Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Enquête sur la population active, octobre 2022

Diffusion : 2022-11-04

Faits saillants

L'emploi a augmenté de 108 000 (+0,6 %) en octobre, ce qui a annulé les baisses observées de mai à septembre. Le taux de chômage s'est maintenu à 5,2 % en octobre.

L'emploi a progressé dans plusieurs secteurs, et principalement dans la fabrication, dans la construction ainsi que dans les services d'hébergement et de restauration. Parallèlement, l'emploi a reculé dans le commerce de gros et de détail ainsi que dans les ressources naturelles.

Le nombre d'employés dans le secteur privé a augmenté pour la première fois depuis mars 2022. L'emploi a peu varié chez les employés du secteur public et chez les travailleurs autonomes.

L'emploi a progressé chez les hommes et les femmes du principal groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans) en octobre. Il a peu varié chez les hommes et les femmes âgés de 15 à 24 ans et de 55 ans et plus.

L'emploi a augmenté dans six provinces, et les hausses se sont concentrées en Ontario et au Québec.

La croissance sur 12 mois des salaires horaires moyens des employés est demeurée supérieure à 5 % pour un cinquième mois consécutif en octobre, en hausse de 5,6 % (+1,68 $ pour atteindre 31,94 $) par rapport à octobre 2021 (données non désaisonnalisées).

Après avoir diminué de 0,6 % en septembre, le total des heures travaillées a augmenté de 0,7 % en octobre. Par rapport à octobre 2021, le total des heures travaillées était en hausse de 2,2 %.

En octobre, près des deux tiers (64,3 %) des employés dont le salaire était supérieur à 40,00 $ l'heure avaient reçu une augmentation au cours de l'année précédente, comparativement à la moitié (50,1 %) de ceux dont le salaire était de 20,00 $ l'heure ou moins (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Plus de 1 Canadien âgé de 15 et plus sur 3 (35,3 %) vivait dans un ménage ayant déclaré avoir de la difficulté à répondre à ses besoins financiers en octobre, en hausse par rapport à 1 sur 5 en octobre 2020 (données non désaisonnalisées).

Plus de 1,7 million de Canadiens travaillaient selon un mode hybride en octobre (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

L'emploi augmente en octobre et la totalité de la hausse est attribuable au travail à temps plein

Après quatre mois de baisses ou de faibles variations, l'emploi a augmenté de 108 000 (+0,6 %) en octobre. Cette hausse, qui a été généralisée dans l'ensemble des secteurs, y compris la fabrication, la construction ainsi que les services d'hébergement et de restauration, a porté l'emploi à un niveau comparable au plus récent sommet enregistré en mai 2022.

En général, la croissance mensuelle de l'emploi peut être attribuable à plusieurs facteurs, notamment une hausse du nombre de personnes se trouvant un emploi après avoir été au chômage ou inactives, une baisse du nombre de personnes qui quittent ou perdent leur emploi, et la croissance de la population, y compris les nouveaux immigrants en âge de travailler qui commencent un emploi ou qui démarrent une entreprise après leur arrivée au Canada.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi augmente en octobre
L'emploi augmente en octobre

La totalité de la croissance de l'emploi enregistrée en octobre est survenue dans le travail à temps plein (+119 000; +0,7 %), ce qui a porté la croissance sur 12 mois de l'emploi à temps plein à 472 000 (+3,0 %). Peu de variation a été observée dans l'emploi à temps partiel, qui est demeuré stable pour un cinquième mois consécutif et est resté pratiquement au même niveau qu'il l'était en février 2020 avant la pandémie de COVID-19.

Au cours des 12 derniers mois, les hommes (+3,9 %; +341 000) ont affiché une croissance de l'emploi à temps plein plus marquée que les femmes (+1,9 %; +131 000). En revanche, le travail à temps partiel a augmenté chez les femmes (+5,7 %; +126 000), tandis qu'il a diminué chez les hommes (-6,2 %; -84 000). La baisse enregistrée dans le travail à temps partiel chez les hommes concorde avec le marché du travail tendu observé en 2022, étant donné que les hommes sont généralement moins susceptibles de travailler à temps partiel que les femmes, et qu'ils sont plus susceptibles de le faire uniquement lorsque les conditions du marché du travail les empêchent de se trouver un emploi à temps plein. En octobre, 15,8 % des hommes travaillant à temps partiel auraient préféré occuper un poste à temps plein, le taux le plus faible de travail à temps partiel involontaire chez les hommes pour un mois d'octobre depuis que des données comparables ont commencé à être publiées en 1997 (données non désaisonnalisées).

Graphique 2  Graphique 2: Un moins grand nombre d'hommes travaillent à temps partiel, alors que le travail à temps plein enregistre une forte croissance sur 12 mois
Un moins grand nombre d'hommes travaillent à temps partiel, alors que le travail à temps plein enregistre une forte croissance sur 12 mois

L'emploi augmente chez la population du principal groupe d'âge actif

La majeure partie de la hausse de l'emploi observée en octobre a été enregistrée chez les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans. Après avoir progressé de 42 000 (+0,3 %) en septembre, l'emploi dans ce groupe d'âge a augmenté de 69 000 (+0,5 %) en octobre, en raison surtout des hausses enregistrées dans le travail à temps plein. Des augmentations sont survenues tant chez les hommes (+45 000; +0,7 %) que chez les femmes (+24 000; +0,4 %) de ce groupe d'âge. Par rapport à 12 mois plus tôt, l'emploi chez les hommes (+197 000; +3,0 %) et chez les femmes du principal groupe d'âge actif (+194 000; +3,2 %) a connu une hausse similaire.

L'emploi chez les jeunes hommes et les jeunes femmes âgés de 15 à 24 ans a enregistré peu de variation nette en octobre. L'emploi chez les jeunes, suit une légère tendance à la baisse et a diminué de 43 000 (-1,6 %) depuis à mai 2022, les hausses observées chez les jeunes hommes (+15 000; +1,1 %) ayant été plus que contrebalancées par les baisses enregistrées chez les jeunes femmes (-58 000; -4,4 %).

L'emploi chez les hommes et les femmes âgés de 55 ans et plus a peu varié pour un troisième mois consécutif en octobre. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi était en hausse de 98 000 (+5,4 %) chez les femmes plus âgées en octobre, et il a peu varié chez les hommes plus âgés.

Le taux d'emploi atteint un niveau record chez les immigrants

Selon les données du Recensement de la population de 2021, les immigrants représentaient la plus grande part de la population en plus de 150 ans en 2021 (23,0 %). Les résultats d'octobre de l'Enquête sur la population active (EPA) mettent en évidence la mesure dans laquelle les immigrants, c'est-à-dire les personnes qui sont, ou qui ont déjà été, des immigrants reçus ou des résidents permanents ont réussi à se trouver un emploi et ont permis de pourvoir un vaste éventail de postes vacants partout au pays. D'abord, le taux d'emploi des immigrants âgés de 15 ans et plus (62,2 %) était à son plus haut niveau pour un mois d'octobre depuis que des données comparables ont commencé à être publiées dans le cadre de l'EPA en 2006. Ensuite, chez les immigrants admis au Canada au cours des cinq dernières années, le taux d'emploi (70,7 %) était en hausse de 5,6 points de pourcentage par rapport au niveau prépandémie d'octobre 2019 (moyennes mobiles de trois mois; données non désaisonnalisées).

Les employés du secteur privé enregistrent leur première hausse depuis mars

La majeure partie de la croissance de l'emploi observée en octobre est survenue chez les employés du secteur privé (+74 000; +0,6 %), dont le nombre a augmenté pour la première fois depuis mars 2022. En date d'octobre, le nombre d'employés du secteur privé était supérieur de 349 000 (+2,8 %) à son niveau prépandémie de février 2020.

Après avoir augmenté en septembre, le nombre d'employés dans le secteur public a peu varié en octobre. Comparativement à février 2020, le nombre d'employés dans le secteur public était en hausse de 392 000 (+10,1 %).

Le nombre de travailleurs autonomes a aussi peu varié en octobre. Il s'agit du troisième mois consécutif où l'emploi enregistre peu de variation; le travail autonome est demeuré stable par rapport à un an plus tôt et il était en baisse de 228 000 (-7,9 %) par rapport à son niveau prépandémie de février 2020.

Le taux de chômage demeure stable et l'activité sur le marché du travail augmente

Après avoir diminué en septembre, le taux de chômage s'est maintenu à 5,2 % en octobre, 0,3 point de pourcentage au-dessus du creux record de 4,9 % enregistré en juin et en juillet. Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — était pratiquement inchangé en octobre, s'établissant à 7,1 %.

En octobre, la population active — ou le nombre total de personnes qui sont soit en emploi, soit au chômage — comptait 110 000 (+0,5 %) personnes de plus qu'en septembre. Le taux d'activité a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 64,9 % en octobre, mais il était inférieur de 0,5 point de pourcentage au récent sommet de 65,4 % atteint en février et mars 2022.

Les hausses de la population active ont été relativement généralisées en octobre, et les plus fortes augmentations ont été enregistrées chez les jeunes femmes (+30 000; +2,2 %) et chez les hommes du principal groupe d'âge actif (+25 000; +0,4 %). Dans l'ensemble, la croissance de la population active a été presque entièrement attribuable à la croissance du nombre de personnes en emploi (+108 000), étant donné que le nombre total de chômeurs a peu varié.

Graphique 3  Graphique 3: Le taux de chômage est inchangé en octobre
Le taux de chômage est inchangé en octobre

Le taux de chômage diminue chez les hommes du principal groupe d'âge actif et il augmente chez les jeunes femmes

Le taux de chômage des hommes âgés de 25 à 54 ans a diminué de 0,3 point de pourcentage pour s'établir à 4,2 % en octobre. La baisse d'octobre a contrebalancé en partie la hausse de 0,6 point de pourcentage enregistrée en août et a ramené le taux de chômage pour ce groupe à son niveau de mai 2022, juste au-dessus du creux record de 4,0 % observé en juin et en juillet 2022. Chez les femmes du principal groupe d'âge actif, le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 4,2 % en octobre.

Chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, le taux de chômage a augmenté de 1,7 point de pourcentage pour atteindre 10,5 % en octobre. Bien que le taux de chômage chez les jeunes femmes se soit établi à un creux record de 7,1 % en juin, il a suivi une tendance à la hausse au cours des derniers mois et il était supérieur à son niveau prépandémie de février 2020 en octobre. Le taux de chômage des jeunes hommes était inchangé en octobre, s'établissant à 10,8 %.

Le taux de chômage était aussi inchangé chez les hommes (4,6 %) et les femmes (4,7 %) âgés de 55 ans et plus en octobre.

Le chômage de longue durée varie peu

Le chômage de longue durée — le nombre de personnes continuellement au chômage depuis 27 semaines ou plus — a peu varié en octobre. Le chômage de longue durée est revenu à son niveau de février 2020 pour la première fois en juin 2022 et il a oscillé autour d'un niveau semblable au cours des derniers mois. Exprimé en proportion de la population active totale, le chômage de longue durée s'est maintenu à 0,8 % en octobre, ce qui se situe dans l'intervalle allant de 0,8 % à 1,1 % observé en 2018 et en 2019.

Les jeunes femmes et les hommes du principal groupe d'âge actif affichent des taux d'activité plus élevés

Le taux d'activité des jeunes femmes est revenu à son niveau prépandémie; il a remonté de 1,3 point de pourcentage pour atteindre 64,4 % en octobre, après avoir diminué en septembre. Le taux d'activité des jeunes hommes (64,3 %) a peu varié pour un troisième mois consécutif en octobre, mais il était en hausse de 1,3 point de pourcentage par rapport au récent creux de 63,0 % enregistré en juillet et comparable à son niveau prépandémie.

Chez les hommes âgés de 25 à 54 ans, le taux d'activité a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 91,6 % en octobre, en baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport à son récent sommet enregistré en mars 2022. Le taux d'activité des femmes du principal groupe d'âge actif était inchangé en octobre (84,8 %), près du niveau record de 85,0 % atteint en mai 2022.

Le taux d'activité des personnes âgées de 55 ans et plus s'est chiffré à 36,2 % en octobre, ce qui était presque inchangé par rapport à septembre.

L'emploi se redresse dans la construction et dans la fabrication et il diminue dans le commerce de gros et de détail

Le nombre de personnes travaillant dans la construction a augmenté de 25 000 (+1,6 %) en octobre, et des hausses ont été enregistrées dans cinq provinces, y compris au Québec (+17 000; +5,9 %) et en Colombie-Britannique (+6 000; +2,5 %). Malgré cette augmentation, l'emploi dans la construction était pratiquement inchangé en octobre par rapport à mars 2022, ce qui correspond aux plus récentes données du produit intérieur brut qui démontrent un ralentissement de l'activité économique dans le secteur au cours de la même période.

L'emploi a progressé de 24 000 (+1,4 %) dans la fabrication, ce qui a contrebalancé en grande partie la baisse de 28 000 (-1,6 %) enregistrée en septembre. La majeure partie de la hausse a été attribuable à la Colombie-Britannique (+12 000; +6,9 %) et à la Nouvelle-Écosse (+3 700; +11,6 %). Par rapport à un an plus tôt, l'emploi dans la fabrication a peu varié.

Le nombre de personnes travaillant dans les services d'hébergement et de restauration a augmenté de 18 000 (+1,7 %) en octobre, ce qui représente la première hausse dans le secteur depuis mai. Selon les plus récentes données de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires, le taux de postes vacants dans le secteur était plus élevé que celui de tous les autres secteurs en août.

L'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques a progressé de 18 000 en octobre (+1,0 %), la troisième hausse en six mois. Le nombre de personnes travaillant dans le secteur suit une tendance à la hausse de longue durée depuis juin 2020 et, en octobre, il était supérieur de 297 000 (+19,3 %) à son niveau observé avant la pandémie.

Une hausse de l'emploi a aussi été enregistrée dans les « autres services » (+18 000; +2,4 %) et dans les administrations publiques (+15 000; +1,3 %) en octobre.

Le nombre de personnes travaillant dans le commerce de gros et de détail a diminué de 20 000 (-0,7 %) en octobre. L'emploi dans le secteur n'a pas augmenté depuis mai et il a peu varié par rapport à un an plus tôt en octobre. Selon les plus récentes données sur le commerce au détail, même si les ventes au détail ont augmenté de 0,7 % pour atteindre 61,8 milliards de dollars en août, les estimations anticipées laissent supposer que les ventes ont diminué de 0,5 % en septembre.

Après avoir peu varié pendant trois mois, l'emploi a reculé dans les ressources naturelles (-6 800; -2,0 %) en octobre, presque entièrement en raison de la baisse observée au Québec (-6 100; -13,2 %).

Graphique 4  Graphique 4: L'emploi est en hausse dans six secteurs en octobre
L'emploi est en hausse dans six secteurs en octobre

L'emploi progresse dans six provinces en octobre

L'emploi a augmenté en Ontario, au Québec, à l'Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Saskatchewan et au Manitoba en octobre. Il y a eu peu de variation dans les autres provinces. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

Après avoir diminué en septembre, l'emploi en Ontario a augmenté de 43 000 (+0,6 %) en octobre, principalement dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage dans la province a peu varié, s'établissant à 5,9 %. Les hausses de l'emploi les plus marquées ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration et dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto, l'emploi a augmenté de 31 000 (+0,9 %) en octobre, tandis que le taux de chômage s'est maintenu à 6,3 %. Parmi les autres RMR de l'Ontario, le taux de chômage a varié de 4,2 % dans la partie de la RMR d'Ottawa–Gatineau située en Ontario à 8,5 % à Windsor (moyennes mobiles de trois mois).

Au Québec, l'emploi a augmenté de 28 000 (+0,6 %) en octobre, ce qui représente une deuxième hausse en trois mois. Le taux de chômage de la province a reculé 0,3 point de pourcentage pour s'établir à 4,1 %. La hausse observée dans le travail à temps plein a plus que contrebalancé la baisse enregistrée dans le travail à temps partiel. Les augmentations de l'emploi les plus marquées sont survenues dans la construction ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. Selon les plus récents résultats de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires, le taux de postes vacants au Québec est demeuré l'un des plus élevés parmi toutes les provinces en date d'août (données non désaisonnalisées). Dans la RMR de Montréal, l'emploi a augmenté de 23 000 (+1,0 %) en octobre et le taux de chômage s'est établi à 4,2 %.

À l'Île-du-Prince-Édouard, l'une des provinces touchées par la tempête post-tropicale Fiona en septembre, l'emploi a progressé de 4 300 (+5,3 %) en octobre, ce qui a plus que contrebalancé la baisse survenue en septembre. Le taux de chômage a reculé de 2,9 points de pourcentage pour s'établir à 5,4 %.

L'emploi a aussi augmenté à Terre-Neuve-et-Labrador (+3 300; +1,4 %) en octobre. Malgré la hausse du nombre de personnes en emploi, le taux de chômage a augmenté de 0,8 point de pourcentage pour atteindre 10,3 %, en raison de la hausse du nombre de personnes dans la province actives sur le marché du travail.

L'emploi en Saskatchewan a progressé de 6 100 (+1,1 %) en octobre, après avoir peu varié pendant six mois consécutifs. Le taux de chômage a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 4,6 % en octobre.

Au Manitoba, l'emploi a augmenté (+4 600; +0,7 %) pour un deuxième mois consécutif en octobre, et les hausses ont été enregistrées dans le travail à temps plein. Le taux de chômage et le taux d'activité au Manitoba sont demeurés comparables à ceux enregistrés en septembre.

Questions d'actualité : le travail hybride, les salaires et les difficultés financières

Plus de 1,7 million de Canadiens travaillent selon un mode hybride

Au cours de la dernière année, le travail hybride — ou la capacité de travailler en partie à domicile et en partie à un endroit autre que le domicile — est devenu une option pour les employeurs et les travailleurs. En octobre, près de 1 travailleur sur 10 (9,0 %; 1 746 000) a indiqué qu'il travaillait habituellement tant à domicile qu'à des lieux autres que son domicile, en hausse de 0,4 point de pourcentage par rapport à septembre et de 5,4 points de pourcentage par rapport à janvier 2022. En outre, en octobre, la proportion de travailleurs travaillant habituellement exclusivement à domicile s'est établie à 15,8 %, en baisse de 8,5 points de pourcentage par rapport au début de l'année (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

La proportion de travailleurs travaillant selon un mode hybride a augmenté dans la plupart des secteurs de janvier à octobre, et les plus fortes hausses ont été enregistrées dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail (+14,7 points de pourcentage pour atteindre 21,7 %), dans les administrations publiques (+11,8 points de pourcentage pour atteindre 15,8 %) ainsi que dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+10,8 points de pourcentage pour atteindre 17,9 %) (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées). Ces secteurs ont pu s'adapter rapidement aux restrictions de santé publique liées à la pandémie en faisant passer une grande proportion de travailleurs au travail à domicile. Dans l'ensemble de ces trois secteurs, l'augmentation du travail hybride a coïncidé avec une baisse du travail effectué exclusivement à domicile, ce qui semble indiquer une transition vers un retour aux bureaux ou aux autres lieux de travail.

En revanche, la proportion de travail hybride a peu varié dans les services d'hébergement et de restauration, un secteur où très peu de travailleurs travaillent à domicile (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

À mesure que les travailleurs et les employeurs continuent de s'adapter à l'évolution des conditions économiques, les données de l'EPA continueront de fournir des renseignements sur l'évolution du rôle du travail hybride dans le marché du travail canadien.

Graphique 5  Graphique 5: Le travail selon un mode hybride augmente dans presque tous les secteurs depuis janvier
Le travail selon un mode hybride augmente dans presque tous les secteurs depuis janvier

Les employés faiblement rémunérés sont moins susceptibles d'avoir reçu une augmentation de salaire au cours des 12 derniers mois

En octobre, le salaire horaire moyen était en hausse de 5,6 % (+1,68 $ pour atteindre 31,94 $) par rapport à un an plus tôt (données non désaisonnalisées). Bien que les salaires moyens aient augmenté de plus de 5 % sur 12 mois au cours de chacun des cinq derniers mois, ils n'ont pas suivi le rythme de l'inflation, qui s'est établie à 6,9 % en septembre, ce qui a contribué aux préoccupations de nombreux Canadiens concernant l'abordabilité et le coût de la vie.

Dans le contexte de ces préoccupations, les nouvelles données de l'EPA permettent un examen plus approfondi des groupes de travailleurs qui sont les plus susceptibles d'avoir reçu une augmentation de salaire au cours de l'année précédente, et elles laissent supposer que les employés mieux rémunérés sont plus susceptibles d'avoir vu leur salaire suivre le rythme de la hausse des prix. En octobre 2022, parmi les employés qui travaillaient pour leur employeur depuis au moins 12 mois, environ 6 sur 10 (59,0 %) avaient reçu une augmentation de salaire au cours de l'année précédente. Près des deux tiers (64,3 %) des employés gagnant des salaires supérieurs à 40,00 $ l'heure — le quartile supérieur pour ce qui est des salaires — avaient reçu une augmentation, comparativement à la moitié (50,1 %) de ceux gagnant un salaire de 20,00 $ l'heure ou moins, qui représentent le quartile inférieur de la répartition des salaires (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Même si les employés syndiqués gagnent, en moyenne, des salaires plus élevés que leurs homologues non syndiqués, ils étaient un peu moins susceptibles en octobre d'avoir reçu une augmentation de salaire au cours des 12 mois précédents. Parmi les employés occupant un poste depuis au moins 12 mois, 56,8 % des syndiqués ont reçu une augmentation de salaire au cours de l'année précédente, comparativement à 60,1 % des employés non syndiqués (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées). Les hausses de salaire chez les employés syndiqués peuvent être retardées jusqu'à l'expiration des conventions collectives et jusqu'au début d'un nouveau cycle de négociations collectives.

Chez les employés qui travaillaient pour le même employeur depuis au moins un an, la proportion d'employés qui ont reçu une augmentation de salaire était parmi les plus faibles dans l'agriculture (47,2 %) ainsi que dans les services d'hébergement et de restauration (49,7 %), deux secteurs où les salaires horaires moyens sont inférieurs à la moyenne nationale. La proportion d'employés qui ont reçu une augmentation était aussi relativement faible dans les soins de santé et l'assistance sociale (53,6 %) et dans les services d'enseignement (50,3 %), où la majorité des employés sont syndiqués.

En revance, la proportion d'employés qui ont reçu une augmentation était parmi les plus élevées dans les secteurs des services professionnels, scientifiques et techniques (68,4 %), de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail (68,2 %) et de la fabrication (67,7 %), trois secteurs où la syndicalisation est relativement faible (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées). Pour obtenir de plus amples renseignements sur la syndicalisation au Canada, veuillez consulter le document intitulé « Taux d'employés couverts par une convention collective, 1997 à 2021 », qui fait partie de la publication Qualité de l'emploi au Canada.

Pour certains travailleurs, le fait de changer d'emploi peut entraîner une hausse du salaire horaire. Même si la proportion de Canadiens qui ont changé d'emploi de septembre à octobre (0,6 %) correspondait à la moyenne observée de 2017 à 2019 (0,7 %), le fait de changer d'emploi en octobre en 2022 était plus susceptible d'entraîner une augmentation de salaire par rapports aux mois d'octobre précédents. En octobre 2022, 59,8 % des employés qui ont changé d'emploi ont obtenu un poste offrant un salaire horaire plus élevé, en hausse par rapport à la moyenne de 50,5 % observée au cours du mois d'octobre de 2017 à 2019 (données non désaisonnalisées).

Plutôt que de changer d'emploi, certains travailleurs peuvent travailler un plus grand nombre d'heures, y compris des heures supplémentaires volontaires, pour leur permettre de s'adapter aux hausses de prix. En octobre, les travailleurs dans les services publics (23,2 %), les ressources naturelles (17,6 %), la fabrication (16,6 %), le transport et l'entreposage (14,6 %), la construction (14,1 %) ainsi que les soins de santé et l'assistance sociale (14,0 %) étaient parmi les plus susceptibles d'avoir travaillé volontairement un plus grand nombre d'heures ou des heures supplémentaires au cours des quatre semaines précédentes (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Plus de 1 Canadien âgé de 15 et plus sur 3 vit dans un ménage ayant déclaré avoir de la difficulté à répondre à ses besoins financiers

En octobre, dans le contexte des préoccupations concernant le coût de la vie, plus du tiers (35,3 %) des Canadiens âgés de 15 ans et plus vivait dans un ménage déclarant avoir trouvé difficile ou très difficile de répondre à ses besoins financiers, c'est-à-dire d'assumer ses dépenses en matière de transport, de logement, de nourriture et de vêtements et d'effectuer d'autres dépenses nécessaires. Lorsque la même question a été posée en octobre 2020, pendant la première année de la pandémie, un peu plus du cinquième (20,4 %) des personnes âgées de 15 ans et plus vivaient dans un ménage éprouvant les mêmes difficultés (données non désaisonnalisées).

Le risque d'éprouver des difficultés financières pourrait être plus élevé chez les travailleurs de certains secteurs en raison des différences dans les salaires ou de la prévalence de certaines caractéristiques de l'emploi, comme les heures à temps partiel. Chez les personnes âgées de 25 à 54 ans, les travailleurs des services d'hébergement et de restauration (43,2 %), du commerce de détail (42,4 %) et du transport et de l'entreposage (42,4 %) étaient parmi les plus susceptibles de vivre dans un ménage éprouvant des difficultés financières en octobre. Les employés des services d'hébergement et de restauration et du commerce de détail gagnent des salaires horaires inférieurs à la moyenne nationale et étaient parmi les plus susceptibles de travailler à temps partiel en octobre. Ces mêmes deux secteurs sont une source d'emploi plus importante pour plusieurs groupes racisés que pour la population dans son ensemble, ce qui contribue au fait que les personnes asiatiques occidentales (50,7 %) étaient parmi les travailleurs du principal groupe d'âge actif les plus susceptibles de vivre dans un ménage éprouvant des difficultés financières en octobre (données non désaisonnalisées).

En plus des caractéristiques de l'emploi qui peuvent avoir une incidence sur les salaires, de multiples autres facteurs peuvent contribuer à faire en sorte qu'un ménage éprouve des difficultés financières, y compris le nombre de membres du ménage qui travaillent et la présence d'enfants ou d'autres personnes à charge. Chez les travailleurs âgés de 25 à 54 ans ayant au moins un enfant âgé de 17 ans ou moins, ceux vivant dans une famille à un soutien étaient plus susceptibles d'éprouver des difficultés financières en octobre (47,0 %) que ceux vivant dans une famille comptant deux soutiens (37,6 %) (données non désaisonnalisées).

Regard vers l'avenir

En mai, l'emploi au Canada a atteint un nouveau sommet et, au cours de l'été, le marché du travail canadien a enregistré un nombre record de postes vacants et des taux de chômage historiquement bas. À la fin du printemps et pendant l'été, l'inflation globale des prix à la consommation a affiché des niveaux records qui n'avaient pas été observés depuis près de quatre décennies. Plus récemment, l'emploi a reculé ou est demeuré stable pendant quatre mois avant de se redresser en octobre. Au cours des mois à venir, Statistique Canada continuera de fournir des renseignements sur l'évolution du marché du travail et sur les conditions économiques plus larges.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois d'octobre sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 9 au 15 octobre 2022.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques réalisées par des intervieweurs travaillant à partir de leur domicile pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, plus de 49 000 interviews ont été réalisées en octobre et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse d'octobre 2022

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 2 décembre 2022. Les données de novembre rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 6 au 12 novembre 2022.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Signaler un problème sur cette page

Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?

S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.

Avis de confidentialité

Date de modification :