Vitalité subjective et sentiment d'appartenance à la communauté
Portrait des minorités de langue officielle au Canada
Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 11-629-x
Numéro d'exemplaire : 2015010
Vitalité subjective et sentiment d'appartenance à la communauté - Transcription
Description des éléments visuels
Les francophones de l'extérieur du Québec et les anglophones du Québec ont en commun de démontrer un fort attachement à leur langue et expriment clairement l'importance qu'elle revêt à leurs yeux.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter la valorisation de la langue. L'axe à gauche illustre les pourcentages de 0 à 100.)
Une forte majorité de francophones et d'anglophones vivant en situation minoritaire affirment qu'il est important ou très important pour eux de pouvoir utiliser leur langue
(87 % des francophones au Québec, 79 % des anglophones hors Québec.)
dans la vie de tous les jours, que les services gouvernementaux soient offerts dans la langue de la minorité,
(94 % des francophones au Québec, 87 % des anglophones hors Québec.)
que les droits linguistiques soient respectés et que des
(96 % des francophones au Québec, 92 % des anglophones hors Québec.)
organismes travaillent au développement de la communauté.
(79 % des francophones au Québec, 81 % des anglophones hors Québec.)
En ce qui concerne le sentiment d'appartenance, toutefois, les francophones semblent afficher une double identité ethnolinguistique.
En effet, dans la plupart des provinces à l'extérieur du Québec, une majorité de francophones affirment s'identifier autant au groupe francophone qu'au groupe anglophone.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter l'appartenance identitaire. L'axe à gauche illustre les provinces et l'axe en bas illustre les pourcentages de 10 à 100. Il décrit ce qui suit :
- Appartenance surtout ou seulement au groupe francophone
- Terre-Neuve-et-Labrador 19 %
- Ile-du-Prince-Édouard 20 %
- Nouvelle-Écosse 18 %
- Nouveau-Brunswick 63 %
- Ontario 36 %
- Manitoba 16 %
- Saskatchewan 10 %
- Alberta 14 %
- Colombie-Britannique 14 %
- Appartenance surtout ou seulement au groupe anglophone
- Québec 55 %
- Appartenance aux deux groupes de façon égale
- Terre-Neuve-et-Labrador 47 %
- Ile-du-Prince-Édouard 60 %
- Nouvelle-Écosse 58 %
- Nouveau-Brunswick 34 %
- Québec 37%
- Ontario 52 %
- Manitoba 55 %
- Saskatchewan 51 %
- Alberta 54 %
- Colombie-Britannique 51 %)
En tenant compte de ceux qui affirment s'identifier surtout ou uniquement au groupe francophone, on constate que le sentiment d'appartenance au français est très fort au sein des francophones de l'extérieur du Québec.
Ce sentiment est également très fort chez les anglophones du Québec; 37 % d'entre eux affirment s'identifier autant au groupe anglophone qu'au groupe francophone, alors que 55 % s'identifient surtout ou uniquement au groupe anglophone.
Même s'ils partagent un fort sentiment d'appartenance envers leur communauté, les francophones des différentes provinces à l'extérieur du Québec n'ont pas la même perception de la vitalité de la communauté francophone de leur municipalité de résidence.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter la vitalité de leur communauté, perçue comme forte ou très forte. L'axe à gauche illustre les provinces et l'axe en bas illustre les pourcentages de 10 à 100. Il décrit ce qui suit :
- Terre-Neuve-et-Labrador 30 %
- Ile-du-Prince-Édouard 44 %
- Nouvelle-Écosse 38 %
- Nouveau-Brunswick 72 %
- Ontario 39 %
- Manitoba 43 %
- Saskatchewan 27 %
- Alberta 26 %
- Colombie-Britannique 17 %
- Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut 70 %)
Alors que plus de 70 % des francophones du Nouveau-Brunswick et des territoires estiment que la vitalité de leur communauté est forte ou très forte,
(La Saskatchewan, l'Alberta et la Colombie-Britannique sont mis en évidence.)
ils sont beaucoup moins nombreux à en juger de même en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.
Malgré tout, une majorité de francophones de l'extérieur du Québec considèrent que la place du français dans leur municipalité a augmenté ou est demeurée la même au cours des 10 années précédentes. La plupart d'entre eux estiment également que la place du français va demeurer stable ou augmenter au cours des 10 années suivantes.
(Un graphique à barres apparait à l'écran pour représenter la perception de l'évolution de la place de la langue dans les communautés. L'axe à gauche illustre les pourcentages de 0 à 100 et l'axe en bas démontre l'augmentation ou la stabilisation de la perception de l'évolution de la langue.)
(Canada hors Québec > Évolution passée > 20 % perçoit une augmentation et 51 % perçoit que la place du français dans leur communauté est demeurée la même.)
(Canada hors Québec > Évolution future > 37 % perçoit une augmentation et 42 % perçoit que la place du français dans leur communauté est demeurée la même.)
Les anglophones du Québec ont, dans l'ensemble, une perception de la vitalité de leur communauté similaire à celle des francophones de l'extérieur du Québec. Par contre, ils ont une perception un peu moins positive de l'évolution de la place de leur langue dans leur municipalité de résidence au cours des 10 années précédentes, et sont un peu moins optimistes quant à son évolution future.
(Québec > Évolution passée > 25 % perçoit une augmentation et 44 % perçoit que la place du français dans leur communauté est demeurée la même.)
(Québec > Évolution future > 38 % perçoit une augmentation et 34 % perçoit que la place du français dans leur communauté est demeurée la même.)
Il reste à voir dans quelle mesure les minorités de langue officielle parviennent, au-delà des perceptions, à utiliser leur langue dans la vie de tous les jours.
(L'image se transforme pour afficher le mot-symbole « Canada » devant un arrière-plan noir.)
Segments
- Introduction
- Des populations en croissance… mais de plus en plus minoritaires
- Naissances, migrations et vieillissement de la population de langue officielle minoritaire
- Transferts linguistiques, unions mixtes et transmission de la langue maternelle aux enfants
- Parcours scolaire
- Vitalité subjective et sentiment d'appartenance à la communauté
- Utilisation de la langue minoritaire dans les sphères privée et publique
- Conclusion
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