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Commerce de détail, mai 2020

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Diffusion : 2020-07-21

Ventes au détail – Canada

41,8 milliards de dollars

Mai 2020

18,7 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – T.-N-L.

0,7 milliard de dollars

Mai 2020

25,5 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – Î.-P.-É.

0,2 milliard de dollars

Mai 2020

14,9 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – N.-É.

1,1 milliard de dollars

Mai 2020

20,2 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – N.-B.

1,0 milliard de dollars

Mai 2020

20,5 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – Qc

9,1 milliards de dollars

Mai 2020

33,3 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – Ont.

14,3 milliards de dollars

Mai 2020

14,2 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – Man.

1,6 milliard de dollars

Mai 2020

24,0 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – Sask.

1,5 milliard de dollars

Mai 2020

14,9 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – Alb.

5,7 milliards de dollars

Mai 2020

15,8 % hausse

(variation mensuelle)

Ventes au détail – C.-B.

6,4 milliards de dollars

Mai 2020

12,1 % hausse

(variation mensuelle)

En mai, les ventes au détail ont augmenté de 18,7 % pour atteindre 41,8 milliards de dollars. Les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles ont affiché la plus forte croissance de leurs ventes, suivis de presque tous les autres sous-secteurs qui ont enregistré une hausse. Bien que les ventes aient augmenté en mai, les ventes au détail sont demeurées inférieures de 20,0 % aux niveaux observés en février.

À titre de comparaison, les ventes au détail ont progressé de 19,7 % aux États-Unis en mai.

À la suite de la fermeture des magasins en avril en raison de la COVID-19, un certain nombre de provinces ont mis en œuvre des plans de relance économique, lesquels ont eu une incidence sur le secteur du commerce de détail en mai.

Selon la rétroaction des répondants, environ 23 % des détaillants ont été fermés au cours du mois de mai. La fermeture a duré en moyenne cinq jours ouvrables. En dépit des circonstances difficiles, de nombreux détaillants ont fourni les données sur leurs ventes et Statistique Canada les remercie de leur collaboration continue.

En mai, les ventes ont augmenté dans 10 des 11 sous-secteurs. Les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, les magasins de marchandises diverses ainsi que les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires ont le plus contribué à la vigueur observée en mai. Même si la plupart des sous-secteurs ont affiché une croissance au cours du mois de mai, il importe de noter que leurs ventes n'ont pas rebondi à des niveaux d'avant la pandémie de COVID-19.

Le volume des ventes au détail a crû de 17,8 % en mai, après avoir enregistré une baisse sans précédent de 24,1 % en avril.

Compte tenu de la rapidité avec laquelle la situation économique évolue, Statistique Canada fournit une estimation provisoire des ventes réalisées en juin. Les estimations provisoires révèlent que les ventes au détail ont augmenté de 24,5 % en juin. En raison de la nature provisoire de ce chiffre, on s'attend à ce qu'il fasse l'objet d'une révision.

Graphique 1  Graphique 1: Les ventes au détail augmentent en mai
Les ventes au détail augmentent en mai

Graphique 2  Graphique 2: La proportion de détaillants canadiens qui ont fermé leurs portes diminue en mai
La proportion de détaillants canadiens qui ont fermé leurs portes diminue en mai

Tous les sous-secteurs affichent des hausses, sauf un

En mai, les ventes au détail ont augmenté dans presque tous les sous-secteurs. La plupart des sous-secteurs ont affiché d'importantes hausses mensuelles après la levée des restrictions liées à la COVID-19. Ces hausses coïncident avec la réouverture de nombreux magasins traditionnels de vente au détail, lesquels ont subi des fermetures à la mi-mars et au cours du mois d'avril. Le seul sous-secteur ayant enregistré une baisse des ventes en mai est celui des magasins d'alimentation (-2,0 %). Ce sous-secteur avait affiché une hausse sans précédent en mars (+23,2 %).

En mai, les ventes des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles (+66,3 %) ont augmenté pour la première en trois mois pour se chiffrer à 8,5 milliards de dollars. Bien que les ventes aient progressé en mai, les ventes du sous-secteur n'ont pas retrouvé leurs niveaux observés en février, soit avant la pandémie.

Les magasins de marchandises diverses ont affiché une augmentation des ventes de 20,4 % en mai.

Les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires (+92,6 %), les magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres (+101,2 %) ainsi que les magasins de meubles et d'accessoires de maison (+58,6 %) ont tous enregistré une forte croissance de leurs ventes, après avoir connu de fortes baisses en avril.

Les ventes des stations-service se sont accrues de 17,1 % en mai, après avoir subi une baisse sans précédent (-35,4 %) en avril, et le volume d'essence vendu a augmenté de 11,1 %.

Graphique 3  Graphique 3: Tous les sous-secteurs affichent des hausses, sauf un
Tous les sous-secteurs affichent des hausses, sauf un

Hausse des ventes dans toutes les provinces : le Québec et l'Ontario en tête

Toutes les provinces ont enregistré une croissance des ventes en mai. Ces augmentations mensuelles étaient en grande partie attribuables aux sous-secteurs des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles ainsi qu'à ceux des magasins de marchandises diverses.

Au Québec, les ventes ont progressé de 33,3 %, et celles de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal ont augmenté de 32,0 %.

Les ventes au détail en Ontario se sont accrues de 14,2 %, après avoir fléchi de 30,9 % en avril. Les ventes dans la RMR de Toronto ont augmenté de 8,0 %.

Graphique 4  Graphique 4: Hausse des ventes dans toutes les provinces
Hausse des ventes dans toutes les provinces

Ventes du commerce électronique réalisées par les détaillants canadiens

Sur une base non désaisonnalisée, les ventes du commerce de détail électronique se sont chiffrées à 3,8 milliards de dollars en mai, ce qui représente 8,0 % des ventes totales du commerce de détail. D'une année à l'autre, le commerce de détail électronique a augmenté de 112,7 %, alors que les ventes totales du commerce de détail non désaisonnalisées ont diminué de 18,2 %.

Si l'on tient compte des effets saisonniers de base, les ventes du commerce de détail électronique ont progressé de 0,7 % en mai.

Graphique 5  Graphique 5: La croissance des ventes du commerce électronique se poursuit
La croissance des ventes du commerce électronique se poursuit





  Note aux lecteurs

Au moment de la présente diffusion, les données mensuelles non désaisonnalisées ont été révisées à partir de janvier 2018, alors que les données désaisonnalisées ont été révisées à partir de janvier 2015. Les facteurs qui influent sur les révisions comprennent la réception tardive des renseignements communiqués par les répondants, la correction de renseignements dans les données fournies, le remplacement de chiffres estimés par des valeurs réelles (une fois celles-ci disponibles) ainsi que les mises à jour des facteurs saisonniers. Ces facteurs comprennent également la reclassification des entreprises à l'intérieur ou à l'extérieur du secteur du commerce de détail, de même que la reclassification des entreprises au sein des sous-secteurs du commerce de détail.

Les données sur les ventes, les prix et le volume figurant dans le tableau 20-10-0078-01 ont été révisées à partir de janvier 2015.

À moins d'indication contraire, toutes les données qui figurent dans le présent communiqué sont désaisonnalisées et exprimées en dollars courants.

Les données désaisonnalisées sont des données que l'on a modifiées afin d'éliminer l'effet des caractéristiques saisonnières et de calendrier dans le but de permettre des comparaisons plus utiles de la conjoncture économique d'une période à l'autre. Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les estimations de la tendance-cycle sont incluses certains graphiques afin de compléter les séries désaisonnalisées. Ces données représentent une version lissée d'une série chronologique désaisonnalisée et visent à fournir des renseignements sur les mouvements à plus long terme, y compris les variations de la direction qui sous-tend la série. Pour obtenir des renseignements sur les données de la tendance-cycle, veuillez consulter la page Web intitulée Estimations de la tendance-cycle — Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées et les estimations de la tendance-cycle peuvent faire l'objet de révisions lorsque de nouvelles observations deviennent accessibles. Ces révisions pourraient être importantes et pourraient même entraîner le renversement du mouvement, en particulier au cours des mois de référence à la fin de la série ou pendant des périodes de perturbations économiques.

Pour obtenir des renseignements au sujet des statistiques sur le cannabis, veuillez consulter le Centre de statistiques sur le cannabis.

Les estimations désaisonnalisées relatives aux magasins de détail qui vendent du cannabis sont présentées sous forme non désaisonnalisée, car aucun profil saisonnier n'a encore été établi au moyen des statistiques officielles. L'établissement d'un tel profil exige plusieurs mois de données observées. D'ici à ce qu'il soit possible d'établir un profil saisonnier, les estimations désaisonnalisées pour les magasins de détail qui vendent du cannabis seront identiques aux chiffres non désaisonnalisés.

Les données sur le commerce de détail en ligne produites par Statistique Canada comprennent les ventes en ligne de deux types de détaillants distincts. Le premier type correspond aux détaillants qui n'ont pas de vitrine. Ces entreprises sont des détaillants qui font des affaires uniquement sur Internet et elles sont classées selon le code 45411, Entreprises de magasinage électronique et de vente par correspondance, du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN). Le deuxième type de détaillants correspond à ceux qui ont une vitrine, soit les détaillants « traditionnels ». Si les activités en ligne d'un détaillant traditionnel sont gérées séparément, elles sont aussi classées selon le code 45411 du SCIAN.

Certaines opérations courantes du commerce de détail en ligne, comme les réservations de voyages et d'hébergement, les achats de billets et les opérations financières, ne sont pas comprises dans les chiffres sur le commerce de détail au Canada.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le commerce de détail en ligne au Canada, veuillez consulter le document intitulé « Commerce de détail en ligne au Canada ».

Les ventes totales du commerce de détail exprimées en volume sont mesurées en corrigeant les valeurs en dollars courants à l'aide d'indices des prix à la consommation. La série des ventes au détail en dollars enchaînés (2012) correspond à un indice de volume en chaîne de Fisher dont l'année de référence est 2012.

Les statistiques désaisonnalisées du commerce de détail au Canada rendent compte des ventes mensuelles enregistrées par les industries des sous-secteurs 441 à 453 du SCIAN. Le total des ventes au détail aux États-Unis a été ajusté pour représenter cette composition industrielle.

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux de données en temps réel 20-10-0054-01 et 20-10-0079-01 seront mis à jour sous peu.

Prochaine diffusion

Les données de juin sur le commerce de détail seront diffusées le 21 août.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, veuillez communiquer avec nous au 514-283-8300 ou composer sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou veuillez communiquer avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

Date de modification :