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Croissance de la population et structure par âge
Fécondité
Mortalité
Immigration internationale
Migration interprovinciale
Nuptialité et divorce
Portrait de la mobilité des Canadiens en 2006 : trajectoires et caractéristiques des migrants

Croissance de la population et structure par âge

  • Au 1er janvier 2008, la population du Canada a atteint 33 143 600 habitants, en hausse de 10,5 pour 1 000 habitants, ou 344 900 personnes, par rapport à l’année précédente. Environ les deux tiers de cet accroissement provenaient du solde migratoire international.
  • L’accroissement naturel a atteint 114 900 en 2007, un sommet depuis 2001 en raison de la hausse du nombre de naissances. L’accroissement naturel a compté pour environ le tiers de la croissance démographique en 2007.
  • Le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta, la Colombie-Britannique et le Nunavut ont connu une croissance de leur population supérieure à celle du Canada dans son ensemble en 2007. L’Alberta est la province ayant enregistré la plus forte croissance démographique, avec un taux d’accroissement de 19,5 pour 1 000 habitants, presque deux fois supérieur à la moyenne nationale. À l’opposé, Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province ayant enregistré en 2007 une diminution de sa population (perte de 1,2 pour 1 000 ou 3 600 personnes).
  • Au 1er juillet 2007, la population des régions métropolitaines de recensement (RMR) s’élevait à 21 599 700 habitants, soit près des deux tiers de la population canadienne. La population des régions métropolitaines de recensement a connu une hausse de 12,2 pour 1 000 habitants en 2006. Cette croissance est plus rapide que celle observée à l’échelle nationale cette année-là (10,2 pour 1 000).
  • Entre 2006 et 2007, la croissance démographique des régions métropolitaines de recensement de Calgary et Edmonton était la plus élevée au pays, s’établissant à 34,9 pour 1 000 et 28,3 pour 1 000 respectivement. Saskatoon et Regina ont aussi connu une croissance de leur population supérieure à la moyenne nationale avec des taux respectifs de 19,8 pour 1 000 et 13,8 pour 1 000 entre 2006 et 2007. 
  • L’immigration internationale est le principal facteur d’accroissement démographique des trois plus grandes régions métropolitaines de recensement au pays, soit Toronto, Montréal et Vancouver. À 15,8 pour 1 000 entre 2006 et 2007, la croissance démographique de Toronto surpassait celle du pays dans son ensemble.
  • Au cours des dernières décennies, on a assisté à une diminution de la proportion de la population que représentaient les personnes âgées de 14 ans et moins et à l’augmentation de celle des personnes âgées de 65 ans et plus. Au premier janvier 2008, 16,9 % de la population avait 14 ans ou moins et 13,5 % avait 65 ans et plus alors qu’en 1972, ces personnes représentaient respectivement 28,9 % et 8,1 % de la population.   
  • Au 1er janvier 2008, l’âge médian a poursuivi sa hausse et atteint 39,1 ans au Canada. En 1981, l’âge médian était de 29,3 ans alors qu’il ne s’élevait qu’à 26,3 ans en 1972.
  • Le vieillissement de la population canadienne résulte de deux tendances de fond : la faible fécondité persistante et l’allongement progressif de l’espérance de vie. Le vieillissement des générations nombreuses de baby-boom (nées entre 1946 et 1965) contribue également aux changements que l’on observe dans la structure par âge.  
  • Malgré le vieillissement de sa population, le Canada compte, avec les États-Unis, parmi les pays les plus jeunes du G8. 
  • La population du Canada Atlantique (Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick) était la plus âgée du pays avec davantage de personnes de 65 ans et plus et moins de personnes de 14 ans ou moins par rapport au reste du Canada. À l’opposé, ce sont les provinces des prairies (Manitoba, Saskatchewan, l’Alberta) qui présentaient les populations les plus jeunes au pays. Près d’une personne sur cinq était âgée de 14 ans ou moins dans chacune de ces provinces.
  • Au 1er, juillet 2007, Abbotsford, en Colombie-Britannique est la région métropolitaine de recensement qui présentait la population la plus jeune avec 19,5 % de personnes âgées de moins de 15 ans. Calgary et Edmonton figuraient également parmi les plus jeunes régions métropolitaines de recensement.
  • St. Catharines-Niagara en Ontario détenait la plus forte proportion de personnes âgées de 65 ans et plus (17,9 %). Les régions métropolitaines de recensement de Trois-Rivières et de Saguenay au Québec ainsi que celle de Victoria en Colombie-Britannique, étaient aussi parmi les régions métropolitaines de recensement les plus vieilles au pays.

Fécondité

  • En 2005, on a dénombré 342 200 naissances au Canada, soit 5 100 de plus que l’année précédente. Il s’agit de la troisième année consécutive au cours de laquelle le nombre de nouveau-nés augmente.
  • En 2005, l’indice synthétique de fécondité atteint 1,54 enfants par femme, soit une très légère hausse par rapport à 2004 (1,53). Il s’agit du plus haut taux observé depuis 1999. Le Canada présente une fécondité plus élevée que d’autre pays comme la République tchèque (1,3), le Japon (1,3), l’Italie (1,3), la Grèce (1,3) et l’Allemagne (1,4), mais inférieure à certains pays de l’Europe comme la France (1,9), la Norvège (1,8), le Danemark (1,8), le Royaume-Uni (1,8), la Suède (1,8) et la Belgique (1,7).
  • Près de la moitié des 342 200 nouveau-nés en 2005 avait une mère âgée de 30 ans et plus (48,9 %), une proportion qui s’élève à plus du double de ce qu’elle était en 1981 (23,6 %). Cela témoigne du report de l’âge à la maternité. D’ailleurs, la fécondité des femmes âgées de 30 à 34 ans est devenue en 2005 plus élevée que celle de tous les autres groupes d’âge, y compris celui composé des femmes âgées de 25 à 29 ans.
  • L’écart se rétrécit entre les taux de fécondité des femmes aux extrémités de l’échelle de reproduction, c’est-à-dire celles âgées de 15 à 19 ans et de 40 à 44 ans. En 2005, on enregistrait 13,3 naissances pour 1 000 femmes âgées de 15 à 19 ans, comparativement à 7,1 pour 1 000 chez les femmes âgées de 40 à 44 ans. En 1981, ces taux étaient respectivement de 25,8 et de 3,2 naissances pour 1 000 femmes.  
  • Les accouchements multiples ont diminué chez les femmes âgées de 15 à 29 ans et augmenté chez celles âgées de 30 ans et plus. Près d’une femme sur cinq (19,3 %) âgée de 35 à 39 ans avait donné naissance à des jumeaux en 2005. 
  • L’Alberta et le Québec sont les provinces qui ont enregistré les hausses les plus importantes du nombre de leurs naissances. En Alberta, le nombre de naissances a augmenté de 3,3 % entre 2004 et 2005 pour atteindre 42 100, tandis que pour le Québec il a augmenté de 3,1 % pour s’établir à 76 300.
  • La Saskatchewan est la province qui détenait la plus forte fécondité au pays en 2005, avec 1,87 enfants par femme, suivie du Manitoba où ce nombre était de 1,82. 
  • Dans le Canada Atlantique, les indices synthétiques de fécondité sont inférieurs à celui observé pour l’ensemble du pays (1,54 enfants par femme). Terre-Neuve-et-Labrador est la province qui détient la fécondité la plus faible avec 1,34 enfants par femme. La Colombie-Britannique est la deuxième province à détenir le taux de fécondité le plus bas (1,39 enfants par femme).
  • Malgré une baisse du nombre de ses naissances, le Nunavut détenait en 2005 l’indice synthétique de fécondité le plus élevé au pays (2,72), suivi des Territoires du Nord-Ouest (2,11).
  • En 2005, la fécondité était plus faible (1,51) dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) que dans les autres régions du pays (1,59). Certaines régions métropolitaines de recensement affichent cependant une fécondité supérieure au niveau national comme Abbotsford en Colombie-Britannique (1,84), Calgary (1,68) et Edmonton (1,66) en Alberta. D’autres régions métropolitaines de recensement détiennent des indices de fécondité plus faibles. C’est le cas de Victoria (1,29) et de Vancouver (1,30).   
  • Le nombre d’avortements continue de diminuer. En 2005, environ 96 800 avortements ont été pratiqués sur des Canadiennes dans des hôpitaux, soit une baisse de 3 200 depuis 2004. Le nombre d’avortements pour 100 naissances d’enfants vivants a lui aussi diminué, de 29,7 en 2004 à 28,3 en 2005.
  • Le Québec est la province qui détenait en 2005 le plus grand nombre d’avortement pour 100 naissances (38,3 %), tandis que c’est à l’Île-du-Prince-Édouard qu’il était le plus faible (9,4 %).

Mortalité

  • En 2005, l’état civil canadien a enregistré 230 100 décès, une hausse de 1,6 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit du nombre le plus élevé de décès observé depuis l’établissement de l’état civil en 1921.
  • À tous les âges, les hommes, particulièrement ceux âgés entre 15 et 34 ans, étaient soumis à des risques plus élevés de décéder que les femmes. Chez les jeunes de 15 à 34 ans, la plupart des décès provenaient de causes externes, comme les suicides et les accidents de la route, et affectaient davantage les hommes que les femmes.
  • En 2005, la mortalité infantile se chiffrait à 5,4 décès pour 1 000 naissances. Ce taux est relativement stable depuis le milieu des années 1990. Chez les filles, elle était légèrement plus faible (5,0 pour 1 000) comparativement aux garçons (5,8 pour 1 000).  
  • En 2005, l’écart entre l’espérance de vie des femmes et des hommes (4,7 ans) était le plus faible enregistré depuis 40 ans. Les hommes jouissaient d’une espérance de vie de 78,0 ans et les femmes de 82,7 ans.
  • L’espérance de vie des hommes et des femmes réunis s’établissait à 80,4 ans en 2005, en légère hausse depuis 2004 où elle avait pour la première fois dépassée le seuil de 80 ans. La longévité moyenne au Canada est comparable à celle de pays comme la France, l’Italie, l’Australie, la Norvège et l’Espagne.
  • Terre-Neuve-et Labrador est la province qui présentait l’espérance de vie la plus faible (78,2 ans) alors que c’est en Colombie-Britannique qu’elle était la plus élevée (81,2 ans). Trois autres provinces dépassaient aussi le seuil de 80 ans : l’Alberta (80,3 ans), le Québec (80,4 ans) et l’Ontario (80,7 ans).  
  • En 2004, les taux de mortalité reliée au tumeurs (213,3 pour 100 000) et cancers (212,2 pour 100 000) ont dépassé pour la première fois celui des maladies du système circulatoire (212,2). Même si ces causes de mortalité sont en baisse depuis plusieurs décennies, les tumeurs et les cancers étaient, en 2004, les premières causes de décès chez les hommes au Canada. Chez les femmes, les maladies reliées au système respiratoire demeuraient les plus importantes causes de décès.

Immigration internationale

  • En 2007, le Canada a accueilli 236 800 nouveaux immigrants, ce qui correspond à un taux d’immigration de 7,2 nouveaux arrivants pour 1 000 habitants. Il s’agit d’une diminution par rapport à 2006 (7,7 pour 1 000) et 2005 (8,1 pour 1 000).
  • Le taux net d’immigration du Canada (le solde entre les immigrants et les émigrants exprimé pour 1 000 habitants) était près du double de celui des États-Unis et plus élevé que celui des autres pays du G8.
  • En 2007, 131 300 immigrants, soit plus de la moitié (55,4 %) d’entre eux, appartenaient à la catégorie économique de la politique d’immigration. Cela correspond à un nombre moins élevé qu’en 2005 (156 300) et 2006 (138 300).
  • En 2007, 56,5 % des immigrants étaient originaires d’un pays asiatique. La Chine, l’Inde et les Philippines composaient à eux trois environ un tiers de tous les immigrants admis au Canada en 2007.
  • Plus de huit immigrants sur dix (82,6 %) ont choisi de s’installer dans l’une des trois provinces les plus populeuses du pays : l’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique.
  • L’Ontario a accueilli à elle seule près de la moitié (47 %) des nouveaux immigrants en 2007. Depuis 1984, il s’agit de la première fois que cette province accueille moins de 50 % des immigrants au Canada.
  • La structure par âge des nouveaux immigrants admis au Canada est caractérisée par la prédominance des personnes appartenant aux groupes les plus économiquement actifs, en l’occurrence les personnes étant âgées de 25 à 44 ans.

Migration interprovinciale

  • En 2007, plus de 370 800 résidents du Canada ont changé de province, un sommet depuis 1981. 
  • En 2007, la Saskatchewan a connu un renversement dans ses échanges migratoires interprovinciaux avec un gain net près de 10 200 personnes provenant d’autres endroits du Canada. En 2005, le nombre de personnes qui ont quitté pour d’autres provinces était de 9 700 supérieurs au nombre de personnes qui faisaient le chemin inverse. En 2006, cette perte était de 2 900.
  • La migration nette à Terre-Neuve-et-Labrador continue d’être négative, mais les pertes affichées ont perdu de l’ampleur depuis quelques années. En 2005, le déficit migratoire interprovincial net était d’environ 4 500 personnes dans cette province; il n’était plus que de 700 en 2005.
  • En 2007, le Nouveau-Brunswick a affiché pour la première fois depuis 1990 un solde migratoire positif avec les autres provinces et territoires (gain net de 1 100 personnes). Ce gain rompt avec les pertes observées en 2005 (2 700) et en 2006 (3 600).
  • De toutes les provinces et territoires, l’Ontario a affiché la plus forte perte nette de résidents pour chacune des années entre 2003 et 2007. En 2006, 32 300 résidents de plus ont quitté la province qu’il n’en entrait tandis qu’en 2007, ce déficit était de 17 800.
  • L’Alberta continue d’enregistrer un solde migratoire interprovincial positif, mais celui-ci est moins considérable en 2007 (gain de 10 600) comparativement à l’année précédente où il avait culminé à 58 200.   
  • Le solde migratoire interprovincial de la Colombie-Britannique a atteint un sommet quinquennal de 13 400 résidents en 2007.
  • Malgré que son attrait sur les résidants des autres provinces se soit atténué en 2007, l’Alberta continue de représenter toujours l’une des provinces clés pour les échanges migratoires interprovinciaux au Canada. L’Alberta demeure l’une des destinations les plus courantes des résidents de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.

Nuptialité et divorce

  • En 2003, 147 400 mariages ont été célébrés, ce qui correspond à une légère hausse (0,4 %) par rapport à l’année précédente.
  • L’augmentation du nombre de mariages est attribuable à l’accroissement de la population plutôt que de la tendance à se marier. Le taux brut de nuptialité est demeuré stable depuis 2001 et s’élevait à 4,7 pour 1 000 en 2003.
  • L’âge moyen au premier mariage continue d’augmenter. En 2003, il était de 28 ans pour les femmes et de 30 ans pour les hommes, ce qui correspond à une augmentation de 5 ans depuis la fin des années 1970 où il était d’environ 23 ans pour les femmes et de 25 ans pour les hommes.
  • Les seules provinces/territoires à avoir connu une augmentation entre 2002 et 2003 du nombre de mariage et du taux brut de nuptialité sont l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Yukon.   
  • Un peu plus d’une personne sur dix (10,8 %) âgée de 15 ans et plus, soit 2,8 millions de personnes, vivait en union libre en 2006. Cette proportion était de 3,8 % en 1981. Ce type d’union continue d’être populaire chez les jeunes adultes de même qu’au Québec où plus du tiers (34,6 %) des couples vivaient en union libre.
  • Selon les données du Recensement 2006, 90 700 personnes vivaient dans des unions de même sexe au Canada, une augmentation par rapport au Recensement de 2001, où ils étaient 68 400.
  • En 2004, 69 600 divorces ont été prononcés, ce qui correspond à une baisse de 1,7 % par rapport à l’année précédente. Depuis 1998, il s’agit de la première fois que le nombre de divorces tombe sous la barre des 70 000. Cette baisse trouve aussi son écho dans la divortialité brute, laquelle est passée de 36,4 pour 10 000 personnes en 1987 à 21,8 pour 10 000 personnes en 2004.
  • En 2004, l’âge médian au moment du divorce était de 43,0 ans pour les hommes et de 40,0 ans pour les femmes.
  • Les provinces où le nombre de divorces a augmenté sont Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, l’Alberta, la Colombie-Britannique ainsi que les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. De l’autre côté, les provinces où le nombre de divorces a diminué sont le Nouveau-Brunswick, le Québec, l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et le Yukon.

Portrait de la mobilité des Canadiens en 2006 : trajectoires et caractéristiques des migrants

  • Selon le Recensement de 2006, 40,9 % des personnes âgées de 5 ans et plus n’habitaient pas à la même adresse cinq ans auparavant, 15,0 % n’habitaient pas dans la même municipalité et 2,9 % n’habitaient pas dans la même province. Ces proportions sont les plus faibles enregistrées depuis au moins 35 ans.
  • Le phénomène du vieillissement de la population n’explique qu’en partie la diminution de la proportion de migrants au cours des dernières décennies puisque celle-ci est observable à tous les âges.
  • Seulement trois provinces ont connu des gains migratoires interprovinciaux nets au cours de la période 2001 à 2006 : l’Alberta (88 180 personnes), la Colombie-Britannique (22 130) et l’Île-du-Prince-Édouard (600).
  • Les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Montréal, de Toronto et de Vancouver ont toutes connu des soldes migratoires négatifs entre 2001 et 2006, avec des pertes respectives de 42 455, 104 760 et 21 815 personnes.
  • Ce sont les régions métropolitaines de recensement d’Edmonton et de Calgary qui ont enregistré les gains migratoires les plus importants, soit de 30 792 et 27 239 personnes respectivement.
  • Barrie et Oshawa ont enregistré des gains importants, dont une large proportion provenait de leurs échanges avec la région métropolitaine de recensement de Toronto. Barrie et Oshawa ont enregistré des taux de migration nette de 11,1 % et 6,6 % respectivement, soit le premier et le troisième en importance parmi toutes les régions métropolitaines de recensement entre 2001 et 2006.
  • De toutes les régions métropolitaines de recensement , ce sont celles de Saguenay au Québec et de Saint John au Nouveau-Brunswick qui ont enregistré les pertes les plus importantes entre 2001 et 2006. Saguenay a perdu 4 740 personnes par voie de migration interne, soit 3,2 % de la population qui était à risque de migrer en 2001. Saint John a pour sa part perdu 3 310 personnes, ce qui représente un taux de migration nette de -2,9 %.
  • Entre 2001 et 2006, la majorité des régions métropolitaines de recensement ont enregistré des pertes migratoires au profit d’autres provinces ou territoires, mais sont demeurées des pôles d’attraction importants au sein de leur province.
  • Les données du Recensement de 2006 permettent d’illustrer le phénomène d’expansion urbaine : globalement, entre 2001 et 2006, à l’intérieur même des régions métropolitaines de recensement, les municipalités centrales ont enregistré des pertes au profit des municipalités périphériques. Le phénomène a été particulièrement évident dans les régions métropolitaines de recensement de Toronto et de Montréal, leurs municipalités périphériques ayant enregistré des taux de migration nette respectifs de 7,0 % et de 4,3 % dans leurs échanges avec les municipalités centrales.
  • L’expansion urbaine se manifeste aussi en dehors des régions métropolitaines de recensement. Entre 2001 et 2006, les régions rurales situées près d’un centre urbain ont dans l’ensemble gagné 58 936 personnes dans leurs échanges migratoires avec le reste du pays dont la grande majorité (56 161 personnes) provenait des échanges avec les régions métropolitaines de recensement.
  • Les régions rurales éloignées ont enregistré dans l’ensemble une perte migratoire nette de 47 060 personnes entre 2001 et 2006. Le solde déficitaire des régions rurales éloignées s’explique en grande partie par les départs nombreux des jeunes âgés de 15 à 29 ans.
  • Plusieurs caractéristiques sociodémographiques sont, toutes choses étant égales par ailleurs, associées à une plus grande mobilité : le fait d’être âgé de 20 à 29 ans, le fait de ne pas avoir d’enfant à la maison, la naissance récente d’un premier enfant, le fait d’être une personne divorcée, séparée ou veuve, le fait d’être un immigrant récent, le fait d’être une personne autochtone et le fait d’habiter dans une région rurale.
  • Les probabilités de migrer varient selon le type de destination. Les municipalités centrales de Montréal, Toronto et Vancouver sont souvent privilégiées par les personnes de moins de 30 ans, les personnes célibataires, les personnes sans enfant, les personnes ayant un baccalauréat ou un diplôme supérieur et les immigrants récemment arrivés au Canada, plus particulièrement ceux appartenant à un groupe de minorité visible.
  • Les municipalités périphériques de Montréal, Toronto et Vancouver ont plus souvent la faveur des migrants âgés de 30 ans et plus, les migrants mariés ou vivant en union libre ou veufs, les parents d’un premier enfant nouvellement venu au monde, les personnes de minorité visible et les immigrants récents.
  • Toutes proportions gardées, les régions métropolitaines de recensement autres que Montréal, Toronto et Vancouver attirent davantage les jeunes de moins de 30 ans et les personnes sans enfant.
  • La propension à choisir un centre urbain de taille moyenne est plus élevée chez les migrants autochtones mais est plus faible chez les migrants veufs, ceux qui font partie d’un groupe de minorité visibles et, dans une moindre mesure, ceux qui sont immigrants.
  • Les proportions de migrants qui choisissent une région rurale éloignée ou un territoire comme type de destination sont plus élevées chez les personnes de 45 ans et plus, les personnes qui ne font pas partie d’un groupe de minorité visible, les Autochtones et les personnes habitant un milieu rural.