La mesure de la criminalité au Canada : un aperçu détaillé de l'Indice de gravité de la criminalité

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 11-629-x

Numéro d'exemplaire : 2016004

Date de diffusion : 20 juillet 2016
La mesure de la criminalité au Canada : un aperçu détaillé de l'Indice de gravité de la criminalité - Transcription

Description des éléments visuels

Voici Émilie. Elle vient tout juste d'apprendre qu'elle déménage dans une nouvelle ville pour son travail.

(Une femme et deux jeunes enfants sont debout dans leur salon, avec un chien. L'image se transforme et la femme, les enfants et le chien sont dans une ville.)

Toutefois, avant de faire ses boîtes pour entamer une nouvelle vie, elle doit réfléchir à beaucoup de choses, comme les impôts, les écoles, les médecins, la garderie, le transport en commun; toutes ces choses sont importantes.

(L'image se transforme en un camion de déménagement, puis en formulaire d'impôt, en école, en médecin, en garderie et en train.)

Elle veut surtout que sa famille se sente en sécurité, et elle se questionne sur le taux de criminalité dans cette nouvelle ville. Heureusement, il existe un moyen facile de le trouver.

(L'image se transforme en bouclier, puis en barreaux de prison et en point d'interrogation.)

Statistique Canada a élaboré un outil appelé Indice de gravité de la criminalité, ou IGC, qui permet de mesurer les variations de la gravité des crimes commis au Canada.

(L'image se transforme en clé anglaise, puis les mots « Indice de gravité des crimes » s'affichent, suivis des lettres « IGC », puis d'un graphique linéaire.)

Les médias, les législateurs et de nombreux autres intervenants utilisent aussi l'IGC.

(L'image se transforme en caméra vidéo, puis en maillet.)

Le taux de criminalité traditionnel indique le nombre de crimes dans une région donnée mais il ne dresse pas un portrait complet. C'est ce qui distingue l'IGC.

(L'image se transforme en points de criminalité sur une carte géographique, qui changent de taille.)

La formule de l'IGC tient compte de la gravité des crimes, ainsi que de leur volume dans le but d'obtenir un indice. La formule suit ces variations au fil du temps.

(L'image se transforme en cercles, avec des chiffres et des lignes.)

Voici comment cela fonctionne.

Pour déterminer l'IGC d'une région, il faut tout d'abord attribuer un poids à chaque crime déclaré par la police pour une année et ensuite analyser le volume de crimes. Le poids d'un crime correspond à sa gravité et il est fondé sur les peines prononcées par les tribunaux canadiens au cours des cinq dernières années.

(Un gros poids apparaît d'un côté d'une balance, puis plusieurs petits poids apparaissent de l'autre côté de la balance.)

Pour y voir plus clair, comparons deux crimes très différents : le meurtre au premier degré et le vol de biens personnels.

(Un fusil apparaît d'un côté de la balance, et une voiture, de l'autre côté. Le fusil est plus lourd, alors la balance penche de son côté.)

Si le meurtre au premier degré a un poids plus lourd que le vol de biens personnels, cela signifie que ce premier crime est bien plus grave, même s'il se produit moins fréquemment.

(Du côté gauche de la balance, il y a le fusil, et du côté droit, la voiture, puis deux, puis trois voitures.)

Si l'on compare ces deux crimes, on constate que l'IGC révélera une hausse du meurtre au premier degré, qui pourrait passer inaperçue avec le taux de criminalité traditionnel.

(La balance se transforme en phare, puis un navire apparaît dans son rayon de lumière.)

C'est là que réside la puissance de l'IGC. Il a la capacité de surmonter ces limites statistiques, de façon à déterminer précisément si les crimes graves sont en hausse ou en baisse dans une région particulière.

(Le phare se transforme en graphique circulaire, puis en jauge.)

Cela signifier que lorsqu'Émilie consulte les statistiques sur les crimes déclarés par la police de sa nouvelle ville dans le site Web de Statistique Canada, elle peut constater que, même si le nombre total annuel de crimes est demeuré le même depuis les cinq dernières années, l'IGC de ces crimes a diminué de façon considérable.

(La jauge se transforme en graphique à barres; les barres ressemblent à des immeubles qui montent, puis redescendent.)

En regardant de plus près, elle remarque que les infractions relativement plus graves, comme les vols, les voies de fait et les introductions par effraction ont, en fait, diminué chaque année, ce qui signifie que les IGC des villes d'Émilie sont pratiquement identiques!

(Les silhouettes de trois cambrioleurs apparaissent à l'écran.)

Grâce à la mise en place de l'IGC, Statistique Canada est en mesure de mieux comprendre les changements relatifs à la gravité des crimes dans nos municipalités, ce qui donne à Émilie, et à chacun d'entre nous, l'accès à un portrait plus exhaustif de l'endroit où nous vivons.

(Deux maisons identiques apparaissent sur une même rue, suivies de quelques arbres et ensuite d'Émilie et de sa famille.)

Pour en savoir davantage sur l'Indice de gravité de la criminalité, veuillez consulter www.statcan.gc.ca.

(Une feuille rouge apparaît. Le mot-symbole du Canada s'affiche à l'écran.)

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