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Enquête sur la population active, juillet 2020

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Diffusion : 2020-08-07

Contexte : Les restrictions liées à la COVID-19 continuent de s'assouplir

Les résultats de l'Enquête sur la population active (EPA) de juillet rendent compte de la situation du marché du travail pendant la semaine allant du 12 au 18 juillet, quatre mois après le début de la crise économique découlant de la pandémie mondiale de COVID-19. À ce moment-là, les entreprises et les lieux de travail partout au Canada ont continué de rouvrir, par suite de la reprise des activités économiques qui a commencé en mai et qui s'est poursuivie en juin. Bien que les restrictions en matière de santé publique aient été assouplies considérablement dans la plupart des régions du pays — à l'exception de certaines régions de l'Ontario, y compris Toronto —, certaines mesures sont demeurées en place, notamment les mesures de distanciation physique et les restrictions relatives aux grands rassemblements.

De nouvelles mesures sont adaptées pour évaluer le marché du travail alors que la levée des restrictions liées à la COVID-19 se poursuit

La présente diffusion de l'EPA poursuit la pratique récente qui consiste à intégrer les concepts uniformisés à l'échelle internationale concernant l'emploi et le chômage à des indicateurs supplémentaires pour aider à saisir toute la portée du choc subi par le marché du travail en raison de la COVID-19.

Une série d'améliorations ont continué d'être apportées en juillet, y compris des questions supplémentaires sur le travail à domicile, les adaptations du lieu de travail et la capacité financière. De nouvelles questions ont été ajoutées concernant le retour au lieu de travail habituel et la réception d'une aide financière fédérale liée à la COVID-19.

Pour la première fois, ce communiqué comprend également des renseignements sur les conditions du marché du travail des groupes de population désignés comme minorités visibles. Grâce à l'ajout d'une nouvelle question et à la mise en place de nouvelles méthodes statistiques, l'EPA est maintenant en mesure d'examiner plus en profondeur les effets de la crise économique liée à la COVID-19 sur divers groupes de Canadiens.

Les données de l'EPA sont fondées sur un échantillon de plus de 50 000 ménages. En juillet, Statistique Canada a continué de protéger la santé et la sécurité des Canadiens en ajustant les processus des opérations d'enquête. Nous sommes profondément reconnaissants de la participation à l'enquête d'un grand nombre de Canadiens. Leur collaboration soutenue nous permet de continuer à dresser un portrait actuel et précis du marché du travail canadien et de la performance économique du Canada.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Faits saillants partie 1
Faits saillants partie 1

Infographie 2  Vignette de l'infographie 2: Faits saillants partie 2
Faits saillants partie 2 

La reprise de l'emploi se poursuit en juillet

De février à avril, 5,5 millions de travailleurs canadiens ont été touchés par la crise économique liée à la COVID-19. Ce nombre comprend une baisse de l'emploi de 3,0 millions ainsi qu'une augmentation de 2,5 millions des absences du travail associées à la COVID-19.

L'emploi a progressé de 419 000 (+2,4 %) en juillet après avoir augmenté de 953 000 (+5,8 %) en juin. Ces hausses, combinées à l'augmentation de 290 000 enregistrée en mai, ont permis de ramener l'emploi à 1,3 million (-7,0 %) de son niveau observé en février avant la COVID-19.

Le nombre de Canadiens qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19, a diminué de 412 000 (-18,8 %) en juillet. Combiné aux baisses enregistrées en mai et en juin, ce recul a ramené les absences du travail liées à la COVID-19 juste en deçà de 1 million (+972 000 ou +120,3 %) au-dessus du niveau observé en février.

Au cours de la semaine allant du 12 au 18 juillet, le nombre total de travailleurs touchés s'élevait à 2,3 millions, ce qui représente une baisse de 58,0 % depuis avril.

Graphique 1  Graphique 1: La reprise de l'emploi se poursuit mais ralentit en juillet
La reprise de l'emploi se poursuit mais ralentit en juillet

La majeure partie de la croissance de l'emploi en juillet est observée dans le travail à temps partiel

La majeure partie de la croissance de l'emploi observée en juillet a été enregistrée dans le travail à temps partiel, qui a progressé de 345 000 (+11,3 %), comparativement à l'augmentation beaucoup plus faible de 73 000 (+0,5 %) observée dans le travail à temps plein.

Le choc sur le marché du travail provoqué par la COVID-19 a été particulièrement ressenti dans le travail à temps partiel. De février à avril, les baisses enregistrées dans le travail à temps partiel (-29,6 %) ont été nettement plus prononcées que dans le travail à temps plein (-12,5 %). Cela s'explique par un certain nombre de facteurs, y compris le fait que le travail à temps partiel est plus fréquent dans les secteurs qui ont été les plus touchés par la crise économique liée à la COVID-19, à savoir le commerce de détail ainsi que les services d'hébergement et de restauration.

La croissance de l'emploi à temps partiel a dépassé la croissance de l'emploi à temps plein au cours de chacun des trois derniers mois. À la suite des hausses observées en juillet, l'emploi à temps partiel est maintenant plus près de son niveau observé avant la COVID-19 (-5,0 %) que l'emploi à temps plein (-7,5 %).

La croissance relativement stable enregistrée dans le travail à temps plein au cours des derniers mois se traduit par une hausse de la proportion de travailleurs qui occupent involontairement un emploi à temps partiel. En juillet 2019, 22,2 % des personnes travaillant moins de 30 heures par semaine auraient préféré travailler à temps plein (données non désaisonnalisées). Un an plus tard, cette proportion a augmenté de 7,6 points de pourcentage pour atteindre 29,7 %, une indication que la crise économique liée à la COVID-19 et la relance subséquente ont entraîné une baisse, du moins temporaire, du nombre d'heures offertes par les employeurs.

Graphique 2  Graphique 2: L'emploi à temps partiel est plus près de son niveau observé avant la COVID-19 que l'emploi à temps plein
L'emploi à temps partiel est plus près de son niveau observé avant la COVID-19 que l'emploi à temps plein

Les femmes enregistrent une hausse d'emploi plus élevée en juillet, mais l'emploi des hommes continue d'être plus près du niveau observé avant la crise économique

En juillet, l'emploi a progressé plus rapidement chez les femmes (+3,4 % ou +275 000) que chez les hommes (+1,5 % ou +144 000). Toutefois, en raison des pertes d'emplois plus importantes enregistrées chez les femmes en mars, l'emploi en juillet s'est situé plus près du niveau observé avant la crise économique chez les hommes que chez les femmes.

En juillet, l'emploi des hommes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans, qui ont été les moins touchés par la crise économique, s'est redressé pour se situer à 4,4 % de son niveau observé en février. L'emploi des femmes de ce groupe d'âge s'est situé à 5,7 % du niveau observé avant la COVID-19. L'emploi des jeunes femmes (15 à 24 ans) était le plus éloigné de son niveau observé en février (-17,9 %), suivies des jeunes hommes (-16,9 %).

Graphique 3  Graphique 3: L'emploi chez les femmes est le plus éloigné des niveaux enregistrés avant la crise économique (variation par rapport à février)
L'emploi chez les femmes est le plus éloigné des niveaux enregistrés avant la crise économique (variation par rapport à février)

L'emploi a peu varié en juillet parmi les travailleurs du principal groupe d'âge actif (tant les hommes que les femmes) ayant des enfants de moins de 18 ans (données non désaisonnalisées). Comme en juin, l'emploi en juillet a été le plus éloigné des niveaux observés avant la crise économique chez les mères dont les plus jeunes enfants étaient âgés de 6 à 17 ans.

Le nombre de Canadiens travaillant à domicile continue de diminuer en juillet

Parmi les Canadiens qui étaient occupés et qui n'étaient pas absents du travail, le nombre de personnes travaillant à domicile a diminué de 400 000; à titre de comparaison, le nombre de personnes qui ont travaillé à un endroit autre que leur domicile a augmenté de 300 000. Malgré cette baisse, le nombre de Canadiens qui ont travaillé à domicile en juillet (4,1 millions) est demeuré considérablement plus élevé que le nombre de personnes qui travaillent habituellement à partir de leur domicile (1,6 million).

Le taux de chômage continue de diminuer par rapport au sommet atteint en mai

Le taux de chômage s'est établi à 10,9 % en juillet, en baisse de 1,4 point de pourcentage pour un deuxième mois consécutif et en baisse par rapport au sommet inégalé de 13,7 % enregistré en mai. Le taux de chômage s'est établi à 5,6 % en février.

Bien que le taux de chômage ait diminué parmi tous les principaux groupes d'âge et de sexe en juillet, il était plus élevé chez les hommes (11,3 %) que chez les femmes (10,4 %). Le taux de chômage enregistré chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans (26,7 %) a continué d'être plus élevé que celui observé pour tous les autres groupes d'âge, y compris les jeunes femmes (21,3 %). Parmi les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans, le taux de chômage était pratiquement le même chez les hommes (8,8 %) et chez les femmes (8,7 %).

Le nombre de chômeurs a reculé pour un deuxième mois consécutif en juillet, en baisse de 269 000 (-11,0 %). Malgré cette baisse, près de 2,2 millions de Canadiens étaient au chômage en juillet, près de deux fois plus (+92,6 %) qu'en février (1,1 million).

Au cours de tout mois donné, la variation nette du chômage correspond à la différence entre le nombre de personnes qui deviennent chômeurs et le nombre de personnes qui quittent le chômage, soit parce qu'elles commencent un emploi, soit parce qu'elles quittent la population active. En juillet, 1.1 million de Canadiens ont quitté le chômage alors que 841,000 sont devenus chômeurs. La majorité des personnes qui ont quitté le chômage sont passées du chômage à l'emploi (63,3 %).

Graphique 4  Graphique 4: Le taux de chômage continue de baisser après avoir atteint un sommet en mai
Le taux de chômage continue de baisser après avoir atteint un sommet en mai

Les mises à pied temporaires continuent de diminuer rapidement tandis que le nombre de personnes à la recherche d'un emploi continue d'augmenter

Les chômeurs comprennent trois grandes catégories : les personnes mises à pied temporairement qui s'attendent à retourner à leur ancien emploi au cours des six prochains mois, les personnes qui ne s'attendent pas à retourner à leur ancien emploi et qui cherchent du travail, et les personnes qui ont une entente confirmant qu'elles commencent un nouvel emploi au cours des quatre prochaines semaines. En raison de la crise économique liée à la COVID-19, le chômage a augmenté subitement de février à avril, principalement sous l'effet d'une hausse de 1,1 million du nombre de personnes mises à pied temporairement.

En juillet, les mises à pied temporaires ont diminué fortement pour un deuxième mois consécutif, en baisse de 384 000 (-45,5 %). Parmi les personnes mises à pied temporairement en juin, environ la moitié ont commencé un emploi en juillet, soit parce qu'elles sont retournées à leur ancien emploi, soit parce qu'elles en ont commencé un nouveau (données non désaisonnalisées). Malgré les fortes baisses enregistrées en juin et en juillet, le nombre de personnes mises à pied temporairement (460 000) était plus de quatre fois plus élevé que celui observé en février.

En juillet, le nombre de personnes à la recherche d'un emploi a augmenté de 115 000 (+7,1 %), principalement en raison de l'accroissement du nombre de personnes qui sont entrées dans la population active pour chercher du travail. Depuis le début de la crise économique liée à la COVID-19 en mars, le nombre de personnes à la recherche d'un emploi a augmenté de 689 000 (+66,6 %), ce qui comprend la hausse de 331 000 (+58,8 %) enregistrée parmi les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans et celle de 297 000 observée (+108,5 %) chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Les augmentations ont été similaires tant pour les femmes que pour les hommes.

Graphique 5  Graphique 5: Le nombre de personnes à la recherche d'un emploi continue d'augmenter tandis que les mises à pied temporaires diminuent de façon marquée
Le nombre de personnes à la recherche d'un emploi continue d'augmenter tandis que les mises à pied temporaires diminuent de façon marquée

Le nombre de personnes qui voulaient travailler mais qui n'ont pas cherché d'emploi continue de reculer

De février à avril, le nombre de personnes qui voulaient travailler, mais qui ne correspondaient pas à la définition de « chômeurs » parce qu'elles n'ont pas cherché du travail probablement pour des raisons associées à la crise économique liée à la COVID-19, s'est accru de 1,1 million. Le nombre de personnes dans cette situation a reculé en juillet (-266 000 ou -28,0 %), en baisse pour un troisième mois consécutif, mais toujours 299 000 (+77,8 %) plus élevé que le niveau observé en février.

Si les personnes qui voulaient travailler mais qui n'ont pas cherché d'emploi avaient été comptées parmi les chômeurs en juillet, le taux de chômage ajusté se serait établi à 13,8 %, ce qui représente une baisse de 2,5 points de pourcentage par rapport au taux ajusté de juin, mais qui est toujours supérieur au taux de 7,3 % enregistré en février.

L'écart persiste dans le niveau d'activité des femmes

La population active — le nombre de personnes classées dans les catégories « personnes occupées » ou « chômeurs » — a progressé de 150 000 (+0,8 %) en juillet; il s'agit de la troisième augmentation mensuelle consécutive. Le nombre de personnes actives sur le marché du travail a augmenté de 75 000 (+0,7 %) chez les hommes et de 75 000 (+0,8 %) chez les femmes.

Le taux d'activité — la population active en proportion de la population âgée de 15 ans et plus — a augmenté pour atteindre 64,3 % en juillet, se situant à 1,2 point de pourcentage de son niveau observé en février avant la COVID-19 (65,5 %). Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, le taux d'activité (90,7 %) s'est situé à 0,4 point de pourcentage de son niveau observé en février (91,1 %).

Chez les femmes du principal groupe d'âge actif, en revanche, il subsiste un écart de 1,4 point de pourcentage entre le taux d'activité de février (83,4 %) et celui de juillet (82,0 %), une indication que les femmes continuent d'exercer des activités non liées à un emploi, y compris s'occuper d'enfants et de membres de la famille, à un taux plus élevé qu'avant la COVID-19.

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre continue de reculer pour se situer au-dessous de 25 %

La sous-utilisation de la main-d'œuvre survient lorsque des personnes qui pourraient potentiellement travailler ne travaillent pas ou lorsque des personnes pourraient travailler plus d'heures que le nombre d'heures qu'elles travaillent. Le « taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre » combine les chômeurs, les personnes inactives qui voulaient travailler mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes en emploi qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19. Alors que l'économie poursuivait sa reprise en juillet, la sous-utilisation de la main-d'œuvre a diminué.

En juillet, moins du quart (22,4 %) de la population active potentielle a été pleinement ou partiellement sous-utilisée, ce qui représente une baisse prononcée par rapport au niveau de 36,1 % affiché en avril, mais une hausse marquée par rapport au niveau observé avant la pandémie (11,2 % en février).

Le taux observé en juillet a reculé à un rythme plus lent qu'en juin; la baisse la plus marquée a été observée chez les jeunes (en baisse de 5,8 points de pourcentage pour s'établir à 34,7 %), suivis des personnes de 55 ans et plus (en baisse de 4,3 points de pourcentage pour s'établir à 23,3 %) et des personnes du principal groupe d'âge actif (en baisse de 4,1 points de pourcentage pour s'établir à 19,5 %).

Bien que le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre ait été semblable pour les hommes et les femmes avant la pandémie de COVID-19, le taux est plus élevé pour les femmes depuis février. En juillet, l'écart s'est rétréci alors que taux a diminué davantage pour les femmes (en baisse de 5,4 points de pourcentage pour s'établir à 22,9 %) que pour les hommes (en baisse de 3,5 points de pourcentage pour s'établir à 22,0 %).

Nouveaux renseignements sur les conditions du marché du travail de divers groupes canadiens

Pour combler les lacunes dans la compréhension des effets de la COVID-19 sur les groupes de population désignés comme minorités visibles, deux améliorations ont été apportées à l'EPA en juillet. D'abord, pour les répondants interrogés en juillet et à l'avenir, une nouvelle question a été ajoutée pour demander aux répondants âgés de 15 à 69 ans d'indiquer les groupes de population auxquels ils appartiennent. Cela permettra de mesurer les conditions du marché du travail actuelles et futures de divers groupes, mais ne fournira pas de renseignements historiques qui pourraient servir à déterminer les répercussions possibles de la COVID-19 avant juillet.

Ensuite, pour tous les répondants, y compris ceux interrogés avant juillet, Statistique Canada a mis au point une méthode expérimentale pour intégrer des données provenant d'autres sources afin que des caractéristiques de groupes de population puissent être ajoutées à l'information recueillie dans le cadre des interviews directes effectuées avant juillet. Cela permet de réaliser une analyse des répercussions possibles de la COVID-19 sur les groupes de population désignés comme minorités visibles (voir la Note aux lecteurs pour obtenir plus de précisions au sujet de cette méthodologie).

Utilisés conjointement avec l'information sur le marché du travail tirée du Recensement de la population de 2016, les renseignements de l'EPA peuvent servir à dresser un portrait plus complet des répercussions de la COVID-19 sur la situation du marché du travail de divers groupes de Canadiens.

Le taux de chômage de juillet est plus élevé chez les Canadiens sud-asiatiques, arabes et noirs

Un aspect clé de la crise économique liée à la COVID-19 et du choc connexe subi par le marché du travail a été les hausses sans précédent du chômage, y compris le taux de chômage historiquement élevé observé en mai (13,7 %). Après avoir reculé pendant deux mois consécutifs, le taux de chômage en juillet s'est établi à 10,9 % pour la population âgée de 15 ans et plus.

Le taux de chômage national dissimule une variation importante entre les groupes de population. Lorsque non-désaisonnalisé, le taux de chômage national pour les personnes âgées de 15 à 69 ans était de 11,3 % en juillet. Plusieurs groupes ont enregistré des taux de chômage considérablement plus élevés que cette moyenne, y compris les Canadiens sud-asiatiques (17,8 %), arabes (17,3 %) et noirs (16,8 %). Parmi les Canadiens sud-asiatiques, les femmes (20,4 %) ont enregistré un taux de chômage considérablement plus élevé que les hommes (15,4 %). Les femmes noires ont aussi enregistré un taux de chômage plus élevé que les hommes noirs (18,6 % par rapport à 15,1 %).

Pour plusieurs groupes de population, y compris les Canadiens d'origine asiatique occidentale, coréenne et japonaise, il n'a pas été possible de calculer les taux de chômage distincts en utilisant l'échantillon actuel de l'EPA.

Parmi les personnes qui n'appartenaient pas à un groupe de population désigné comme minorité visible et qui ne s'identifiaient pas comme Autochtones, le taux de chômage s'est établi à 9,3 % en juillet (données non désaisonnalisées).

Graphique 6  Graphique 6: Les Canadiens sud-asiatiques, arabes et noirs avaient parmi les taux de chômage les plus élevés en juillet 2020
Les Canadiens sud-asiatiques, arabes et noirs avaient parmi les taux de chômage les plus élevés en juillet 2020

Les Canadiens d'origine sud-asiatique et chinoise ont enregistré des hausses de chômage marquées liées à la COVID-19

Au fil du temps, les données de l'EPA produites au moyen d'une nouvelle méthode expérimentale d'intégration des données serviront à examiner divers aspects de la situation du marché du travail de divers groupes de population. Initialement, la mise au point et l'amélioration de la méthode visaient à mieux comprendre les répercussions de la COVID-19 en comparant les variations d'une année à l'autre du taux de chômage.

Selon les données recueillies à partir de cette méthode, les Canadiens d'origine sud-asiatique (+9,1 points de pourcentage) et chinoise (+8,4 points de pourcentage) ont enregistré des hausses relativement importantes de leurs taux de chômage de juillet 2019 à juillet 2020.

L'augmentation d'une année à l'autre du taux de chômage a été légèrement inférieure chez les Canadiens noirs (+6,3 points de pourcentage) et les Canadiens d'origine philippine (+6,2 points de pourcentage). Parmi les Canadiens d'origine philippine, le taux d'activité — une mesure de la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui est occupée ou au chômage — a diminué de 7,5 points de pourcentage d'une année à l'autre. Cela indique qu'une proportion relativement importante de Canadiens d'origine philippine qui ont perdu leur emploi en raison de la COVID-19 a au moins temporairement quitté la population active plutôt que de chercher un nouvel emploi.

La hausse du taux de chômage d'une année à l'autre a été la plus faible (+4,4 points de pourcentage) chez les personnes qui ne faisaient pas partie d'un groupe de population désigné comme minorité visible et qui ne s'identifiaient pas comme Autochtones.

Les taux de chômage élevés dans certains groupes de population peuvent s'expliquer par des disparités sectorielles en matière d'emploi

Le taux de chômage plus élevé observé en juillet chez les groupes de population désignés comme minorités visibles peut s'expliquer en partie par la plus grande concentration de ces travailleurs dans certains des secteurs les plus touchés par la crise économique liée à la COVID-19. Par exemple, de février à avril, l'emploi dans le secteur des services d'hébergement et de restauration a diminué de 50,0 %, ce qui représente la baisse la plus marquée de tous les secteurs. Selon les données du Recensement de 2016, les Canadiens d'origine coréenne (19,1 %), philippine (14,2 %) et sud-asiatique (14,0 %) étaient proportionnellement plus nombreux à occuper un emploi dans ce secteur que les personnes qui ne faisaient pas partie d'un groupe de population désigné comme minorité visible et qui ne s'identifiaient pas comme Autochtones (5,9 %).

Les écarts observés dans les taux de chômage peuvent également refléter les différences au sein des secteurs pour ce qui est de la probabilité que certains groupes perdent leur emploi en raison de la COVID-19 et se trouvent un nouvel emploi par la suite. Dans le secteur du commerce de détail, par exemple, les données de l'EPA de juillet indiquent que les membres des groupes désignés comme minorités visibles étaient proportionnellement moins représentés parmi les personnes occupées en juillet (24,6 %) que parmi les chômeurs dont le dernier emploi avait été dans le commerce de détail (35,8 %).

De nombreux Canadiens d'origine philippine et Canadiens noirs travaillent dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale

Bien que la COVID-19 ait entraîné d'importantes pertes d'emploi ainsi qu'une hausse du travail à domicile, de nombreux Canadiens ont continué à travailler à leur lieu de travail habituel, y compris dans des secteurs comme celui des soins de santé et de l'assistance sociale, lequel requiert un degré élevé de proximité physique avec les autres et présente par conséquent un risque élevé d'exposition à la COVID-19.

Les Canadiens d'origine philippine et les Canadiens noirs jouent un rôle important dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale. En juillet, près d'un quart (23,6 %) des Canadiens d'origine philippine en emploi et un cinquième (20,3 %) des Canadiens noirs en emploi ont travaillé dans ce secteur, comparativement à 13,7 % de l'ensemble des travailleurs. Dans les deux groupes, l'importance des soins de santé et de l'assistance sociale comme source d'emploi était pratiquement inchangée par rapport à ce qui a été observé lors du Recensement de 2016.

Dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, les employés d'origine philippine ont gagné en moyenne 26,86 $ l'heure en juillet et les employés noirs ont gagné 23,36 $ l'heure. Les employés des soins de santé et de l'assistance sociale qui n'appartenaient pas à un groupe de population désigné comme minorité visible et qui ne s'identifiaient pas comme Autochtones ont gagné en moyenne 29,90 $ l'heure.

La tendance à la hausse du taux d'emploi des immigrants très récents se poursuit en juillet

Le taux d'emploi des immigrants très récents (cinq ans ou moins) a augmenté pour un troisième mois consécutif en juillet, en hausse de 2,1 points de pourcentage pour atteindre 60,5 %, entièrement en raison d'une réduction de la taille de ce groupe de population (données non désaisonnalisées). La progression d'un mois à l'autre du taux d'emploi de ce groupe a été supérieure aux augmentations observées chez les immigrants établis depuis plus de cinq ans (+0,8 point de pourcentage pour s'établir à 54,5 %) et chez les personnes nées au Canada (+0,9 point de pourcentage pour s'élever à 59,1 %).

L'emploi ne progresse pas chez les Autochtones en juillet

En juillet, l'emploi chez les Autochtones vivant hors réserve était inchangé, alors que chez la population non autochtone, l'emploi a progressé de 1,7 % (+284 000) (données non désaisonnalisées). En juillet, le niveau d'emploi enregistré par ce groupe s'est établi à 93,1 % de son niveau observé en février; celui de la population non autochtone s'est chiffré à 95,5 % de son niveau enregistré en février.

L'emploi progresse dans la plupart des provinces en juillet

En Ontario, l'emploi a augmenté de 151 000 (+2,2 %) en juillet, faisant suite à une hausse de 378 000 enregistrée en juin, et a ramené l'emploi à 91,7 % de son niveau observé en février avant la pandémie. L'assouplissement initial des restrictions liées à la COVID-19 est survenu plus tard en Ontario que dans la plupart des autres provinces. Des mesures d'assouplissement supplémentaires ont été prises dans la plupart des régions de la province le 17 juillet, à la fin de la semaine de référence de l'EPA.

La hausse de l'emploi observée en Ontario en juillet a presque toute été enregistrée dans le travail à temps partiel, tandis que la hausse observée en juin est survenue tant dans le travail à temps plein que dans le travail à temps partiel. La proportion des personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19, s'est établie à 10,9 % en juillet, en baisse par rapport à 14,1 % en juin. Le taux de chômage en Ontario a diminué de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 11,3 % en juillet.

L'emploi dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto a progressé de 2,2 % en juillet. Il s'agit du même taux de croissance que celui de la province, même si l'assouplissement des restrictions liées à la COVID-19 a commencé plus tard dans la capitale provinciale que dans la plupart des autres régions. L'emploi à Toronto a atteint 89,9 % de son niveau observé en février.

L'emploi au Québec a augmenté de 98 000 (+2,4 %) en juillet; cette augmentation s'ajoute aux hausses observées au cours des deux mois précédents et ramène l'emploi à 94,4 % de son niveau observé avant la COVID-19. La hausse de l'emploi observée en juillet est entièrement survenue dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage a reculé de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 9,5 %; il s'agit de la troisième baisse mensuelle consécutive.

L'emploi s'est accru moins rapidement dans la RMR de Montréal (+28 000 ou +1,3 %) que dans le reste du Québec, et il a atteint 94,4 % de son niveau observé en février.

Le nombre de Britanno-Colombiens en emploi a augmenté de 70 000 (+3,0 %) en juillet pour atteindre 93,5 % du niveau d'emploi observé en février. La proportion de personnes en emploi qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles s'est élevée à 12,0 % en juillet, en baisse par rapport à 14,6 % en juin. Le taux de chômage a reculé de 1,9 point de pourcentage pour s'établir à 11,1 %.

Dans la RMR de Vancouver, l'emploi a progressé de 48 000 (+3,8 %) pour atteindre 89,9 % du niveau observé en février, un niveau de reprise plus faible que celui de l'ensemble de la province.

En Alberta, l'emploi a augmenté de 67 000 (+3,2 %) en juillet et a enregistré des hausses tant dans le travail à temps plein que dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage pour la province a diminué de 2,7 points de pourcentage en juillet pour s'établir à 12,8 %, la première baisse depuis la crise économique liée à la COVID-19.

En Saskatchewan, l'emploi a progressé de 13 000 (+2,5 %) tandis que le taux de chômage a diminué de 2,8 points de pourcentage pour s'établir à 8,8 %.

L'emploi au Manitoba a augmenté (+12 000) pour un troisième mois consécutif et le taux de chômage a diminué de 1,9 point de pourcentage pour s'établir à 8,2 %.

L'emploi à Terre-Neuve-et-Labrador a progressé de 4 300 (+2,1 %) en juillet et le taux de chômage a reculé de 0,9 point de pourcentage pour s'établir à 15,6 %.

En Nouvelle-Écosse, l'emploi a augmenté de 3 400 (+0,8 %) en juillet pour atteindre 92,7 % de son niveau observé en février. Le taux de chômage dans la province a diminué de 2,2 points de pourcentage pour s'établir à 10,8 %.

L'emploi à l'Île-du-Prince-Édouard s'est accru de 1 100 en juillet (+1,5 %); cette hausse s'est ajoutée aux augmentations observées au cours des deux mois précédents. Le taux de chômage a reculé de 3,5 points de pourcentage pour s'établir à 11,7 %.

Au Nouveau-Brunswick, l'emploi a peu varié en juillet après avoir enregistré des hausses de 39 000 d'avril à juin. L'emploi dans la province, qui a été parmi les premières à commencer à assouplir les restrictions liées à la COVID-19, a atteint 96,6 % de son niveau observé en février avant la COVID-19. Il s'agit de la reprise de l'emploi la plus complète de toutes les provinces à ce jour.

Graphique 7  Graphique 7: L'emploi augmente dans la plupart des provinces en juillet, mais demeure en deçà du niveau observé en février
L'emploi augmente dans la plupart des provinces en juillet, mais demeure en deçà du niveau observé en février

La croissance mensuelle de l'emploi dans le secteur des services porte la reprise cumulative au même niveau que celui du secteur des biens

En juillet, l'emploi a enregistré une hausse marquée dans le secteur des services (+348 000 ou +2,5 %), principalement en raison des augmentations observées dans le commerce de gros et le commerce de détail et dans les services d'hébergement et de restauration. La croissance dans le secteur des biens a été plus modeste (+71 000 ou +1,9 %). À la suite des hausses enregistrées en juillet, l'emploi dans le secteur des services a atteint 93,0 % de son niveau observé en février avant la COVID-19; il s'agit essentiellement du même niveau de reprise que celui du secteur des biens (93,1 %).

Graphique 8  Graphique 8: L'emploi dans le secteur des services et dans le secteur de la production de biens atteint 93% du niveau observé avant la COVID-19
L'emploi dans le secteur des services et dans le secteur de la production de biens atteint 93% du niveau observé avant la COVID-19

Malgré la forte hausse enregistrée en juillet, l'emploi demeure bien en deçà des niveaux observés avant la COVID-19 dans les services d'hébergement et de restauration

En juillet, alors que l'assouplissement continu des restrictions liées à la COVID-19 a permis aux Canadiens de retourner aux restaurants et sur les terrasses, l'emploi a augmenté de 101 000 (+12,3 %) dans les services d'hébergement et de restauration. Il s'agit de la troisième hausse mensuelle consécutive. Malgré les hausses observées, l'emploi dans le secteur n'a atteint que 74,9 % de son niveau observé en février.

En juillet, l'emploi à temps partiel a représenté 42,9 % de l'emploi total dans les services d'hébergement et de restauration (données non désaisonnalisées). Cela représente une hausse de 5,2 points de pourcentage par rapport à juillet 2019, une indication que la COVID-19 a entraîné au moins un changement temporaire de la composition des emplois dans ce secteur.

Les tâches dans les services d'hébergement et de restauration nécessitent habituellement de travailler en grande proximité physique avec d'autres, que ce soit des collègues ou des clients. En juillet, 9 travailleurs sur 10 dans le secteur (88,6 %) ont déclaré qu'ils avaient accès à de l'équipement de protection individuelle.

La reprise de l'emploi dans le commerce de détail suit maintenant le même rythme que la moyenne de l'ensemble des secteurs

Le nombre de personnes en emploi dans le commerce de détail s'est accru de 91 000 (+4,6 %) en juillet, ce qui a ramené l'emploi à 92,7 % de son niveau observé en février. Le commerce de détail a été l'un des secteurs les plus durement touchés par les restrictions initiales en milieu de travail liées à la COVID-19; l'emploi dans ce secteur a diminué en avril pour passer à 77,2 % de son niveau observé en février.

Étant donné qu'une proportion relativement élevée d'emplois du commerce de détail nécessite de travailler en proximité physique avec d'autres, l'assouplissement des restrictions liées à la COVID-19 a été accompagné d'importantes mesures d'adaptation des lieux de travail et d'autres mesures de protection. En juillet, 90,9 % des travailleurs ont déclaré qu'ils avaient réaménagé leur lieu de travail ou réorganisé leurs pratiques de travail en raison de la COVID-19, ou que leur employeur l'avait fait.

L'emploi dans les soins de santé et l'assistance sociale n'est que légèrement inférieur à son niveau observé avant la COVID-19

Alors que la plupart des provinces ont continué d'assouplir les restrictions liées à la COVID-19 en juillet, y compris les restrictions relatives aux services de soins de santé non essentiels, l'emploi dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a progressé de 41 000 (+1,7 %) pour atteindre 97,5 % de son niveau observé avant la COVID-19.

Parmi les travailleurs des soins de santé et de l'assistance sociale qui ont travaillé à un endroit autre que leur domicile en juillet, 93,5 % ont déclaré avoir accès à de l'équipement de protection individuelle.

L'assouplissement continu des restrictions liées à la COVID-19 entraîne une hausse de l'emploi dans les « autres services », y compris dans les services de soins personnels

L'emploi dans le secteur des « autres services » a augmenté de 40 000 (+5,8 %) en juillet, ce qui a ramené l'emploi à 89,3 % de son niveau observé en février. Ce secteur comprend les établissements de services de soins personnels, comme les salons de coiffure et les salons de beauté, qui ont progressivement rouvert dans de nombreuses provinces de juin à juillet.

Les services professionnels et techniques enregistrent leur première hausse de l'emploi à la suite de la crise économique liée à la COVID-19

En juillet, le nombre de personnes occupant un emploi dans les services professionnels et techniques — qui comprennent les services de conception de systèmes informatiques et les services de publicité et services connexes — s'est accru de 33 000 (+2,2 %) pour atteindre 97,1 % du niveau d'emploi de février. Les baisses de l'emploi attribuables à la COVID-19 ont été relativement faibles dans ce secteur. Les niveaux d'emploi se sont situés autour de 95 % du niveau d'emploi observé en février depuis mars.

Une proportion relativement faible des emplois dans les services professionnels et techniques requiert de travailler en proximité physique avec d'autres, et un grand nombre de travailleurs dans le secteur ont commencé à travailler à partir de leur domicile. La proportion de personnes qui ont travaillé à partir de leur domicile en juillet (69,1 %) a continué de dépasser la proportion qui le fait habituellement (29,1 %) et a légèrement diminué par rapport à juin (73,3 %) (données non désaisonnalisées).

La reprise de l'emploi se poursuit dans les industries produisant des biens

Après avoir évité d'importantes baisses de l'emploi au cours du premier mois de la crise économique liée à la COVID-19, tant le secteur de la construction que celui de la fabrication ont enregistré des baisses prononcées en avril, suivies d'un début de reprise en mai et d'une reprise vigoureuse en juin.

Le nombre de personnes en emploi dans la construction a augmenté de 34 000 (+2,5 %) en juillet pour atteindre 91,6 % de son niveau de février. Dans le secteur de la fabrication, la croissance totale de l'emploi s'est chiffrée à 29 000, ce qui a ramené l'emploi à 93,6 % de son niveau de février.

Après avoir enregistré une baisse en juin, l'emploi dans les ressources naturelles a progressé de 11 000 (+3,7 %) en juillet, ce qui a ramené l'emploi dans le secteur à 98,9 % de son niveau de février. L'emploi dans l'agriculture n'a pas varié par rapport à juin.

La plupart des travailleurs des industries produisant des biens ont indiqué qu'ils avaient mis en place des mesures pour réduire le risque d'exposition à la COVID-19, ou que leur employeur l'avait fait. Bien que les mesures d'adaptation soient demeurées relativement moins fréquentes dans l'agriculture, la proportion des travailleurs du secteur de l'agriculture qui ont déclaré avoir accès à de l'équipement de protection individuelle a augmenté pour passer de 47,8 % en juin à 64,6 % en juillet (données non désaisonnalisées).

Malgré les augmentations enregistrées en juillet, le taux d'emploi des jeunes, des étudiants et des travailleurs faiblement rémunérés reste inférieur à celui du reste de la population

L'emploi chez les jeunes progresse en juillet, mais demeure bien en deçà des niveaux observés avant la COVID-19

Parallèlement à la relance de l'économie en juillet, des augmentations de l'emploi ont été enregistrées dans les secteurs comptant une forte proportion de jeunes travailleurs, comme les services d'hébergement et de restauration ainsi que le commerce de détail. Par conséquent, l'emploi chez les jeunes (15 à 24 ans) a crû de 6,9 % (+135 000) au cours du mois, principalement en raison des hausses de l'emploi observées chez les jeunes femmes.

De février à avril, l'emploi chez les jeunes a diminué de plus du tiers (-34,2 % ou -873 000). En juillet, l'emploi chez les jeunes était toujours 17,4 % (-445 000) inférieur au niveau observé en février; il était 17,9 % inférieur pour les jeunes femmes et 16,9 % inférieur pour les jeunes hommes.

Les conditions du marché du travail pour les étudiants continuent d'être difficiles durant l'été

Les étudiants de 15 à 24 ans qui poursuivront leurs études — c'est-à-dire ceux qui fréquentaient l'école à temps plein en mars et qui ont l'intention de retourner aux études en septembre — ont continué à devoir composer avec des conditions difficiles sur le marché du travail en juillet. Par rapport à 12 mois plus tôt, l'emploi au sein de ce groupe a diminué de 172 000 (-12,8 %) et la baisse s'est répartie entre le travail à temps partiel et le travail à temps plein (données non désaisonnalisées). La situation des étudiants qui poursuivront leurs études était un peu meilleure que celle des jeunes non étudiants puisque ces derniers ont enregistré une baisse de l'emploi d'une année à l'autre de 196 000 (-16,0 %) (données non désaisonnalisées).

En juillet, environ les trois quarts de la baisse de l'emploi observée chez les étudiants de 15 à 24 ans qui poursuivront leurs études ont été enregistrés en Ontario (-128 000 par rapport à 12 mois plus tôt, données non désaisonnalisées), où les restrictions ont été assouplies plus tard comparativement aux autres provinces.

Le taux d'emploi des étudiants de 15 à 24 ans qui poursuivront leurs études — c'est-à-dire la proportion qui occupait un emploi au sein de ce groupe — a reculé par rapport à 12 mois plus tôt dans presque toutes les provinces. Seules Terre-Neuve-et-Labrador et la Saskatchewan ont fait exception et ont enregistré un taux presque inchangé. En Ontario, le taux d'emploi des étudiants qui poursuivront leurs études s'est élevé à 39,9 % en juillet, ce qui correspond à une diminution de 12,1 points de pourcentage par rapport à juillet 2019 ainsi qu'au taux le plus faible parmi l'ensemble des provinces. Le plus haut taux d'emploi chez les étudiants qui poursuivront leurs études a été observé au Québec et s'est établi à 62,3 % en juillet, en baisse comparativement au taux de 67,9 % enregistré en juillet 2019 (données non désaisonnalisées).

À l'échelle nationale et par rapport à 12 mois plus tôt, le taux d'emploi des étudiants de 15 à 24 ans qui poursuivront leurs études a reculé de 8,8 points de pourcentage pour se situer à 47,1 %, tandis que celui des jeunes non étudiants a diminué de 10,9 points de pourcentage pour s'établir à 68,1 % (données non désaisonnalisées).

En ce qui a trait aux jeunes de 20 à 24 ans, les baisses du taux d'emploi ont été similaires chez les étudiants qui poursuivront leurs études (-12,6 points de pourcentage pour se chiffrer à 56,8 %) et chez les jeunes non étudiants (-10,9 points de pourcentage pour se chiffrer à 69,9 %) (données non désaisonnalisées).

Graphique 9  Graphique 9: Le taux d'emploi diminue de façon marquée d'une année à l'autre chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans et chez les jeunes âgés de 17 à 19 ans
Le taux d'emploi diminue de façon marquée d'une année à l'autre chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans et chez les jeunes âgés de 17 à 19 ans

En dépit de l'augmentation observée en juillet, la reprise de l'emploi chez les travailleurs faiblement rémunérés demeure lente

En juillet, l'emploi a progressé plus rapidement (+8,3 % ou +213 000) chez les employés gagnant moins de 16,03 $ l'heure (deux tiers du salaire médian annuel de 2019, qui s'est élevé à 24,04 $ l'heure) que chez les autres employés (+0,8 % ou +98 000) (données non désaisonnalisées).

Toutefois, le niveau d'emploi par rapport au niveau observé en février est resté plus faible chez les employés faiblement rémunérés (85,4 %) que chez tous les autres employés rémunérés (97,4 %) (données non désaisonnalisées). En juillet, l'emploi chez les travailleuses faiblement rémunérées s'est établi à 81,8 % du niveau observé avant la COVID-19, alors que le pourcentage correspondant pour les hommes s'est fixé à 90,7 % (données non désaisonnalisées).

Les Canadiens continuent de recevoir des prestations de soutien en lien avec la COVID-19

Plus de la moitié des personnes ayant récemment obtenu la PCU occupaient un emploi en juillet, mais beaucoup d'entre elles ont travaillé des heures réduites

Le 31 juillet, le gouvernement du Canada a annoncé que les bénéficiaires de la Prestation canadienne d'urgence (PCU) allaient bientôt passer à l'assurance-emploi, ou à une nouvelle prestation dans le cas des personnes non admissibles à l'assurance-emploi. L'EPA de juillet fournit des renseignements sur la situation d'emploi et de recherche d'emploi des personnes ayant récemment obtenu la PCU.

Au cours de la période de collecte de l'EPA, c'est-à-dire du 19 au 28 juillet, un peu moins du cinquième (18,4 %) des Canadiens de 15 à 69 ans ont déclaré avoir reçu la PCU, la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE) ou des prestations régulières d'assurance-emploi au cours des quatre semaines ayant précédé leur interview réalisée dans le cadre de l'EPA. Chez les étudiants de 18 à 24 ans qui poursuivront leurs études, plus du quart d'entre eux (27,5 %) avaient reçu la PCUE et 17,5 % avaient reçu la PCU.

Parmi les personnes ayant déclaré avoir reçu la PCU au cours des quatre semaines ayant précédé leur interview, plus de la moitié d'entre elles (56,2 %) occupaient un emploi durant la semaine de référence de l'EPA, y compris les personnes qui ne recevaient plus de prestations en date de la semaine de référence de l'EPA et celles qui continuaient à recevoir de l'aide.

Plus du tiers (38,1 %) des personnes occupant un emploi qui ont reçu la PCU ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles en juillet, alors que cette proportion s'est chiffrée à 5,4 % chez les personnes occupant un emploi qui n'ont pas reçu de PCU. La moyenne des gains hebdomadaires des bénéficiaires de la PCU qui occupaient un emploi (sans tenir compte de la réduction des heures) s'élevait à 590,46 $ alors qu'elle était de 1 132,86 $ pour les personnes occupant un emploi qui n'ont pas reçu de prestations.

Chez les personnes ayant récemment reçu la PCU qui étaient sans emploi en juillet, environ 6 personnes sur 10 étaient au chômage, ce qui comprend 40,6 % de personnes à la recherche d'un emploi et 15,8 % de personnes mises à pied temporairement. Les personnes dont le dernier emploi avait été dans des professions bien rémunérées liées à la gestion (59,1 %) étaient plus susceptibles de chercher du travail que les personnes dont le dernier emploi avait été dans des professions moins bien rémunérées liées à la vente et aux services (32,7 %).

Parmi les personnes sans emploi ayant récemment reçu la PCU, environ 4 d'entre elles sur 10 ne faisaient pas partie de la population active en juillet, ce qui signifie qu'elles n'étaient pas à la recherche d'un emploi. Parmi les personnes dans cette situation et ayant au moins un enfant de moins de 18 ans à la maison, les mères (52,7 %) étaient plus susceptibles que les pères (40,8 %) de ne pas faire partie de la population active.

La proportion de personnes vivant au sein de ménages déclarant avoir de la difficulté à répondre financièrement à leurs besoins varie peu

Depuis avril, l'EPA comprend une question supplémentaire sur la capacité des ménages à satisfaire à leurs besoins financiers fondamentaux comme payer le loyer ou l'hypothèque, les services publics et l'épicerie. En juillet, la proportion de Canadiens vivant au sein de ménages déclarant avoir de la difficulté à répondre à ces besoins a peu varié, s'établissant à 19,6 %. La proportion se situe constamment autour d'un sur cinq depuis avril.

Regard vers l'avenir

Les Canadiens ont exprimé des inquiétudes en ce qui concerne le retour au lieu de travail habituel

En juillet, la grande majorité (85,8 %) des Canadiens qui se sont adaptés à la COVID-19 en commençant à travailler à partir de leur domicile s'attendaient à continuer de travailler ainsi au cours des quatre prochaines semaines. Lorsqu'on leur a demandé de réfléchir aux défis liés au retour éventuel à leur lieu de travail habituel, plus de la moitié (54,5 %) étaient inquiets de contracter la COVID-19 au travail, tandis que près de la moitié (48,5 %) étaient inquiets d'infecter un membre de leur famille. Un peu moins du tiers (31,9 %) étaient inquiets d'utiliser le transport en commun.

Les parents travaillant à domicile, particulièrement les mères, sont préoccupés par la garde d'enfants et le retour au travail

Selon les réponses aux questions supplémentaires de l'EPA posées en juillet, plus du tiers (35,6 %) des parents ayant des enfants de moins de 18 ans qui se sont adaptés à la COVID-19 en commençant à travailler à partir de leur domicile s'inquiétaient que le retour à leur lieu de travail entraîne des problèmes concernant la garde d'enfants ou les personnes à charge. Cette proportion était la plus élevée chez les mères ayant au moins un enfant de moins de six ans (56,1 %).

Au fur et à mesure que les restrictions en matière de santé publique liées à la COVID-19 continueront d'évoluer en août, et au moment où les réouvertures d'écoles approcheront, Statistique Canada continuera de mesurer la relance de l'économie à la suite de la crise économique sans précédent qui s'est fait sentir en mars et en avril. En plus de surveiller les changements qui surviendront dans le travail à temps plein et dans le travail à temps partiel ainsi que dans les absences du travail, l'EPA jouera un rôle crucial pour ce qui est de surveiller le rythme de reprise selon la province et le secteur et de mesurer les différences quant au degré de reprise parmi divers groupes de Canadiens.














Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) pour juillet sont établies à partir des données recueillies au cours de la semaine allant du 12 au 18 juillet.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place ont été remplacées par des interviews téléphoniques pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. De plus, toutes les interviews téléphoniques ont été réalisées par des intervieweurs qui travaillaient à partir de leur domicile et aucune interview téléphonique n'a été menée à partir d'un centre d'appels de Statistique Canada. En juillet, environ 40 000 interviews ont été réalisées, c'est-à-dire environ le même nombre qu'en juin.

La répartition des interviews de l'EPA de juillet 2020 comparativement à juin 2020 s'est faite comme suit :

Interviews sur place

• Juin 2020 0,0 %

• Juillet 2020 0,0 %

Interviews téléphoniques menées à partir des centres d'appels

• Juin 2020 0,0 %

• Juillet 2020 0,0 %

Interviews téléphoniques menées à partir du domicile des intervieweurs

• Juin 2020 69,2 %

• Juillet 2020 69,4 %

Interviews en ligne

• Juin 2020 30,8 %

• Juillet 2020 30,6 %

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de juillet 2020

Pour continuer à rendre compte des effets de la COVID-19 sur le marché du travail, les indicateurs supplémentaires utilisés en avril ont été légèrement adaptés en mai, en juin et en juillet. Par conséquent, ils ne sont pas directement comparables aux indicateurs supplémentaires publiés en avril et en mars 2020.

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes occupées et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Le taux de sous-emploi temporel combine les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures habituelles de travail en proportion de la population en emploi.

Nouveaux renseignements sur les groupes de population

À compter de juillet, l'EPA comprend une question où les répondants doivent indiquer le groupe de population auquel ils font partie. Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de 2016, comprennent :

• Blanc

• Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais)

• Chinois

• Noir

• Philippin

• Arabe

• Latino-Américain

• Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais)

• Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan)

• Coréen

• Autre

Pour les enregistrements de l'EPA d'avant juillet, les caractéristiques des groupes de population ont été attribuées au moyen d'une méthode expérimentale d'intégration des données basée sur l'appariement d'échantillons. Le processus a comporté l'intégration directe des renseignements de l'EPA et du Recensement de la population pour environ 20 % des enregistrements de l'EPA. Pour les autres 80 %, les caractéristiques des groupes de population ont été attribuées à partir des renseignements de l'EPA et du recensement accessibles au niveau de la population. D'autres améliorations seront apportées à cette méthode au cours des prochains mois.

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Dans le texte, les données pour la population qui s'identifie comme Autochtones sont analysées séparément. La catégorie restante est décrite comme les « personnes qui ne sont pas désignées comme des minorités visibles » ou les « personnes n'appartenant pas à une minorité visible ».

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 4 septembre.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur. Des données historiques remontant à cinq ans sont également comprises pour les variations mensuelles de l'emploi et du taux de chômage. L'application interactive permet aux utilisateurs de parcourir et de personnaliser rapidement et facilement l'information présentée. Ils peuvent même combiner plusieurs provinces, sexes et groupes d'âge pour créer leurs propres domaines d'intérêt relatifs au marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès facile et personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail. Les utilisateurs peuvent maintenant créer une carte et un graphique interactifs qui leur permettront de visualiser les caractéristiques de la population active à l'échelle nationale ou provinciale, ou selon la région métropolitaine de recensement.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail de Statistique Canada pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques, et permet aux utilisateurs d'obtenir un aperçu des indicateurs clés du marché du travail, de consulter le classement géographique pour chaque indicateur en utilisant une carte et un tableau interactifs ainsi que d'insérer facilement des données dans d'autres programmes.

Coordonnées des personnes-ressources

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