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Enquête sur la population active, novembre 2022

Diffusion : 2022-12-02

Faits saillants

L'emploi a peu varié (+10 000) en novembre, et le taux de chômage a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 5,1 %.

L'emploi a progressé chez les femmes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans, et il a diminué chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans. Il a peu varié dans les autres principaux groupes démographiques. Le taux d'emploi des femmes du principal groupe d'âge actif a atteint un nouveau record de 81,6 % en novembre.

L'emploi a augmenté dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail, dans la fabrication ainsi que dans l'information, la culture et les loisirs. Parallèlement, l'emploi a reculé dans plusieurs secteurs, y compris dans la construction ainsi que dans le commerce de gros et de détail.

Alors que l'emploi a augmenté au Québec, il a reculé dans cinq provinces, y compris en Alberta et en Colombie-Britannique.

La croissance sur 12 mois des salaires horaires moyens des employés est demeurée supérieure à 5 % pour un sixième mois consécutif en novembre, en hausse de 5,6 % (+1,71 $ pour atteindre 32,11 $) par rapport à novembre 2021 (données non désaisonnalisées).

Après avoir augmenté de 0,7 % en octobre, le total des heures travaillées a peu varié en novembre. Par rapport à 12 mois plus tôt, le total des heures travaillées était en hausse de 1,8 %.

En novembre 2022, plus de 1 travailleur sur 10 (11,2 %) était employé dans le secteur du commerce de détail (données non désaisonnalisées).

Le tiers (33,5 %) des travailleurs âgés de 25 à 54 ans au Canada a participé à une forme quelconque de formation en dehors du système d'éducation officiel au cours des 12 derniers mois, soit en assistant à des cours, à des séminaires ou à des conférences, soit en recevant des leçons privées (données non désaisonnalisées). 

L'emploi varie peu en novembre

L'emploi a peu varié en novembre (+10 000), après avoir augmenté de 108 000 (+0,6 %) en octobre. La stabilité de l'emploi total a été le résultat des mouvements compensatoires survenus dans de multiples secteurs. De même, la croissance de l'emploi observée au Québec (+28 000; +0,6 %) a été contrebalancée par les baisses enregistrées dans cinq autres provinces, y compris en Alberta et en Colombie-Britannique.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi demeure stable en novembre
L'emploi demeure stable en novembre

Le taux d'emploi des femmes du principal groupe d'âge actif atteint un niveau record

L'emploi chez les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans a augmenté de 38 000 (+0,3 %) en novembre, ce qui représente une troisième hausse mensuelle consécutive. La majeure partie de l'augmentation enregistrée en novembre a été attribuable aux femmes du principal groupe d'âge actif (+25 000; +0,4 %).

Le taux d'emploi des personnes du principal groupe d'âge actif — la proportion de la population en emploi — a progressé de 0,8 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt pour atteindre 84,7 % en novembre 2022. Cette augmentation a été principalement attribuable aux femmes du principal groupe d'âge actif, dont le taux d'emploi a atteint 81,6 % en novembre, en hausse de 0,9 point de pourcentage par rapport à 12 mois plus tôt. Il s'agit du plus haut taux d'emploi pour les femmes du principal groupe d'âge actif depuis que des données comparables ont commencé à être publiées en 1976, et d'un taux similaire au sommet précédent de 81,4 % enregistré en mai 2022.

Des taux d'emploi records ont été enregistrés dans l'ensemble des différents groupes de femmes du principal groupe d'âge actif. Le taux d'emploi des femmes des Premières Nations du principal groupe d'âge actif vivant hors réserve s'est établi à 70,0 %, le plus haut taux pour le mois de novembre depuis que des données comparables ont commencé à être publiées en 2006, et un taux similaire à ceux enregistrés en novembre 2021 (67,7 %) et en novembre 2019 (68,1 %). Le taux d'emploi des femmes métisses du principal groupe d'âge actif (83,5 %) a aussi atteint un niveau record pour le mois de novembre (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

Parmi les immigrants très récents — ceux qui ont été admis au Canada au cours des cinq dernières années —, le taux d'emploi des femmes du principal groupe d'âge actif s'est chiffré à 69,7 %. Il s'agit du taux le plus élevé pour le mois de novembre pour ce groupe depuis que des données comparables ont commencé à être publiées en 2006 (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées). Cela correspond aux résultats du Recensement de la population de 2021 selon lesquels les immigrants récents avaient un niveau de scolarité plus élevé et davantage d'expérience préalable à l'admission au Canada que les cohortes antérieures — deux facteurs qui peuvent faciliter l'intégration au marché du travail.

Parmi les groupes racisés, les femmes philippines du principal groupe d'âge actif ont continué d'afficher le plus haut taux d'emploi parmi les femmes du principal groupe d'âge actif, celui-ci s'établissant à 84,5 % en novembre (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

L'emploi chez les hommes du principal groupe d'âge actif a peu varié en novembre, après avoir augmenté en octobre. Par rapport à 12 mois plus tôt, le taux d'emploi de ce groupe a progressé de 0,7 point de pourcentage pour atteindre 87,8 %.

Le taux d'emploi des jeunes femmes est en baisse par rapport à un an plus tôt

L'emploi total chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a peu varié par rapport au mois précédent et à un an plus tôt en novembre. Toutefois, les tendances observées au cours des 12 derniers mois ont été différentes pour les jeunes hommes et les jeunes femmes. Chez les jeunes hommes, l'emploi a reculé de 23 000 (-1,7 %) d'un mois à l'autre en novembre, mais comparativement à un an plus tôt, l'emploi et le taux d'emploi (56,4 %) ont peu varié.

Chez les jeunes femmes, l'emploi était en baisse de 38 000 (-2,9 %) par rapport à un an plus tôt en novembre, et leur taux d'emploi a diminué de 2,5 points de pourcentage pour s'établir à 57,8 %. La baisse de l'emploi enregistrée au cours de cette période de 12 mois a été presque entièrement attribuable aux reculs observés en août et en septembre 2022. Parmi les secteurs, la baisse sur 12 mois la plus prononcée a été enregistrée dans le commerce de détail (-45 000; -11,7 %), un secteur où les employeurs continuent à déclarer un niveau élevé de postes vacants (données non désaisonnalisées).

Après avoir augmenté en octobre, l'emploi chez les personnes âgées de 55 ans et plus était pratiquement inchangé en novembre. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi était en hausse de 69 000 (+1,7 %) en novembre. En revanche, le taux d'emploi — qui est influencé par les variations de l'emploi et de la population — a peu varié (34,4 %) par rapport à 12 mois plus tôt, l'augmentation observée chez les femmes (+0,5 point de pourcentage pour atteindre 29,6 %) ayant été contrebalancée par la baisse enregistrée chez les hommes (-0,8 point de pourcentage pour s'établir à 39,6 %).

Graphique 2  Graphique 2: Les femmes du principal groupe d'âge actif ont enregistré les plus fortes hausses du taux d'emploi au cours de la période de 12 mois se terminant en novembre
Les femmes du principal groupe d'âge actif ont enregistré les plus fortes hausses du taux d'emploi au cours de la période de 12 mois se terminant en novembre

Le travail à temps plein affiche une hausse en novembre

Le nombre de personnes travaillant à temps plein a augmenté de 51 000 (+0,3 %) en novembre. Depuis novembre 2021, lorsque l'emploi à temps plein a dépassé son niveau d'avant la pandémie de COVID-19 pour la première fois, le travail à temps plein a augmenté de 460 000 (+2,9 %), et les hausses se sont concentrées chez les hommes (+212 000; +3,5 %) et les femmes (+169 000; +3,4 %) du principal groupe d'âge actif. Des augmentations notables sur 12 mois du travail à temps plein ont aussi été enregistrées chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans (+49 000; +6,8 %). Dans l'ensemble, la proportion de travailleurs travaillant à temps plein a progressé de 0,8 point de pourcentage pour atteindre 81,9 % au cours de la période de 12 mois se terminant en novembre.

En revanche, l'emploi à temps partiel a peu varié pour un sixième mois consécutif en novembre, et il était en baisse de 91 000 (-2,5 %) par rapport à un an plus tôt. Les reculs survenus dans le travail à temps partiel depuis novembre 2021 ont principalement touché les hommes du principal groupe d'âge actif (-48 000; -11,8 %) et les jeunes hommes (-25 000; -4,4 %). Parmi les secteurs, les baisses se sont concentrées dans le commerce de gros et de détail (-50 000; -5,6 %) ainsi que dans le transport et l'entreposage (-44 000; -26,1 %) (données non désaisonnalisées).

Le nombre d'employés et de travailleurs autonomes varie peu

Le nombre d'employés a peu varié en novembre, aussi bien dans le secteur public et que dans le secteur privé. Au cours des 12 derniers mois, le nombre d'employés a augmenté à un rythme semblable dans les secteurs public (+2,2 %; +91 000) et privé (+2,0 %; +255 000).

Le nombre de travailleurs autonomes a aussi peu varié en novembre. Le travail autonome a suivi une légère tendance à la hausse d'octobre 2021 à mai 2022, mais il a connu peu de croissance nette au cours des derniers mois.

Les absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité sont élevées en novembre

Le total des heures travaillées a peu varié en novembre, et il était en hausse de 1,8 % par rapport à 12 mois plus tôt.

Dans le contexte du nombre élevé de cas de grippe et d'autres virus respiratoires dans de nombreuses régions du pays, 6,8 % des employés étaient absents en raison d'une maladie ou d'une incapacité pendant la semaine de référence de novembre. Cette proportion était légèrement supérieure à la moyenne prépandémie de 5,8 % observée au cours du mois de novembre de 2017 à 2019, mais inférieure au record atteint en janvier 2022, lorsque les absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité ont touché 10,0 % des employés (données non désaisonnalisées).

Ainsi, chez les parents en emploi du principal groupe d'âge actif ayant un enfant de moins de six ans, 3,5 % ont indiqué être absents du travail pour fournir des soins à un enfant en novembre, une proportion supérieure de 1,3 point de pourcentage à la moyenne observée de novembre de 2017 à 2019 (2,2 %), mais inférieure au record atteint en mars 2020 et décembre 2021 (4,6 %) (données non désaisonnalisées).

La croissance des salaires horaires moyens demeure stable en novembre

La croissance des salaires horaires moyens des employés est demeurée supérieure à 5 % pour un sixième mois consécutif, en hausse de 5,6 % (+1,71 $ pour atteindre 32,11 $) par rapport à un an plus tôt en novembre. Juin 2022 a été le premier mois au cours duquel la croissance des salaires sur 12 mois, telle que mesurée dans le cadre de l'Enquête sur la population active (EPA), a dépassé 5 % depuis que des données comparables ont commencé à être publiées en 1997, mis à part certains moments en 2020 et 2021, lorsque les salaires moyens ont été touchés par de grands changements dans la composition de l'emploi attribuables à la pandémie (données non désaisonnalisées).

La proportion de travailleurs travaillant selon un mode hybride poursuit sa tendance à la hausse

La proportion de travailleurs travaillant selon un mode hybride — c'est-à-dire ceux qui travaillent habituellement tant à domicile qu'à un lieu autre que leur domicile — a augmenté de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 9,4 % en novembre, poursuivant une tendance graduelle à la hausse amorcée au début de 2022. La proportion de travailleurs travaillant habituellement exclusivement à domicile (15,6 %) a peu varié en novembre (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage et le taux d'activité diminuent en novembre

Le taux de chômage a reculé de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 5,1 % en novembre. Il s'agit d'une deuxième baisse en trois mois, et elle a rapproché le taux du creux record de 4,9 % enregistré en juin et en juillet. Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — a peu varié en novembre, se chiffrant à 7,0 %.

Le taux d'activité a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 64,8 % en novembre. Le taux oscille autour du même niveau depuis juillet, et le taux de novembre était en baisse de 0,6 point de pourcentage par rapport au plus récent sommet de 65,4 % atteint en février et en mars.

Graphique 3  Graphique 3: Le taux de chômage recule en novembre
Le taux de chômage recule en novembre

Le taux de chômage recule chez les jeunes femmes et chez les hommes plus âgés

Chez les personnes du principal groupe d'âge actif, le taux de chômage des hommes (4,3 %) et des femmes (4,1 %) a peu varié en novembre.

Le taux de chômage des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans a diminué de 1,2 point de pourcentage pour se chiffrer à 9,3 % en novembre; il s'agit d'une première baisse depuis juin. Le taux était en hausse de 2,2 points de pourcentage par rapport à son creux de 7,1 % enregistré en juin.

Chez les jeunes hommes, le taux de chômage a peu varié en novembre, s'établissant à 11,2 %. Après avoir reculé en février et en mars 2022, le taux de chômage de ce groupe oscille autour du même niveau depuis avril.

Chez les hommes âgés de 55 ans et plus, le taux de chômage a reculé de 0,4 point de pourcentage pour se chiffrer à 4,2 % en novembre. Le taux de chômage de ce groupe suit une tendance à la baisse prolongée depuis juin 2021, et il a reculé de 3,9 points de pourcentage au cours de cette période.

Le taux de chômage des femmes âgées de 55 ans et plus a peu varié en novembre, s'établissant à 4,5 %. Il est demeuré supérieur au creux récent de 3,6 % observé en juin.

Le chômage de longue durée varie peu pour un troisième mois consécutif

Le chômage de longue durée — le nombre de personnes continuellement au chômage depuis 27 semaines ou plus — a peu varié pour un troisième mois consécutif en novembre (174 000). Il s'agissait du sixième mois consécutif au cours duquel le chômage de longue durée était égal ou inférieur au niveau observé en février 2020 avant la pandémie. Exprimé en proportion de la population active totale, le chômage de longue durée s'est maintenu à 0,8 % pour un troisième mois consécutif.

Le taux d'activité diminue chez les jeunes, tandis qu'il atteint un nouveau record chez les femmes du principal groupe d'âge actif

Le taux d'activité des femmes âgées de 25 à 54 ans a augmenté de 0,3 point de pourcentage pour atteindre 85,1 % en novembre. La hausse mensuelle a porté le taux d'activité des femmes du principal groupe d'âge actif à son plus haut niveau depuis le début de la série de données en 1976 et à un niveau similaire à celui enregistré en mai 2022 (85,0 %). Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, le taux d'activité a peu varié, s'établissant à 91,7 % en novembre, en baisse de 0,6 point de pourcentage par rapport au sommet de 92,3 % enregistré en mars.

Le taux d'activité des jeunes âgés de 15 à 24 ans a diminué de 0,8 point de pourcentage pour s'établir à 63,6 % en novembre, des baisses ayant été enregistrées tant chez les hommes que chez les femmes de ce groupe d'âge. Même si le nombre de postes vacants est demeuré près des niveaux records pendant l'été et au début de l'automne, le taux d'activité des jeunes est demeuré comparable ou légèrement inférieur à sa moyenne de 64,6 % observée de 2017 à 2019 depuis juin. Le pourcentage de jeunes inscrits à l'école en novembre 2022 était similaire à la moyenne observée pour le mois de novembre de 2017 à 2019 chez les jeunes hommes (58,4 %) et chez les jeunes femmes (68,2 %) (données non désaisonnalisées).

Le taux d'activité des personnes âgées de 55 ans et plus a reculé de 0,2 point de pourcentage pour se chiffrer à 36,0 % en novembre. Il oscille autour de ce niveau depuis juin 2022, après avoir suivi une tendance à la baisse à partir de juin 2021. Ainsi, chez les personnes âgées de 55 à 64 ans, le taux d'activité a diminué de 0,5 point de pourcentage pour se chiffrer à 66,1 % en novembre 2022. Après avoir reculé de septembre 2021 à juin 2022, le taux d'activité de ce groupe d'âge a oscillé autour de son niveau de 2019 au cours des derniers mois.

L'emploi augmente dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail

Le nombre de personnes travaillant dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail a augmenté de 21 000 (+1,6 %) en novembre, et la croissance a été généralisée à l'échelle des provinces. Cette hausse a fait suite à la période allant de février à octobre pendant laquelle il n'y a eu pratiquement aucune augmentation nette de l'emploi, et elle a porté la croissance sur 12 mois dans le secteur à 34 000 (+2,5 %).

L'emploi a aussi progressé dans la fabrication (+19 000; +1,1 %) en novembre, après avoir augmenté de 24 000 (+1,4 %) en octobre. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi dans le secteur a peu varié. La hausse mensuelle s'est concentrée au Québec (+10 000; +2,1 %) et en Alberta (+5 900; +4,7 %).

L'emploi dans le secteur de l'information, de la culture et des loisirs a augmenté de 16 000 (+1,9 %) en novembre. Il s'agit d'une première augmentation dans le secteur depuis que les restrictions de santé publique ont été assouplies en février 2022, à la suite de la cinquième vague de la pandémie. Par rapport à 12 mois plus tôt, l'emploi dans le secteur était en hausse de 35 000 (+4,5 %).

Le nombre de personnes travaillant dans la construction a diminué de 25 000 (-1,6 %) en novembre, ce qui a entièrement contrebalancé l'augmentation enregistrée en octobre. La majeure partie de la baisse est survenue en Alberta (-13 000; -5,5 %) et en Colombie-Britannique (-9 200; -3,8 %). Par rapport à un an plus tôt, l'emploi dans la construction était en hausse de 84 000 (+5,9 %), et la croissance a été entièrement attribuable aux augmentations enregistrées de décembre 2021 à mars 2022. Selon les plus récentes données de Statistique Canada, l'investissement en construction de bâtiments a diminué de 0,6 % en septembre, en grande partie en raison de la baisse enregistrée dans le secteur résidentiel.

L'emploi dans le commerce de gros et de détail a reculé de 23 000 (-0,8 %) en novembre, ce qui représente une quatrième baisse en six mois. Depuis mai 2022, lorsqu'il a atteint un sommet, l'emploi dans le secteur a diminué de 131 000 (-4,4 %), et les baisses se sont concentrées en Ontario (-62 000; -5,4 %) et en Alberta (-32 000; -8,1 %). Le commerce de gros et de détail est le seul secteur qui a enregistré un recul net de l'emploi au cours de cette période.

Le nombre de personnes travaillant dans les services professionnels, scientifiques et techniques a diminué de 15 000 (-0,8 %) en novembre, ce qui représente une première baisse depuis octobre 2021. Malgré cette baisse, le secteur a été à l'origine de plus de la moitié (+282 000) de l'augmentation nette de l'emploi (+523 000) enregistrée depuis février 2020. La croissance soutenue a été attribuable en partie à la capacité des employeurs et des travailleurs à exercer leurs activités à distance pendant la pandémie. En novembre 2022, 64,3 % des travailleurs dans le secteur travaillaient habituellement exclusivement ou partiellement à domicile (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Graphique 4  Graphique 4: L'emploi diminue dans le commerce de gros et de détail de mai à novembre
L'emploi diminue dans le commerce de gros et de détail de mai à novembre

L'emploi augmente au Québec et diminue dans cinq provinces en novembre

L'emploi a augmenté au Québec en novembre, tandis qu'il a diminué à l'Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador, au Manitoba, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les autres provinces ont connu peu de variation. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

Au Québec, l'emploi a progressé de 28 000 (+0,6 %) en novembre; il s'agit d'une troisième hausse en quatre mois. Le taux de chômage s'est établi à un nouveau creux record de 3,8 %, un taux semblable au creux précédent de 3,9 % enregistré en avril 2022. Les hausses de l'emploi observées en novembre se sont concentrées dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, où l'emploi a augmenté de 25 000 (+1,1 %) et où le taux de chômage était inchangé, s'établissant à 4,2 %. Parmi les autres RMR du Québec, le taux de chômage a varié d'un creux de 2,7 % à Sherbrooke à un sommet de 5,4 % à Saguenay (moyennes mobiles de trois mois).

À l'Île-du-Prince-Édouard, l'emploi a reculé de 1 500 (-1,7 %) en novembre, ce qui représente une troisième baisse en cinq mois. Le taux de chômage de la province a augmenté de 1,4 point de pourcentage pour atteindre 6,8 %.

L'emploi a reculé à Terre-Neuve-et-Labrador (-3 500; -1,5 %) en novembre, ce qui a contrebalancé les hausses enregistrées en octobre. Le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 10,7 %.

L'emploi au Manitoba était en baisse de 5 400 (-0,8 %) en novembre, après avoir enregistré deux mois consécutifs de croissance. Le taux de chômage de la province s'est maintenu à 4,4 %.

En Alberta, l'emploi a reculé de 15 000 (-0,6 %) en novembre, ce qui représente une première baisse depuis octobre 2021. Le taux de chômage de la province a augmenté de 0,6 point de pourcentage pour atteindre 5,8 %, tandis que le taux d'activité est demeuré comparable à celui enregistré en octobre. Des baisses de l'emploi ont été enregistrées dans le commerce de gros et de détail, dans la construction ainsi que dans les services d'hébergement et de restauration. Parmi les RMR de l'Alberta, le taux de chômage a varié de 3,5 % à Lethbridge à 6,0 % à Calgary (moyennes mobiles de trois mois).

Après avoir progressé en septembre, puis peu varié en octobre, l'emploi en Colombie-Britannique a diminué de 14 000 (-0,5 %) en novembre, et toute la baisse s'est concentrée dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage (4,4 %) dans la province est demeuré pratiquement inchangé. Dans la RMR de Vancouver, tant l'emploi que le taux de chômage ont peu varié en novembre. Le taux de chômage dans le reste des RMR de la Colombie-Britannique a varié de 3,5 % à Victoria à 4,9 % à Kelowna (moyennes mobiles de trois mois).

Après avoir augmenté en octobre, l'emploi en Ontario a peu varié en novembre. Le taux de chômage a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 %.

Questions d'actualité : la formation, les travailleurs du commerce du détail et les centres de technologie

Le tiers des travailleurs du principal groupe d'âge actif a suivi une formation au cours des 12 derniers mois

Selon de nombreux commentateurs, il est essentiel d'accroître l'offre de travailleurs qualifiés (lien en anglais seulement) pour assurer la croissance économique future du Canada. Pour les travailleurs, le fait d'investir dans une formation axée sur les compétences, y compris des dispositions de formation officielles ou des possibilités de formation plus informelles, peut être une façon importante de réduire leur vulnérabilité aux restructurations ou aux ralentissements économiques futurs.

Les nouvelles données de l'EPA montrent qu'en novembre 2022, le tiers (33,5 %) des travailleurs âgés de 25 à 54 ans au Canada ont indiqué qu'ils avaient suivi une forme quelconque de formation en dehors du système d'éducation officiel au cours des 12 mois précédents. Cela comprenait des cours, des séminaires ou des conférences, ou des leçons privées, comme par l'intermédiaire d'un employeur, d'une entreprise privée ou d'une plateforme en ligne. Dans l'ensemble, la grande majorité des travailleurs du principal groupe d'âge actif qui ont suivi une formation ont participé à une formation propre à l'emploi (81,1 %). Les autres types de formation courants comprenaient le développement personnel (17,2 %) et la formation en informatique (8,7 %).

La proportion de travailleurs du principal groupe d'âge actif qui ont suivi une formation était légèrement plus élevée chez les femmes (35,9 %) que chez les hommes (31,3 %), toutefois, une proportion légèrement plus élevée d'hommes en emploi (10,1 %) que de femmes en emploi (7,4 %) ont investi dans leurs compétences numériques par l'intermédiaire d'une formation en informatique.

La formation offre une voie particulièrement importante aux Canadiens au chômage pour accroître leurs perspectives d'emploi et augmenter leur salaire futur potentiel. Un peu plus du cinquième (22,0 %) des Canadiens au chômage âgés de 25 à 54 ans ont indiqué avoir suivi une formation au cours des 12 mois précédents, et peu de différences ont été observées entre les chômeurs (22,7 %) et les chômeuses (21,1 %). La proportion de Canadiens au chômage qui ont suivi une formation était plus de deux fois plus élevée chez les personnes au chômage titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur (29,6 %) que chez celles titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou moins (12,5 %). Chez les Canadiens au chômage du principal groupe d'âge actif qui ont suivi une formation, le type de formation le plus courant était la formation propre à l'emploi (48,8 %) — ce qui correspond à la tendance observée chez les Canadiens en emploi —, suivie du développement personnel (16,5 %), de la formation sur des sujets d'intérêt personnel (15,9 %), et de la formation relative à la recherche d'emploi (15,8 %).

Chez les Canadiens au chômage du principal groupe d'âge actif qui n'ont pas suivi de formation au cours des 12 mois précédents, la raison la plus souvent invoquée était l'absence d'un besoin de formation (51,5 %), suivi des responsabilités personnelles ou familiales (24,8 %) et des coûts élevés (20,0 %). Les chômeuses (29,6 %) étaient plus susceptibles que les chômeurs (20,4 %) de déclarer les responsabilités personnelles ou familiales comme raison de ne pas suivre une formation.

Graphique 5  Graphique 5: La grande majorité des travailleurs qui ont suivi une formation a indiqué qu'elle était propre à l'emploi
La grande majorité des travailleurs qui ont suivi une formation a indiqué qu'elle était propre à l'emploi

Les travailleurs du secteur en évolution du commerce de détail

Bien que l'emploi dans le commerce de gros et de détail ait diminué de 131 000 (-4,4 %) de mai à novembre, le secteur du commerce de détail demeure une importante source d'emploi pour de nombreux Canadiens. Le commerce de détail a représenté 11,2 % de l'emploi total en novembre, et cette proportion était encore plus élevée chez les femmes (12,6 %), les travailleurs à temps partiel (21,7 %), les jeunes (26,1 %) et les étudiants à temps plein (30,1 %) (données non désaisonnalisées).

Alors que la saison du magasinage des Fêtes est en cours, les conditions du marché du travail dans le secteur du commerce de détail présentent un intérêt pour les travailleurs et les employeurs. Depuis l'automne 2021, les ventes au détail ont augmenté, tandis que l'emploi salarié — tel que mesuré dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail — est demeuré relativement stable. Parallèlement, le nombre de postes vacants dans le secteur est demeuré élevé, ce qui rend compte des difficultés de recrutement et de maintien en poste auxquelles sont confrontés de nombreux employeurs.

Les tendances récentes dans le commerce de détail ont varié d'un sous-secteur à l'autre, ce qui rend compte en partie de la façon dont certains types d'entreprises ont été touchés par les restrictions de santé publique pendant la pandémie. Dans les industries du commerce de détail où le magasinage est couramment effectué en personne, les magasins ont dû réduire leurs heures d'ouverture ou fermer. En date de septembre 2022, par exemple, l'emploi salarié dans les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires était en baisse de 13,7 % (-31 000) par rapport à son niveau observé avant la pandémie. À titre de comparaison, l'emploi salarié chez les détaillants hors magasin — les établissements dont l'activité principale est la vente au détail de marchandises en dehors des magasins physiques, y compris le magasinage électronique — a augmenté de 33,6 % (+15 000) de février 2020 à septembre 2022.

Même si les employés du commerce de détail gagnent des salaires horaires inférieurs à la moyenne nationale, les hausses de salaire dans le secteur ont été semblables à la croissance globale des salaires au cours des derniers mois. Le salaire horaire moyen dans le commerce de détail s'est établi à 21,99 $ en novembre, et, en moyenne, les femmes (20,73 $) ont gagné moins que les hommes (23,50 $). À titre de comparaison, le salaire moyen dans l'ensemble des secteurs était de 32,11 $. En novembre, le salaire horaire moyen dans le commerce de détail était en hausse de 5,4 % par rapport à un an plus tôt, comparativement à une augmentation de 5,6 % dans l'ensemble des secteurs (données non désaisonnalisées).

L'emploi dans le secteur des technologies de l'information et des communications a diminué au cours de la dernière année

Le 30 novembre, Statistique Canada a diffusé les données sur le travail du Recensement de la population de 2021, qui ont mis en évidence certains des facteurs ayant une influence sur les conditions du marché du travail dans les collectivités locales partout au Canada.

L'un des secteurs ayant une incidence sur les conditions locales du marché du travail est le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC), un regroupement d'industries qui se situe au cœur de la croissance de l'économie numérique, et qui comprend notamment la conception de systèmes informatiques et les systèmes connexes, les éditeurs de logiciels et la fabrication de semi-conducteurs et d'autres composants électroniques. Les données du Recensement de la population montrent que le secteur des TIC représentait 3,9 % de l'emploi total en mai 2021, et les plus fortes proportions ont été observées dans les centres de technologie de Toronto (6,8 %), de Kitchener–Cambridge–Waterloo (6,3 %), d'Ottawa–Gatineau (6,0 %), de Montréal (5,4 %), de Vancouver (5,3 %) et de Fredericton (5,2 %).

Les données de l'EPA montrent qu'après avoir fortement augmenté de novembre 2017 à novembre 2021 (+234 000; +36,1 %), la croissance de l'emploi dans ce secteur a ralenti, et le nombre de personnes travaillant dans le secteur a diminué de 34 000 (-3,8 %) au cours de la période de 12 mois se terminant en novembre 2022 (données non désaisonnalisées).

Ensemble, le Recensement de la population et l'EPA — de même que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et l'Enquête sur les postes vacants et les salaires — brossent un portrait complet des conditions du marché du travail au Canada. Au cours des mois et des années à venir, Statistique Canada continuera de fournir des renseignements sur les tendances et les événements influant sur les travailleurs et les employeurs de divers secteurs et de diverses collectivités.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de novembre sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 6 au 12 novembre 2022.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Les interviews sur place ont repris en novembre 2022, pour la première fois depuis février 2020. Les interviews téléphoniques ont continué d'être réalisées par des intervieweurs travaillant à partir de leur domicile plutôt qu'à partir des centres d'appels de Statistique canada, comme c'est le cas depuis mars 2020. Près de 49 000 interviews ont été réalisées en novembre et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de brosser un portrait actuel du marché du travail canadien.

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de novembre 2022

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Révisions apportées à l'Enquête sur la population active

Le 30 janvier 2023, les données révisées de l'EPA seront diffusées, ce qui entraînera des changements mineurs dans les données récentes et historiques de l'EPA.

La révision comporte trois composantes principales :

1. Toutes les données sur les professions à partir de janvier 1987 seront révisées conformément à la plus récente norme, la Classification nationale des professions (CNP) 2021.

2. Les améliorations du système d'imputation de l'EPA seront mises en œuvre rétroactivement jusqu'à janvier 2006.

3. La révision annuelle normalisée des facteurs de désaisonnalisation sera intégrée sur une plus longue période pour tenir compte des changements apportés aux estimations à la suite de la mise à jour de la CNP et des améliorations du système d'imputation.

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 6 janvier 2023. Les données de décembre 2022 rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 4 au 10 décembre 2022.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées  » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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