aux travailleurs de langue anglaise.
- Il y avait nettement plus de travailleurs de langue française que de travailleurs de langue anglaise qui étaient catholiques en 2011. En fait, la grande majorité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick étaient de religion catholique.
- Il y avait peu ou pas de travailleurs francophones qui pratiquaient les religions suivantes : anglicane, pentecôtiste, presbytérienne, église unie et autre chrétienneNote 17; alors que c’était le cas pour les travailleurs de langue anglaise. De même, il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue française qui avaient déclaré n’avoir aucune appartenance religieuse comparativement à leurs collègues de langue anglaise.
- Plus de 90 % des travailleurs du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick étaient des employésNote 18 en 2011, qu’ils soient de langue française ou anglaise.
- Il y avait proportionnellement davantage de travailleurs de langue française dans le secteur de la fabrication d’aliments, de breuvage et du tabac comparativement aux travailleurs de langue anglaise.
- Les travailleurs de langue française du Nouveau-Brunswick étaient par ailleurs moins présents dans les secteurs de la vente au détail et en gros d’aliments et des services alimentaire et de restauration que leurs collègues de langue anglaise.
Portrait linguistique des travailleurs francophones de l’industrie agroalimentaire du Nouveau-Brunswick
Connaissance des langues officielles
Tableau de données du Graphique 6
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais seulement | 0,0 | 83,3 | 0,0 | 74,4 | 0,0 | 72,7 |
Français seulement | 24,2 | 0,0 | 3,8 | 0,0 | 46,7 | 0,0 |
Anglais et français | 75,8 | 16,7 | 96,2 | 25,6 | 53,3 | 27,3 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- Le bilinguisme était largement répandu chez les travailleurs francophones du Nouveau-Brunswick en 2011. La majorité de ces derniers connaissaient ainsi le français et l’anglais en 2011, dans des proportions allant de 53,3 % dans la région agricole 4, à 75,8 % dans la région 1, à 96,2 % dans la région 3. En comparaison, entre 16,7 % (région agricole 1) et 27,3 % (région 4) des travailleurs de langue anglaise connaissaient les deux langues en 2011.
- La connaissance unique du français était très basse dans la région agricole 3 de la province. Dans cette région, moins de 4 % des travailleurs de langue française connaissaient uniquement cette langue. Dans la région agricole 1, c’était le cas de près d’un travailleur de langue française sur quatre, alors que la proportion de connaissance unique du français avoisinait 50 % dans la région 4.
Langue d’usage à la maison
Tableau de données du Graphique 7
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 3,4 | 93,6 | 7,5 | 89,3 | 1,7 | 87,9 |
Français | 67,6 | 0,3 | 57,0 | 0,9 | 83,1 | 0,9 |
Autres langues | 0,0 | 3,3 | 0,7 | 3,8 | 0,0 | 1,4 |
Anglais et français | 28,5 | 2,8 | 34,9 | 6,0 | 15,1 | 9,8 |
|
- La majorité des travailleurs de langue française du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick parlaient uniquement le français à la maison en 2011, les proportions allant de 57,0 % dans la région agricole 3, à 67,6 % dans la région 1, à 83,1 % dans la région 4.
- Dans les régions agricoles du Nouveau-Brunswick, une part importante des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire parlaient le français et l’anglais à la maison en 2011, soit entre 15 % et 35 % d’entre eux.
Langue(s) utilisée(s) au travail
Tableau de données du Graphique 8
Région agricole 1 | Région agricole 3 | Région agricole 4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 10,1 | 94,0 | 15,3 | 84,2 | 6,9 | 77,2 |
Français | 37,0 | 0,0 | 19,2 | 0,7 | 58,4 | 1,0 |
Autres langues | 5,2 | 1,1 | 5,7 | 2,3 | 3,6 | 2,6 |
Anglais et français | 47,8 | 4,8 | 59,9 | 12,8 | 31,1 | 19,1 |
|
- L’utilisation unique du français au travail était plus répandue chez les travailleurs de langue française de la région agricole 4 du Nouveau-Brunswick par rapport aux travailleurs francophones des autres régions agricoles de la région. Dans cette région, plus d’un travailleur de langue française sur deux utilisait le français au travail, comparativement à 37,0 % dans la région 1 et 19,2 % dans la région 3.
- Dans la région agricole 3 du Nouveau-Brunswick, près de six travailleurs de langue française sur dix utilisaient le français et l’anglais au travail, alors que c’était le cas de près de la moitié des travailleurs francophones de la région agricole 1 de la province.
Partie 3 : Portraits socioéconomique et linguistique des travailleurs de l’industrie agroalimentaire de l’Atlantique hors du Nouveau-Brunswick
Portrait socioéconomique des travailleurs francophones de l’industrie agroalimentaire de l’Atlantique hors du Nouveau-Brunswick
Tableau de données du Graphique 9
Région agricole 1 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 5 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 3 Île-du-Prince-Édouard |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
15 à 29 ans | 22,8 | 31,2 | 21,5 | 39,4 | 20,5 | 34,9 |
30 à 49 ans | 36,6 | 35,9 | 26,9 | 36,8 | 28,2 | 39,6 |
50 à 64 ans | 32,1 | 27,9 | 45,2 | 21,7 | 53,8 | 21,9 |
65 ans et plus | 8,0 | 5,0 | 6,5 | 2,1 | 0,0 | 3,8 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- Règle générale, les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard étaient plus âgés que leurs collègues de langue anglaise. Il y avait ainsi proportionnellement moins de travailleurs francophones âgés de 15 à 29 ans et davantage de ceux âgés de 50 à 64 ans comparativement aux travailleurs anglophones du secteur.
- Dans la région agricole 3 de l’Île-du-Prince-Édouard, plus d’un travailleur de langue française sur deux étaient âgés entre 50 et 64 ans en 2011.
- Dans les régions agricoles de la Nouvelle-Écosse, il y avait proportionnellement plus d’hommes dans la main-d’œuvre francophone du secteur agroalimentaire comparativement aux travailleurs anglophones du secteur. Dans ces deux régions, plus d’un travailleur de langue française sur deux était un homme, alors que c’était le cas d’environ 40 % des travailleurs de langue anglaise.
- Dans la région agricole 3 de l’Île-du-Prince-Édouard, près de six travailleurs de langue française sur dix étaient une femme, une proportion plus élevée que celle des collègues de langue anglaise (51,4 %).
- Dans les régions agricoles 5 de la Nouvelle-Écosse et 3 de l’Île-du-Prince-Édouard, il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue française célibataires comparativement aux travailleurs de langue anglaise. Il y avait aussi moins de travailleurs francophones qui vivaient dans une union libre comparativement à leurs collègues anglophones. À l’inverse, il y avait proportionnellement plus de travailleurs de langue française mariés dans la région agricole 5 de la Nouvelle-Écosse et plus de travailleurs francophones séparés, divorcés ou veufs dans la région agricole 3 de l’Île-du-Prince-Édouard.
- Il y avait proportionnellement plus de travailleurs de langue française qui ne possédaient aucun certificat, diplôme ou grade comparativement aux travailleurs de langue anglaise dans les régions agricoles 5 de la Nouvelle-Écosse et 3 de l’Île-du-Prince-Édouard. De façon corollaire, il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue française qui possédaient au moins un diplôme d’études secondaires dans ces régions. Il y avait toutefois une exception : il y avait davantage de travailleurs francophones qui possédaient un certificat ou diplôme d’un collègeNote 19 dans la région agricole 5 de la Nouvelle-Écosse comparativement aux travailleurs anglophones de la région.
- Dans la région agricole 1 de la Nouvelle-Écosse, il y avait proportionnellement moins de travailleurs francophones qui ne possédaient aucun certificat, diplôme ou grade et davantage de travailleurs qui possédaient un certificat ou diplôme d’un collègeNote 20 ou un baccalauréat.Note 21
- La majorité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire de l’Atlantique hors du Nouveau-Brunswick étaient nés dans leur province de résidence, et ce, dans des proportions plus élevées que leurs collègues de langue anglaise.
- Étant donné que la majorité des travailleurs de langue française étaient nés dans leur province de résidence, il y en avait proportionnellement moins qui étaient nés dans une autre province ou à l’extérieur du pays comparativement aux travailleurs de langue anglaise.
- Il y avait nettement plus de travailleurs de langue française que de travailleurs de langue anglaise qui étaient catholiques en 2011. En fait, la grande majorité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire étaient de religion catholique.
- Il y avait peu ou pas de travailleurs francophones qui pratiquaient les religions suivantes : anglicane, pentecôtiste, presbytérienne, église unie et autre chrétienneNote 22; alors que c’était le cas pour les travailleurs de langue anglaise. De même, il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue française qui avaient déclaré n’avoir aucune appartenance religieuse comparativement à leurs collègues de langue anglaise.
- Plus de 90 % des travailleurs du secteur agroalimentaire de l’Atlantique hors Nouveau-Brunswick étaient des employés en 2011, qu’ils soient de langue française ou anglaise.
- Il y avait proportionnellement davantage de travailleurs de langue française dans le secteur de la fabrication d’aliments, de breuvage et du tabac comparativement aux travailleurs de langue anglaise.
- Les travailleurs de langue française de la Nouvelle-Écosse étaient par ailleurs moins présents dans les secteurs de la vente au détail et en gros d’aliments et des services alimentaire et de restauration que leurs collègues de langue anglaise.
- Dans la région agricole 3 de l’Île-du-Prince-Édouard, il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue française dans le secteur de l’approvisionnement (intrants et matériel) et davantage dans les services alimentaire et de restauration comparativement aux travailleurs de langue anglaise.
Portrait linguistique des travailleurs francophones de l’industrie agroalimentaire de l’Atlantique hors du Nouveau-Brunswick
Connaissance des langues officielles
Tableau de données du Graphique 10
Région agricole 1 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 5 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 3 Île-du-Prince-Édouard |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais seulement | 0,0 | 91,6 | 0,0 | 91,8 | 0,0 | 91,8 |
Français seulement | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Anglais et français | 99,6 | 8,4 | 98,9 | 8,2 | 100,0 | 8,3 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- Tous les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire de l’Atlantique hors Nouveau-Brunswick connaissaient le français et l’anglais en 2011. En comparaison, environ 8 % des travailleurs de langue anglaise connaissaient les deux langues officielles.
Langue d’usage à la maison
Tableau de données du Graphique 11
Région agricole 1 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 5 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 3 Île-du-Prince-Édouard |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 13,8 | 96,4 | 19,4 | 97,1 | 30,8 | 98,6 |
Français | 35,3 | 0,0 | 36,6 | 0,0 | 20,5 | 0,0 |
Autres langues | 0,0 | 0,8 | 0,0 | 1,5 | 0,0 | 0,6 |
Anglais et français | 50,0 | 2,5 | 44,1 | 1,4 | 48,7 | 1,0 |
|
- Entre 40 % et 50 % des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard parlaient le français et l’anglais à la maison en 2011, en comparaison jamais plus de 2,5 % des travailleurs de langue anglaise ne parlaient les deux langues officielles à la maison.
- Entre 20 % et 40 % des travailleurs de langue française de l’Atlantique hors Nouveau-Brunswick utilisaient uniquement cette langue à la maison. En comparaison, c’était entre 55 % et 85 % des travailleurs francophones du Nouveau-Brunswick qui parlaient uniquement le français à la maisonNote 23.
- Dans la région agricole 3 de l’Île-du-Prince-Édouard, il y avait davantage de travailleurs de langue française qui utilisaient uniquement l’anglais à la maison que de travailleurs de langue française qui y utilisaient uniquement le français (dans des proportions de 30,8 % et de 20,5 % respectivement).
Langue(s) utilisée(s) au travail
Tableau de données du Graphique 12
Région agricole 1 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 5 Nouvelle-Écosse |
Région agricole 3 Île-du-Prince-Édouard |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | De langue française | De langue anglaise | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 23,7 | 96,6 | 35,5 | 97,5 | 61,5 | 99,1 |
Français | 9,8 | 0,0 | 8,6 | 0,0 | 12,8 | 0,0 |
Autres langues | 4,9 | 0,0 | 0,0 | 1,2 | 0,0 | 0,0 |
Anglais et français | 62,1 | 3,1 | 51,6 | 1,0 | 23,1 | 0,7 |
|
- L’utilisation unique de l’anglais au travail par les travailleurs de langue française variait grandement d’une région agricole à l’autre. Par exemple, près d’un travailleur de langue française sur quatre dans la région agricole 1 de la Nouvelle-Écosse utilisait uniquement l’anglais au travail, alors que c’était le cas d’un peu plus de six travailleurs francophones sur dix dans la région agricole 3 de l’Île-du-Prince-Édouard.
- À l’inverse de l’utilisation unique de l’anglais, l’utilisation du français et de l’anglais au travail par les travailleurs de langue française était davantage présente dans les régions agricoles de la Nouvelle-Écosse (51,6 % des travailleurs de langue française de la région 5 et 62,1 % de ceux de la région 1) que dans la région agricole 3 de l’Île-du-Prince-Édouard (23,1 %).
- Dans la région agricole 5 de la Nouvelle-Écosse, un peu plus d’un travailleur de langue française sur trois utilisait uniquement l’anglais au travail en 2011, et un peu plus d’un sur deux utilisait le français et l’anglais.
Annexes
Annexe 1 – Industries du secteur agricole
Annexe 2 – Secteur agricole et minorités de langue officielle dans les subdivisions de recensement
Annexe 3 – Industries du secteur agroalimentaire
Annexe 4 - Secteur agroalimentaire et minorités de langue officielle dans les subdivisions de recensement
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