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Cet exercice de projection avait pour objectif de dresser un portrait de ce que pourrait être la population des groupes d'identité autochtone du Canada – Indiens de l'Amérique du Nord, Métis et Inuits – en 2031, selon quelques scénarios de croissance tenant compte non seulement de la fécondité, de la mortalité et des migrations, mais aussi de la mobilité ethnique et d'autres facteurs tels la scolarité et l'état matrimonial. À cette fin, le modèle de projections par microsimulation Demosim a été mis à contribution. Outre le fait qu'il permette la prise en considération d'un nombre important de caractéristiques, il présente également l'avantage de permettre la projection simultanée et cohérente des populations autochtones et non autochtones.

Il ressort des résultats présentés dans ce document que peu importe le scénario considéré, la population autochtone dans son ensemble ainsi que chacune des populations qui la compose, soit les Indiens de l'Amérique du Nord, les Métis et les Inuits, continueraient de s'accroître d'ici 2031. Cette croissance se ferait à un rythme supérieur à celui de la population non autochtone, sauf peut-être chez les Métis, si les gains de population par voie de mobilité ethnique devaient cesser. Pour la population métisse et, dans une moindre mesure, celle des Indiens de l'Amérique du Nord, l'ampleur de cette croissance reste sujette à une grande incertitude occasionnée par la difficulté de prévoir l'évolution future de la mobilité ethnique intragénérationnelle.

Les résultats de tous les scénarios montrent aussi que les populations des trois groupes d'identité autochtone demeureraient plus jeunes que les non-Autochtones, malgré un vieillissement démographique qui se poursuivrait d'ici 2031. Leur distribution géographique, quant à elle, demeurerait globalement similaire à celle de 2006.

Les données prospectives que contient le présent rapport ont été préparées avec le souci de tirer le meilleur parti des sources de données existantes. Les données disponibles comportent cependant plusieurs limites, liées notamment à la couverture des populations visées, aux tailles d'échantillon et aux variables disponibles. C'est pourquoi il convient de garder celles-ci à l'esprit lorsqu'on considère les résultats présentés ici, surtout à de petits échelons géographiques.

Il convient enfin de rappeler que le présent rapport comprend des résultats de projections et non pas des prévisions démographiques. En d'autres mots, il ne s'agit pas d'une tentative de prédire l'avenir, mais plutôt d'avoir une idée de ce qu'il adviendrait si les hypothèses et les scénarios retenus devaient s'avérer. En ce sens, il s'agit d'un exercice qui vise d'abord à soutenir la planification de politiques publiques quant aux populations autochtones, à la lumière de ce quelles pourraient être au cours des décennies à venir.

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