Section 1 : Population totale

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Cette section présente les estimations provisoires des effectifs de la population du Canada, des provinces et des territoires au 1er juillet 2012 de même qu'une analyse des composantes de la croissance estimée entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2012.

Portrait national

Population et croissance

Au 1er juillet 2012, la population du Canada était estimée à 34 880 500 personnes, en hausse de 396 500 par rapport à la même date l'année précédente. Ceci représentait une croissance de 1,1 % pour l'année se terminant le 30 juin 2012 (2011-2012). Cette croissance était légèrement plus forte que celle observée au cours de l'année précédente (+1,0 %) et semblable à l'accroissement moyen des 30 dernières années (+1,1 %) (Voir graphique 1.1). À l'exception de la période comprise entre 1986 et 1990, où les taux étaient supérieurs à 1,3% incluant un sommet atteint en 1988-1989 (+1,8 %), ce taux a peu fluctué depuis 30 ans oscillant généralement entre 0,8 % et 1,2 %.

Comparaison internationale

Le taux annuel de croissance du Canada en 2011-2012 (+1,1 %) est supérieur à celui d'autres pays industrialisés pour des périodes comparables 1 , incluant les États-Unis (+0,7 %), l'Italie (+0,3 %) et la France (+0,5 %) et d'autres pays, tels que la Chine (+0,5 %), l'Espagne (+0,1 %), la Suède (+0,7 %) et le Royaume-Uni (+0,1 %). Au cours de la période, plusieurs pays industrialisés ont pour leur part enregistré une croissance démographique nulle ou négative, dont le Japon (-0,3 %) et l'Allemagne (-0,2 %). L'accroissement démographique actuel de la population canadienne n'est pas le plus élevé des pays industrialisé. Il est, entre autres, inférieur à celui estimé en Australie (+1,4 %).

Croissance différentielle des provinces et des territoires

Il peut y avoir, au chapitre de la croissance démographique, une grande variation entre les provinces et territoires du pays (graphique 1.2). Pour l'année se terminant le 30 juin 2012, l'accroissement démographique a été faible dans les provinces de l'Atlantique et fort dans les provinces de l'Ouest. La croissance a été plus forte qu'à l'échelle nationale (+1,1 %) en Alberta (+2,5 %), en Saskatchewan (+2,1 %), au Yukon (+2,0 %) ainsi qu'au Manitoba (+1,2 %). En contrepartie, les effectifs de population ont diminué dans les Territoires du Nord-Ouest (-2,0 %) et ont été relativement stables à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.

Par rapport à 2010-2011, l'accroissement démographique a fortement diminué à l'Île-du-Prince-Édouard, passant de 1,8 % en 2010-2011 à 0,3 % en 2011-2012, dans les Territoires du Nord-Ouest, passant de 0,8 % en 2010-2011 à -2,0 % en 2011-2012 et au Nunavut passant de 2,2 % en 2010-2011 à 0,4 % en 2011-2012. Au contraire, la croissance s'est fortement accélérée dans deux provinces, soit la Saskatchewan et l'Alberta.

Depuis les 30 dernières années, la population des provinces de l'Ouest, soit les provinces des Prairies et la Colombie-Britannique réunies, est en forte progression (+49,0 %) alors que celle des provinces de l'Atlantique n'a que légèrement augmenté (+4,4 %). À titre comparatif, la population canadienne a augmenté de 38,9 % au cours de cette période. Depuis 1982, le poids démographique des provinces de l'Ouest a augmenté de 2,1 points de pourcentage, atteignant 31,1 % au 1er juillet 2012 comparativement à une diminution de 2,2 points de pourcentage pour les provinces de l'Atlantique (6,8 %). Pour sa part, la population de l'Ontario a cru deux fois plus rapidement (+51,4 %) que celle du Québec (+ 22,4 %) au cours de cette période. Parmi les provinces, l'Alberta a enregistré la plus forte croissance depuis 1982, soit un accroissement démographique de 63,5 %.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer les différences provinciales dans l'intensité de l'accroissement démographique depuis 30 ans : des migrations interprovinciales souvent favorables aux provinces de l'Ouest; une fécondité souvent plus élevée dans les provinces des Prairies; ainsi qu'un afflux supérieur d'immigrants, notamment en Ontario et en Colombie-Britannique. Au 1er juillet 2012, les trois quarts des Canadiens vivaient dans trois provinces : l'Ontario (38,7 %), le Québec (23,1 %) et la Colombie-Britannique (13,3 %).

Facteurs de l'accroissement démographique

À l'échelle nationale, la croissance démographique est le résultat de deux facteurs, soit l'accroissement naturel et l'accroissement migratoire international. L'accroissement naturel est la variation de la taille d'une population au cours d'une période donnée résultant de la différence entre le nombre de naissances et de décès. L'accroissement migratoire international fait référence essentiellement à l'ensemble des déplacements entre le Canada et l'étranger, accompagnés d'un changement de lieu habituel de résidence, et comprend les composantes suivantes : l'immigration, l'émigration, les émigrants de retour, le solde de l'émigration temporaire ainsi que le solde des résidents non permanents.

La migration internationale prend de plus en plus d'importance comme moteur de la croissance démographique du pays et en est, sans interruption depuis 1993, la principale source 2  (voir graphique 1.3). En 2011-2012, l'accroissement migratoire international a été responsable des deux-tiers de l'accroissement démographique au Canada. En comparaison, l'importance du solde migratoire international 3  en moyenne comptait pour 39,2 % de l'accroissement démographique entre 1982-1983 et 1992-1993. Pour l'année se terminant le 30 juin 2012, l'accroissement migratoire international a été estimé à 267 200 personnes, soit plus du double de l'accroissement naturel (+129 400).

Accroissement naturel

Selon les données provisoires, l'accroissement naturel pour l'année se terminant le 30 juin 2012 a été estimé à 129 400 personnes, en baisse par rapport à 131 100 pour l'année précédente. En 2011-2012, l'accroissement naturel a résulté de la différence entre les 381 600 naissances et les 252 200 décès estimés pour cette année. Le nombre de personnes qui se sont ajoutées par accroissement naturel en 2011-2012 a diminué d'environ 1 700 personnes par rapport à 2010-2011. Ceci découle du fait que les décès ont augmenté plus rapidement que les naissances au cours de cette période.

Le taux d'accroissement naturel s'établissait à 0,4 % en 2011-2012, soit un niveau similaire à celui observé depuis 2005-2006. Il est à noter que ce dernier était encore positif dans toutes les provinces et territoires. Toutefois, il était plus faible dans les provinces de l'Atlantique et de manière notoire, plus élevé dans les territoires. Au pays, le Nunavut a enregistré le plus fort taux d'accroissement naturel (+2,0 %) alors que la Nouvelle-Écosse a obtenu le plus faible en 2011-2012 (+0,0 %). Cette dernière se classe au dernier rang au pays à ce chapitre pour une quatrième année consécutive. Parmi les provinces, le plus fort taux d'accroissement naturel en 2011-2012 a été observé en Alberta (+0,8 %). De fait, cette province détient ce titre sans interruption depuis 1980-1981.

Naissances

En 2011-2012, le taux de natalité, soit le rapport entre les naissances et la population moyenne au cours de la période, était estimé à 1,1 % au pays. Dans la dernière année, ces taux ont été plus élevés dans les territoires et plus faibles dans les provinces de l'Atlantique. Le plus fort taux de natalité a été observé au Nunavut (+2,5 %) alors que parmi les provinces, l'Alberta et la Saskatchewan remportent la palme (+1,4 %), suivi de près par le Manitoba (+1,3 %). La natalité de ces régions est alimentée notamment par une fécondité plus élevée, comme en font foi les indices synthétiques de fécondité (ISF) les plus récents 4 .

Décès

En 2011-2012, le taux de mortalité, soit le rapport entre les décès et la population moyenne au cours de la période, est estimé à 0,7 % au pays. Ces taux sont plus faibles dans les territoires et plus forts dans les provinces de l'Atlantique. Par rapport à 2010-2011, les taux de mortalité de 2011-2012 ont augmenté dans toutes les provinces, sauf pour le Québec et la Saskatchewan. Au Canada, les plus forts taux de mortalité ont été observés dans toutes les provinces en Atlantique (+0,9 %) alors que les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut (+0,5 %) détenaient le plus faible niveau de mortalité au pays. Parmi les provinces, l'Alberta a encore enregistré en 2011-2012 le plus faible taux de mortalité au pays (+0,6 %), et ce pour une 31e année consécutive. Ceci n'est pas étranger au fait que l'Alberta possède la plus jeune population des provinces canadiennes (voir à ce sujet la section âge et sexe).

Accroissement migratoire international

Le solde migratoire international a été estimé à 267 200 personnes pour l'année se terminant le 30 juin 2012, en hausse par rapport à l'année précédente (+226 400). Le taux d'accroissement migratoire international a atteint 0,8 % en 2011-2012, en hausse par rapport à l'année précédente (+0,7 %). En 2011-2012, le taux d'accroissement migratoire international était supérieur à la moyenne nationale dans 4 provinces : Saskatchewan (+1,3 %), Île-du-Prince-Édouard (+1,1 %), Manitoba (+1,1 %) et Alberta (+1,0 %).

Immigrants

Près de 260 000 immigrants ont élu domicile au Canada pour l'année se terminant le 30 juin 2012, un nombre supérieur à 250 000 pour une troisième année consécutive. En 2011-2012, le taux d'immigration était estimé à 0,7 % au Canada. Parmi les provinces et territoires, les taux d'immigration les plus élevés ont été observés au Manitoba (+1,2 %) et en Saskatchewan (+1,1 %).

Depuis les dernières années, la distribution régionale de l'immigration au Canada a évolué. En 2011-2012, l'Ontario demeurait la province qui a accueilli le plus d'immigrants au pays. Toutefois, l'attraction ontarienne tend à diminuer depuis quelques années. Entre 1982-1983 et 2004-2005, l'Ontario a accueilli entre 44,3 % et 59,6 % de tous les immigrants arrivant au Canada. En 2011-2012, cette province n'a accueilli que 38,9 % de tous les immigrants du pays, soit sa plus faible proportion depuis 1971-1972, première année couverte par le système actuel de comptabilité démographique. Comparativement à 2010-2011, moins d'immigrants se sont établis en Ontario (-3 800), en Colombie-Britannique (-2 700), à l'Île-du-Prince-Édouard (- 1 200) et au Manitoba (-700). Enfin, trois provinces ont accueilli, en 2011-2012, un nombre record d'immigrants, soit le Québec (54 200), l'Alberta (34 500) et la Saskatchewan (11 400).

Solde des résidents non permanents

Le solde des résidents non permanents représente la variation des effectifs de résidents non permanents entre deux dates (dans le cas présent, entre le 1er juillet 2011 et le 1er juillet 2012). Tout comme pour l'immigration, le solde de résidents non permanents a fait l'objet d'une forte augmentation en 2011-2012. Pour l'année se terminant le 30 juin 2012, le solde de résidents non permanents s'établissait à 54 500, en forte hausse par rapport au solde de 13 600 en 2010-2011. Ces soldes ont été positifs en 2011-2012 dans toutes les provinces. Les plus forts taux de croissance du nombre de résidents non permanents ont été observés en Saskatchewan (+0,3 %) et en Alberta (+0,3 %). Enfin, des niveaux annuels record ont été observés en 2011-2012 pour deux provinces, soit la Saskatchewan (+2 900) et l'Île-du-Prince-Édouard (+300).

Émigration, émigration de retour et solde de l'émigration temporaire

En 2011-2012, les estimations provisoires indiquent que 51 400 Canadiens ont émigré, 33 200 émigrants sont revenus au Canada de manière permanente et que le solde de l'émigration temporaire était égal à 29 100. À l'aide de ces trois composantes, l'émigration nette 5  à l'étranger peut donc être estimée à 47 300 pour l'année se terminant le 30 juin 2012. Le taux d'émigration nette est supérieur au niveau national (0,1 %) dans 3 provinces : l'Ontario (0,2 %), l'Alberta (0,2 %) et la Colombie-Britannique (0,2 %).

Accroissement migratoire interprovincial

Au niveau provincial et territorial, la croissance démographique est le résultat non seulement de l'accroissement naturel et du solde migratoire international, mais aussi du solde de la migration interprovinciale. Le solde migratoire interprovincial représente la variation de la taille d'une population au cours d'une période donnée résultant des déplacements de population entre les provinces et territoires du pays, accompagnés d'un changement de lieu habituel de résidence.

Pour l'année se terminant le 30 juin 2012, le solde migratoire interprovincial n'a été positif que pour deux provinces (voir graphique 1.4), soit l'Alberta (+28 200 ou +0,7 %) et la Saskatchewan (+2 800 ou +0,3 %). L'Alberta a surtout tiré profit des échanges migratoires avec certaines provinces, avec des gains de 10 700 avec l'Ontario et de 5 100 avec la Colombie-Britannique. En termes relatifs, les Territoires du Nord-Ouest (-3,4 %), le Nunavut (-1,5 %) et l'Île-du-Prince-Édouard (-0,9 %) ont enregistré les plus importants soldes déficitaires en matière de migration interprovinciale.

Portrait des provinces et des territoires

Population et croissance

Tel que mentionné à la section nationale (Croissance différentielle des provinces), il y a eu pour l'année se terminant le 30 juin 2012, de grandes variations entre les provinces et territoires du pays en ce qui concerne l'accroissement démographique. Cette section se veut un résumé succinct des grandes tendances pour chacune des provinces et territoires.

Terre-Neuve-et-Labrador

Au cours de l'année 2011-2012, la population de Terre-Neuve-et-Labrador est demeurée relativement stable d'après les estimations provisoires. Au 1er juillet 2012, la population de Terre-Neuve-et-Labrador était estimée à 512 700. Les gains faits en migration internationale (+1 200) ont entièrement été annulés par des pertes migratoires avec les autres provinces et territoires (-1 600).

Île-du-Prince-Édouard

La population de l'Île-du-Prince-Édouard a présenté une croissance de sa population de plus de 400 personnes, soit 0,3 % au cours de l'année 2011-2012. Au 1er juillet 2012, la population de l'Île-du-Prince-Édouard était estimée à 146 100. Les gains faits en migration internationale (+1 600) par cette province ont été presque complètement annulés par des pertes migratoires interprovinciales (-1 300).

Nouvelle-Écosse

Selon les estimations provisoires, la population de la Nouvelle-Écosse est demeurée relativement stable au cours de l'année 2011-2012. Au 1er juillet 2012, le nombre d'habitants dans cette province était estimé à 948 700. Le solde de la migration internationale (+3 100) de la province a été entièrement contrebalancé par un solde négatif de la migration interprovinciale (-3 000).

Nouveau-Brunswick

La population du Nouveau-Brunswick était estimée à 756 000 au 1er juillet 2012, demeurant relativement stable depuis 1 an. Le solde de la migration internationale (+2 200) de la province a été entièrement contrebalancé par un solde de la migration interprovinciale négatif (-2 200). En 2011-2012, il est à souligner que la province a enregistré un solde record de migration internationale pour la période couverte par le système actuel de comptabilité démographique, soit depuis 1971-1972.

Québec

En 2011-2012, la population du Québec a augmenté de 76 800 personnes (+1,0 %). Elle a atteint 8 054 800 au 1er juillet 2012. Les deux-tiers de l'accroissement démographique en 2011-2012 pour cette province sont attribuables au solde migratoire international (+51 700). La province a d'ailleurs enregistré un solde inégalé pour cette année de migration internationale depuis 1988-1989 (+53 700).

Ontario

En 2011-2012, l'Ontario a enregistré une augmentation de sa population de 139 600 personnes (+1,0 %), soit un rythme de croissance très près de la moyenne nationale (+1,1 %). Au 1er juillet 2012, la population de l'Ontario était estimée à 13 505 900. Le principal facteur de l'augmentation de la population ontarienne a été le solde de la migration internationale qui s'établissait à 102 100 pour la dernière année.

Manitoba

La population du Manitoba a affiché une hausse de 15 300 personnes (+1,2 %) en 2011-2012. Au 1er juillet 2012, la population du Manitoba était estimée à 1 267 000. Au cours de l'année, le solde migratoire international (+14 200) a été le principal facteur à l'origine de la croissance de la province. Un tel solde n'avait jamais été observé au Manitoba au cours de la période couverte par le système actuel de comptabilité démographique.

Saskatchewan

En 2011-2012, la Saskatchewan a enregistré une augmentation de sa population de 22 200 personnes, une croissance de 2,1 % et un accroissement record pour cette province pour la période couverte par le système actuel de comptabilité démographique. Au 1er juillet 2012, la population de la Saskatchewan était estimée à 1 080 000. Le solde migratoire international (+13 700) a été le principal facteur de la croissance démographique de la province, combiné à un solde migratoire interprovincial positif (+2 800). Ce solde est maintenant positif pour une sixième année consécutive. Pour l'année se terminant le 30 juin, elle est la seule province, avec Alberta, à enregistrer des gains dans ses échanges migratoires avec les autre régions du pays. Elle a surtout tiré profit des échanges migratoires avec certaines provinces, avec des gains de 2 100 avec l'Ontario et de 600 avec la Colombie-Britannique.

Alberta

Au 1er juillet 2012, la population de l'Alberta était estimée à 3 873 700. La croissance de la population de l'Alberta en 2011-2012 a été estimée à 95 700 personnes. Le taux d'accroissement de cette province en 2011-2012 (+2,5 %) est plus que deux fois supérieur à celui pour l'ensemble du Canada (+1,1 %). Au cours de la période, l'accroissement naturel (+29 500) a été surclassé par l'accroissement migratoire international (+38 000) comme principal facteur de croissance de la population en Alberta comparativement à 2010-2011. La province a d'ailleurs enregistré un solde migratoire record en 2011-2012, un niveau jamais atteint pour la période couverte par le système actuel de comptabilité démographique. Cette province a également enregistré depuis 1 an des gains considérables via la mobilité interprovinciale se situant à 28 200, en forte hausse par rapport à 2010-2011 (+8 400). Ces gains ont été faits principalement avec l'Ontario (+10 700) et la Colombie-Britannique (+5 100).

Colombie-Britannique

Au 1er juillet 2012, la population de la Colombie-Britannique était estimée à 4 622 600. La Colombie-Britannique a enregistré pour la dernière année une augmentation de sa population de 46 000 personnes (1,0 %). Ce taux est égal au taux national et à celui observé dans cette province en 2010-2011. Le solde migratoire international (+39 000) a été le principal facteur de l'augmentation de la population de cette province. Elle a également enregistré des pertes migratoires vers d'autres provinces de 4 600 en 2011-2012, soit les plus fortes pertes observées depuis 2001-2002 (-8 600).

Yukon

La population du Yukon s'est accrue au rythme de 2,0 % en 2011-2012 et était estimée à 36 100 au 1er juillet 2012.

Territoires du Nord-Ouest

La population des Territoires du Nord-Ouest a diminué de 2,0 % en 2011-2012, soit une perte de 900 personnes. Au 1er juillet 2012, la population de ce territoire était estimée à 43 300. Cette décroissance découle principalement de pertes en migration interprovinciale (-1 500).

Nunavut

Au 1er juillet 2012, la population du Nunavut était estimée à 33 700, en hausse de 0,4 % depuis 1 an. La croissance démographique du Nunavut est principalement attribuable à l'accroissement naturel (+700).

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