Archivé – Les statistiques : l'invisible rendu visible
Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 11-629-x
Numéro d'exemplaire : 2015003
Les statistiques : l'invisible rendu visible - Transcription
Description des éléments visuels
Durée : 4:27 minutes
Transcription
Le 14 juin 2013
Les statistiques : L'invisible rendu visible
Témoignage vidéo. Voici le nom des participants, par ordre d'apparition.
Wayne R. Smith
Statisticien en chef du Canada
Martine Durand
Statisticienne en chef et directrice
Direction des statistiques
Organisation de coopération et de développement économiques
Catherine Deri Armstrong
Professeure agrégée, Département de science économique
Université d'Ottawa
Linda Duxbury
Professeure, École de commerce Sprott
Université Carleton
Ian Cross
Gestionnaire de programme, Recherche et Prévisions
Ville d'Ottawa
Iman Azman
Diplômée récente, École de journalisme
Université Carleton
Alex Maheu
Gestionnaire, gouvernement
Politiques et relations gouvernementales
Association canadienne du transport urbain
David McKie
Journaliste d'enquête
Bureau parlementaire de la Société Radio-Canada
Philippe Orfali
Journaliste parlementaire
Le Droit
David Rosé
Économiste, Prévisions provinciales
Le Conference Board du Canada
Christian Dea
Directeur général, Direction de la gestion de la connaissance
et des données
Ressources humaines et Développement des compétences Canada
Andrew Sharpe
Directeur exécutif
Centre d'étude des niveaux de vie
Vidéo
(Premier locuteur, Wayne R. Smith, statisticien en chef du Canada.)
Mon nom est Wayne Smith. Je suis le statisticien en chef du Canada.
Cette année, nous célébrons l'Année mondiale de la statistique. Cette année souligne l'impact des renseignements statistiques sur notre monde, nos collectivités et chacun d'entre nous.
(On entend la musique et voit les images du studio.)
(Monsieur Wayne R. Smith continue.)
Depuis 1918, Statistique Canada est la source d'information du Canada. Nous aidons ainsi quotidiennement les Canadiens à prendre des décisions réfléchies sur la santé, l'éducation, la société, l'économie et l'environnement.
(Musique en arrière-plan tout au long de la vidéo.)
(Deuxième locutrice, Martine Durand, statisticienne en chef et directrice, Direction des statistiques, Organisation de coopération et de développement économiques.)
Je pense que, fondamentalement, les gens sont en recherche d'information, surtout dans un monde complexe comme celui dans lequel nous vivons.
(Troisième locutrice, Catherine Deri Armstrong, professeure agrégée, Département de science économique Université d'Ottawa.)
Comme parents, comme décideurs et comme société, le fait de pouvoir examiner les résultats qui sont importants pour nous à l'échelle d'un pays permet aux décideurs d'élaborer les bonnes stratégies et les bonnes politiques pour que la société soit la meilleure possible.
(Quatrième locutrice, Linda Duxbury, professeure, École de commerce Sprott, Université Carleton.)
Quand on dit le mot « statistiques », beaucoup de choses différentes viennent à l'esprit des gens. Beaucoup de monde et même beaucoup d'étudiants de l'école de commerce se disent : « Ah non, des statistiques! »
(Cinquième locuteur, Ian Cross, gestionnaire de programme, Recherche et Prévisions, Ville d'Ottawa.)
Habituellement, le mot « statistiques » fait peur aux gens. Croyez-le ou non, j'ai abandonné mon premier cours de statistique, moi aussi. Ensuite j'ai surmonté ma peur et j'ai découvert que tout ça est en fait très logique.
(Sixième locuteur, Iman Azman, diplômée récente, École de journalisme,Université Carleton.)
En deuxième année en sciences politiques, il fallait suivre un cours de statistique et personne n'aimait ça. Mais grâce à ce cours-là, je sais comment interpréter les chiffres et je sais quoi faire pour que les gens s'intéressent aux chiffres.
(La deuxième locutrice, Martine Durand, continue ses commentaires.)
Ça paraît très... très abstrait, c'est des chiffres, c'est pas intéressant, ça ressemble à des mathématiques... Non, ça peut être absolument fondamental pour comprendre la vie des gens.
(Le septième locuteur, Alex Maheu, gestionnaire, Politiques et relations gouvernementales, Association canadienne du transport urbain.)
Que ça soit sur la croissance économique, que ça soit sur le plan social, que ça soit sur l'infrastructure dans nos communautés et le développement de... de la qualité de la vie dans nos villes, ça revient toujours aux sources comme telles qui est les statistiques.
(Le huitième locuteur, David McKie, journaliste d'enquête, Bureau parlementaire de la Société Radio-Canada.)
Le journalisme axé sur les données consiste en fait à utiliser des statistiques - des chiffres - pour dégager des tendances que l'on peut traduire ensuite en reportages.
(La sixième locutrice, Iman Azman, continue ses commentaires.)
On peut toujours raconter une histoire personnelle ou l'histoire de quelqu'un qui traverse des difficultés. Mais si on y ajoute des chiffres, eh bien, ça rend l'histoire encore plus légitime et plus intéressante pour les médias.
(Le neuvième locuteur, Philippe Orfali, journaliste parlementaire Le Droit.)
Bien, sans données, pas de journalisme. On s'appuie constamment sur les faits pour décrire les choses qui se déroulent dans l'actualité, que ce soit des décisions gouvernementales... lorsque j'ai à parler de l'évolution, par exemple de la société franco-ontarienne, c'est important de pouvoir avoir une bonne idée de qu'est-ce qui la compose, et puis donc du sérieux des données sur lesquelles on peut compter.
(La quatrième locutrice, Linda Duxbury, continue ses commentaires.)
Si vous voulez acheter une maison, vous pouvez examiner le prix moyen des maisons qui se trouvent dans le secteur et décider si c'est une bonne affaire ou non.
(Le dixième locuteur, David Rosé,économiste, Prévisions provinciales, Le Conference Board du Canada.)
Alors ce que les statistiques nous permettent de faire, c'est d'avoir une idée de l'évolution de la situation, et aussi d'évaluer ou peut-être de revoir nos hypothèses en ce qui concerne la manière dont les choses fonctionnent.
(Le septième locuteur, Alex Maheu, continue ses commentaires.)
On voit plusieurs gens qui se dirigent vers les villes pour accéder aux jobs ... accéder aux services de santé, et cetera. Donc on utilise cette information-là pour mieux planifier les routes pour le transport collectif ou de planifier les différents trajets.
(Le cinquième locuteur, Ian Cross, continue ses commentaires.)
Je pense qu'on peut dire sans se tromper que la ville ne pourrait pas fonctionner, ou du moins ne fonctionnerait pas très bien, sans les données de StatCan.
(Le onzième locuteur, Christian Dea, directeur général, Direction de la gestion de la connaissance et des données, Ressources humaines et Développement des compétences Canada.)
Je travaille au sein d'un ministère qui dépense au-delà de cent milliards de dollars par année en services auprès de la population. Alors, c'est très important pour nous de savoir qu'est-ce qui se passe dans la vie des Canadiens, que genre d'enjeux auxquels ils sont confrontés, quel genre de pressions aussi ils sont confrontés.
(Le douzième locuteur, Andrew Sharpe, directeur exécutif,Centre d'étude des niveaux de vie.)
Nous avons un indice du bien-être économique qui examine les tendances générales du bien-être des Canadiens, du point de vue de la consommation, des stocks de richesse, de l'inégalité et de la sécurité. Il s'agit d'un indice compliqué, mais il est entièrement fondé sur les données de Statistique Canada.
(La troisième locutrice, Catherine Deri Armstrong, continue ses commentaires.)
Le Canada a vraiment une excellente réputation en ce qui concerne son organisme statistique et la qualité des données qu'il recueille. Et au bout du compte, c'est ça qui les rend si précieuses.
(La deuxième locutrice, Martine Durand, continue ses commentaires.)
Quand on a des agences comme Statistique Canada, on s'assure qu'on a des échantillons représentatifs, l'information bien organisée, de qualité surtout. Ça peut faire une grosse différence pour la vie des gens.
(La musique diminue alors qu'on entend rire Martine Durand et fondu au noir.)
(Fin)
(L'image se transforme pour afficher le mot-symbole « Canada » devant un arrière-plan noir.)
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