Parcours scolaire
Portrait des minorités de langue officielle au Canada
Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 11-629-x
Numéro d'exemplaire : 2015010
Parcours scolaire - Transcription
Description des éléments visuels
Pour les francophones de l'extérieur du Québec, la gestion des systèmes scolaires et l'accès à l'école dans la langue de la minorité sont des phénomènes relativement récents. Aujourd'hui, dans toutes les provinces comme dans les territoires, la plupart des enfants ont la possibilité d'aller à l'école en français, soit dans un programme régulier ou dans un programme d'immersion française offert au sein d'une école anglaise.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter les inscriptions dans les écoles publiques. Les élèves sont énumérés à la gauche de 120 000 à 150 000 et les années de 2000 à 2011 sont énumérées en bas. Des barres orange sont utilisées pour illustrer les programmes réguliers de langue française et les programme d'immersion française.)
Entre 2000 et 2011, la fréquentation des programmes réguliers de langue française à l'extérieur du Québec a légèrement décliné, passant de 149 000 élèves en 2000-2001 à un peu moins de 147 000 élèves en 2010-2011. Pendant cette même période, la fréquentation des programmes d'immersion française a connu une croissance régulière, passant de 278 000 à 341 000 élèves. Ainsi, à l'extérieur du Québec, le nombre d'élèves étudiant en français a augmenté de 14 % entre 2000 et 2011.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter les études poursuivies en français. L'axe à gauche illustre les pourcentages de 0 à 100 et l'axe en dessous illustre les études primaires, secondaires et universitaires.)
À l'extérieur du Québec, la majorité des francophones adultes qui ont fait des études les ont poursuivies en partie ou complètement en français. En effet, 87 % d'entre eux ont étudié en français au niveau primaire et 77 % au niveau secondaire. Parmi ceux qui ont fait des études universitaires, 68 % les ont poursuivies en partie ou complètement en français.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter les diplômes d'études secondaire ou supérieur. L'axe à gauche illustre les âges de 25 à 65 ans ou plus et l'axe en bas illustre 0 à 100 %. Des barres orange et mauves s'étendent vers la droite pour démontrer le nombre de personnes qui ont complété des études secondaires ou supérieures.)
Dans l'ensemble, à l'extérieur du Québec, les francophones âgés de 25 ans ou plus sont proportionnellement moins nombreux que les anglophones à avoir complété des études secondaires ou postsecondaires. Les écarts sont particulièrement importants chez les personnes âgées de 65 ans ou plus : 44 % des francophones ne possèdent aucun certificat, diplôme ou grade, comparativement à 31 % des anglophones. Chez les personnes âgées de 25 à 34 ans, par contre, ce sont les francophones qui sont proportionnellement plus nombreux à avoir complété des études secondaires ou postsecondaires : 6 % d'entre eux n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, comparativement à 9 % des anglophones.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter les inscriptions dans les écoles de la minorité anglophone au Québec. L'axe à gauche illustre les élèves 50 000 à 250 000 et l'axe en bas illustre les années de 1971 à 2012. Le graphique se déroule de gauche à droite pour illustrer les 31 ans de forte baisse des effectifs scolaires dans les écoles de langue anglaise du Québec.)
La question de l'accès à l'école de langue anglaise pour la minorité anglophone du Québec est fort différente de celle des francophones vivant en situation minoritaire à l'extérieur du Québec. La gestion du système scolaire de langue anglaise par laminorité anglophone est un phénomène beaucoup plus ancien. Au fil du temps, on observe toutefois une forte baisse des effectifs scolaires dans les écoles anglaises du Québec, qui s'explique notamment par la baisse de la fécondité et l'important solde migratoire négatif de la population anglophone du Québec, de même que par les changements majeurs découlant de l'application de la Charte québécoise de la langue française en matière d'accès à l'école anglaise.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter les inscriptions dans les écoles de la minorité au Québec. L'axe à gauche illustre les pourcentages de 0 à 50 et l'axe en bas illustre les âges de 25 à 65 ans ou plus. 38,1 % des anglophones de 25 à 34 ans sont diplômés universitaires contre 25,7 % des francophones. 28,7 % des anglophones de 35 à 64 ans sont diplômés universitaires contre 18,7 % des francophones. 15,1 % des anglophones de 65 ans et plus sont diplômés universitaires contre 7,7 % des francophones. Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter les inscriptions des études poursuivies en anglais. L'axe à gauche illustre les pourcentages de 0 à 100 et l'axe en bas illustre les études primaires, secondaires et universitaires, 72 % au primaire, 76 % au secondaire et 82 % au niveau universitaire.)
Néanmoins, au Québec, les anglophones sont généralement plus scolarisés que les francophones, peu importe le groupe d'âge. La majorité des anglophones adultes qui ont fait des études les ont poursuivies en partie ou complètement en anglais, tant au niveau primaire et secondaire que parmi ceux qui ont fait des études universitaires.
(L'image se transforme pour afficher le mot-symbole « Canada » devant un arrière-plan noir.)
Segments
- Introduction
- Des populations en croissance… mais de plus en plus minoritaires
- Naissances, migrations et vieillissement de la population de langue officielle minoritaire
- Transferts linguistiques, unions mixtes et transmission de la langue maternelle aux enfants
- Parcours scolaire
- Vitalité subjective et sentiment d'appartenance à la communauté
- Utilisation de la langue minoritaire dans les sphères privée et publique
- Conclusion
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