Regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018003

Date de diffusion : 7 septembre 2018
Regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Élisabeth aujourd'hui on examine deux rapports : un sur la croissance économique au deuxième trimestre et un autre sur l'emploi au mois d'août. Commençons avec l'emploi. On se rappelle qu'au mois de juillet, il y a eu une forte hausse de l'emploi. Est-ce que c'est une chose qui s'est répétée au mois d'août?

Elizabeth Richards : Non, l'emploi a diminué en août de 52 000 personnes, donc avoir contrebalancé la hausse qu'on a observée en juillet. C'est le travail à temps partiel qui a mené la baisse, un recul de 92 000 personnes, et c'est l'Ontario parmi les provinces qui a aussi contribué. Donc, au premier regard, on voit le reflet des tendances de juillet, mais à un niveau plus détaillé pour les industries, c'est une histoire différente. C'est les services professionnels, le commerce de détail et le commerce en gros qui ont mené la baisse.

(Texte défilant au bas de l'écran : « L'emploi a diminué de 52 000 en août, mené par des baisses dans le travail à temps partiel. »)

Richard Evans : Donc beaucoup de complexité, qu'est-ce qu'on retire du rapport si on regarde une période plus longue?

Elizabeth Richards : Donc, pour l'emploi, comme vous avez mentionné, c'est important de regarder une période un peu plus longue. Donc, si on compare, si on regarde l'année 2018, on voit un rythme ralenti pour la croissance de l'emploi au niveau national et aussi pour l'Ontario. Par contre, on continue de voir de la vigueur pour le travail de temps plein.

Richard Evans : Et puis où se situe le taux de chômage?

Elizabeth Richards : Le taux de chômage a augmenté pour passer à 6 %, ayant varié de 5,8 % à 6 % depuis la fin de l'année dernière.

Richard Evans : Passons maintenant au PIB. Alors, on sait que depuis le milieu de 2017, l'économie s'est établie dans une, est rentrée dans une période de croissance un peu plus lente. Si je comprends bien, ça n'a pas été le cas, il y a eu un changement finalement au deuxième trimestre.

Elizabeth Richards : Au deuxième trimestre, la croissance économique s'est accélérée, ayant atteint 0,7 %, suivant une hausse de 0,4 %, et c'était la croissance la plus importante depuis le premier semestre de 2017 lorsqu'on a observé cette croissance forte pour l'économie.

(Texte défilant au bas de l'écran : « La croissance économique s'est accélérée pour atteindre 0,7 % au deuxième trimestre de 2018. »)

Richard Evans : Donc décomposons un peu ce chiffre. Moi je ne peux pas consulter les nouvelles sans voir un article sur le commerce international Je veux beaucoup savoir si le commerce a joué un rôle dans le deuxième trimestre.

Elizabeth Richards : Oui, absolument. Les exportations ont principalement soutenu la croissance économique. En fait, c'était la contribution la plus importante pour les exportations depuis le deuxième trimestre de 2014, donc avant la baisse marquée des prix du pétrole brut. Et pour les exportations, c'était les produits énergétiques, les biens en consommation et les produits aérospatiaux qui ont soutenu la croissance.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Un hausse de exportations a principalement contribué à la croissance du PIB réel au deuxième trimestre. »)

Richard Evans : Parlons maintenant des dépenses des ménages. Elles ont joué un rôle important en 2017. Un peu déçu au premier trimestre de 2018. Que s'est-il passé au deuxième trimestre?

Elizabeth Richards : Les dépenses des ménages se sont accélérées au deuxième trimestre après avoir ralenti, comme vous l'avez noté, au cours des trois derniers trimestres. Par contre, la croissance n'était pas aussi forte qu'au premier semestre de 2017, alors que les véhicules automobiles ont fortement soutenu la croissance.

Richard Evans : Et puis, si on parle des dépenses en investissement résidentiel, qu'est-ce qui s'est passé là?

Elizabeth Richards : Après un déclin au premier trimestre, les investissements résidentiels ont progressé légèrement. Par contre, il y a eu des baisses pour l'activité de la revente, l'activité dans la construction de logements neufs qui a été plus que contrebalancée par une hausse dans l'activité de la rénovation.

Richard Evans : Et les dépenses en investissements par les entreprises, elles, ont montré un peu signe de vie ces derniers trimestres. Qu'est-ce qui s'est passé au second trimestre?

Elizabeth Richards : Oui, les investissements par les entreprises ont progressé légèrement au deuxième trimestre. La croissance n'était pas aussi importante que ce qu'on a observé au premier trimestre et c'était un ralentissement généralisé parmi les composantes pour la croissance.

Richard Evans : Donc, si je résume toutes ces catégories de la demande finale qui composent le PIB trimestriel, on a eu une assez forte accélération au deuxième trimestre, propulsée par les exportations, soutenue dans une moindre mesure par les dépenses des ménages, avec peu ou pas de contribution provenant des investissements résidentiels et par les entreprises. Est-ce que c'est bien cela?

(Graphique à l'écran : Contributions à la croissance du PIB réel, certaines composantes)

Contributions à la croissance du PIB réel, certaines composantes
Composante T2 2018 T1 2018
Source : Tableau 36-10-0104-01, Produit intérieur brut, en termes de dépenses, Canada, trimestriel (x 1 000 000)
Importations -0,53 -0,346
Exportations 0,911 0,183
Investissement des entreprises 0,046 0,264
Investissement résidentiel 0,021 -0,212
Dépenses des ménages  0,366 0,143
Produit intérieur brut aux prix du marché 0,712 0,355

Elizabeth Richards : Exactement.

Richard Evans : Très bien. Et puis pour terminer, on veut juste signaler qu'il y a des nouvelles données qui viennent de paraître sur l'économie numérique. On vous invite à consulter notre site Web pour en savoir plus long.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Date de modification :