Archivé – Périple autour du monde

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Une vidéo sur le rôle que joue Statistique Canada sur la scène internationale

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 11-629-x

Numéro d'exemplaire : 2015002

Date de diffusion : 31 janvier 2014
Périple autour du monde - Transcription

Une vidéo sur le rôle que joue Statistique Canada sur la scène internationale :Description des éléments visuels

Les statistiques peuvent-elles nous aider à bâtir un monde meilleur? À créer de meilleures sociétés et de meilleures économies?

(Globe en rotation avec des images de signes de dollar et de personnes tournant autour du globe.)

Les données peuvent-elles nous aider à mieux comprendre les tendances, les faiblesses et les forces? Nous dire quelque chose à propos de notre quartier, de notre pays ou d'autres pays?

(Des maisons surgissent du sol)

Bien sûr, les statistiques officielles peuvent faire tout cela.

Je suis Éric Rancourt de Statistique Canada. Depuis ses débuts, Statistique Canada produit un large éventail de renseignements qui aident à améliorer la vie des Canadiens.

Et depuis plus de soixante-quinze ans, notre organisme travaille aussi avec de nombreux pays pour recueillir de meilleures statistiques. Des statistiques officielles de meilleure qualité ont permis à ces nations de prospérer et, comme le Canada, d'accomplir de grandes choses.

(Globe avec des flèches qui avancent et reculent vers le Canada.)

Nous y gagnons aussi. Travailler avec d'autres pays et avec des organismes internationaux nous donne l'occasion d'acquérir de nouvelles connaissances et perspectives. Cela nous aide aussi à bâtir un organisme plus solide - et un Canada plus fort.

Grâce à mon travail comme directeur de la Division de la coopération internationale, je suis au coeur de tout cela. Mais la personne ayant la meilleure vue d'ensemble de notre travail sur le plan international est Wayne Smith, le statisticien en chef du Canada. J'ai eu la chance de discuter avec lui de ce sujet. Voici quelques faits saillants de notre conversation.

(Eric Rancourt)
Pour commencer, j'aimerais parler de notre rôle sur la scène internationale. Pourriez-vous nous dire ce qui a inspiré Statistique Canada à commencer à aider d'autres organismes nationaux de statistique?

(Wayne Smith)
Oui bien, le tout a commencé en 1918, croyez-le ou non, lorsque le Bureau fédéral de la statistique a été fondé. Nous avions reçu l'aide d'autres pays pour façonner et bâtir notre premier organisme national de la statistique. De là sont nés l'idée et le souhait de collaborer avec des organismes de statistique de l'étranger.

Dans les années qui ont suivi, nous avons participé à des réunions avec les pays qui nous apportaient leur aide. Par exemple, pendant cette période, un groupe de statisticiens du Commonwealth s'est réuni à plusieurs reprises.

Il s'agissait de lieux d'échanges réciproques, nous apprenions les uns des autres. Nous avons aussi remarqué que les pays participants, ainsi que certains pays développés qui ne faisaient pas partie du Commonwealth, étaient mieux préparés à réagir aux changements socioéconomiques.

Notre première prestation officielle de soutien à l'extérieur du Canada était en 1936, en Palestine. L'expérience nous a vraiment donné envie de poursuivre ce travail.

(Image de la Palestine)

(Eric Rancourt)
Quand la Division de la coopération internationale a-t-elle été créée?

(Wayne Smith)
La toute première section officielle de coopération internationale a vu le jour en 1971. Puis, en 1980, une division a été créée, la Division des relations internationales. Bien entendu, nous travaillions à l'extérieur du Canada depuis près d'une cinquantaine d'années déjà.

(Eric Rancourt)
Dans une perspective internationale et nationale, pourquoi le travail de la Division de la coopération internationale est-il si important?

(Wayne Smith)
Eh bien, environ 200 pays et 200 organismes et comités internationaux travaillent avec des statistiques sociales, des statistiques économiques et des statistiques de l'environnement.

Bien que ce soient des gestionnaires et des spécialistes qui participent à ces organismes et ces comités, c'est la Division de la coopération internationale qui y gère notre participation.

La Division de la coopération internationale gère aussi l'assistance technique fournie aux autres pays, elle fait connaître les plus récentes initiatives internationales et, de manière générale, elle nous aide à maintenir des relations solides avec nos collègues à l'étranger.

(Globe en rotation avec des images de réunions antérieurs avec d'autres organismes nationaux de statistique.)

Il s'agit de tâches très importantes, même si elles sont moins apparentes pour le public que nos recensements et nos enquêtes.

(Eric Rancourt)
Pouvez-vous nommer certains des pays que nous avons aidés au fil des ans?

(Wayne Smith)
En fait, la liste est plutôt longue. Ces dernières années, nous avons surtout travaillé avec la Chine.

(Image d'une nation africaine et une image de la tour Eiffel.)

Mais auparavant, nous avons travaillé avec plusieurs pays d'Afrique et d'Amérique du Sud, ainsi qu'avec quelques pays d'Europe et d'Asie.

(Globe en rotation avec zoom pour mettre en évidence divers pays. Zoom arrière du monde entier.)

Outre la Chine, je pense notamment à la Colombie, au Chili, à la Mongolie, au Mozambique, à la Zambie et à l'Érythrée. Aujourd'hui, nous travaillons avec Singapour et une trentaine de pays d'Afrique, d'Amérique latine et des Antilles.

(Eric Rancourt)
Comment ces pays ont-ils tiré profit de notre aide?

(Wayne Smith)
De manière spécifique, nous avons aidé ces pays à renforcer leur méthodologie et à améliorer leurs enquêtes commerciales et sociales ainsi que leurs comptes nationaux. En gros, nous les avons aidés à élaborer des processus statistiques qui favorisent la réussite afin qu'ils puissent avoir une meilleure vue d'ensemble et une meilleure compréhension d'eux-mêmes en vue d'appuyer leurs politiques économiques et sociales.

(Eric Rancourt)
Est-ce que Statistique Canada a maintenu des relations solides avec les agences statistique avec lesquels nous avons travaillé par le passé?

(Wayne Smith)
Oui, c'est certainement le cas pour la Chine. Nous maintenons une bonne relation de coopération avec ce pays depuis 1984.

(Vidéo d'une réunion avec les délégués chinois.)

Au départ, cette relation se limitait surtout à un échange de documentation. Par la suite, nous avons élaboré un cours sur les méthodes et pratiques d'enquêtes pour aider à former des milliers de statisticiens chinois. Un livre et une vidéo ont été produits pour le cours.

Pendant une vingtaine d'années, nous avons aidé le Bureau national de la statistique de la Chine à remanier ses infrastructures d'enquêtes-entreprises et d'enquêtes sociales. En ce moment, nous les aidons à consolider leur cadre d'assurance de la qualité et à établir un nouveau paradigme pour leur architecture opérationnelle.

(Vidéo d'une réunion avec les délégués chinois.)

À titre de statisticien en chef, j'ai rencontré le commissaire du Bureau national de la statistique de la Chine à deux reprises pour confirmer notre intention de maintenir cette relation solide qui nous unit.

En plus de la Chine, nous entretenons aussi des relations de longue date avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

(Eric Rancourt)
Pourquoi est-il important pour Statistique Canada de partager ses connaissances avec d'autres organismes de statistique?

(Wayne Smith)
Eh bien, les valeurs canadiennes à part, une justification suffisante en soi, en partageant nos connaissances avec les autres, nous pouvons contribuer à améliorer l'ensemble du système statistique international et accroître la comparabilité des statistiques issues des différents pays du monde.

Le partage des connaissances aide aussi le Canada à mieux se comparer et se positionner à l'échelle internationale.

(Eric Rancourt)
Vous avez dit un jour que « les pays développés ont l'obligation morale d'aider les pays en développement à établir un système statistique solide et crédible... » Qu'entendiez-vous exactement par là?

(Wayne Smith)
Comme vous le savez, le Canada est membre de l'Organisation des Nations Unies. Le travail international que nous réalisons à Statistique Canada s'inscrit dans les responsabilités de notre pays à l'égard des autres membres de l'ONU.

Avant qu'un pays puisse élaborer de meilleures politiques pour améliorer le bien-être de sa population, il doit d'abord pouvoir mesurer sa situation socioéconomique. Collaborer avec les pays pour arriver est tout simplement la chose honorable à faire.

(Eric Rancourt)
Eh bien, M. Smith, ce fut un plaisir de discuter avec vous nos activités internationale. Merci beaucoup de nous avoir consacré du temps.

(Wayne Smith)
Merci.

(L'image se transforme pour afficher le mot-symbole « Canada » devant un arrière-plan noir.)

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