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Enquête sur la population active, août 2021

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Diffusion : 2021-09-10

Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) d'août rendent compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 15 au 21 août.

Au cours de la semaine de référence d'août, la plupart des secteurs de compétence du Canada avaient mis en œuvre les dernières étapes de leurs plans de réouverture en conformité aux directives de santé publique. Les lieux intérieurs, comme les restaurants, les installations récréatives, les services de soins personnels, les commerces de détail et les établissements de divertissement, étaient généralement autorisés à être ouverts, selon divers niveaux de restrictions concernant la capacité d'accueil. De plus, le 9 août, pour la première fois depuis mars 2020, les résidents entièrement vaccinés des États-Unis ont été autorisés à entrer au Canada pour effectuer des voyages non essentiels sans devoir se soumettre à une quarantaine, ce qui a élargi la clientèle potentielle des entreprises des régions touristiques.

Faits saillants

L'emploi augmente pour un troisième mois consécutif

L'emploi a progressé de 90 000 (+0,5 %) en août, en hausse pour un troisième mois consécutif. L'emploi se situe à 156 000 (-0,8 %) de son niveau de février 2020, le plus près qu'il ait été depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Les hausses de l'emploi en août se sont concentrées dans le travail à temps plein (+69 000; +0,4 %).

Les augmentations sont principalement survenues dans les secteurs de services, particulièrement dans les services d'hébergement et de restauration, et elles se sont réparties dans de multiples groupes démographiques.

Le total des heures travaillées a peu varié et il était en baisse de 2,6 % par rapport à son niveau prépandémique.

La majeure partie de la croissance de l'emploi est survenue chez les employés du secteur privé (+77 000; +0,6 %).

Le travail autonome a peu varié.

Parmi les travailleurs qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles, la proportion de personnes travaillant à domicile a diminué de 1,8 point de pourcentage pour s'établir à 24,0 % en août, ce qui représente la part la plus faible depuis le début de la pandémie.

L'emploi a augmenté dans le secteur des services pour un troisième mois consécutif en août (+93 000), principalement en raison des hausses observées dans les services d'hébergement et de restauration (+75 000) ainsi que dans l'information, la culture et les loisirs (+24 000).

Le nombre de personnes travaillant dans la construction a augmenté (+20 000; +1,4 %) pour la première fois depuis mars 2021.

L'emploi a augmenté en Ontario, en Alberta, en Saskatchewan et en Nouvelle-Écosse. Les autres provinces ont enregistré peu ou pas de variation à ce chapitre.

Le taux de chômage s'établit à son niveau le plus faible depuis février 2020

Le taux de chômage a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 7,1 % en août, son plus bas niveau depuis le début de la pandémie.

Le taux de chômage des personnes âgées de 15 à 69 ans appartenant à des groupes de population désignés comme minorités visibles a peu varié pour un deuxième mois consécutif et il s'est établi à 9,8 % en août.

Le chômage de longue durée a reculé de 29 000 (-6,7 %) pour s'établir à 394 000 en août, mais il est demeuré en hausse de 215 000 (+120,0 %) par rapport à février 2020.

L'emploi augmente pour un troisième mois consécutif

L'emploi a progressé de 90 000 (+0,5 %) en août, en hausse pour un troisième mois consécutif. Le taux de chômage a diminué de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 7,1 %.

Les hausses de l'emploi se sont concentrées dans le travail à temps plein (+69 000; +0,4 %). Les augmentations sont principalement survenues dans les secteurs de services, particulièrement dans les services d'hébergement et de restauration, et elles se sont réparties dans de multiples groupes démographiques.

Combinée avec les augmentations enregistrées en juin et en juillet, la hausse observée en août a porté l'emploi à 156 000 (-0,8 %) de son niveau de février 2020, le plus près qu'il ait été depuis le début de la pandémie de COVID-19. Le taux d'emploi s'est établi à 60,5 % en août, en baisse de 1,3 point de pourcentage par rapport au taux prépandémique.

Le nombre de personnes en emploi ayant travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a toutefois peu varié en août et il est demeuré élevé par rapport à février 2020 (+29,9 %). Le total des heures travaillées a aussi peu varié et il était en baisse de 2,6 % par rapport à son niveau prépandémique.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi a augmenté au cours de chacun des trois derniers mois
L'emploi a augmenté au cours de chacun des trois derniers mois

Le travail autonome continue de tirer de l'arrière

La majeure partie de la croissance de l'emploi observée en août est survenue chez les employés du secteur privé (+77 000; +0,6 %), ce qui a porté leur nombre à 0,9 % (-114 000) du niveau de février 2020. Après avoir légèrement diminué en juillet, le nombre d'employés dans le secteur public s'est redressé pour atteindre son niveau de juin, en hausse de 30 000 (+0,7 %), et il était supérieur de 180 000 (+4,6 %) à son niveau de février 2020.

En revanche, le travail autonome a peu varié au cours du mois d'août, et il est demeuré 7,7 % (-222 000) en deçà de son niveau prépandémique. Il s'agit du cinquième mois consécutif au cours duquel le travail autonome n'augmente pas.

Graphique 2  Graphique 2: Le travail autonome varie peu
Le travail autonome varie peu

La proportion de Canadiens travaillant à domicile continue de diminuer

Parmi les travailleurs qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles, la proportion de personnes travaillant à domicile a diminué de 1,8 point de pourcentage pour s'établir à 24,0 % en août, ce qui représente la part la plus faible depuis le début de la pandémie. Un peu moins de la moitié des personnes travaillant à domicile (47,3 %) ont indiqué que leur lieu habituel de travail était situé à l'extérieur de leur domicile, en baisse par rapport à deux tiers (66,8 %) pendant le confinement généralisé initial d'avril 2020.

Le nombre de personnes travaillant à différents endroits, qui peut fluctuer en raison des hausses ou des baisses de l'emploi et des changements dans le lieu de travail, peut également être influencé par les absences, qui sont habituellement plus élevées pendant l'été lorsque les travailleurs sont plus susceptibles d'être en vacances.

Le taux d'emploi des jeunes revient au niveau observé avant la pandémie

L'emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a augmenté de 22 000 (+0,9 %) en août, et la hausse est survenue entièrement dans le travail à temps partiel. Même si l'emploi total chez les jeunes était en baisse de 41 000 (-1,6 %) par rapport à son niveau prépandémique en août, le taux d'emploi des jeunes (57,6 %), c'est-à-dire la proportion de la population âgée de 15 à 24 ans en emploi, était essentiellement revenu à son niveau de février 2020, sous l'effet de la diminution de la taille de la population de jeunes.

La différence en matière de résultats sur le marché du travail entre les jeunes hommes et les jeunes femmes a été notable pendant la majeure partie de la pandémie. Parmi les femmes âgées de 15 à 24 ans, l'emploi a augmenté de 35 000 (+2,8 %) en août. Par conséquent, l'emploi chez les jeunes femmes est essentiellement revenu à son niveau de février 2020 pour la première fois. L'emploi global chez les jeunes hommes a reculé légèrement pour s'établir sous son niveau prépandémique en août (-30 000; -2,3 %) après être essentiellement revenu à son niveau d'avant la pandémie en juillet. Toutefois, les taux d'emploi des jeunes hommes (56,0 %) et des jeunes femmes (56,3 %) étaient comparables aux niveaux observés avant la pandémie.

La hausse notable de l'emploi observée depuis mai chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans (+140 000; +17,8 %) a entraîné un écart grandissant en ce qui concerne la reprise de l'emploi entre les jeunes plus jeunes et plus âgés. Parmi les adolescents, l'emploi en août était en hausse de 50 000 (+5,8 %) par rapport à février 2020, tandis que chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans, il était en baisse de 92 000 (-5,3 %). Les résultats de l'EPA des mois à venir indiqueront si cette tendance se poursuivra à l'automne, lorsque de nombreux jeunes retourneront aux études.

Le marché de l'emploi d'été chez les étudiants tire de l'arrière par rapport au niveau prépandémique chez les jeunes femmes

Les défis auxquels sont confrontés les jeunes plus âgés se manifestent également dans les résultats sur le marché du travail des étudiants retournant aux études.

De mai à août, l'EPA recueille des données relatives au marché du travail concernant les jeunes de 15 à 24 ans qui fréquentaient l'école à temps plein en mars et qui ont l'intention de retourner aux études à l'automne. Les données publiées ne sont pas désaisonnalisées et, par conséquent, les comparaisons peuvent uniquement être effectuées d'une année à l'autre.

Chez les étudiants de 15 à 24 ans retournant aux études, le taux d'emploi moyen de mai à août s'est établi à 50,3 %, en baisse de 2,0 points de pourcentage par rapport au taux moyen observé à l'été 2019 (52,3 %), tandis qu'il était en hausse de près de 10 points de pourcentage par rapport au taux enregistré à l'été 2020 (40,4 %).

Le taux d'emploi moyen observé pendant l'été chez les étudiantes (52,6 %) était en baisse de 3,6 points de pourcentage par rapport à la moyenne de l'été 2019 (56,2 %), surtout en raison du taux nettement inférieur observé en mai 2021. À titre de comparaison, le taux des étudiants de sexe masculin (47,6 %) a peu varié par rapport à son niveau d'avant la pandémie.

Les étudiants plus jeunes retournant aux études s'en sont mieux tirés que les étudiants plus âgés sur le marché de l'emploi d'été de 2021. Les taux d'emploi moyens des étudiants de 15 à 16 ans (29,3 %) et de 17 à 19 ans (57,0 %) retournant aux études étaient essentiellement comparables à ceux observés à l'été 2019, tandis que le taux des étudiants âgés de 20 à 24 ans (63,0 %) était en baisse de 5,1 points de pourcentage. Le taux d'emploi des étudiantes âgées de 20 à 24 ans était le plus éloigné de la moyenne estivale de 2019, en baisse de 7,5 points de pourcentage pour s'établir à 64,3 %.

L'emploi augmente chez les hommes du principal groupe d'âge actif et les travailleurs plus âgés

L'emploi chez les hommes du principal groupe d'âge actif (c'est-à-dire, les hommes âgés de 25 à 54 ans) a augmenté de 24 000 (+0,4 %) en août, tandis qu'il a peu varié chez les femmes du principal groupe d'âge actif. Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, les hausses du travail à temps plein (+49 000; +0,8 %) ont plus que contrebalancé les baisses du travail à temps partiel (-25 000; -6,1 %). L'emploi chez les adultes du principal groupe d'âge actif était en baisse de 84 000 (-0,7 %) par rapport à son niveau de février 2020, et les hommes (-47 000) et les femmes (-37 000) ont affiché des déficits semblables.

Chez les Canadiens âgés de 55 ans et plus, l'emploi a augmenté de 28 000 (+0,7 %) en août. L'emploi chez les femmes plus âgées est demeuré en baisse de 39 000 (-2,1 %) par rapport au niveau de février 2020, tandis que l'emploi chez les hommes plus âgés est revenu à son niveau prépandémique en mars 2021.

Le taux d'emploi augmente chez les Canadiens d'origine philippine

En août, le taux d'emploi a augmenté chez les Canadiens d'origine philippine (+4,6 points de pourcentage pour atteindre 77,9 %). En revanche, le taux d'emploi des Canadiens noirs a diminué de 3,6 points de pourcentage pour s'établir à 71,8 %. Chez les Canadiens n'appartenant pas à un groupe désigné comme minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones, le taux d'emploi (70,8 %) a peu varié par rapport à juillet (données non désaisonnalisées).

Le taux d'emploi des immigrants très récents poursuit sa tendance à la hausse

Le taux d'emploi des immigrants très récents (au Canada depuis cinq ans ou moins) a poursuivi sa tendance à la hausse en août et il a atteint 70,4 %, en hausse de 6,1 points de pourcentage par rapport à août 2019 (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Chez les immigrants qui sont établis au Canada depuis plus de cinq ans, le taux d'emploi s'est établi à 58,5 % en août, en baisse de 1,5 point de pourcentage par rapport à août 2019. Chez les personnes nées au Canada, le taux d'emploi s'est établi à 61,4 %, en baisse de 2,2 points de pourcentage par rapport à son niveau observé avant la COVID-19 (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Le taux d'emploi se redresse chez les hommes et les femmes autochtones

En août, le taux d'emploi des hommes (60,9 %) et des femmes (54,7 %) autochtones a peu varié par rapport à août 2019. Il s'agit du premier mois durant lequel le taux des femmes autochtones est comparable au niveau prépandémique, tandis que le taux des hommes est revenu au niveau prépandémique en mai 2021. Malgré cette reprise, le taux d'emploi des hommes et des femmes autochtones est demeuré inférieur à celui de leurs homologues non autochtones, conformément aux tendances historiques.

Parmi les non-Autochtones, le taux d'emploi en août est demeuré inférieur à celui enregistré deux ans plus tôt tant chez les hommes (65,8 %; -1,7 point de pourcentage) que chez les femmes (56,7 %; -1,6 point de pourcentage) (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Les renseignements de l'EPA sur les Autochtones témoignent de l'expérience des personnes qui s'identifient comme des membres des Premières Nations, des Métis ou des Inuits et qui vivent hors réserve dans les provinces.

Le taux de chômage s'établit à son niveau le plus faible depuis février 2020

Le taux de chômage a reculé pour un troisième mois consécutif en août, en baisse de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 7,1 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis le début de la pandémie. Le taux de chômage a atteint un sommet de 13,7 % en mai 2020 et il ne cesse de diminuer depuis, malgré certaines augmentations à court terme observées à l'automne 2020 et au printemps 2021. Au cours des mois précédant la pandémie, le taux de chômage s'est maintenu à des niveaux historiquement faibles et il s'est établi à 5,7 % en février 2020.

Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — s'est établi à 9,1 % en août, en baisse de 0,4 point de pourcentage par rapport à un mois plus tôt.

Graphique 3  Graphique 3: Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse après avoir atteint des sommets en raison de la pandémie
Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse après avoir atteint des sommets en raison de la pandémie

La baisse du chômage est principalement attribuable aux hommes du principal groupe d'âge actif et aux femmes âgées de 55 ans et plus

Le chômage chez les hommes du principal groupe d'âge actif a diminué de 43 000 (-9,3 %) en août. Le taux de chômage de ce groupe a reculé de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 6,2 %, mais il est demeuré 1,4 point de pourcentage au-dessus de son niveau prépandémique de 4,8 %.

Chez les femmes du principal groupe d'âge actif, le chômage était essentiellement inchangé en août et leur taux de chômage s'est établi à 5,8 %, en hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport au niveau prépandémique.

Parmi les personnes âgées de 55 ans et plus, le chômage a reculé de 26 000 (-7,3 %) en août, presque entièrement chez les femmes plus âgées. Le taux de chômage des femmes plus âgées (6,8 %) était en hausse de 1,8 point de pourcentage par rapport à février 2020, tandis que celui des hommes (7,7 %) était en hausse de 2,4 points de pourcentage.

Le chômage chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a peu varié en août. Le taux de chômage des jeunes hommes (13,2 %) était en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport à février 2020, tandis que le taux des jeunes femmes (9,8 %) était pratiquement le même qu'avant la pandémie.

Le taux de chômage a peu varié pour la plupart des groupes de minorités visibles

Le taux de chômage des personnes âgées de 15 à 69 ans appartenant à des groupes de population désignés comme minorités visibles a peu varié pour un deuxième mois consécutif et il s'est établi à 9,8 % en août (données non désaisonnalisées). Les Canadiens d'origine chinoise sont le seul groupe de minorités visibles dont le taux de chômage a varié (en baisse de 2,3 points de pourcentage pour s'établir à 9,5 %; données non désaisonnalisées).

En revanche, le taux de chômage a augmenté pour un deuxième mois consécutif chez les personnes ne s'identifiant pas comme Autochtones et n'appartenant pas à un groupe désigné comme minorité visible, en hausse de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 7,0 % (données non désaisonnalisées).

Le nombre de chômeurs de longue durée diminue en août, mais ceux-ci demeurent une part importante des chômeurs

Le chômage de longue durée — le nombre de personnes ayant été au chômage depuis 27 semaines ou plus — a reculé de 29 000 (-6,7 %) pour s'établir à 394 000 en août, mais il est demeuré en hausse de 215 000 (+120,0 %) par rapport à février 2020. Les chômeurs de longue durée ont représenté 27,4 % de tous les chômeurs en août, en hausse par rapport à 15,6 % juste avant le début de la pandémie.

Par rapport à son niveau d'avant la COVID-19, le chômage de longue durée était en hausse pour tous les groupes d'âge en août, y compris les jeunes âgés de 15 à 24 ans (+55,0 %), les personnes du principal groupe d'âge actif âgées de 25 à 54 ans (+128,1 %) et les personnes âgées de 55 ans et plus (+143,1 %). Chez les jeunes et les personnes du principal groupe d'âge actif, l'augmentation était plus élevée chez les hommes que chez les femmes, tandis que parmi les personnes plus âgées, la hausse était plus élevée chez les femmes que chez les hommes.

Parmi les personnes qui avaient été continuellement au chômage depuis 27 semaines ou plus en août, le tiers (33,7 %; 136 000; données non désaisonnalisées) avait travaillé la dernière fois avant mars 2020, et une proportion supplémentaire de 7,1 % (29 000; données non désaisonnalisées) n'avait jamais travaillé. Les chômeurs de longue durée restants (59,2 %) avaient perdu ou quitté leur dernier emploi à un moment donné pendant la pandémie. Cela comprend une proportion de 24,7 % (100 000; données non désaisonnalisées) qui avait travaillé la dernière fois en mars ou en avril 2020, lorsque l'arrêt initial de l'activité économique lié à la COVID-19 a entraîné des baisses de l'emploi sans précédent, et une proportion de 34,5 % (140 000; données non désaisonnalisées) dont le dernier emploi a pris fin entre mai 2020 et février 2021.

Graphique 4  Graphique 4: Parmi les chômeurs de longue durée, un sur quatre a travaillé la dernière fois en mars ou en avril 2020
Parmi les chômeurs de longue durée, un sur quatre a travaillé la dernière fois en mars ou en avril 2020

La sous-utilisation de la main-d'œuvre reste stable

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre a peu varié en août et il s'est établi à 14,2 %. Par rapport au taux de chômage, ce taux reflète la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19. Le nombre de personnes à la recherche d'un emploi a reculé de 81 000 (-5,7 %) en août; c'est la seule composante de la sous-utilisation de la main-d'œuvre qui a diminué au cours du mois.

Trois des quatre composantes du taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre sont demeurées plus élevées qu'avant la pandémie. Par rapport à février 2020, on comptait un plus grand nombre de personnes à la recherche d'un emploi (+288 000; +27,7 %), un plus grand nombre de personnes en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles (+243 000; +29,9 %), et un plus grand nombre de personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un (+68 000; +17,2 %). Le nombre de personnes mises à pied temporairement était pratiquement le même que celui observé avant la pandémie.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: La sous-utilisation de la main-d'œuvre varie peu en août
La sous-utilisation de la main-d'œuvre varie peu en août

La participation au marché du travail atteint des niveaux d'avant la pandémie pour la plupart des groupes démographiques

Le taux d'activité — le nombre total de personnes qui sont en emploi ou chômeurs en proportion de la population âgée de 15 ans et plus — est un indicateur de l'équilibre entre le nombre de personnes en emploi ou à la recherche d'un emploi, et le nombre de personnes qui s'adonnent à d'autres activités, y compris étudier, s'occuper de membres de sa famille et mener des activités récréatives ou bénévoles.

Le taux d'activité a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 65,1 % en août. Le taux a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 91,1 % chez les hommes du principal groupe d'âge actif, tandis qu'il a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 65,1 % chez les jeunes et qu'il a peu varié dans les autres principaux groupes démographiques.

Au cours des derniers mois, les taux d'activité ont remonté aux niveaux d'avant la pandémie pour tous les groupes démographiques, sauf les femmes âgées de 55 ans et plus, pour qui le taux d'août (31,5 %) est demeuré 1,0 point de pourcentage en deçà de son niveau de février 2020.

Le taux de changement d'emploi augmente

À mesure que l'assouplissement des restrictions de santé publique liées à la COVID-19 se poursuit, les employeurs sont confrontés à un certain nombre de difficultés pour reprendre pleinement leurs activités. Parallèlement, les travailleurs doivent faire face à leurs propres défis et décider s'ils retournent à leur ancien secteur ou à leur ancienne profession, ou s'ils changent de domaine. Au cours de cette période d'ajustement entre l'offre et la demande de main-d'œuvre, des mesures supplémentaires du roulement du marché du travail — le nombre de personnes qui changent de situation d'emploi ou qui changent d'emploi — constituent d'importants compléments aux concepts comme l'emploi, le chômage et les postes vacants.

Le nombre de personnes du principal groupe d'âge actif ayant quitté leur emploi — les personnes qui ont quitté leur emploi volontairement au cours des 12 mois précédents et qui sont demeurées sans emploi pendant la semaine de référence de l'EPA — a suivi une tendance à la baisse tout au long de 2020 et au début de 2021 pour s'établir à un creux record de 217 000 en avril 2021. Depuis, le nombre de personnes ayant quitté leur emploi a augmenté parallèlement à l'amélioration des conditions du marché du travail. Cette hausse s'est poursuivie en août, lorsque le nombre de personnes qui ont quitté leur emploi s'est établi à 275 000, en hausse par rapport à 257 000 en juillet (données non désaisonnalisées). Malgré cette augmentation, le nombre de personnes qui ont quitté leur emploi était considérablement inférieur à celui enregistré en août 2019 (-89 000; -24,4 %).

En plus des personnes qui ont quitté leur emploi, le roulement sur le marché du travail comprend les personnes ayant changé d'emploi (les travailleurs qui demeurent en emploi d'un mois à l'autre, mais qui changent d'emploi entre les mois). Le taux de changement d'emploi a augmenté graduellement au cours de la dernière année après avoir diminué pour s'établir à près de zéro en mai 2020 à la suite de l'arrêt initial de l'activité économique lié à la COVID-19. Le taux de changement d'emploi s'est établi à 0,8 % en août, en hausse par rapport à 0,6 % en juillet. Avant la pandémie de COVID-19, le taux de changement d'emploi s'est établi, en moyenne, à 0,7 % au cours de la période allant de 2016 à 2019, et il a varié de 0,6 % à 0,8 %.

Graphique 5  Graphique 5: Le taux de changement d'emploi revient au niveau prépandémique
Le taux de changement d'emploi revient au niveau prépandémique

La croissance des salaires continue d'être influencée par les variations dans la composition de l'emploi

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les indicateurs de l'évolution des salaires ont été influencés par le fait que les fortes baisses et les fortes hausses de l'emploi ont été proportionnellement plus importantes chez les travailleurs faiblement rémunérés.

Diverses méthodes existent pour dresser un portrait plus clair des tendances salariales en éliminant les effets des changements dans la composition de l'emploi. L'une de ces méthodes, le salaire moyen à pondération fixe, maintient la répartition des employés entre les professions et les durées d'emploi constante à la moyenne de 2019.

En fonction de la moyenne à pondération fixe, les salaires moyens ont augmenté de 5,2 % (+1,48 $) en août par rapport à la moyenne de 2019. Si l'on ne tient pas compte des variations de la composition, les salaires moyens réels étaient en hausse de 7,1 % (+1,98 $) en août 2021 par rapport à 2019 (données non désaisonnalisées).

Graphique 6  Graphique 6: La croissance des salaires moyens s'atténue quand la durée de l'emploi et la profession sont maintenues constantes
La croissance des salaires moyens s'atténue quand la durée de l'emploi et la profession sont maintenues constantes

L'emploi dans le secteur des services atteint les niveaux observés avant la COVID-1

L'emploi a augmenté dans le secteur des services pour un troisième mois consécutif en août (+93 000), principalement en raison des hausses observées dans les services d'hébergement et de restauration (+75 000) et dans l'information, la culture et les loisirs (+24 000).

Des augmentations mensuelles plus faibles ont aussi été enregistrées dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+15 000) et dans les administrations publiques (+14 000), tandis que l'emploi a diminué dans les « autres services » (-30 000), dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail (-17 000) ainsi que dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien (-17 000).

La croissance globale observée en août a porté pour la première fois l'emploi dans le secteur des services dans son ensemble à son niveau d'avant la COVID-19, même si ce ne sont pas tous les secteurs qui se sont complètement redressés.

En août, le nombre de personnes travaillant dans le secteur des biens a peu varié, et les hausses enregistrées dans la construction (+20 000) ont été contrebalancées en partie par la baisse observée dans l'agriculture (-11 000).

Graphique 7  Graphique 7: L'emploi dans certains secteurs tire encore davantage de l'arrière malgré la reprise du secteur des services
L'emploi dans certains secteurs tire encore davantage de l'arrière malgré la reprise du secteur des services

L'écart par rapport à l'emploi prépandémique demeure inégal dans le secteur des services

En dépit du retour global à l'emploi observé avant la COVID-19 dans le secteur des services en août, plusieurs secteurs tirent davantage de l'arrière pour ce qui est de leur reprise.

Dans les secteurs de services qui ont été jugés essentiels pendant la pandémie, ou dans lesquels une proportion élevée de travailleurs a pu travailler à domicile, les pertes d'emploi liées à la COVID-19 ont initialement été plus modérées, et l'emploi est maintenant bien supérieur aux niveaux prépandémiques. Cela comprend les services professionnels, scientifiques et techniques (+10,0 %; +153 000), les administrations publiques (+7,1 %; +71 000) et les services d'enseignement (+5,3 %; +73 000).

L'emploi demeure en deçà des niveaux observés avant la COVID-19 dans les secteurs de services où une proportion plus élevée d'emplois requiert de travailler en proximité physique avec d'autres. Les services d'hébergement et de restauration (-12,6 %; -154 000) et les « autres services » (-11,1 %; -90 000) ont affiché des écarts notables en août par rapport à février 2020.

L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration atteint le niveau prépandémique dans deux provinces

L'emploi a augmenté de 75 000 (+7,5 %) dans les services d'hébergement et de restauration en août, et la majeure partie de la hausse est survenue en Ontario. Les résultats de l'EPA pour août rendent compte pleinement de la réouverture des salles à manger intérieures dans la province, qui a eu lieu vers la fin de la semaine de référence de l'EPA de juillet.

Même si l'emploi dans le secteur demeure inférieur aux niveaux observés avant la pandémie dans la plupart des provinces, le nombre de travailleurs dans les services d'hébergement et de restauration est revenu à son niveau observé avant la COVID-19 au Nouveau-Brunswick et au Manitoba.

Un plus grand nombre de personnes travaillent dans l'information, la culture et les loisirs

En août, l'emploi a augmenté de 24 000 (+3,4 %) dans l'information, la culture et les loisirs, et presque toute la hausse est survenue en Ontario. Les restrictions frontalières concernant les voyages non essentiels ont été levées pour les Américains entièrement vaccinés le 9 août, et les sports-spectacles ont recommencé à accueillir des spectateurs au début du mois.

Bien que l'emploi dans l'information, la culture et les loisirs demeure en baisse de 5,7 % (-44 000) par rapport à son niveau prépandémique à l'échelle nationale, le nombre de personnes travaillant dans le secteur est revenu à son niveau de février 2020 dans cinq provinces, y compris en Ontario et en Colombie-Britannique.

La croissance du secteur des services est atténuée par les baisses observées dans les « autres services »

Le nombre de personnes travaillant dans les « autres services », qui comprennent les organismes religieux, les fondations, les groupes de citoyens et les organisations professionnelles ainsi que les services de réparation et d'entretien, a diminué de 30 000 (-4,0 %) en août, presque entièrement en raison des baisses enregistrées en Ontario et en Colombie-Britannique.

En août, l'emploi a aussi reculé dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail (-17 000; -1,3 %) ainsi que dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien (-17 000; -2,3 %).

La construction enregistre une première hausse de l'emploi depuis mars 2021

L'emploi dans le secteur des biens a peu varié pour un deuxième mois consécutif. Le secteur n'a pas encore récupéré les baisses enregistrées en mai et en juin 2021, et l'emploi est demeuré en baisse de 3,6 % (-142 000) par rapport à son niveau prépandémique en août. La majeure partie de l'écart restant dans le secteur est attribuable aux secteurs de la construction (43,6 %) et de l'agriculture (39,9 %).

Le nombre de personnes travaillant dans la construction a augmenté pour la première fois depuis mars 2021, en hausse de 20 000 (+1,4 %). Presque toute l'augmentation est survenue en Ontario et en Colombie-Britannique. Malgré la hausse mensuelle, le secteur demeure 4,2 % (-62 000) en deçà du niveau observé en février 2020.

L'emploi dans l'agriculture a reculé de 11 000 (-4,2 %) en août. Après avoir récupéré en partie les pertes d'emploi liées à la COVID-19 à la fin de 2020, l'emploi dans le secteur a diminué de 38 000 depuis novembre 2020, et il était en baisse de 18,9 % (-57 000) par rapport à son niveau d'avant la COVID-19 en août 2021, ce qui représente l'écart le plus important parmi l'ensemble des secteurs toutes proportions gardées.

Les entreprises du secteur de l'agriculture ont été confrontées à un certain nombre de défis depuis le début de la pandémie. Un moins grand nombre de travailleurs agricoles sont entrés au Canada par l'intermédiaire du Programme des travailleurs étrangers temporaires en 2020 (Statistiques sur la main-d'œuvre agricole et agroalimentaire, 2020) et, plus récemment, les conditions permanentes de sécheresse dans l'Ouest canadien ont eu un effet négatif sur la croissance et le potentiel de rendement des cultures dans la majeure partie des Prairies (Production des principales grandes cultures, juillet 2021).

L'emploi progresse dans quatre provinces

L'emploi a augmenté en Ontario, en Alberta, en Saskatchewan et en Nouvelle-Écosse en août. Les autres provinces ont enregistré peu ou pas de variation à ce chapitre. Pour un troisième mois consécutif, la Colombie-Britannique a été la seule province où l'emploi a dépassé son niveau prépandémique. Par rapport à février 2020, l'écart de l'emploi a été le plus prononcé à l'Île-du-Prince-Édouard (-3,4 %) et au Nouveau-Brunswick (-2,7 %).

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

L'emploi en Ontario a progressé pour un troisième mois consécutif (+53 000; +0,7 %) en août, et la hausse est presque entièrement survenue dans le travail à temps partiel. Dans la région métropolitaine de recensement de Toronto, l'emploi a augmenté de 73 000 (+2,1 %). La hausse de l'emploi supplémentaire a porté la croissance provinciale globale depuis mai 2021 à 242 000 (+3,4 %). Le secteur des services d'hébergement et de restauration a été à l'origine de la majeure partie de l'augmentation de l'emploi, tandis que les secteurs des services d'enseignement et de l'information, de la culture et des loisirs ont aussi enregistré des hausses notables. En revanche, des baisses notables ont été observées dans la fabrication et dans les « autres services ». Le taux de chômage a diminué pour un deuxième mois consécutif en Ontario, en baisse de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 7,6 %.

En Alberta, où la plupart des restrictions de santé publique ont été levées le 1er juillet, l'emploi a augmenté de 20 000 (+0,9 %) en août, ce qui représente la première hausse notable depuis mars 2021. Les augmentations sont principalement attribuables au secteur du transport et de l'entreposage, suivi du secteur de l'information, de la culture et des loisirs et du secteur des services d'hébergement et de restauration. Le taux de chômage a diminué de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 7,9 %; il s'agit du taux le plus faible depuis le taux prépandémique de 7,5 % enregistré en février 2020.

En Saskatchewan, l'emploi a augmenté de 10 000 (+1,8 %) en août, ce qui a contrebalancé les baisses enregistrées en juin et en juillet. L'emploi a augmenté dans le commerce de gros et dans le commerce de détail, après avoir reculé en juin et en juillet. Le taux de chômage en Saskatchewan s'est maintenu à 7,0 %.

L'emploi en Nouvelle-Écosse a progressé de 3 900 (+0,8 %) en août, et la totalité de la hausse est survenue dans le travail à temps partiel. Le taux d'emploi a augmenté de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 56,6 %, mais il est demeuré en deçà du taux observé en février 2020 (57,5 %). Le taux de chômage a diminué de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 7,8 %.

Le taux d'emploi demeure plus élevé au Canada qu'aux États-Unis

Bien que les comparaisons internationales des effets de la pandémie soient difficiles à effectuer en raison des différences relatives aux concepts, à la conception des enquêtes et aux périodes de référence, il est possible de comparer les situations sur le marché du travail au Canada et aux États-Unis en ajustant les données canadiennes en fonction des concepts américains. Pour en savoir plus, voir l'article « Mesure de l'emploi et du chômage au Canada et aux États-Unis – une comparaison ».

Un point de comparaison fréquent entre le Canada et les États-Unis est le taux d'emploi — défini comme étant le nombre de personnes en emploi exprimé en pourcentage de la population en âge de travailler —, qui est généralement plus élevé au Canada. Ajusté selon les concepts américains, et pour la population âgée de 16 ans et plus, le taux d'emploi en août s'est établi à 61,0 % au Canada et à 58,5 % aux États-Unis. Le taux était en baisse de 1,4 point de pourcentage par rapport à février 2020 au Canada, comparativement à une diminution de 2,6 points de pourcentage aux États-Unis.

Le taux de chômage, ajusté selon les concepts américains, s'est établi à 5,8 % au Canada en août, ce qui représente un taux supérieur de 0,6 point de pourcentage à celui des États-Unis (5,2 %). Le taux était supérieur de 1,2 point de pourcentage au taux de février 2020 au Canada, tandis qu'aux États-Unis, il était supérieur de 1,7 point de pourcentage au taux de février 2020.

Le taux d'activité, aussi ajusté selon les concepts américains, s'est établi à 64,7 % au Canada en août, en baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport à février 2020. Aux États-Unis, le taux d'activité s'est établi à 61,7 %, en baisse de 1,6 point de pourcentage par rapport à février 2020.

Regard vers l'avenir

Au cours des mois à venir, les conditions du marché du travail pourraient être influencées par l'évolution de la situation, y compris la poursuite des efforts de vaccination, la hausse des cas de COVID-19, le début de la nouvelle année scolaire et la levée des restrictions frontalières pour les visiteurs internationaux entièrement vaccinés le 7 septembre. Les résultats de l'EPA pour la semaine allant du 12 au 18 septembre seront diffusés le 8 octobre.















Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois d'août sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 15 au 21 août.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, plus de 40 000 interviews ont été réalisées en août et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

La suspension des interviews sur place a eu une plus grande incidence sur les taux de réponse au Nunavut que dans les autres secteurs de compétence. En raison de la baisse plus prononcée des taux de réponse du Nunavut, et des changements qui en découlent dans la composition de l'échantillon de répondants, les données pour le Nunavut (tableau 14-10-0292-01) doivent être utilisées avec prudence. Pour réduire les risques associés à la baisse de la qualité des données pour le Nunavut, les utilisateurs sont priés d'utiliser les moyennes sur 12 mois (offertes sur demande) plutôt que les moyennes sur 3 mois, lorsque cela est possible. Statistique Canada continuera de surveiller la qualité des données de l'EPA pour le Nunavut chaque mois et de fournir aux utilisateurs des lignes directrices à jour, au besoin.

De plus, toutes les interviews téléphoniques ont été réalisées par des intervieweurs qui travaillaient à partir de leur domicile et aucune interview téléphonique n'a été menée à partir d'un centre d'appels de Statistique Canada.

La répartition des interviews de l'EPA d'août 2021 comparativement à juillet 2021 s'est faite comme suit :

Interviews téléphoniques menées à partir du domicile des intervieweurs

• Juillet 2021 : 63,6 %

• Août 2021 : 64,1 %

Interviews en ligne

• Juillet 2021 : 36,4 %

• Août 2021 : 35,9 %

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Les cinq groupes de professions ayant les salaires horaires moyens les plus bas en 2019 : personnel de soutien des ventes; personnel de soutien en service et autre personnel de service, n.c.a.; personnel de supervision en services et personnel de services spécialisés; manœuvres dans la transformation, la fabrication et les services d'utilité publique; représentants/représentantes de services et autre personnel de services à la clientèle et personnalisés.

Les cinq groupes de professions ayant les salaires horaires moyens les plus élevés en 2019 : personnel professionnel des sciences naturelles et appliquées; personnel des services de protection publique de première ligne; cadres intermédiaires des métiers, des transports, de la production et des services d'utilité publique; cadres intermédiaires spécialisés/cadres intermédiaires spécialisées; cadres supérieurs/cadres supérieures.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse d'août 2021

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

Depuis juillet 2020, l'EPA comprend une question qui demande aux répondants d'indiquer le ou les groupes de population auxquels ils appartiennent. Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de 2021, comprennent :

• Blanc

• Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais)

• Chinois

• Noir

• Philippin

• Arabe

• Latino-Américain

• Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais)

• Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan)

• Coréen

• Japonais

• Autre

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Dans le texte, les personnes qui déclarent appartenir à un groupe de population (minorité visible) sont analysées séparément.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 8 octobre 2021. Les données de septembre rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 12 au 18 septembre.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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