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Étude : Immigrants exerçant des professions réglementées

Sujets connexes

2006

Les immigrants qui avaient étudié à l'étranger en vue d'exercer une profession réglementée étaient moins susceptibles d'exercer cette profession en 2006, comparativement aux immigrants qui avaient étudié au Canada et aux personnes nées au Canada.

En 2006, 284 000 immigrants occupés ayant étudié à l'étranger avaient des diplômes dans des domaines d'études qui conduisent normalement à des professions réglementées, comme la médecine, le droit ou l'enseignement. De ce nombre, 24 % exerçaient une profession correspondant à leurs études. Par contre, le taux d'appariement était de 53 % chez les 163 000 immigrants occupés qui avaient étudié dans les mêmes domaines au Canada. Le taux d'appariement chez les Canadiens de naissance était néanmoins supérieur, s'étant établi à 62 %.

Aux fins de la présente étude, les professions réglementées sont celles régies par des organismes provinciaux de réglementation ou des associations professionnelles. Elles comportent des exigences précises concernant les titres de compétences requis pour les exercer. L'étude est axée sur les professions réglementées, car il existe un lien évident entre les attestations de diplômes et la capacité de répondre aux exigences de la profession.

L'étude a montré que le taux d'appariement variait selon la profession pour laquelle une personne avait étudié. Les immigrants ayant étudié dans le domaine de la santé présentaient des taux d'appariement supérieurs à ceux qui avaient étudié pour devenir des enseignants, des ingénieurs et des avocats.

Alors que le taux d'appariement pour les médecins et les infirmières formés à l'étranger était de 56 % dans les deux cas, il était de 20 % (correction) pour les personnes ayant étudié en enseignement. Il était encore plus faible (19 %) pour celles ayant étudié en génie, le domaine d'études le plus répandu chez les immigrants formés à l'étranger. Les immigrants diplômés en droit affichaient le taux d'appariement le plus faible de tous les domaines d'études, soit 12 %.

Même si les immigrants ayant étudié à l'étranger étaient moins susceptibles d'exercer les professions réglementées pour lesquelles ils avaient étudié, cet écart était plus faible pour ceux qui étaient établis au Canada depuis plus longtemps. Toutefois, après 10 ans au Canada, les immigrants ayant étudié à l'étranger avaient un taux d'appariement de 31 %, comparativement à 55 % pour les immigrants ayant étudié au Canada et à 62 % pour les personnes nées au Canada.

À l'échelon provincial, les taux d'appariement étaient les plus élevés pour les immigrants de l'est du Canada, plus particulièrement ceux de Terre-Neuve-et-Labrador. Les taux d'appariement des immigrants étaient également supérieurs à la moyenne nationale en Saskatchewan et en Alberta, où le marché du travail était dynamique en 2006.

Le Québec et la Colombie-Britannique ont affiché des taux d'appariement inférieurs à la moyenne nationale, tandis que l'Ontario présentait un taux correspondant à la moyenne nationale.

Les immigrants ayant étudié à l'étranger qui ne travaillaient pas dans une profession réglementée habituellement associée à leur domaine d'études travaillaient souvent dans des emplois professionnels ou techniques liés aux sciences naturelles et appliquées, par exemple, comme scientifiques ou techniciens. Toutefois, de grandes proportions de ces immigrants exerçaient également des professions de bureau et des professions liées à la vente et aux services.

Nota : Cette étude, qui figure dans le numéro de février 2010 de L'emploi et le revenu en perspective, repose sur les données du Recensement de 2006 pour déterminer dans quelle mesure les immigrants qui avaient étudié dans un domaine menant habituellement à une profession réglementée en 2006 exerçaient ce type de profession. L'étude comprenait des immigrants et des personnes nées au Canada de 15 ans et plus qui ne résidaient pas dans un établissement institutionnel et qui étaient titulaires d'un grade universitaire, dont le domaine d'études menait habituellement à une profession réglementée au Canada, et qui étaient occupés, mais pas comme cadres supérieurs.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3901.

L'article «Immigrants exerçant des professions réglementées» est maintenant offert dans le numéro en ligne de février 2010 de la publication L'emploi et le revenu en perspective, vol. 11, no 2 (75-001-X, gratuite), laquelle est accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Christel Le Petit au 613-951-3856 (christel.lepetit@statcan.gc.ca), Division de la statistique du travail.

_satellite.pageBottom(); > Le Quotidien, le mercredi 24 février 2010. Étude : Immigrants exerçant des professions réglementées g/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Le Quotidien, le mercredi 24 février 2010. Étude : Immigrants exerçant des professions réglementées
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Les immigrants qui avaient étudié à l'étranger en vue d'exercer une profession réglementée étaient moins susceptibles d'exercer cette profession en 2006, comparativement aux immigrants qui avaient étudié au Canada et aux personnes nées au Canada.

En 2006, 284 000 immigrants occupés ayant étudié à l'étranger avaient des diplômes dans des domaines d'études qui conduisent normalement à des professions réglementées, comme la médecine, le droit ou l'enseignement. De ce nombre, 24 % exerçaient une profession correspondant à leurs études. Par contre, le taux d'appariement était de 53 % chez les 163 000 immigrants occupés qui avaient étudié dans les mêmes domaines au Canada. Le taux d'appariement chez les Canadiens de naissance était néanmoins supérieur, s'étant établi à 62 %.

Aux fins de la présente étude, les professions réglementées sont celles régies par des organismes provinciaux de réglementation ou des associations professionnelles. Elles comportent des exigences précises concernant les titres de compétences requis pour les exercer. L'étude est axée sur les professions réglementées, car il existe un lien évident entre les attestations de diplômes et la capacité de répondre aux exigences de la profession.

L'étude a montré que le taux d'appariement variait selon la profession pour laquelle une personne avait étudié. Les immigrants ayant étudié dans le domaine de la santé présentaient des taux d'appariement supérieurs à ceux qui avaient étudié pour devenir des enseignants, des ingénieurs et des avocats.

Alors que le taux d'appariement pour les médecins et les infirmières formés à l'étranger était de 56 % dans les deux cas, il était de 20 % (correction) pour les personnes ayant étudié en enseignement. Il était encore plus faible (19 %) pour celles ayant étudié en génie, le domaine d'études le plus répandu chez les immigrants formés à l'étranger. Les immigrants diplômés en droit affichaient le taux d'appariement le plus faible de tous les domaines d'études, soit 12 %.

Même si les immigrants ayant étudié à l'étranger étaient moins susceptibles d'exercer les professions réglementées pour lesquelles ils avaient étudié, cet écart était plus faible pour ceux qui étaient établis au Canada depuis plus longtemps. Toutefois, après 10 ans au Canada, les immigrants ayant étudié à l'étranger avaient un taux d'appariement de 31 %, comparativement à 55 % pour les immigrants ayant étudié au Canada et à 62 % pour les personnes nées au Canada.

À l'échelon provincial, les taux d'appariement étaient les plus élevés pour les immigrants de l'est du Canada, plus particulièrement ceux de Terre-Neuve-et-Labrador. Les taux d'appariement des immigrants étaient également supérieurs à la moyenne nationale en Saskatchewan et en Alberta, où le marché du travail était dynamique en 2006.

Le Québec et la Colombie-Britannique ont affiché des taux d'appariement inférieurs à la moyenne nationale, tandis que l'Ontario présentait un taux correspondant à la moyenne nationale.

Les immigrants ayant étudié à l'étranger qui ne travaillaient pas dans une profession réglementée habituellement associée à leur domaine d'études travaillaient souvent dans des emplois professionnels ou techniques liés aux sciences naturelles et appliquées, par exemple, comme scientifiques ou techniciens. Toutefois, de grandes proportions de ces immigrants exerçaient également des professions de bureau et des professions liées à la vente et aux services.

Nota : Cette étude, qui figure dans le numéro de février 2010 de L'emploi et le revenu en perspective, repose sur les données du Recensement de 2006 pour déterminer dans quelle mesure les immigrants qui avaient étudié dans un domaine menant habituellement à une profession réglementée en 2006 exerçaient ce type de profession. L'étude comprenait des immigrants et des personnes nées au Canada de 15 ans et plus qui ne résidaient pas dans un établissement institutionnel et qui étaient titulaires d'un grade universitaire, dont le domaine d'études menait habituellement à une profession réglementée au Canada, et qui étaient occupés, mais pas comme cadres supérieurs.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3901.

L'article «Immigrants exerçant des professions réglementées» est maintenant offert dans le numéro en ligne de février 2010 de la publication L'emploi et le revenu en perspective, vol. 11, no 2 (75-001-X, gratuite), laquelle est accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Christel Le Petit au 613-951-3856 (christel.lepetit@statcan.gc.ca), Division de la statistique du travail.