Regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018004

Date de diffusion : 21 septembre 2018
Regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, aujourd’hui, les ménages sont en vedette. On va parler des prix qu’ils payent, de la nature de leurs dépenses et aussi de leur état financier. Commençons avec les prix. Et puis, évidemment, je fais référence au Rapport sur l’inflation, qui, en juillet, avait atteint un sommet de 3 %, le plus haut niveau depuis 2011. Qu’est-ce qui est arrivé au mois d’août?

Elizabeth Richards : Le taux global d’inflation a reculé légèrement en août pour atteindre 2,8 % d’une année à l’autre. Encore une fois, les prix de l’essence ont influé sur le taux, les prix ayant augmenté de 20 % d’une année à l’autre. Donc, une hausse notable, mais pas aussi importante que ce qu’on a observé en juillet alors que le taux est passé à 3 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le taux d'inflation des prix à la consommation a reculé pour s'etablir a 2,8 % en août. »)

Richard Evans : Donc c’est souvent utile d’exclure l’essence pour voir quel était le taux de glissement du reste des autres composantes. Qu’est-ce qu’on obtient si on fait ça?

Elizabeth Richards : Oui, donc si on exclut les prix de l’essence, le taux est passé à 2,2 %, inchangé d’un mois à l’autre.

Richard Evans : Très bien. Si on se tourne maintenant vers les ventes au détail, on se rappelle que les détaillants ont quand même eu un bon deuxième trimestre, mais le taux de croissance ralentit un peu, surtout comparé à 2017. Qu’est-ce qui est arrivé au mois de juillet?

Elizabeth Richards : Les ventes au détail ont progressé légèrement, en juillet, de 0,3 %. C’est les ventes aux stations-service qui ont soutenu la croissance, qui reflète une hausse des prix à la pompe. Par contre, les ventes des concessionnaires de véhicules automobiles ont diminué pour un deuxième mois consécutif. Si on exclut les ventes des concessionnaires, les ventes auraient progressé de 0,9 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes au détail ont augmenté de 0,3 % en juillet. »)

Richard Evans : Bon. Parlons un peu plus des concessionnaires automobiles. Moi, je me questionne un peu sur la tendance sur une plus longue période. Qu’est-ce qu’on observe?

Elizabeth Richards : Au premier semestre de 2018, on voit des niveaux quand même assez élevés pour les concessionnaires de véhicules automobiles. Par contre, la croissance a été plus faible qu’en 2017.

Richard Evans : Pour terminer, parlons un peu du bilan financier des ménages. Quels étaient les faits saillants du nouveau rapport qui vient de sortir?

Elizabeth Richards : La valeur nette des ménages a progressé de 1,1 %, soutenue par de la vigueur accrue dans les marchés boursiers.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le valeur nette des ménages à augmenté de 1,1 % du deuxième trimestre. »)

Richard Evans : Et qu’en est-il du rythme des emprunts?

Elizabeth Richards : Les emprunts hypothécaires ont continué de ralentir au deuxième trimestre, ayant diminué de 40 % par rapport au quatrième trimestre de 2017.

Richard Evans : Et le résultat de tout ceci sur la charge d’endettement des ménages?

Elizabeth Richards : Si on regarde le ratio de la dette des ménages par rapport au revenu disponible, le ratio a atteint 169 % au deuxième trimestre, donc 1,69 $ de dettes, ce qui inclut les prêts hypothécaires pour chaque dollar de revenu disponible. C’est un taux légèrement plus élevé que ce qu’on a observé au premier trimestre, par contre inférieur à ce qu’on a observé dans la majeure partie de 2017.

Richard Evans : Très bien. Merci beaucoup Elizabeth. Pour terminer, pour ceux d’entre vous qui s’intéressent aux données sur l’infrastructure, il y a des nouvelles données qui viennent de sortir et il y en a d’autres qui s’en viennent bientôt. Veuillez s’il vous plaît consulter notre site Web.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

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