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Comptes économiques canadiens, premier trimestre de 2015 et mars 2015

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Diffusion : 2015-05-29

PIB réel par dépenses

Premier trimestre de 2015

-0,6 % 

(variation trimestrielle, taux annuel)

Le produit intérieur brut (PIB) réel a diminué de 0,1 % au premier trimestre, après avoir connu une hausse de 0,6 % au quatrième trimestre de 2014. Il s'agit du premier taux de croissance négatif du PIB réel depuis le deuxième trimestre de 2011. Sur une base mensuelle, le PIB réel par industrie a reculé de 0,2 % en mars.

La demande intérieure finale a diminué de 0,4 %, après avoir augmenté de 0,4 % au trimestre précédent.

Graphique 1  Graphique 1 : Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Produit intérieur brut et demande intérieure finale

La formation brute de capital fixe des entreprises a connu une baisse de 2,5 %, du fait principalement d'un recul de 4,1 % des ouvrages non résidentiels et des machines et du matériel. Par ailleurs, les investissements des entreprises dans les bâtiments résidentiels ont progressé de 1,0 %, surtout en raison d'une augmentation dans la construction de nouveaux logements.

Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,1 %, leur plus faible hausse depuis le deuxième trimestre de 2012. L'augmentation des dépenses en biens semi-durables et non durables a plus que contrebalancé la baisse des dépenses en biens durables. Les dépenses en services ont progressé à un rythme plus lent, soit 0,1 %.

Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont diminué de 0,2 %.

Les entreprises ont injecté 11,6 milliards de dollars dans leurs stocks au premier trimestre, en hausse par rapport aux 8,5 milliards de dollars investis au trimestre précédent. Les stocks de biens durables des grossistes ont augmenté de 7,1 milliards de dollars.

Les exportations de biens et de services ont diminué de 0,3 %, après avoir connu une baisse de 0,4 % au trimestre précédent. Les exportations de biens ont fléchi de 0,5 %, tandis que les exportations de services ont crû de 0,8 %. Les importations de biens et de services ont reculé de 0,4 %.

La valeur ajoutée des industries productrices de biens a diminué de 1,0 % au premier trimestre, tandis que celle des industries de services a connu une hausse de 0,2 %.

Le secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz a affiché une baisse notable au premier trimestre, en raison d'un recul de 30 % des activités de soutien à l'extraction minière, pétrolière et gazière. La construction, le commerce de gros et la fabrication ont aussi affiché des baisses importantes. Des diminutions ont aussi été observées dans les services d'hébergement et de restauration, les services d'entreposage et de transport, ainsi que les activités des agents et courtiers immobiliers. Par ailleurs, le secteur de la finance et des assurances, les services publics, ainsi que le secteur de l'agriculture et de la foresterie, ont connu des hausses au premier trimestre. Le secteur public et les services professionnels ont aussi progressé.

Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a reculé de 0,6 % au premier trimestre. En comparaison, le PIB réel aux États-Unis a progressé de 0,2 % (estimation provisoire).

Graphique 2  Graphique 2 : Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel, premier trimestre de 2015
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel, premier trimestre de 2015

Ralentissement des dépenses des ménages

Les dépenses de consommation finale des ménages ont crû de 0,1 % au premier trimestre. Il s'agit de la croissance la plus faible des dépenses des ménages depuis le deuxième trimestre de 2012. Une baisse des dépenses en biens durables (-1,4 %) a été contrebalancée par des hausses dans celles en biens semi-durables (+0,3 %) et en biens non durables (+0,7 %). Les dépenses en services ont connu une légère augmentation de 0,1 %.

Après avoir enregistré neuf trimestres de croissance, les dépenses en transport ont diminué de 0,6 %, en raison d'une baisse dans les achats de véhicules (-3,0 %). Les dépenses en logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles ont progressé de 1,1 %.

Les dépenses des Canadiens à l'étranger ont connu un recul de 5,6 %, après avoir diminué de 1,0 % au quatrième trimestre de 2014.

Baisse des dépenses des entreprises en usines et en matériel

La formation brute de capital fixe des entreprises dans les ouvrages non résidentiels et les machines et le matériel a diminué de 4,1 % au premier trimestre. Il s'agit de la baisse la plus marquée depuis le deuxième trimestre de 2009. Les investissements des entreprises en ouvrages non résidentiels ont fléchi de 5,3 %, du fait principalement du recul des dépenses en ouvrages de génie (-6,4 %).

Les investissements des entreprises en machines et en matériel ont diminué de 1,9 %, soit la deuxième baisse trimestrielle. Les machines et le matériel industriels (-2,9 %), de même que les camions lourds et de poids moyens, les autobus et autres véhicules automobiles (-3,2 %), ont contribué le plus au recul. Par ailleurs, les dépenses en aéronefs et autre matériel de transport (+3,3 %) ont augmenté.

Graphique 3  Graphique 3 : L'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels et en machines et matériel
L'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels et en machines et matériel

Raffermissement des investissements en logement

La formation brute de capital fixe des entreprises sous forme de bâtiments résidentiels a augmenté de 1,0 % au premier trimestre, après avoir connu une croissance de 0,1 % au quatrième trimestre de 2014. La hausse a été le fait de la construction de logements neufs (+3,5 %) et des rénovations (+0,3 %). Les coûts de transfert de propriété (-3,2 %) ont connu une baisse pour un deuxième trimestre consécutif, du fait de la faiblesse persistante de l'activité de revente de logements.

L'accélération de l'accumulation des stocks des entreprises se poursuit

Les entreprises ont injecté 11,6 milliards de dollars dans leurs stocks au premier trimestre, comparativement à 8,5 milliards de dollars au quatrième trimestre de 2014.

Les grossistes ont augmenté considérablement leurs stocks de biens durables et non durables au cours du premier trimestre (+8,0 milliards de dollars) comparativement à l'accumulation enregistrée au quatrième trimestre de 2014 (+3,9 milliards de dollars). Les stocks des fabricants ont connu une hausse de 3,7 milliards de dollars, laquelle a été enregistrée principalement dans les stocks de biens durables. Les stocks agricoles ont diminué de 398 millions de dollars. Il s'agit de la cinquième baisse trimestrielle consécutive, celle-ci étant attribuable à la liquidation des stocks de céréales.

Contrairement aux grossistes et aux fabricants, les détaillants ont réduit leurs stocks de 1,2 milliard de dollars, par suite de l'écoulement des stocks de véhicules automobiles. Il s'agit de la réduction la plus importante des stocks du commerce de détail depuis le deuxième trimestre de 2013.

Les exportations reculent

Les exportations de biens et de services (-0,3 %) ont diminué pour un deuxième trimestre d'affilée, après avoir connu une baisse de 0,4 % au quatrième trimestre de 2014.

Les exportations de biens ont fléchi de 0,5 %, après avoir diminué de 0,7 % au trimestre précédent. Les exportations de véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles ont diminué de 5,9 %, soit une deuxième baisse trimestrielle consécutive attribuable principalement aux exportations plus faibles d'automobiles et de camions légers. Les exportations de produits en métal et de produits minéraux non métalliques (-7,0 %), ainsi que de biens de consommation (-2,0 %), ont aussi diminué, après avoir connu quatre trimestres consécutifs de croissance positive.

Ces baisses ont été atténuées par des hausses dans les exportations de produits énergétiques (+4,2 %), de minerais et minéraux non métalliques (+4,6 %), de produits forestiers et matériaux de construction et d'emballage (+2,2 %), ainsi que de produits agricoles et de la pêche et produits intermédiaires des aliments (+1,9 %).

Les exportations de services ont progressé de 0,8 %, après avoir affiché une augmentation de 1,1 % au trimestre précédent. Les hausses des exportations de services commerciaux (+0,9 %) et de services de voyage (+0,3 %) ont contribué à l'augmentation. Les exportations de services de transport et de services généraux de l'administration publique ont aussi été plus élevées.

Les importations diminuent

Les importations de biens et de services ont diminué de 0,4 %, après avoir connu trois trimestres consécutifs de croissance positive. Les véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles (-3,6 %), les produits en métal et produits minéraux non métalliques (-3,7 %), les minerais et minéraux non métalliques (-8,6 %), ainsi que les biens de consommation (-0,6 %), ont contribué le plus au recul.

Les importations de véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles ont diminué, en raison principalement des importations plus faibles de pneus, moteurs et pièces d'automobiles (-4,3 %).

Par ailleurs, les importations de produits énergétiques ont progressé de 8,1 %, soit une troisième hausse trimestrielle consécutive. Les importations plus fortes de matériel et pièces électroniques et électriques (+2,8 %) ont été le fait principalement de la hausse des importations d'appareils de communication et d'audio-visuel.

Les importations de services ont diminué de 0,8 %, après avoir connu une augmentation de 0,6 % au trimestre précédent, surtout en raison des baisses dans les services de voyage (-3,4 %) et les services généraux de l'administration publique (-5,5 %). Les importations de services commerciaux (+0,6 %) et de services de transport (+0,4 %) ont progressé.

Détérioration des termes de l'échange

Les termes de l'échange se sont détériorés pour un quatrième trimestre d'affilée, les prix à l'exportation ayant diminué, alors que les prix à l'importation ont augmenté. Par conséquent, le revenu intérieur brut réel a connu une baisse de 1,2 % au premier trimestre, comparativement à un recul de 0,1 % au quatrième trimestre de 2014.

Les prix à l'exportation ont fléchi de 2,2 %, tandis que les prix à l'importation ont augmenté de 1,1 %. Le prix global des biens et services produits au Canada a diminué de 0,5 %, après avoir affiché une baisse de 0,4 % au quatrième trimestre de 2014. Il s'agit de la deuxième diminution trimestrielle consécutive.

Le prix associé à la demande intérieure finale a progressé de 0,5 %, après avoir connu une hausse de 0,4 % au trimestre précédent.

Diminution du revenu à l'échelle de l'économie

Le PIB nominal a diminué de 0,7 % au premier trimestre, après avoir progressé de 0,1 % au trimestre précédent. Il s'agit de la première baisse depuis le deuxième trimestre de 2009.

La baisse marquée des prix de l'énergie a eu un effet significatif sur les revenus et les dépenses à l'échelle de l'économie au cours du trimestre. Alors que le PIB nominal a diminué de 0,7 % pendant le trimestre, le PIB excluant les dépenses en produits énergétiques a augmenté de 0,3 %. En termes réels, c'est le contraire qui s'est produit. Alors que le PIB réel total a diminué de 0,1 %, le PIB réel excluant les dépenses en produits énergétiques a connu un recul de 0,2 %.

La rémunération des salariés a augmenté de 1,1 %, après avoir connu une hausse de 0,5 % au quatrième trimestre de 2014. Les salaires et traitements dans les industries productrices de services ont progressé de 1,2 %, alors qu'ils ont diminué de 0,2 % dans les industries productrices de biens.

L'excédent d'exploitation brut des sociétés non financières a continué de diminuer, affichant un recul de 6,8 % au premier trimestre, après avoir connu une baisse de 1,3 % au trimestre précédent. De même, l'excédent d'exploitation brut des sociétés financières a fléchi de 1,5 % au premier trimestre, après avoir connu une baisse de 2,9 % au trimestre précédent.

Hausse du taux d'épargne des ménages

Le taux d'épargne des ménages s'est établi à 5,0 % au premier trimestre, en hausse par rapport au taux de 3,6 % enregistré au quatrième trimestre de 2014.

Le ratio du service de la dette des ménages, qui correspond aux intérêts versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par leur revenu disponible, a diminué pour s'établir à 6,74 %, son niveau le plus faible depuis le début du calcul du ratio en 1990.

Le taux d'épargne national a diminué pour s'établir à 3,5 %, l'épargne nationale nette ayant affiché une baisse par rapport au trimestre précédent. Il s'agit du niveau le plus faible depuis le troisième trimestre de 2010.

Produit intérieur brut par industrie, mars 2015 

Le produit intérieur brut réel a diminué de 0,2 % en mars, en baisse pour un troisième mois consécutif. Le recul de la production des industries productrices de biens a plus que compensé l'augmentation générale de la production des industries de services.

La production de biens s'est repliée de 1,0 % en mars, en baisse pour un troisième mois consécutif, principalement en raison des diminutions observées dans l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz et, dans une moindre mesure, dans la construction. Des baisses ont aussi été enregistrées dans les services publics. Par contre, le secteur de l'agriculture et de la foresterie a progressé, tandis que la fabrication a connu une légère hausse.

La production des industries de services s'est accrue de 0,2 % en mars, après avoir légèrement augmenté de 0,1 % en février. Des hausses notables ont été observées dans le commerce de gros, le secteur de la finance et des assurances ainsi que les services de transport et d'entreposage. Le commerce de détail a aussi progressé. Par contre, le secteur de l'hébergement et des services de restauration a reculé, et le secteur public (qui regroupe les services d'enseignement, la santé et les administrations publiques) a affiché une légère baisse.

Graphique 4  Graphique 4 : Le produit intérieur brut réel baisse en mars
Le produit intérieur brut réel baisse en mars

Le secteur de l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz diminue de nouveau

Le secteur de l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz s'est replié de 2,6 % en mars, en baisse pour un cinquième mois consécutif. L'extraction de pétrole et de gaz ainsi que les activités de soutien à l'extraction minière, pétrolière et gazière ont connu une baisse, tandis que l'extraction minière excluant l'extraction de pétrole et de gaz a progressé.

Après avoir connu une croissance de 2,3 % en janvier et une légère hausse de 0,1 % en février, l'extraction de pétrole et de gaz a reculé de 2,3 % en mars, sous l'effet des baisses enregistrées dans l'extraction de pétrole brut par des méthodes classiques et l'extraction de pétrole par des méthodes non classiques.

Les activités de soutien à l'extraction minière, pétrolière et gazière ont reculé de 17 % en mars, en raison des baisses observées dans les services de forage et de montage. Ce repli est survenu à la suite d'une diminution de 15 % enregistrée en janvier et de 19 % en février.

L'extraction minière et l'exploitation en carrière (sauf l'extraction de pétrole et de gaz) ont progressé de 0,8 % en mars. L'augmentation enregistrée dans l'extraction de minerais métalliques, principalement le cuivre, le nickel, le plomb et le zinc, a plus que compensé la baisse observée dans l'extraction de potasse.

La construction baisse

La construction a reculé de 0,8 % en mars, en baisse pour un cinquième mois consécutif. Les diminutions enregistrées dans les ouvrages de génie et, dans une moindre mesure, dans la construction de bâtiments non résidentiels ont plus que compensé les hausses observées dans la construction de bâtiments résidentiels et les travaux de réparation.

Les activités des agents et courtiers immobiliers ont augmenté de 3,7 % en mars, après avoir progressé de 2,6 % en février.

Le commerce de gros et le commerce de détail augmentent

Le commerce de gros a progressé de 0,8 % en mars, principalement en raison des hausses observées par les grossistes de matériaux et fournitures de construction et, dans une moindre mesure, de produits alimentaires, de boissons et de tabac. Les grossistes d'articles personnels et ménagers ainsi que de véhicules automobiles et de leurs pièces ont également contribué à la hausse. La croissance de mars fait suite à un recul de 2,5 % enregistré en janvier et de 1,0 % en février. Par contre, les activités des grossistes de machines, de matériel et de fournitures, des grossistes de produits divers ainsi que des grossistes-distributeurs de produits pétroliers étaient en baisse.

Après avoir connu une hausse de 1,4 % en février, le commerce de détail a progressé de 0,2 % en mars, entraîné par les magasins d'alimentation, les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires et les magasins de produits de santé et de soins personnels. La croissance a été atténuée par le recul des activités des magasins de marchandises diverses, des stations-service et des marchands de véhicules automobiles et de leurs pièces.

La production manufacturière croît légèrement

La production manufacturière a connu une légère hausse de 0,1 % en mars.

La fabrication de biens non durables a connu une légère hausse de 0,1 % en mars. Les augmentations observées dans la fabrication de produits du pétrole et du charbon, de papier et d'aliments ont plus que compensé les baisses enregistrées dans la fabrication de produits chimiques ainsi que de produits textiles, de vêtements et de produits en cuir.

Après avoir connu une baisse de 1,5 % en janvier et de 2,6 % en février, la fabrication de biens durables était inchangée en mars. La fabrication de matériel de transport, notamment la fabrication de véhicules automobiles et la construction de navires et d'embarcations, a progressé. Par contre, la fabrication de produits métalliques, de machines et de produits informatiques et électroniques a reculé.

Le secteur de la finance et des assurances est en hausse

Le secteur de la finance et des assurances a augmenté de 0,5 % en mars, après avoir progressé de 0,8 % en février. Les services bancaires et d'investissement financier ont augmenté en mars.

Autres industries

Les services publics ont reculé de 1,6 % en mars, après avoir enregistré des hausses en janvier et en février. La production, la transmission et la distribution d'électricité ainsi que la distribution du gaz naturel ont fléchi, en partie en raison des températures plus élevées que la normale en mars dans certaines régions du pays.

Le secteur public (qui regroupe les services d'enseignement, la santé et les administrations publiques) a connu une légère baisse de 0,1 %.

Graphique 5  Graphique 5 : Contribution des principaux secteurs industriels à la variation en pourcentage du produit intérieur brut, mars 2015
Contribution des principaux secteurs industriels à la variation en pourcentage du produit intérieur brut, mars 2015

Produits, services et demandes de renseignements

Analyse et tableaux détaillés

Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

L'étude sur le « Produit intérieur brut excluant les dépenses relatives aux produits énergétiques », qui fait partie de la publication Comptes des revenus et dépenses, série technique (Numéro au catalogue13-604-M), est maintenant disponible.

Des liens vers d'autres communiqués liés aux comptes nationaux se retrouvent dans le numéro du premier trimestre de 2015 de la publication Revue trimestrielle des comptes économiques canadiens, vol. 14, no 1 (Numéro au catalogue13-010-X). Cette publication est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. Cette publication sera mise à jour le 12 juin, en même temps que la diffusion du communiqué sur les comptes du bilan national et des flux financiers.









  Note aux lecteurs

Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses et des statistiques par industrie (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations, les importations et la production) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Il existe quatre façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué.

1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance de toutes les données trimestrielles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du quatrième trimestre de 2014 au premier trimestre de 2015.

2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.

3. Le taux de croissance d'une année à l'autre représente la variation en pourcentage du PIB d'un trimestre donné au cours d'une année au même trimestre un an plus tard, par exemple du premier trimestre de 2014 au premier trimestre de 2015.

4. Les taux de croissance de toutes les données mensuelles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un mois au suivant, par exemple de février à mars 2015.

Produits

Produit intérieur brut par industrie

Les données d'avril sur le produit intérieur brut par industrie seront diffusées le 30 juin.

Comptes des produits intérieurs bruts selon les revenus et les dépenses

Les données du produit intérieur brut du premier trimestre de 2015 sont diffusées en même temps que les données révisées pour les premier, deuxième, troisième, et quatrième trimestres de 2014. Ces données intègrent des données de base nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.

Les données sur le produit intérieur brut selon les revenus et les dépenses pour le deuxième trimestre seront diffusées le 1er septembre. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le Guide des comptes des revenus et dépenses (Numéro au catalogue13-017-X).

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour commander des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Allan Tomas au 613-790-6570, Division des comptes des industries.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@canada.ca).

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