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Enquête sur la population active, avril 2022

Diffusion : 2022-05-06

L'emploi a peu varié en avril, après avoir augmenté pendant deux mois consécutifs. Le taux de chômage a diminué légèrement de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 5,2 %.

Les hausses de l'emploi observées dans les services professionnels, scientifiques et techniques et dans les administrations publiques ont été contrebalancées par les baisses enregistrées dans la construction et dans le commerce de détail. Un plus grand nombre de personnes travaillaient dans la région de l'Atlantique et en Alberta, tandis que l'emploi a reculé au Québec. À l'échelle nationale, la hausse de l'emploi observée chez les femmes du principal groupe d'âge actif de 25 à 54 ans a été contrebalancée par la baisse enregistrée chez les hommes du même groupe d'âge.

Le total des heures travaillées a diminué de 1,9 % en avril, en raison en partie des absences causées par une maladie ou une incapacité.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,3 % (+0,99 $ pour atteindre 31,06 $) par rapport à 12 mois plus tôt, ce qui représente une croissance semblable à celle observée en mars (+1,03 $; +3,4 %).

Au cours de la semaine de référence d'avril (du 10 au 16 avril), les limites de capacité d'accueil restantes ayant des répercussions sur les activités des entreprises avaient généralement été levées, même si certaines exigences liées au port du masque, à la présentation d'une preuve de vaccination ou au dépistage demeuraient en vigueur dans certains lieux dans quelques secteurs de compétence.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi demeure stable en avril
L'emploi demeure stable en avril

Faits saillants

L'emploi demeure stable en avril

L'emploi a peu varié en avril 2022, après avoir enregistré deux mois consécutifs de croissance.

Le taux d'emploi s'est maintenu, s'établissant à 61,9 %.

En avril, l'emploi a augmenté chez les femmes du principal groupe d'âge actif (+43 000; +0,7 %), et il a diminué chez les hommes du même groupe d'âge (-36 000; -0,5 %).

L'emploi a augmenté au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador et en Alberta, tandis qu'il a diminué au Québec.

Les hausses de l'emploi observées dans les services professionnels, scientifiques et techniques ainsi que dans les administrations publiques ont été contrebalancées par les baisses enregistrées dans la construction et dans le commerce de détail.

Le total des heures travaillées a diminué de 1,9 % en avril, en raison en partie de la hausse des absences causées par une maladie.

En avril, le salaire horaire moyen a augmenté de 3,3 % (+0,99 $ pour atteindre 31,06 $) par rapport à 12 mois plus tôt, ce qui représente une croissance semblable à celle observée en mars (+3,4 %; +1,03 $).

Le taux de chômage continue de diminuer

Après s'être établi à un creux record de 5,3 % en mars, le taux de chômage a diminué légèrement de 0,1 point de pourcentage pour se chiffrer à 5,2 % en avril.

Le taux de chômage des personnes âgées de 25 à 54 ans a reculé de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 4,3 %; il s'agit du plus bas taux enregistré depuis que des données comparables ont commencé à être diffusées en 1976.

Le chômage de longue durée a représenté 20,6 % du chômage total en avril 2022, en hausse par rapport au niveau prépandémique de 15,6 % observé en février 2020.

L'emploi demeure stable après avoir enregistré deux mois de croissance

L'emploi a peu varié en avril, après avoir augmenté de 409 000 (+2,1 %) en février et en mars à la suite des baisses enregistrées en janvier pendant la cinquième vague de la COVID-19. Le taux d'emploi — la proportion de la population qui est en emploi — était inchangé, s'établissant à 61,9 %.

Après avoir progressé au cours de quatre des six derniers mois, l'emploi à temps plein a peu varié en avril. Le nombre de Canadiens occupant un emploi à temps partiel — c'est-à-dire qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine — a suivi une tendance moins constante au cours des six derniers mois, et il a augmenté de 47 000 (+1,3 %) en avril.

Un certain nombre de signes semblent indiquer que le marché du travail s'est resserré davantage au cours des derniers mois. En plus des hausses observées dans le travail à temps plein, un aspect de ce resserrement est la baisse de la proportion de travailleurs à temps partiel qui indiquent qu'ils préféreraient travailler à temps plein. Le taux de travail à temps partiel involontaire a diminué pour s'établir à 15,7 % en avril 2022, ce qui représente le plus bas niveau jamais enregistré. Le taux de travail à temps partiel a été élevé pendant les 18 premiers mois de la pandémie, et il a atteint un sommet de 26,5 % en août 2020, étant donné que de nombreux travailleurs avaient de la difficulté à trouver un emploi à temps plein.

Le nombre d'employés dans les secteurs privé et public a peu varié en avril pour un deuxième mois consécutif. Le nombre de travailleurs autonomes était inchangé en avril, et il n'a pas affiché de croissance notable depuis mars 2021.

Les hausses de l'emploi enregistrées chez les femmes du principal groupe d'âge actif sont contrebalancées par les baisses observées chez les hommes du même groupe d'âge

Chez les femmes âgées de 25 à 54 ans, l'emploi a augmenté de 43 000 (+0,7 %) en avril, et toute la hausse est survenue dans le travail à temps partiel. Cette croissance a été contrebalancée par la baisse de l'emploi enregistrée chez les hommes du principal groupe d'âge actif (-36 000; -0,5 %) en avril, principalement dans le travail à temps partiel (-25 000; -6,5 %).

Le taux d'emploi des personnes du principal groupe d'âge actif était inchangé pour un troisième mois consécutif, s'établissant à 84,6 %. Le taux des hommes du principal groupe d'âge actif a reculé de 0,6 point de pourcentage pour se chiffrer à 88,0 %, tandis que celui des femmes a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 81,2 %, ce qui est semblable au niveau record atteint en février.

D'avril 2021 à avril 2022, des hausses du taux d'emploi ont été observées pour de nombreux groupes de la population du principal groupe d'âge actif, y compris chez les hommes (+4,9 points de pourcentage pour atteindre 78,8 %) et les femmes (+5,7 points de pourcentage pour atteindre 74,0 %) autochtones vivant hors réserve. Chez les immigrants du principal groupe d'âge actif qui se sont établis au Canada au cours des cinq dernières années, le taux d'emploi s'est établi à 77,1 % en avril 2022, en hausse de 3,9 points de pourcentage par rapport à avril 2021 (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

L'emploi a peu varié chez les jeunes et chez les Canadiens plus âgés

L'emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans est demeuré stable en avril pour un deuxième mois consécutif. Le travail à temps partiel chez les jeunes hommes (+19 000; +3,5 %) est la seule partie de l'emploi chez les jeunes qui a enregistré une variation notable par rapport à mars.

Chez les Canadiens âgés de 55 ans et plus, le taux d'emploi a peu varié en avril, s'établissant à 35,0 %, et il est demeuré en baisse de 1,1 point de pourcentage par rapport à son niveau de février 2020.

Le taux d'emploi des Canadiens âgés de 55 à 64 ans (63,4 %) était comparable à son niveau de février 2020 pour un troisième mois consécutif. Après être revenu à son niveau prépandémique en février 2022, l'emploi chez les femmes âgées de 55 à 64 ans était inchangé pour un deuxième mois consécutif en avril. L'emploi chez les hommes du même groupe d'âge a aussi peu varié en avril et il est demeuré essentiellement stable depuis qu'il est revenu à son niveau prépandémique en février 2021.

Selon les plus récents résultats du Recensement de 2021, les personnes âgées de 55 à 64 ans représentent plus du cinquième (21,8 %) de la population en âge de travailler, ce qui souligne l'importance de ce groupe démographique pour le marché du travail et l'économie.

Les absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité entraînent une baisse des heures effectivement travaillées

Comme la sixième vague de la COVID-19 a culminé dans de nombreuses provinces en avril, le total des heures travaillées a diminué de 1,9 % par rapport à mars, en raison en partie d'une forte hausse des absences du travail causées par une maladie.

Si l'on exclut les personnes qui étaient absentes du travail principalement en raison du congé du Vendredi saint ou de vacances, près de 1 employé sur 10 (9,0 %) était absent du travail à cause d'une maladie ou d'une incapacité en avril 2022, en hausse de 2,0 points de pourcentage par rapport à la moyenne observée en avril de 2017 à 2019. Bien qu'elle soit inférieure au sommet atteint pendant la cinquième vague de la COVID-19 en janvier 2022 (10,4 %), cette proportion est l'une des plus élevées observées pendant la pandémie (données non désaisonnalisées).

Au Manitoba, les conditions de blizzard observées pendant la semaine de référence de l'Enquête sur la population active (EPA) d'avril ont aussi contribué à la baisse des heures travaillées en avril, et 13,8 % (81 000) des employés ont indiqué qu'ils avaient été absents à cause des mauvaises conditions météorologiques (données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage se maintient à un creux record

Après s'être établi à un creux record de 5,3 % en mars, le taux de chômage a diminué légèrement de 0,1 point de pourcentage pour se chiffrer à 5,2 % en avril. Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — s'est établi à 7,2 % en avril, ce qui est inférieur à son niveau prépandémique de 7,4 %.

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre, qui comprend les personnes qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées aux perturbations du marché du travail causées par la pandémie, a augmenté de 0,8 point de pourcentage en avril. L'augmentation des absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité a contribué à la hausse du nombre de personnes travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles (+176 000; +17,2 %).

Graphique 2  Graphique 2: Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse
Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse

Le taux de chômage des personnes âgées de 25 à 54 ans continue de diminuer, principalement en raison des femmes du principal groupe d'âge actif

Dans le contexte de forte demande de main-d'œuvre, la récente tension sur le marché du travail s'est caractérisée par des creux record des taux de chômage et des niveaux record d'activité chez les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans. Le taux de chômage des travailleurs du principal groupe d'âge actif a reculé de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 4,3 % en avril. Il s'agit du plus bas taux enregistré depuis que des données comparables ont commencé à être diffusées en 1976 et d'un taux semblable au creux précédent de 4,4 % observé en février 2022.

La baisse a été principalement attribuable aux femmes du principal groupe d'âge actif, parmi lesquelles le nombre de chômeuses a diminué de 30 000 (-9,5 %), et pour qui le taux de chômage a reculé de 0,5 point de pourcentage pour s'établir à 4,4 %. Leur taux d'activité a légèrement progressé pour atteindre un sommet historique de 84,9 % en avril, semblable au record précédent enregistré en mars (84,8 %).

Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, le taux de chômage était inchangé en avril, et il s'est maintenu au creux historique de 4,1 %. Le taux d'activité des hommes du principal groupe d'âge actif a diminué de 0,5 point de pourcentage pour s'établir à 91,8 %, après avoir atteint un sommet historique en mars 2022.

Le chômage augmente chez les jeunes hommes étant donné qu'un plus grand nombre d'entre eux entrent sur le marché du travail

Le chômage chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans a progressé de 22 000 (+15,0 %) en avril, et leur taux de chômage a augmenté de 1,3 point de pourcentage pour atteindre 11,5 %. Cette hausse a été principalement attribuable à l'augmentation du nombre de jeunes hommes sur le marché du travail, leur taux d'activité ayant augmenté de 1,3 point de pourcentage pour atteindre 64,7 %, ce qui a contrebalancé la baisse observée en mars.

Le taux de chômage des jeunes femmes (8,6 %) a peu varié pour un deuxième mois consécutif, et leur taux d'activité s'est chiffré à 65,6 %, en baisse de 1,1 point de pourcentage par rapport à mars 2022.

Le niveau actuel de participation des jeunes au marché du travail (65,1 % en avril) est semblable à la moyenne observée de 2017 à 2019 (64,6 %), mais inférieur au niveau enregistré en 2008 (67,9 %), avant la récession de 2008-2009. Après cette récession, la participation des jeunes à la population active a diminué, et elle n'est toujours pas revenue aux niveaux observés avant, particulièrement chez les adolescents.

Pour les jeunes, y compris les étudiants étrangers, la décision de participer au marché du travail peut être liée à l'inscription scolaire ainsi qu'à d'autres autres facteurs socioéconomiques et culturels, qui peuvent varier selon les groupes de population. Par exemple, un peu plus de la moitié (55,4 %) des jeunes appartenant à une minorité visible faisaient partie de la population active en avril, et cette proportion variait de 40,3 % chez les jeunes Canadiens d'origine asiatique occidentale à 68,3 % chez les jeunes Canadiens d'origine philippine. À titre de comparaison, le taux d'activité chez les jeunes qui n'appartenaient pas à une minorité visible s'est établi à 64,5 % (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

Dans ce contexte, les jeunes pourraient représenter une source de main-d'œuvre qui pourrait aider à diminuer la tension actuelle sur le marché du travail. Selon les résultats de la plus récente Enquête sur les postes vacants et les salaires, les postes vacants dans les secteurs des services d'hébergement et de restauration et du commerce de détail, qui emploient généralement une proportion élevée de jeunes, ont représenté le quart (23,6 %) de tous les postes vacants en février 2022 (données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage varie peu chez les hommes et les femmes plus âgés

Chez les Canadiens âgés de 55 ans et plus, les taux de chômage des femmes (4,5 %) et des hommes (5,5 %) ont peu varié en avril. De plus, l'activité sur le marché du travail est demeurée stable chez les femmes (31,6 %) et les hommes (43,5 %) de ce groupe d'âge.

Le taux de chômage des femmes âgées de 55 à 64 ans a reculé de 0,6 point de pourcentage en avril pour s'établir à 4,4 %, tandis que celui des hommes du même groupe d'âge (5,5 %) a peu varié. Le taux d'activité des femmes âgées de 55 à 64 ans a diminué de 0,8 point de pourcentage en avril pour se chiffrer à 60,7 %, tandis que chez les hommes, il a peu varié, s'établissant à 72,9 %. Ces taux sont comparables à ceux observés en 2019.

Les plus récents résultats du Recensement de 2021 ont révélé que le Canada est confronté à un nombre record de retraites, étant donné que plus de 1 personne sur 5 (21,8 %) au sein de la population en âge de travailler est âgée de 55 à 64 ans. Au cours des années à venir, particulièrement dans le contexte des conditions tendues du marché du travail, le taux d'activité de ce groupe d'âge peut être un facteur clé pour équilibrer l'offre et la demande de main-d'œuvre.

Le chômage de longue durée varie peu en avril

Le chômage de longue durée a représenté le cinquième (20,6 %) du chômage total en avril. Cette proportion demeure élevée par rapport au niveau de 15,6 % observé en février 2020 avant la pandémie. Au total, 224 000 personnes avaient été continuellement à la recherche d'un emploi ou mises à pied temporairement depuis 27 semaines ou plus en avril 2022, ce qui était presque inchangé par rapport à mars. Parmi celles-ci, les deux tiers (66,3 %; 149 000) avaient été au chômage depuis un an ou plus.

La capacité des chômeurs de longue durée à faire la transition vers l'emploi peut être influencée par un certain nombre de facteurs, y compris leur niveau de scolarité. Par exemple, parmi les chômeurs de longue durée en avril, plus de 1 sur 4 (27,6 %) était titulaire d'un baccalauréat ou d'un grade de niveau supérieur, par rapport à 20,7 % des personnes qui étaient au chômage depuis moins de 27 semaines (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées). Cela pourrait être une indication d'un certain degré d'inadéquation entre les chômeurs de longue durée et les emplois auxquels ils pensent pouvoir postuler, malgré le marché du travail tendu.

L'emploi demeure stable dans les secteurs de services et de biens

L'emploi était essentiellement inchangé dans les secteurs de biens et de services en avril, même si des variations ont été observées dans certains secteurs.

L'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques augmente plus rapidement que l'emploi total

Le nombre de personnes travaillant dans les services professionnels, scientifiques et techniques a augmenté de 15 000 (+0,9 %) en avril. Depuis avril 2021, la croissance de l'emploi dans ce secteur (+121 000; +7,3 %) a dépassé la croissance de l'emploi total (+965 000; +5,2 %). La croissance dans ce secteur a été principalement attribuable à l'augmentation du nombre d'employés (+122 000; +10,5 %), tandis que le nombre de travailleurs autonomes dans le secteur a peu varié par rapport à un an plus tôt (données non désaisonnalisées).

Depuis avril 2021, la majorité (57,2 %) de l'augmentation nette du nombre d'employés dans le secteur est survenue chez les titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade de niveau supérieur (+70 000; +9,8 %) (données non désaisonnalisées).

Graphique 3  Graphique 3: La croissance de l'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques dépasse la croissance de l'emploi total observée au cours de la dernière année
La croissance de l'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques dépasse la croissance de l'emploi total observée au cours de la dernière année

L'emploi dans les administrations publiques augmente pour un deuxième mois consécutif

Après s'être redressé en mars des baisses enregistrées en février, l'emploi a augmenté de 17 000 (+1,5 %) dans les administrations publiques en avril, plus particulièrement au Québec (+6 700; +2,5 %). Ce secteur comprend les personnes travaillant dans les administrations publiques fédérale, provinciales, territoriales et locales et dans les administrations autochtones, ainsi que les employés des tribunaux et des services de protection.

L'emploi dans le commerce de détail recule pour la première fois depuis janvier 2022

Après avoir augmenté pendant deux mois, le nombre de personnes travaillant dans le commerce de détail a diminué de 22 000 (-0,9 %) en avril, sur une base désaisonnalisée. La majeure partie de la baisse de l'emploi a été enregistrée chez les Canadiens faisant partie de groupes de population désignés comme minorités visibles (données non désaisonnalisées).

L'emploi dans la construction diminue après quatre mois de croissance

Le secteur de la construction a été principalement à l'origine des hausses de l'emploi enregistrées dans le secteur des biens au cours des derniers mois. Toutefois, après avoir augmenté pendant quatre mois consécutifs, le nombre de personnes travaillant dans la construction a diminué de 21 000 (-1,3 %) en avril, sur une base désaisonnalisée. La majeure partie de la baisse est survenue au Québec (-16 000; -5,4 %).

L'emploi augmente dans la région de l'Atlantique et en Alberta, et il diminue au Québec

Le nombre de personnes travaillant au Nouveau-Brunswick a augmenté de 6 700 (+1,8 %) en avril, et il a dépassé son niveau observé en février 2020, avant la COVID-19, pour la première fois. Le taux de chômage dans la province a reculé de 0,7 point de pourcentage pour s'établir à 7,0 %.

La Nouvelle-Écosse (+5 900; +1,2 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (+2 500; +1,1 %) ont aussi enregistré une hausse de l'emploi en avril. Les deux provinces ont également affiché une baisse de leur taux de chômage (-2,1 points de pourcentage pour se chiffrer à 10,8 % à Terre-Neuve-et-Labrador; -0,5 point de pourcentage pour s'établir à 6,0 % en Nouvelle-Écosse).

En Alberta, l'emploi a progressé de 16 000 (+0,7 %) en avril, ce qui représente la première hausse notable depuis décembre 2021. Les augmentations se sont concentrées en grande partie dans le commerce de gros et de détail. Le taux de chômage a reculé de 0,6 point de pourcentage pour se chiffrer à 5,9 %. Même si le taux provincial a diminué en avril, Calgary (7,2 %) et Edmonton (6,9 %) ont été parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR) ayant enregistré les taux de chômage les plus élevés (moyennes mobiles de trois mois).

Après avoir augmenté en février et en mars, l'emploi a reculé de 27 000 (-0,6 %) au Québec en avril, entièrement dans le travail à temps plein et principalement en raison des baisses enregistrées dans la construction et dans les services d'enseignement. Le taux de chômage a peu varié (3,9 %) et il s'est maintenu à un creux record. Même si elle a diminué de 0,7 point de pourcentage pour s'établir à 89,5 % en avril, la proportion de personnes âgées de 25 à 54 ans participant au marché du travail dans la province est demeurée supérieure au taux national pour les personnes de ce groupe d'âge (88,4 %).

En avril, l'emploi et le taux de chômage (5,4 %) ont peu varié en Ontario.

L'emploi était aussi à peu près inchangé dans toutes les autres provinces. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

Questions d'actualité

Près d'un employé sur quatre gagne maintenant 40,00 $ ou plus l'heure

Au début de la pandémie, il y a eu un changement soudain dans la répartition de l'emploi par niveau salarial, par suite des répercussions sans précédent de l'arrêt initial de l'activité économique sur l'emploi. Les récents résultats de l'EPA indiquent que ce changement dans la répartition des salaires a persisté. En avril, il y avait 1,3 million (-23,4 %) d'employés de moins touchant un salaire horaire de moins de 20,00 $ (en dollars courants) par rapport à avril 2019. Ce groupe de travailleurs représentait un peu plus du quart de tous les employés (25,9 %) en avril 2022, en baisse par rapport à plus du tiers (35,5 %) en avril 2019 (données non désaisonnalisées).

Les plus récents résultats de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires donnent à penser que cette baisse sur trois ans du nombre d'employés gagnant moins de 20,00 $ l'heure est le résultat d'une baisse de l'offre — un moins grand nombre de travailleurs disponibles et disposés à toucher des salaires plus bas —, plutôt que d'une baisse de la demande. Les résultats de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires montrent qu'au quatrième trimestre de 2021, le nombre le nombre de postes vacants dans les professions où le salaire horaire moyen offert est de moins de 20,00 $ était en hausse de 166 000 (+61,4 %) par rapport au premier trimestre de 2019 (données non désaisonnalisées).

Contrairement à la situation des employés gagnant moins de 20,00 $ l'heure, le nombre d'employés gagnant 40,00 $ ou plus l'heure était en hausse de 1,2 million (+42,7 %) en avril 2022 par rapport à avril 2019. Ce groupe représentait près du quart (24,5 %) des employés, en hausse par rapport à 18,0 % trois ans plus tôt.

La hausse sur trois ans de la proportion d'employés gagnant 40,00 $ ou plus l'heure, qui met en évidence la complexité de comparer les niveaux salariaux au fil du temps, est attribuable à divers facteurs. Ceux-ci comprennent la croissance des salaires, l'obtention d'emplois mieux rémunérés par les travailleurs et le fait que certains travailleurs autonomes des secteurs à rémunération plus élevée, comme les services professionnels, scientifiques et techniques, deviennent des employés.

Graphique 4  Graphique 4: La répartition du salaire horaire moyen semble indiquer un changement durable dans la composition de l'emploi
La répartition du salaire horaire moyen semble indiquer un changement durable dans la composition de l'emploi

Le travail à domicile varie grandement d'une grande ville du Canada à l'autre

Pendant la pandémie de COVID-19, un grand nombre d'entreprises et d'organisations se sont adaptées aux restrictions de santé publique en exerçant leurs activités à distance. Toutefois, au cours des derniers mois, à mesure que les limites restantes de capacité d'accueil liées à la santé publique imposées aux entreprises et aux milieux de travail ont été levées, un moins grand nombre de Canadiens ont indiqué travailler à domicile.

En avril, 19,0 % des travailleurs ont travaillé habituellement exclusivement à domicile, en baisse par rapport à 24,3 % en janvier. Avant avril, le pourcentage de travailleurs qui ont indiqué travailler selon un mode hybride — c'est-à-dire qu'ils travaillaient habituellement tant à domicile qu'à des lieux autres que leur domicile — était en hausse, ce qui laisse croire qu'au moins certains travailleurs adoptaient une situation de travail hybride pour effectuer graduellement une transition vers le travail en personne. En avril, la proportion de travailleurs indiquant travailler selon un mode hybride s'est maintenue à 5,8 % (population âgée de 15 à 69 ans; données non désaisonnalisées).

L'avenir du travail à domicile et en mode hybride est un sujet de préoccupation pour de nombreuses villes étant donné qu'il pourrait avoir une incidence sur le transport en commun, le zonage et d'autres domaines d'intérêt pour les autorités municipales. La proportion d'employés travaillant à domicile — exclusivement ou en mode hybride — varie considérablement d'une RMR à l'autre au Canada. En avril, 45,8 % des travailleurs vivant dans la partie ontarienne de la RMR d'Ottawa–Gatineau travaillaient partiellement ou exclusivement à domicile. Le travail à domicile était aussi particulièrement élevé dans la partie québécoise de cette RMR (39,4 %), ainsi que dans les RMR de Toronto (35,1 %) et de Québec (32,9 %). Par ailleurs, les travailleurs des RMR d'Abbotsford–Mission (13,9 %) et de Lethbridge (15,0 %) étaient parmi les moins susceptibles de travailler habituellement exclusivement ou partiellement à domicile (population âgée de 15 à 69 ans; moyennes mobiles de trois mois; données non désaisonnalisées).

Ces différences s'expliquent en partie par les différences dans la composition de l'emploi par secteur d'une ville à l'autre. Par exemple, en avril, 2 travailleurs sur 5 (39,4 %) de la RMR d'Ottawa–Gatineau et plus du quart (28,4 %) des travailleurs dans la RMR de Toronto travaillaient dans l'un des trois secteurs affichant les plus fortes proportions de travailleurs travaillant à domicile : les services professionnels, scientifiques et techniques, la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail, ainsi que les administrations publiques. À titre de comparaison, dans la RMR d'Abbotsford–Mission, ces trois secteurs étaient à l'origine de 14,2 % de l'emploi, tandis que 27,2 % des travailleurs occupaient un emploi dans le secteur des biens, où il est généralement moins possible de travailler à domicile (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

Graphique 5  Graphique 5: La proportion de travailleurs travaillant à domicile varie d'une ville à l'autre
La proportion de travailleurs travaillant à domicile varie d'une ville à l'autre

Les télétravailleurs ont une plus grande flexibilité que les autres travailleurs en ce qui a trait à la gestion de leur emploi du temps quotidien

Bien que le travail à distance et en mode hybride ait offert certains avantages aux travailleurs cherchant à concilier leurs responsabilités professionnelles et familiales, il a aussi entraîné de nouveaux défis. Pour les télétravailleurs — les personnes travaillant à domicile qui sont des employés et qui utilisent des appareils électroniques pour travailler à distance —, ces défis pourraient comprendre la gestion des communications électroniques fréquentes et des responsabilités du ménage dans le même espace physique.

Les renseignements recueillis à l'aide des nouvelles questions de l'EPA en avril laissent supposer que le télétravail chez les employés âgés de 15 à 69 ans est associé à une capacité accrue d'équilibrer les responsabilités professionnelles et familiales concurrentes. Par exemple, près de 9 télétravailleurs sur 10 (87,8 %) qui ont travaillé exclusivement à domicile ont indiqué qu'il était facile ou très facile pour eux d'adapter leur emploi du temps quotidien en prenant une heure ou deux pendant leurs heures de travail pour des raisons personnelles ou familiales. La proportion d'employés ayant cette souplesse était aussi élevée chez les employés travaillant selon un mode hybride (83,6 %), mais elle était plus faible chez les employés travaillant habituellement exclusivement à un endroit autre que leur domicile (61,1 %).

La capacité d'équilibrer les responsabilités peut aussi être influencée par les horaires de travail. Une grande majorité d'employés qui télétravaillent à domicile (92,6 %) ou travaillent selon un mode hybride (91,0 %) travaillent habituellement des heures régulières de jour ou des quarts normaux de jour. En revanche, parmi les employés travaillant à des endroits autres que leur domicile, moins des trois quarts (73,0 %) travaillaient des heures régulières de jour, et le reste travaillaient des quarts de soir, des quarts de nuit ou des heures irrégulières, ou travaillaient selon d'autres types d'horaires.

Malgré la plus grande flexibilité offerte par le télétravail à domicile et la prévalence plus élevée d'heures régulières de jour, en avril, les télétravailleurs étaient à peu près aussi susceptibles (31,5 %) que les employés travaillant exclusivement à l'extérieur du domicile (29,7 %) d'indiquer qu'ils avaient parfois, souvent ou toujours de la difficulté à s'acquitter de leurs responsabilités familiales en raison du temps qu'ils passaient à travailler. Cela peut être attribuable à différents facteurs, comme le défi de maintenir une séparation entre la vie professionnelle et la vie privée et la proportion plus élevée de télétravailleurs exerçant des professions comportant une proportion relativement faible de travail à temps partiel, comme les professions des sciences naturelles et appliquées et des domaines apparentés et les professions de gestion.

En mai, Statistique Canada continuera de mesurer les changements en cours en matière de lieux où les Canadiens travaillent en recueillant des données sur la capacité des travailleurs à choisir leur lieu de travail sur une base quotidienne, hebdomadaire ou occasionnelle.

Les données de l'EPA pour la semaine allant du 15 au 21 mai seront diffusées le 10 juin 2022.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois d'avril sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 10 au 16 avril 2022.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques réalisées par des intervieweurs travaillant à partir de leur domicile pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, plus de 49 000 interviews ont été réalisées en avril et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

La suspension des interviews sur place a eu une plus grande incidence sur les taux de réponse au Nunavut que dans les autres secteurs de compétence. En raison de la baisse plus prononcée des taux de réponse du Nunavut, et des changements qui en découlent dans la composition de l'échantillon de répondants, les données pour le Nunavut (tableau 14-10-0292-01) doivent être utilisées avec prudence. Pour réduire les risques associés à la baisse de la qualité des données pour le Nunavut, les utilisateurs sont priés d'utiliser les moyennes sur 12 mois (offertes sur demande) plutôt que les moyennes sur 3 mois, lorsque cela est possible. Statistique Canada continuera de surveiller la qualité des données de l'EPA pour le Nunavut chaque mois et de fournir aux utilisateurs des lignes directrices à jour, au besoin.

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse d'avril 2022

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

Un nouveau tableau de données (14-10-0373-01) présentant les caractéristiques de la population active des groupes de population désignés comme minorités visibles (Sud-Asiatique, Chinois, Noir, Philippin, Latino-Américain, Arabe, Asiatiques du Sud-Est, Asiatique occidental, Coréen, et Japonais) est maintenant accessible sur le site Web de Statistique Canada.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 10 juin 2022. Les données de mai rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 15 au 21 mai 2022.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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