Naissances, migrations et vieillissement de la population de langue officielle minoritaire

Portrait des minorités de langue officielle au Canada

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 11-629-x

Numéro d'exemplaire : 2015010

Date de diffusion : 17 avril 2014
Naissances, migrations et vieillissement de la population de langue officielle minoritaire - Transcription

Description des éléments visuels

Plusieurs facteurs expliquent la croissance ou la décroissance des minorités linguistiques au Canada. Sur le plan démographique, on pense d'abord aux naissances et aux migrations.

(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter l'indice synthétique de fécondité. L'axe à gauche va de 0 à 5 et l'axe au bas va de 1956 à 2011. Quatres lignes partent du haut à la gauche représentant les francophones et les anglophones dans le Québec et hors Québec chutent vers le bas à la droite.)

En ce qui a trait aux naissances, on observe une baisse générale de la natalité. L'indice de fécondité des femmes de langue maternelle française, très élevé dans les années 50, a chuté rapidement dans les années 60 et 70. Depuis ce temps, il se maintient sous le seuil de renouvellement des populations.

Toutefois, cette tendance n'est pas exclusive aux francophones de l'extérieur du Québec. On observe en effet le même phénomène tant chez les francophones que chez les anglophones, peu importe leur statut majoritaire ou minoritaire.

(Une carte du Canada apparait à l'écran. Une flèche orange pointant vers le bas apparait dans l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique. Deux flèches orange pointant horizontalement apparaissent au Manitoba, Saskatchewan et dans les provinces maritimes. Une flèche mauve pointant vers le bas apparait dans l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique. Deux flèches orange pointant horizontalement apparaissent au Québec.)

Depuis les années 80, les provinces qui ont le plus bénéficié de la migration interprovinciale des francophones sont l'Ontario,l'Alberta et la Colombie-Britannique.

À l'inverse, les provinces de l'Atlantique, de même que le Manitoba et la Saskatchewan, ont vu davantage de francophones quitter la province que venir s'y installer.

Mais comme pour les naissances, les tendances migratoires des francophones et des anglophones sont, sauf exceptions, à peu près les mêmes.

Au Québec, le solde migratoire est un facteur négatif beaucoup plus important pour la minorité anglophone, même si l'exode des anglophones s'est atténué entre 2001 et 2011.

(Des flèches orange et mauves pointant vers le bas apparaissent dans l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique.)

Tout comme pour la migration interprovinciale, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique sont les provinces qui bénéficient le plus de l'immigration internationale.

Ces provinces constituent des pôles d'attraction importants auprès de l'ensemble des immigrants internationaux tantfrancophones qu'anglophones.

(Un graphique circulaire apparait à l'écran démontrant le lieu des résidences des immigrants francophones hors Québec. Un graphique à barres apparait à l'écran pour démontrer la proportion d'immigrants appartenant à la minorité (Canada hors Québec et Québec).)

À l'extérieur du Québec, près de 7 immigrants francophones sur 10 vivent en Ontario et 2 % de la population immigrante a le français comme première langue officielle parlée.

(Deux graphiques circulaires apparaissent à l'écran démontrant la proportion d'immigrants au sein de la minorité.)

Au Québec, 36 % des immigrants ont l'anglais comme première langue officielle parlée. De même, les immigrants composent un tiers de la population de langue anglaise au Québec, alors qu'ils composent 12 % de la population de langue française à l'extérieur du Québec.

(Une pyramide des âges décrivant le vieillissement de la population à l'extérieur du Québec apparait à l'écran. L'axe à gauche va de 0 à 80 ans et plus et l'axe au bas va de 0 à 10 %. Des bandes orange et mauve s'étendent de gauche à droite.)

Ces facteurs démographiques résultent en une pyramide des âges qui témoigne du vieillissement de la population de langue maternelle française à l'extérieur du Québec. Dans ces provinces et territoires, le vieillissement de la population paraît moins prononcé chez les anglophones.

Cette différence ne peut s'expliquer uniquement par les facteurs démographiques que nous venons de présenter ici. Pour bien comprendre l'évolution des populations de langue officielle en situation minoritaire, il faut aussi considérer d'autres facteurs comme l'exogamie et les transferts linguistiques.

(L'image se transforme pour afficher le mot-symbole « Canada » devant un arrière-plan noir.)


Segments

Date de modification :