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Estimations de la population du Canada : régions infraprovinciales, 1er juillet 2020

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Diffusion : 2021-01-14

La croissance démographique dans les grandes régions urbaines du Canada ralentit, mais surpasse encore celle enregistrée dans les autres régions

Dans la plupart des grandes régions urbaines (régions métropolitaines de recensement [RMR]) au pays, la croissance démographique du 1er juillet 2019 au 1er juillet 2020 a ralenti par rapport à celle observée l'année précédente (+1,3 % contre +1,7 %).

Poursuivant une tendance à long terme, l'urbanisation a tout de même continué de progresser au cours de cette période puisque les autres régions ont affiché une croissance démographique plus faible (+0,6 %).

Au 1er juillet 2020, 27,3 millions de personnes, soit un peu plus de 7 Canadiens sur 10 (71,8 %), vivaient dans une RMR.

Malgré une plus faible migration internationale (permanente et temporaire) en raison des restrictions de voyage visant à réduire la propagation de la COVID-19, la migration internationale a représenté la grande majorité (90,3 %) de la croissance démographique dans les RMR du 1er juillet 2019 au 1er juillet 2020. En comparaison, celle-ci représentait un peu plus du tiers de la croissance démographique dans les autres régions du pays.

Graphique 1  Graphique 1: Taux d'accroissement démographique selon la région métropolitaine de recensement, 2019-2020, Canada
Taux d'accroissement démographique selon la région métropolitaine de recensement, 2019-2020, Canada

La surmortalité attribuable à la COVID-19 a eu une incidence limitée sur le ralentissement de la croissance démographique dans les centres urbains, malgré le fait qu'ils soient les épicentres de la pandémie. Dans la RMR de Montréal (+0,7 %), par exemple, le solde migratoire international a diminué de plus de 23 000 par rapport à 2018-2019, passant de 72 827 à 49 729. Cette réduction dépasse largement le nombre de décès liés à la COVID-19 dans la RMR de Montréal, même si cette région a enregistré le plus grand nombre de décès liés à la COVID-19 à l'échelle nationale pendant la première vague de la pandémie.

Oshawa (+2,1 %) est la RMR qui a enregistré la plus forte croissance démographique, suivie des RMR de Halifax et de Kitchener–Cambridge–Waterloo (+2,0 % chacune) et de Kelowna, Calgary et Saskatoon (+1,9 % toutes les trois).

L'étalement urbain se poursuit alors que Toronto et Montréal enregistrent des pertes de population records vers les régions avoisinantes

Plus de personnes choisissent de vivre à l'extérieur des plus grands centres urbains du Canada, ce qui contribue à l'étalement urbain en cours.

Malgré un accroissement démographique positif, surtout attribuable à la migration internationale, les RMR de Toronto, Montréal et Vancouver ont continué de voir plus de personnes se déplacer vers d'autres régions de leur province que d'effectuer le parcours inverse. Du 1er juillet 2019 au 1er juillet 2020, ces pertes migratoires ont atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés pour les RMR de Toronto (-50 375) et de Montréal (-24 880).

À Toronto, les pertes nettes étaient principalement attribuables aux déplacements vers les RMR voisines. Par exemple, la croissance démographique dans la RMR d'Oshawa (+2,1 %), où la population a augmenté le plus rapidement, est attribuable en partie aux flux migratoires en provenance de la RMR voisine de Toronto.

Les taux élevés d'accroissement démographique dans des municipalités situées à proximité de la RMR de Montréal, telles que Farnham (+5,2 %) et Saint-Hippolyte (+4,1 %), sont aussi attribuables en partie aux flux migratoires en provenance de la RMR de Montréal.

L'étalement urbain s'est poursuivi à l'intérieur des trois plus grandes RMR du Canada où les municipalités de banlieue sont souvent celles qui affichent les plus fortes croissances. Par exemple, les municipalités de Milton (+4,0 %) et de Brampton (+3,4 %) ont connu la croissance la plus rapide dans la RMR de Toronto (+1,4 %). De façon similaire, les municipalités de Mirabel (+3,6 %) dans la RMR de Montréal (+0,7 %) et de New Westminster (+2,8 %) dans la RMR de Vancouver (+1,1 %) ont été parmi celles à croitre le plus rapidement.

Ce désir de vivre à l'extérieur des plus grands centres urbains s'est également traduit par l'augmentation rapide des coûts de logement sur les marchés immobiliers voisins, une tendance qui s'est poursuivie malgré la pandémie. La santé personnelle, la capacité de travailler à distance et l'augmentation des coûts du logement comptent parmi les principaux facteurs qui ont contribué à la décision de nombreux Canadiens de continuer à vivre ou non dans les grands centres urbains les plus durement touchés par la pandémie. Quelles que soient les raisons exactes, il demeure important de suivre de près l'évolution de l'étalement urbain.

Graphique 2  Graphique 2: Répartition de la population selon le groupe d'âge et la région métropolitaine de recensement, Canada, au 1<sup>er</sup> juillet 2020
Répartition de la population selon le groupe d'âge et la région métropolitaine de recensement, Canada, au 1er juillet 2020


  Note aux lecteurs

Le présent communiqué porte principalement sur les estimations postcensitaires provisoires de la population pour les régions métropolitaines de recensement (RMR) selon l'âge et le sexe au 1er juillet 2020. Des estimations révisées au 1er juillet, pour les années 2017 à 2019, sont également disponibles. Des estimations de population sont aussi diffusées pour les agglomérations de recensement, les divisions de recensement, les subdivisions de recensement et les régions économiques. Consultez l'onglet Tableaux pour obtenir plus de renseignements.

L'analyse historique du solde de la migration intraprovinciale est fondée sur les données pour les années 2001-2002 à 2019-2020, inclusivement. Cette période représente l'intervalle pour lequel des données de migration intraprovinciale comparables sont disponibles.

Cette analyse est fondée sur des données provisoires. Comme ces données seront révisées au cours de la prochaine année, il est possible que certaines tendances décrites dans cette étude changent à la suite de ces révisions. Par conséquent, cette analyse doit être interprétée avec prudence.

Les estimations diffusées aujourd'hui sont fondées sur les chiffres du Recensement de 2016, rajustés pour tenir compte du sous-dénombrement net du recensement et des réserves indiennes partiellement dénombrées, auxquels sont ajoutées les estimations de l'accroissement démographique pour la période allant du 10 mai 2016 à la date de l'estimation. Ces estimations sont fondées sur la Classification géographique type de 2016.

La période annuelle de référence comprend la période allant du 1er juillet d'une année donnée au 1er juillet de l'année suivante. Ainsi, 2019-2020 désigne la période allant du 1er juillet 2019 au 1er juillet 2020.

Aux fins du calcul des taux, le dénominateur est la population moyenne au cours de la période (soit la moyenne de la population entre le début et la fin de la période). Afin d'alléger le texte, les termes croissance, accroissement démographique et taux d'accroissement démographique prennent le même sens. Un taux plus grand que -0,1 % et plus petit que 0,1 % est considéré comme non significatif.

Une région métropolitaine de recensement est formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'un centre de population (aussi appelé le noyau). Une RMR doit avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants. Pour être incluses dans une RMR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir un degré d'intégration élevé avec le noyau, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs établi d'après les données du recensement sur le lieu de travail.

Une subdivision de recensement est un terme générique qui désigne les municipalités (telle que définies par les lois provinciales-territoriales) ou les régions considérées comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques (p. ex. les réserves indiennes, les établissements indiens et les territoires non organisés). Afin d'alléger le texte, les termes subdivision de recensement et municipalité prennent le même sens.

Produits

La publication Estimations démographiques annuelles : régions infraprovinciales, 1er juillet 2020 (Numéro au catalogue91-214-X), est maintenant accessible.

Il est également possible de consulter les produits suivants dans le cadre de la série Statistique Canada ― Produits de visualisation des données (Numéro au catalogue71-607-X) :

« Estimations démographiques annuelles, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement : tableau de bord interactif »,

« Estimations démographiques annuelles, divisions de recensement : tableau de bord interactif » et

« Estimations démographiques annuelles, régions économiques : tableau de bord interactif ».

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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