Transferts linguistiques, unions mixtes et transmission de la langue maternelle aux enfants

Portrait des minorités de langue officielle au Canada

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 11-629-x

Numéro d'exemplaire : 2015010

Date de diffusion : 17 avril 2014
Transferts linguistiques, unions mixtes et transmission de la langue maternelle aux enfants - Transcription

Description des éléments visuels

La population francophone en situation minoritaire est vieillissante. Malgré des caractéristiques semblables en ce qui a trait aux naissances et aux migrations, les anglophones à l'extérieur du Québec ne sont pas aussi affectés par le vieillissement de la population que le sont les francophones.

Certes, les anglophones tirent davantage profit de l'apport de l'immigration internationale, mais d'autres facteurs sont aussi à prendre en considération.

(Deux groupes de personnages apparaissent à l'écran représentant les francophones et les anglophones.)

À l'extérieur du Québec, les anglophones sont les principaux bénéficiaires des transferts linguistiques. Un transfert linguistique survient lorsqu'une personne adopte, comme principale langue d'usage à la maison, une langue différente de sa langue maternelle.

(Deux groupes de personnages apparaissent à l'écran représentant les francophones et les anglophones. Des maisons apparaissent sous les personnages.)

À l'extérieur du Québec, 4 francophones sur 10 parlent principalement une autre langue que le français à la maison. Dans presque tous les cas, cette autre langue est l'anglais.

(Deux groupes de personnages apparaissent à l'écran représentant les francophones et les anglophones. Des maisons apparaissent au-dessus des personnages. Les maisons disparaissent et on ne voit que les 5 hommes et femmes sur l'écran. Deux des femmes et deux des hommes deviennent mauves.)

Le taux de transferts linguistiques chez les francophones en situation minoritaire est beaucoup plus faible au Nouveau-Brunswick que dans les autres provinces et territoires. En Saskatchewan et en Colombie-Britannique, plus de 7 francophones sur 10 adoptent l'anglais comme principale langue d'usage à la maison.

(Deux personnages apparaissent à l'écran représentant les familles exogames.)

Les transferts linguistiques jouent un rôle important dans le choix de la langue qui sera transmise aux enfants.

(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter la proportion d'enfants vivant dans une famille exogame français/anglais selon le type de couple.)

À l'extérieur du Québec, près de la moitié des enfants dont au moins un des parents est de langue maternelle française se sont vus transmettre seulement l'anglais comme langue maternelle.

Les enfants dont au moins un parent est de langue maternelle française vivent de plus en plus dans des familles exogames.Une famille exogame désigne une famille où les parents sont de langues maternelles différentes. Par exemple, une famille où la mère est de langue maternelle française et où le père est de langue maternelle anglaise.

À l'extérieur du Québec, la proportion de ces enfants vivant dans une famille exogame français-anglais est passée de 35 % en 1971 à 57 % en 2011.

Les familles exogames français-anglais transmettent de plus en plus le français comme langue maternelle aux enfants, mais c'est encore la transmission de l'anglais qui prédomine.

(Une pyramide des âges apparait à l'écran pour représenter les transferts linguistiques. Toutes les provinces sont énumérées à la gauche et les pourcentages de 0 à 10 sont énumérés en bas.)

Ainsi, les transferts linguistiques, l'exogamie et la transmission de la langue maternelle anglaise aux enfants chez les francophones accélèrent le vieillissement de la population francophone. En même temps, ces facteurs viennent atténuer celui de la population anglophone.

(L'image se transforme pour afficher le mot-symbole « Canada » devant un arrière-plan noir.)



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