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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, décembre 2020

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Diffusion : 2021-02-25

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 111,54 $

Décembre 2020

6,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 085,92 $

Décembre 2020

1,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

932,23 $

Décembre 2020

6,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

948,71 $

Décembre 2020

3,1 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 004,68 $

Décembre 2020

4,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 056,01 $

Décembre 2020

6,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 143,69 $

Décembre 2020

7,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 011,37 $

Décembre 2020

6,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 096,16 $

Décembre 2020

4,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 199,93 $

Décembre 2020

2,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 111,99 $

Décembre 2020

9,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 277,47 $

Décembre 2020

7,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 541,98 $

Décembre 2020

5,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 495,32 $

Décembre 2020

0,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Les données de décembre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) sont maintenant accessibles. Cette enquête fournit des données mensuelles sur l'emploi salarié, la rémunération et les heures travaillées pour le Canada, les provinces et les territoires.

L'EERH brosse un tableau de l'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération ou des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête exclut les travailleurs autonomes de même que les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ainsi que les employés du secteur agricole.

Les résultats mensuels provisoires de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) sont également accessibles pour décembre. Conjointement aux données de l'Enquête sur la population active (EPA), les données de l'EERH et de l'EPVS aident à mieux comprendre les conditions du marché de l'emploi.

L'emploi salarié augmente en décembre

Le nombre d'employés recevant une rémunération ou des avantages sociaux de leur employeur, appelés « employés salariés » dans le cadre de l'EERH, a augmenté de 44 200 (+0,3 %) en décembre, après avoir diminué de 64 500 (-0,4 %) en novembre. Les plus fortes hausses ont été observées dans les soins de santé et l'assistance sociale ainsi que dans le transport et l'entreposage. L'augmentation enregistrée en décembre a été atténuée par les baisses observées dans les services d'hébergement et de restauration, dans le commerce de détail ainsi que dans les arts, les spectacles et les loisirs. Le nombre total d'employés recevant une rémunération ou des avantages sociaux de leur employeur était de 1,1 million (-6,2 %) inférieur au nombre observé en février 2020.

L'EPA de décembre — pour la semaine allant du 6 au 12 décembre — a fait état d'une baisse de 53 000 (-0,3 %) du nombre de personnes ayant un emploi ou une entreprise, et les diminutions les plus prononcées ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration, les « autres services », et l'information, la culture et les loisirs. Les baisses de l'emploi ont touché les travailleurs autonomes et le travail à temps partiel.

En décembre, les mesures de santé publique adoptées plus tôt à l'automne demeuraient en vigueur au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, ainsi que dans la municipalité régionale de Halifax en Nouvelle-Écosse. L'Île-du-Prince-Édouard a entamé un confinement de deux semaines le 7 décembre. Au Québec, en plus des mesures déjà en vigueur, les commerces de détail non essentiels ont fermé le 25 décembre. En Ontario, les restrictions déjà en place dans certaines régions du sud de l'Ontario — y compris la fermeture des commerces de détail non essentiels — ont été étendues au reste de la province le 26 décembre.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi salarié progresse en décembre après avoir fléchi au cours du mois précédent
L'emploi salarié progresse en décembre après avoir fléchi au cours du mois précédent

Les variations de l'emploi salarié en décembre diffèrent d'une province à l'autre

L'emploi salarié a progressé dans cinq provinces en décembre, et il a diminué dans quatre provinces. Des hausses ont été observées en Ontario (+0,6 %; +37 800), au Québec (+0,4 %; +13 500), au Nouveau-Brunswick (+0,7 %; +2 100), à Terre-Neuve-et-Labrador (+0,6 %; +1 100), et à l'Île-du-Prince-Édouard (+1,1 %; +700). En revanche, l'emploi salarié a reculé au Manitoba (-0,9 %; -5 400), en Alberta (-0,3 %; -5 200), en Saskatchewan (-0,5 %; -2 400), et en Nouvelle-Écosse (-0,3 %; -1 400).

EN décembre, les trois provinces maritimes étaient les plus près des niveaux d'emploi observés avant la COVID-19; le Nouveau-Brunswick était le plus près, son niveau d'emploi se situant 0,5 % en deçà du niveau de février, suivi de l'Île-du-Prince-Édouard (-2,5 %) et de la Nouvelle-Écosse (-3,9 %).

La rémunération hebdomadaire moyenne varie peu en décembre

La rémunération hebdomadaire moyenne s'est établie à 1 112 $ en décembre, ce qui est presque inchangé par rapport à novembre.

Comparativement à un an plus tôt, la rémunération a augmenté de 6,4 %, les pertes d'emploi survenues depuis février ayant davantage touché les employés rémunérés à l'heure et, dans une large mesure, faiblement rémunérés. En décembre, le nombre d'employés rémunérés à l'heure s'est situé 8,9 % en deçà de son niveau observé avant la COVID-19, comparativement à 2,8 % en deçà de son niveau observé avant la COVID-19 pour les employés à salaire fixe.

Le nombre total d'heures travaillées et le nombre hebdomadaire moyen d'heures travaillées se maintiennent

Le total des heures travaillées a peu varié en décembre, et il s'est situé 5,3 % en deçà du niveau observé en février avant la COVID-19, comparativement à un écart de 16,6 % enregistré en mai. Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine a également peu varié, s'établissant à 33,6 heures.

L'augmentation de l'emploi salarié est principalement attribuable au secteur des services

En décembre, l'emploi salarié a augmenté dans le secteur des services (+0,2 %; +31 900), ce qui a presque contrebalancé la baisse enregistrée au cours du mois précédent. La croissance de décembre s'est répartie dans un certain nombre de secteurs, mais les hausses les plus marquées ont été observées dans les soins de santé et l'assistance sociale (+22 400) ainsi que dans le transport et l'entreposage (+10 500). Parallèlement, des baisses notables ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration (-32 900), dans le commerce de détail (-5 600) ainsi que dans les arts, les spectacles et les loisirs (-3 600).

L'emploi dans le secteur des biens a peu varié pour un deuxième mois consécutif. Avant ce surplace, l'emploi dans le secteur des biens suivait une tendance à la hausse depuis mai.

En décembre, l'emploi salarié dans le secteur des services et dans le secteur des biens s'est situé 6,5 % et 4,6 % en deçà des niveaux observés avant la COVID-19, respectivement.

Les soins de santé et l'assistance sociale dépassent leur niveau d'emploi observé avant la COVID-19

La tendance à la hausse de l'emploi salarié dans les soins de santé et l'assistance sociale s'est poursuivie en décembre, et le nombre d'emplois salariés a augmenté de 22 400 (+1,1 %) par rapport à un mois plus tôt. Cela a porté l'emploi dans ce secteur à 0,8 % au-dessus de son niveau observé avant la COVID-19.

La croissance de décembre de l'emploi salarié observée dans ce secteur s'est répartie entre les services de soins de santé ambulatoires (+8 600), les établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes (+5 800), l'assistance sociale (+4 300), et les hôpitaux (+3 700). La majeure partie de la hausse observée dans les soins de santé et l'assistance sociale au cours du quatrième trimestre de 2020 a été enregistrée dans les sous-secteurs des services de soins de santé ambulatoires et de l'assistance sociale.

La rémunération hebdomadaire moyenne dans les soins de santé et l'assistance sociale s'est établie à 1 029 $ en décembre, en hausse de 7,1 % par rapport à 12 mois plus tôt.

La reprise reprend dans le transport et l'entreposage

L'emploi salarié a augmenté dans le transport et l'entreposage (+10 500; +1,4 %) en décembre, après avoir diminué de 4 800 (-0,6 %) en novembre. La hausse observée dans ce secteur a coïncidé avec une période des Fêtes marquée par le magasinage en ligne, puisque le magasinage et les rassemblements en personne ont été limités dans de nombreuses provinces en raison des restrictions de santé publique.

Dans le secteur, les plus fortes hausses de l'emploi salarié ont été concentrées dans les sous-secteurs liés au magasinage en ligne et à la livraison du courrier et de colis, et les services postaux (+2 400; +3,2 %), l'entreposage (+1 700; +2,7 %), et le transport par camion (+1 700; +0,8 %) ont enregistré les augmentations les plus marquées.

Par rapport à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne dans le transport et l'entreposage a augmenté de 5,7 % pour atteindre 1 178 $.

L'emploi salarié progresse dans les services professionnels, scientifiques et techniques pour un septième mois consécutif

L'emploi salarié a augmenté pour un septième mois consécutif dans les services professionnels, scientifiques et techniques, en hausse de 6 700 (+0,7 %) en décembre. Une proportion relativement faible des emplois dans ce secteur — qui comprend les services de conception de systèmes informatiques et les services de publicité et services connexes — requiert de travailler en proximité physique avec d'autres personnes, ce qui limite l'effet des mesures de santé publique sur le secteur.

La croissance enregistrée en décembre s'est répartie dans presque toutes les industries, et les hausses les plus marquées ont été observées dans la conception de systèmes informatiques et les services connexes (+3 200) ainsi que dans les services d'architecture, d'ingénierie et de services connexes (+1 700). La majeure partie de la croissance de l'emploi dans le secteur est survenue en Ontario.

En décembre, l'emploi salarié dans les services professionnels, scientifiques et techniques s'est situé 0,5 % en deçà du niveau observé en février. Les services de recherche et de développement scientifiques ont enregistré les niveaux les plus élevés par rapport aux niveaux d'avant la pandémie (+5,9 %), suivis de la conception de systèmes informatiques et les services connexes (+3,9 %), tandis que la publicité, les relations publiques et les services connexes ont enregistré les niveaux les plus faibles par rapport aux niveaux observés en février (-9,1 %). Comparativement à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne dans les services professionnels, scientifiques et techniques a progressé de 3,6 % pour atteindre 1 496 $. Ce secteur est parmi ceux dont les emplois sont les mieux rémunérés au Canada.

La baisse se poursuit dans le secteur des services d'hébergement et de restauration et celui des arts, des spectacles et des loisirs

L'emploi salarié dans les services d'hébergement et de restauration a reculé pour un deuxième mois consécutif, en baisse de 3,4 % (-32 900) en décembre, et des diminutions ont été enregistrées dans toutes les provinces, à l'exception de l'Île-du-Prince-Édouard. Les baisses les plus prononcées ont été observées dans les restaurants à service complet et les établissements de restauration à service restreint, dans l'hébergement des voyageurs et dans les débits de boissons. Cette baisse a ramené l'emploi salarié dans les services d'hébergement et de restauration à 30,4 % en deçà de son niveau de février.

Les ventes dans le sous-secteur des services de restauration et des débits de boissons ont diminué pour un troisième mois consécutif, en baisse de 8,0 % pour s'établir à 4,2 milliards de dollars en décembre. Par rapport à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne dans les services d'hébergement et de restauration a augmenté de 3,6 % pour s'élever à 443 $.

L'emploi salarié dans les arts, les spectacles et les loisirs a aussi reculé pour un deuxième mois consécutif, en baisse de 1,7 % (-3 600) en décembre, à la suite des diminutions enregistrées dans les autres services de divertissement et de loisirs, qui comprennent les centres de ski ainsi que les centres de loisirs, de sport et de conditionnement physique. Comparativement à février, l'emploi dans le secteur a diminué de 32,0 %. Par rapport à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne dans les arts, les spectacles et les loisirs a augmenté de 17,2 % pour atteindre 711 $ en décembre.

L'emploi salarié dans les industries liées au tourisme recule pour un deuxième mois d'affilée

Après avoir suivi une tendance à la hausse de mai à septembre, l'emploi salarié dans les industries liées au tourisme — un total de 27 industries, principalement dans le transport, dans les arts, les spectacles et les loisirs ainsi que dans les services d'hébergement et de restauration — a diminué de 6,3 % (-98 700) d'octobre à décembre, un grand nombre de provinces ayant adopté des mesures ciblées de santé publique depuis septembre par suite de l'augmentation des cas de COVID-19. À la suite de cette baisse, l'emploi dans les industries liées au tourisme s'est situé 27,3 % (-549 100) en deçà de son niveau de février, et il a été à l'origine de plus de la moitié (51,8 %) de la baisse totale de l'emploi salarié.

L'emploi salarié dans le commerce de détail enregistre une première baisse depuis mai

L'emploi salarié dans le commerce de détail a reculé de 0,3 % (-5 600) en décembre, après avoir augmenté pendant six mois consécutifs. Des baisses notables ont été enregistrées dans les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires (-6 200) ainsi que dans les magasins de produits de santé et de soins personnels (-2 700). Parallèlement, l'emploi a augmenté dans les magasins d'alimentation (+3 200). La majeure partie de la baisse observée dans le secteur est survenue en Ontario. Puisque la fermeture des commerces de détail non essentiels a eu lieu vers la fin de décembre au Québec et en Ontario, bon nombre d'employés touchés par cette mesure ont vraisemblablement reçu une rémunération après la fermeture et auraient été comptabilisés dans l'emploi salarié en décembre. En décembre, les ventes au détail ont enregistré leur plus forte diminution (-3,4 %) depuis le creux d'avril principalement attribuable à la pandémie de COVID-19.

En décembre, l'emploi dans le commerce de détail s'est situé 4,5 % en deçà de son niveau de février, et le nombre d'emplois salariés dans les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires a continué d'être le plus éloigné de son niveau d'avant la pandémie (-18,9 %). La rémunération hebdomadaire moyenne dans le commerce de détail s'est établie à 632 $, en hausse de 1,1 % par rapport à décembre 2019.

Résultats mensuels de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires

En décembre, les employeurs canadiens recrutaient activement pour doter environ 478 000 postes alors qu'ils continuaient à composer avec la COVID-19 et les mesures de santé publique connexes (données non désaisonnalisées).

Le taux de postes vacants, c'est-à-dire le nombre de postes vacants en proportion de tous les postes (vacants et occupés), était de 3,0 % en décembre, après s'être établi à 3,3 % en novembre et à 3,5 % en octobre (données non désaisonnalisées). Bien que les statistiques mensuelles et trimestrielles sur les postes vacants ne soient pas directement comparables en raison des tendances saisonnières et de la variation d'un mois à l'autre durant les trimestres, avant la crise économique liée à la COVID-19, le taux de postes vacants trimestriel a varié de 3,0 % à 3,5 % entre le premier trimestre de 2019 et le premier trimestre de 2020.

Le taux de postes vacants est un indicateur clé de la demande de travail non comblée et, conjointement à d'autres indicateurs tels que l'emploi salarié et le taux de chômage, il fournit des renseignements utiles sur le marché du travail. Par exemple, un taux de postes vacants élevé pourrait s'expliquer par une hausse du rythme de recrutement ou par les difficultés éprouvées par les employeurs qui tentent de trouver et de retenir des candidats convenables.

Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale continue de compter le plus grand nombre de postes vacants

En décembre, le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a continué de compter le plus grand nombre de postes vacants (95 000), et il a enregistré un taux de postes vacants de 4,4 % (données non désaisonnalisées), ce qui représente le deuxième taux de postes vacants en importance parmi tous les secteurs. D'octobre à décembre, le taux de postes vacants mensuel pour ce secteur était plus élevé que les taux trimestriels observés avant la pandémie de COVID-19. Le taux a varié de 3,0 % à 3,3 % entre le premier trimestre de 2019 et le premier trimestre de 2020.

Le commerce de détail a enregistré le deuxième nombre de postes vacants en importance (51 800) en décembre, et son taux de postes vacants s'est établi à 2,6 % (données non désaisonnalisées). Le nombre de postes vacants dans ce secteur peut varier grandement en fonction des tendances saisonnières. Les postes vacants dans le commerce de détail étaient inférieurs en décembre à ceux observés en novembre (69 700) et en octobre (92 800), lorsque les entreprises de détail recrutaient davantage en prévision de la période des Fêtes.

À l'échelle provinciale, les taux de postes vacants les plus élevés ont été enregistrés en Colombie-Britannique (3,6 %) et au Québec (3,5 %) (données non désaisonnalisées). Ces deux provinces ont constamment affiché les plus hauts taux de postes vacants depuis que des statistiques mensuelles sur les postes vacants ont commencé à être publiées en octobre 2020, et elles avaient des taux de postes vacants parmi les plus élevés avant la pandémie de COVID-19. Les taux de postes vacants ont été les plus faibles en Alberta (1,9 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (2,0 %).

Une analyse plus détaillée des postes vacants (selon la profession et la région économique, par exemple) sera diffusée en même temps que les estimations trimestrielles (d'octobre à décembre 2020) de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires le 23 mars 2021.

Regard vers l'avenir

Les résultats de l'EERH de janvier, qui seront diffusés le 30 mars, fourniront des renseignements détaillés sur les sous-secteurs qui continuent d'être les plus touchés par la remise en place et le resserrement des mesures de santé publique visant à contrôler la propagation de la COVID-19. En particulier — sur la base des résultats de l'EPA de janvier —, ces résultats apporteront un éclairage supplémentaire sur les répercussions des fermetures des commerces de détail non essentiels à l'échelle de la province, qui ont eu lieu au Québec et en Ontario à la fin de décembre.




Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan se fonde sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Le 30 mars, au moment de la diffusion des estimations de janvier 2021, les données désaisonnalisées seront révisées en fonction des plus récents facteurs saisonniers. Les estimations désaisonnalisées seront révisées chronologiquement à partir de 2001. En plus des nouveaux facteurs saisonniers, un petit nombre d'industries (niveau à 4 chiffres du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord [SCIAN]) feront aussi l'objet de révisions historiques.

Le principal objectif l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est de dresser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Au moment de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle du taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

En raison de différences conceptuelles et méthodologiques, les estimations portant sur les variations dans l'EERH et l'EPA divergent de temps en temps. Toutefois, les tendances dont rendent compte les données sont semblables. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN.

Toutes les données sur la rémunération comprennent les heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

Depuis la diffusion des données d'octobre 2020, des estimations mensuelles provisoires de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) sont diffusées chaque mois. Ces estimations fournissent des renseignements plus actuels sur le nombre et le taux de postes vacants par province et par secteur d'activité.

L'EPVS est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

L'EPVS fournit également des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques, sur le salaire horaire offert et sur les caractéristiques des postes vacants. Les données trimestrielles pour le deuxième trimestre et le troisième trimestre de 2020 ne sont pas disponibles en raison de la suspension temporaire des opérations d'enquête pendant la pandémie de COVID-19. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, le taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Les estimations de l'EPVS ne sont pas désaisonnalisées. Par conséquent, les comparaisons d'un mois à l'autre ou d'un trimestre à l'autre doivent être interprétées avec circonspection, car elles pourraient refléter des mouvements saisonniers. De plus, les comparaisons d'une année à l'autre entre les estimations de différentes fréquences (mois par rapport à trimestre) doivent être interprétées avec circonspection étant donné que les statistiques sur les postes vacants peuvent varier d'un mois à l'autre au cours d'un trimestre.

Bien que l'emploi de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0357-01, 14-10-0358-01, 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 15 mars 2021.

Prochaine diffusion

Les données de janvier 2021 sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et les postes vacants seront diffusées le 30 mars 2021.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données dresse un portrait détaillé du marché du travail canadien en utilisant les données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. Des estimations historiques remontant à 10 ans sont aussi comprises. Cette application interactive permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Combinez plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer vos propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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