Audit de la gestion et des rapports financiers

Rapport d'audit

Le 28 avril 2014
Numéro de projet : 80590-85

Résumé

La haute direction a fait une demande proactive fondée sur les risques pour la réalisation d'un audit afin de vérifier qu'on a donné suite aux recommandations de l'audit des contrôles financiers clés de 2011-2012; et d'évaluer le cadre et les processus actuels en place pour appuyer le processus d'attestation du dirigeant principal des finances (DPF) conformément à la nouvelle ligne directrice entrée en vigueur le 1er janvier 2014.

L'objectif de cet audit est de donner au statisticien en chef, au DPF et au Comité ministériel d'audit (CMA) de l'organisme l'assurance du caractère adéquat et de l'efficacité des activités d'examen et de surveillance menées au sein de la Direction des finances à l'appui :

  • de la mise en œuvre de la réponse et du plan d'action de la direction (RPAD) d'après les recommandations sur la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) qui a été établie à la suite de l'audit des contrôles financiers clés (avril 2013);
  • du processus de contrôle diligent appuyant l'attestation du DPF pour les présentations au Cabinet.

Conclusions clés

Les pratiques révisées de l'équipe de la Politique sur le contrôle interne (PCI) sont un moyen efficace de faire en sorte que sa stratégie relative à la PCI soit périodiquement mise à jour, que les contrôles compensatoires en place pendant une période de changements apportés à des processus ou systèmes soient pris en considération aux fins des tests, pour ce qui est de fournir une assurance continue sur le CIRF, que la preuve de la mise en œuvre de mesures correctives soit réunie et documentée, et que le caractère adéquat des mesures correctives soit évalué par l'équipe de la PCI dans un cycle de tests de 12 mois.

La mise en œuvre d'un Comité directeur de la PCI est un moyen efficace de faire en sorte que les problèmes soient communiqués et réglés au niveau approprié de la direction, et peut être considérée comme une pratique à suivre. L'information sur les mesures correctives non réglées suite aux tests des années antérieures n'a pas été divulguée dans l'annexe de l'année en cours.

La Direction des finances intervient tôt dans la préparation des présentations au Cabinet et au Conseil du Trésor. Le directeur de la Division de la planification financière et les agents financiers donnent des conseils et de l'aide aux programmes, assistent aux réunions de programme pendant tout le processus pour veiller à faire préparer de l'information pour justifier divers coûts, en prévision de remises en question internes et externes dans le cadre du contrôle diligent. Cette participation permet d'améliorer la qualité de la présentation et est une bonne pratique, mais il faut renforcer l'objectivité requise pour effectuer le processus de contrôle diligent.

Deux équipes (l'équipe de l'établissement des coûts et l'équipe de la PCI) au sein de la Division de la divulgation financière aident aussi à la préparation des présentations au Cabinet et au CT en faisant des recommandations de politique et offrant des conclusions sur l'efficacité des contrôles internes. L'audit a révélé que l'aide fournie pour la préparation des présentations au Cabinet et au CT est adéquate.

L'audit a révélé que la conception actuelle du modèle de liste de contrôle n'est pas totalement alignée sur les sous-critères d'assertion de l'annexe B de la ligne directrice. L'examen du dossier a fait ressortir plusieurs lacunes dans la documentation recueillie pour le processus de contrôle diligent et la fonction de remise en question. Par conséquent, un certain nombre de critères d'assertion ne pourraient pas être évalués. Il faut un dossier de gestion suffisant pour documenter le processus de contrôle diligent et la fonction de remise en question, afin de permettre à un tiers de comprendre la portée de l'examen et des tests des assertions et d'évaluer comment le DPF en est arrivé à ses conclusions et ses observations pour sa lettre d'attestation, afin de répondre aux exigences de la ligne directrice.

Conclusion générale

La mise en œuvre d'un Comité directeur de la PCI est un outil efficace de gouvernance et de surveillance, et une pratique à suivre. Les quatre recommandations de l'audit des contrôles financiers clés de 2012-2013 ont toutes été mises en œuvre, mais il y aurait lieu de dévoiler dans l'annexe de l'année en cours les mesures correctives découlant des tests des années précédentes.

Il y a plusieurs bonnes pratiques en place pour améliorer la qualité des présentations au Cabinet à Statistique Canada. Pour renforcer les pratiques opérationnelles et répondre aux exigences de la nouvelle Ligne directrice sur l'attestation du DPF, le bureau du DPF aurait intérêt à accroître l'indépendance du processus d'examen et de la fonction de remise en question et à améliorer la documentation pour appuyer les assertions.

Conformité aux normes professionnelles

L'audit a été réalisé conformément aux Normes d'audit du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institute of Internal Auditors (IIA) – Institut des vérificateurs internes.

L'application de procédures d'audit suffisantes et appropriées et le rassemblement de données appuient l'exactitude des constatations et conclusions du présent rapport et donnent une assurance. Les constatations et les conclusions sont fondées sur une comparaison des conditions, telles qu'elles existaient à l'époque, au regard de critères d'audit préétablis. Les constatations et conclusions s'appliquent à l'entité examinée et pour la portée et la période de référence de l'audit.

Patrice Prud'homme
Dirigeant principal d'audit

Introduction

Contexte

La Politique sur la gouvernance en matière de gestion financière (la politique) a pris effet le 1er avril 2009 et a été modifiée pour la dernière fois le 1er juin 2010. Cette politique a pour objectif de renforcer la gestion financière dans le secteur public et son leadership, de manière à contribuer à la gérance des ressources publiques, à l'efficacité des processus décisionnels et à l'exécution des politiques et des programmes. Cette politique établit les responsabilités en matière de gouvernance de gestion financière et les aptitudes s'y rattachant, et est conçue afin d'assurer une gestion financière robuste des ressources publiques, à appuyer les principes de probité et de prudence ainsi que de contribuer à l'améliorer la prise de décision. Selon cette politique, le dirigeant principal des finances (DPF) est responsable de :

  • Signer les déclarations et divulgations en matière de gestion financière, qui peuvent inclure les états financiers ministériels, y compris la Déclaration de la responsabilité de la direction englobant le contrôle interne exercé en matière de rapports financiers, et donner l'assurance raisonnable que les mesures appropriées ont été prises pour maintenir un système de contrôle interne efficace;
  • Approuver tous les rapports financiers et les rapports connexes, les présentations et les divulgations de l'organisme qui nécessitent l'approbation du statisticien en chef, en assurant une fonction de remise en question sur les éléments de gestion financière et d'utilisation des ressources publiques au sein de Statistique Canada.

En 2012, la Division de l'audit interne a effectué un audit des contrôles financiers clés. Cet audit a donné lieu à quatre recommandations touchant : la révision périodique du cadre de la stratégie de la Politique sur les contrôles internes (PCI), les tests des contrôles compensatoires, le suivi opportun des mesures correctives et la clarté de la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le CIRF.

En outre, le Secrétariat du Conseil du Trésor a publié une nouvelle Ligne directrice sur l'attestation du dirigeant principal des finances pour les présentations au Cabinet (la ligne directrice), qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2014. Cette ligne directrice vise à fournir un cadre et des conseils pratiques aux DPF en ce qui a trait au contrôle diligent et à l'attestation des éléments de la gestion financière contenus dans les présentations au Cabinet. En vertu de cette politique, le DPF a le mandat de fournir des avis objectifs et indépendant au statisticien en chef, ce dernier étant l'administrateur des comptes de l'organisme. Six assertions fondamentales ont été établies pour caractériser les éléments de l'attestation et communiquer les conclusions de l'attestation du DPF en vue de la prise de décisions.

Deux divisions de la Direction des finances assument les responsabilités de la conformité à la PCI et de l'attestation du DPF. La Division de la divulgation financière coordonne les activités pour l'évaluation des contrôles internes et fournit un cadre pour l'attestation du DPF. La Division de la planification financière offre une expertise financière et un soutien aux programmes dans la préparation des présentations au Cabinet et au Conseil du Trésor (CT) par l'intermédiaire de ses agents et conseillers financiers, et assure la liaison pour toutes les questions touchant le processus d'approbation des présentations au CT, tant à l'interne qu'avec les autres ministères et organismes centraux.

Objectifs de l'audit

L'objectif de l'audit était de fournir au statisticien en chef, au DPF et au CMV de l'organisme l'assurance du caractère adéquat et de l'efficacité des activités d'examen et de surveillance menées au sein de la Direction des finances à l'appui de :

  • La mise en œuvre de la RPAD après les recommandations touchant la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le CIRF suite à l'audit des contrôles financiers clés (avril 2013);
  • Les processus de contrôle diligent appuyant l'attestation du DPF pour les présentations au Cabinet.

Portée

La portée de l'audit comprenait un examen :

  • Des plans d'action mis en œuvre suite aux recommandations de l'audit des contrôles financiers clés d'avril 2013.
  • Du cadre et des processus actuels en place pour appuyer l'attestation du DPF pour les présentations au Cabinet conformément à la nouvelle ligne directrice, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2014.

Approche et méthodologie

L'approche de l'audit s'inspirait de la Politique sur le contrôle interne du Conseil du Trésor et du Document préliminaire d'outil diagnostic à l'intention des Ministères et organismes relativement à la Politique sur le contrôle interne publié par le Bureau du contrôleur général en juillet 2010, ainsi que de la Ligne directrice pour l'attestation du DPF du Conseil du Trésor, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2014.

Le travail d'audit a consisté à examiner des documents, à mener des entrevues auprès de membres clés de la haute direction et du personnel de Statistique Canada; à passer en revue les processus et procédures liés au CIRF, et le processus actuel de contrôle diligent pour deux présentations, l'un au Cabinet et l'autre au CT, préparées en 2013, soit avant la date de prise d'effet de la nouvelle ligne directrice le 1er janvier 2014.

L'audit a été réalisé conformément aux Normes d'audit du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institute of Internal Auditors (IIA) – Institut des vérificateurs internes.

Autorité

L'audit a été effectué suite à une demande de la direction basée sur le risque.

Constatations, recommandations et réponses de la direction

Objectif 1 : Constater le caractère adéquat et l'efficacité des activités d'examen et de surveillance menées au sein de la Direction des finances à l'appui de la RPAD en ce qui concerne les recommandations touchant l'annexe de la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le CIRF suite à l'audit des contrôles financiers clés de 2012-2013.

Suivi de l'audit des contrôles financiers clés

Les pratiques révisées de l'équipe de la PCI sont un moyen efficace de mettre à jour périodiquement sa stratégie pour la conformité à la PCI, de prendre en considération aux fins des tests les contrôles compensatoires en place pendant une période de changements apportés à des processus ou systèmes, pour ce qui est de fournir une assurance continue sur le CIRF, de réunir et de documenter la preuve de la mise en œuvre de mesures correctives, et de faire évaluer par l'équipe de la PCI, dans un cycle de tests de 12 mois, le caractère adéquat des mesures correctives.

La mise en œuvre d'un Comité directeur de la PCI est un moyen efficace de veiller à ce qu'il soit fait rapport des problèmes et que les problèmes se règlent au niveau approprié de la direction, et peut être considérée comme une pratique exemplaire. L'information touchant les mesures correctives restant à prendre suite aux tests des années antérieures n'a pas été divulguée dans l'annexe de l'année en cours.

En avril 2013, la Division de l'audit interne de Statistique Canada a fait rapport de son audit des contrôles financiers clés – Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF). L'audit a conclu que, si les activités qui soutiennent le cadre existant sont adéquates, il existe néanmoins des possibilités de faire en sorte que l'organisme puisse soutenir le cycle de son processus d'évaluation du CIRF. Sa recommandation était de mettre à jour la stratégie de l'organisme, et de communiquer clairement les points nécessitant des mesures correctives et ceux pour lesquels on n'a pas été en mesure de fournir une assurance.

La stratégie pour la conformité à la PCI est périodiquement mise à jour par un processus d'examen annuel.

Pendant l'audit précédent des contrôles financiers clés, il y a eu plusieurs circonstances où le calendrier des tests n'a pas été suivi. Pour maintenir la pertinence de la stratégie, la Division de l'audit interne a recommandé que la stratégie pour la conformité à la PCI soit périodiquement mise à jour et validée par le DPF et le statisticien en chef.

L'équipe de la PCI a mis en œuvre un processus d'examen annuel. La stratégie de tests pour évaluer les contrôles compensatoires est déterminée par l'examen des processus opérationnels pour indiquer les changements prévus aux systèmes. Le processus d'examen annuel est piloté par l'équipe de la PCI; les propriétaires des processus opérationnels (PPO) sont consultés et ont la possibilité de communiquer les changements prévus aux systèmes. L'équipe de la PCI évalue alors l'incidence des changements aux systèmes sur les contrôles internes, dans le cadre du processus d'examen annuel. Une fois l'examen annuel des processus opérationnels terminé, l'équipe de la PCI prend connaissance et discute de l'incidence des changements à apporter aux systèmes, et décide s'il y a lieu d'apporter des rajustements au plan des tests.

Le Plan des tests fondés sur les risques du CIRF pour 2015-2019 remplace la stratégie pour la conformité à la PCI. Il est mis à jour annuellement, peut être rajusté selon la nécessité, et est fondé sur l'évaluation des résultats, des changements et de l'incidence des mesures correctives.

L'approche révisée de l'équipe de la PCI est un moyen efficace d'assurer la mise à jour périodique de la stratégie pour la conformité à la PCI.

Les contrôles compensatoires en place pendant une période de changements apportés à des processus ou systèmes sont pris en considération aux fins des tests, pour ce qui est de fournir une assurance continue sur le CIRF.

L'audit précédent des contrôles financiers clés a recommandé que les contrôles compensatoires en place pendant une période de changements apportés à des processus ou systèmes soient pris en considération aux fins des tests, pour ce qui est de fournir une assurance continue sur le CIRF.

En 2013-2014, l'équipe de la PCI a testé les contrôles compensatoires pour tous les processus où les tests avaient été retardés à cause de changements à apporter aux systèmes. Ces processus étaient : les immobilisations, la réconciliation des salaires pour la paie et les avantages sociaux, les dépenses de fonctionnement et les revenus.

Les résultats des tests de l'équipe de la PCI ont démontré que tous les contrôles compensatoires fonctionnaient efficacement, sauf pour ceux entourant la paie et les avantages sociaux. Ces résultats ont été communiqués aux propriétaires des processus opérationnels concernés. Par suite de l'examen et de la mise à jour de tous les processus opérationnels du CIRF par l'équipe de la PCI en 2013-2014, il n'y a pas eu d'autres tests des contrôles qui aient été reportés à cause de changements aux systèmes.

Partant du principe que les contrôles des processus doivent être maintenus et être efficaces avant et après tout changement et que, dans la plupart des cas, les contrôles des processus et les objectifs des contrôles ne changent pas, même lorsque la responsabilité ou les outils changent, l'équipe de la PCI prendra dorénavant pour approche de s'en tenir au calendrier du plan des tests et de ne pas retarder les tests. Si des contrôles clés deviennent inefficaces à cause de grands changements aux systèmes, on pourra toujours décider de retarder les tests périodiques et de tester les contrôles compensatoires. De cette façon, les tests des contrôles compensatoires seront limités aux cas où les contrôles périodiques ne sont plus efficaces.

L'approche révisée de l'équipe de la PCI fait en sorte que les contrôles compensatoires en place pendant une période de changements apportés à des processus ou systèmes seront pris en considération aux fins des tests, pour ce qui est de donner une assurance continue sur le CIRF.

La mise en œuvre de mesures correctives est validée rapidement par l'équipe de la PCI.

Par le passé, l'équipe de la PCI réunissait de l'information sur l'état de la mise en œuvre des mesures correctives en adressant des demandes aux PPO. L'équipe de la PCI utilise des modèles de suivi des mesures correctives pour suivre les progrès de la mise en œuvre des plans de mesures correctives. Tous les trimestres, les PPO sont appelés à faire le point à l'équipe de la PCI sur la situation en ce qui concerne les plans de mesures correctives afin de mettre à jour le modèle de suivi.

Les examens des processus opérationnels menés en 2013-2014, et le processus d'examen annuel décrit dans le Plan des tests fondés sur les risques du CIRF pour 2015-2019, combinés à l'évaluation des questions relatives à la PCI discutées pendant les réunions de l'équipe de la PCI sont suffisants pour réunir et documenter la preuve de la mise en œuvre de mesures correctives, et pour que l'équipe de la PCI puisse évaluer le caractère adéquat des mesures correctives dans un cycle de tests de 12 mois.

La mise en œuvre du Comité directeur de la PCI est un outil efficace de gouvernance et de surveillance, et une pratique à suivre

La nouvelle ligne directrice pour la PCI oblige à gérer les contrôles internes par une surveillance formelle et une gouvernance efficace, qui comprennent des rapports périodiques à la haute direction, à l'administrateur général et au CMV.

En 2013-2014, la Division de la divulgation financière a créé le Comité directeur de la PCI. Ce comité s'était réuni trois fois en date de janvier 2014. Les rôles et responsabilités du Comité directeur de la PCI ont été établis et approuvés à la réunion du 15 juillet 2013. Les membres du Comité directeur comprennent les DG qui surveillent les secteurs où les contrôles des processus sont inclus et testés dans le cadre de la PCI. L'objet du Comité est d'informer les membres des changements proposés à la stratégie de tests et des progrès réalisés dans divers secteurs de la PCI. Le résultat attendu de ce nouveau comité est un accroissement de la sensibilisation et de l'adhésion des PPO à l'importance de la PCI.

Les membres du Comité de la PCI reçoivent de l'information sur l'état du processus annuel de la PCI, et proposent des changements au plan des tests. On leur rappelle également pendant les réunions l'importance de l'exécution rapide des mesures correctives.

La mise en œuvre d'un Comité directeur de la PCI est un moyen efficace de faire en sorte que les problèmes soient communiqués et réglés au niveau approprié de la direction, et peut être considérée comme une pratique à suivre.

Les mesures correctives non encore appliquées pour les tests des années antérieures devraient être incluses dans l'annexe de l'année en cours

Par le passé, l'information présentée dans l'annexe de la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers n'expliquait pas spécifiquement la nature du travail à faire pour atteindre l'état de préparation à l'audit, relativement aux mesures correctives en instance. La Division de l'audit interne a fait une recommandation pour faire en sorte que l'annexe communique clairement les secteurs nécessitant des mesures correctives en vue d'atteindre l'état de préparation à l'audit, ainsi que les secteurs pour lesquels une assurance n'a pas été fournie pour une période donnée.

L'information présentée dans l'annexe 2012-2013 de la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le CIRF suit le modèle inclus dans la nouvelle ligne directrice pour la PCI. Cependant, l'information concernant les mesures correctives en instance suite aux tests des années antérieures n'a pas été divulguée dans l'annexe de l'année en cours.

Le modèle proposé dans la nouvelle ligne directrice pour la PCI ne traite pas spécifiquement des cas où des faiblesses de contrôle subsistent pour des périodes de plus de 12 mois. Le corps de la ligne directrice énonce que, une fois terminée la première évaluation complète, l'annexe du Ministère doit refléter le stade de la surveillance continue; dans la section concernant l'état de l'évaluation, la ligne directrice demande de l'information sur les plans pour l'exécution des travaux d'évaluation où des mesures correctives doivent être terminées dans les années suivantes.

La pratique de faire état annuellement sur les faiblesses du contrôle qui restent à régler pour des périodes de plus de 12 mois encouragera les mesures correctives rapides et fera en sorte qu'elles continuent d'être portées à l'attention de la haute direction.

Recommandation :

Le statisticien en chef adjoint, Services intégrés (et DPF), doit s'assurer que :

  • L'information concernant les mesures correctives incomplètes ou en instance qui a été divulguée dans l'annexe de la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le CIRF des années précédentes continue d'être divulguée dans l'annexe des années ultérieures jusqu'à ce que les mesures correctives soient terminées.

Réponse de la direction :

La direction souscrit aux recommandations.

  • Le directeur de la Division de la divulgation financière veillera à ce que tous les points en instance des années antérieures soient réglés rapidement, avec l'aide du Comité directeur de la PCI, pour assurer des suivis rigoureux, et dévoilera dans l'annexe les mesures correctives restant à appliquer pour les années précédentes.

    Livrables et échéancier : Les mesures correctives incomplètes ou en instance des années précédentes seront divulguées dans l'annexe de 2013-2014 de la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le CIRF qui sera présentée au dirigeant principal des finances, au statisticien en chef et au Comité ministériel d'audit. Cette annexe sera publiée avec le Rapport ministériel sur le rendement et les états financiers dans le site Web de Statistique Canada, d'ici novembre 2014.

Objectif 2 : Constater le caractère adéquat/l'efficacité des activités d'examen et de surveillance menées au sein de la Direction des finances à l'appui de l'attestation du DPF pour les présentations au Cabinet.

Attestation du DPF et contrôle diligent

La Direction des finances intervient tôt dans la préparation des présentations au Cabinet et au CT. Le directeur de la Division de la planification financière et les agents financiers donnent des conseils et de l'aide aux programmes, assistent aux réunions de programme pendant tout le processus pour veiller à faire préparer de l'information pour justifier divers coûts, en prévision de remises en question internes et externes dans le cadre de contrôle diligent. Cette participation permet d'améliorer la qualité de la présentation et est une bonne pratique, mais il faut renforcer l'objectivité requise pour effectuer le contrôle diligent.

Deux équipes (l'équipe de l'établissement des coûts et l'équipe de la PCI) au sein de la Division de la divulgation financière aident aussi à la préparation des présentations au Cabinet et au CT en faisant des recommandations de politique et offrant des conclusions sur l'efficacité des contrôles internes. L'audit a révélé que l'appui fourni pour la préparation des présentations au Cabinet et au CT est adéquate.

L'audit a révélé que la conception actuelle du modèle de liste de contrôle n'est pas totalement alignée sur les sous-critères d'assertion de l'annexe B de la ligne directrice. L'examen du dossier a fait ressortir plusieurs lacunes dans la documentation recueillie pour le processus de contrôle diligent et la fonction de remise en question. Par conséquent, un certain nombre de critères d'assertion ne pourraient être évalués par les auditeurs ou par un éventuel examen indépendant. Pour répondre aux exigences de la ligne directrice, il faut un dossier de gestion suffisant pour documenter le processus de contrôle diligent et la fonction de remise en question, afin de permettre à un tiers de comprendre la portée de l'examen et des tests des assertions et d'évaluer comment le DPF en est arrivé à ses conclusions et ses observations pour sa lettre d'attestation.

Nouvelle ligne directrice pour l'attestation du DPF

Le Secrétariat du Conseil du Trésor a publié une nouvelle Ligne directrice sur l'attestation du DPF pour les présentations au Cabinet (la ligne directrice), qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2014. La ligne directrice vise à fournir un cadre et des conseils pratiques aux DPF en ce qui a trait au contrôle diligent et à l'attestation des éléments de la gestion financière contenus dans les présentations au Cabinet.

En sa qualité d'administrateur des comptes de l'organisme, le statisticien en chef est ultimement responsable de l'élaboration et de la préparation des présentations, ainsi que de l'obtention de la signature du ministre promoteur. Le DPF et les cadres supérieurs de l'organisme jouent un rôle important dans la préparation des présentations et le processus de contrôle diligent et l'attestation. Le DPF joue le double rôle de fournisseur de l'expertise financière aux programmes clients, et de source de conseils objectifs et indépendants destinés à l'administrateur général.

Le rôle de remise en question et d'attestation du DPF est fondé sur la gérance financière ministérielle ainsi que sur un rôle de conseiller stratégique objectif à l'égard des questions qui concernent, entre autres choses, la gestion des risques, l'examen des solutions financières et la limitation des coûts.

Six assertions fondamentales permettent de caractériser les éléments de l'attestation et de communiquer les conclusions de l'attestation du DPF en vue de la prise de décisions. Les assertions du DPF1 sont les suivantes :

  1. La nature et la portée de la proposition sont décrites de manière raisonnable, et les hypothèses qui ont une incidence importante sur les besoins financiers connexes ont été identifiées et sont appuyées.
  2. Les risques importants ayant une incidence sur les besoins financiers, la vulnérabilité des besoins financiers à la modification des principales hypothèses et les stratégies d'atténuation des risques connexes ont été communiqués.
  3. Les besoins en matière de ressources financières ont été communiqués et cadrent avec les hypothèses décrites dans la proposition, et les solutions pour limiter les coûts ont été examinées.
  4. Le financement est déterminé et il est suffisant pour répondre aux besoins financiers pour la durée prévue de la proposition.
  5. La proposition est conforme aux lois et politiques pertinentes en matière de gestion financière, et les pouvoirs de gestion financière nécessaires sont en place ou sont demandés dans la proposition.
  6. Les principaux contrôles financiers nécessaires à la mise en œuvre et au soutien continu de la proposition sont en place.

Avant de procéder à l'attestation, les DPF doivent effectuer un contrôle diligent exhaustif et exercer une fonction de remise en question pour attester l'intégrité de l'information financière et les hypothèses présentées dans les présentations au Cabinet et au CT. La ligne directrice énonce que cet examen se fonde à tout le moins sur les six assertions énumérées plus haut et couvre un ensemble de critères et sous-critères énoncés à l'annexe B de la ligne directrice (voir l'annexe B). Un contrôle diligent objectif et indépendant doit être effectué par du personnel autre que celui qui participe directement à la préparation de la présentation, et les rapports hiérarchiques doivent être structurés de manière à réduire les risques d'influence, de subjectivité et de partisanerie.

Il doit être tenu un dossier de gestion suffisamment détaillé pour qu'un tiers puisse saisir et comprendre la portée de la diligence raisonnable et le processus d'audit des assertions, et voir comment ils appuient les conclusions et observations contenues dans la lettre d'attestation. Le Bureau du contrôleur général encourage l'utilisation d'une liste de contrôle pour documenter, pour chaque critère d'assertion, le travail d'analyse et de tests effectué par l'équipe d'attestation du DPF.

Les rôles et responsabilités du processus de contrôle diligent et son indépendance doivent être clairement définis

Statistique Canada a deux initiatives de programme qui nécessitent un mémoire au Cabinet au début de chaque cycle quinquennal et des présentations au CT pour obtenir du financement. L'équipe d'audit a interviewé des membres clés du personnel au sein de la Direction des finances ainsi que des gestionnaires de programme, et examiné les organigrammes et documents de procédures de la Direction des finances afin de repérer les employés clés qui participent à la préparation des présentations au Cabinet et au CT et ceux qui travaillent à l'exécution du contrôle diligent et à la fonction de remise en question. L'équipe d'audit a aussi évalué si les rôles et responsabilités de l'équipe d'attestation du DPF et l'indépendance de cette fonction ont été clairement définis, documentés et compris.

À Statistique Canada, les agents/conseillers financiers travaillent directement à la préparation des présentations au CT. Ils sont généralement des FI-02 et FI-03 qui relèvent fonctionnellement de la Division de la planification financière  Ils donnent des conseils financiers stratégiques et un soutien aux secteurs de programme qui sont leurs clients et interviennent tôt dans le processus en fournissant une aide technique financière, tirant des renseignements historiques des systèmes financiers de l'organisme et compilant des données financières, ainsi qu'en fournissant des services de calcul des coûts aux gestionnaires de programme pour la formulation d'hypothèses financières pour les présentations au Cabinet et au CT. La consultation des agents financiers au stade de la préparation des présentations au Cabinet et au CT permet d'améliorer la qualité de la présentation et est considérée comme une bonne pratique opérationnelle.

Deux équipes au sein de la Division de la divulgation financière participent également au processus d'attestation du DPF. L'équipe de l'établissement des coûts donne des conseils aux conseillers/agents financiers sur la méthodologie de calcul des coûts et les modèles à utiliser pour assurer la conformité à la législation financière et aux politiques du CT. L'équipe de la PCI évalue de façon continue l'état de préparation à l'audit pour les contrôles internes au sein des programmes. Ces deux équipes ne travaillent pas directement à la préparation des présentations au Cabinet et au CT, et elles fournissent une perspective indépendante et objective des questions liées à la conformité de la présentation et des contrôles internes. L'audit a révélé que le soutien fourni pour la préparation des présentations au Cabinet et au CT est adéquat.

Le directeur de la Division de la planification financière assiste aux réunions de programme pendant la préparation des présentations au CT et applique de façon continue les procédures d'analyse requises. Il est ressorti des entrevues que l'analyse comparative de l'information, comme l'information financière du cycle de projet précédent et la présentation courante au CT, avait été effectuée et que des questions avaient été soulevées auprès du programme là où il y avait des différences ou des augmentations importantes. La Division de la planification financière mène ces activités pour pouvoir fournir des conseils au programme afin de l'aider à préparer de l'information pour justifier divers coûts, en prévision de questions toujours possibles de la part du CT. L'analyse menée par la Division de la planification financière est cruciale, mais l'objectivité que requiert le processus de contrôle diligent doit être renforcée.

La Direction des finances a mis au point une liste de contrôle divisée en six sections correspondant aux assertions fondamentales. Elle est à remplir par l'équipe de gestion du programme et le personnel financier qui participe directement à la préparation et à l'élaboration de la présentation. Dès lors que l'information est compilée et approuvée, la liste de contrôle est signée par divers niveaux de direction du programme, jusqu'au statisticien en chef adjoint (SCA). Les résultats de l'exercice donnent des dossiers de corroboration à utiliser par le chef, Présentations au CT, pour l'exécution d'un contrôle diligent indépendant conformément à la ligne directrice.

Dans tout le processus de présentation au CT, la Direction des finances organise des séances de rapport avec le SCA et le DPF pour passer en revue le dossier de corroboration établi pour le programme. Pendant ce processus, l'équipe de gestion du programme et les agents/conseillers financiers désignés présentent au DPF de l'information sur les hypothèses clés, les coûts, les options de financement, et d'autres détails, et le DPF, de son côté, fait la remise en question de l'information reçue.

Actuellement, on s'appuie sur les travaux accomplis par les agents financiers qui compilent l'information financière pour le programme afin de répondre aux exigences du contrôle diligent indépendant/objectif. Parce qu'ils participent directement à la compilation de l'information pour les présentations au Cabinet et au CT, cela entrave leur capacité de revoir objectivement l'information, comme l'exige la ligne directrice. Pour respecter intégralement les exigences de la nouvelle Ligne directrice sur l'attestation du DPF, il faut définir clairement les rôles et responsabilités des intervenants à l'attestation du DPF, et renforcer l'objectivité et l'indépendance du processus de contrôle diligent et de la fonction de remise en question.

Le processus de contrôle diligent n'est pas suffisamment documenté pour répondre aux exigences de la nouvelle ligne directrice

Pour évaluer si un dossier de gestion appuie le contrôle diligent effectué, selon la section 4.3.4 de la ligne directrice, l'équipe d'audit a passé en revue toute la documentation compilée par la Division de la planification financière à l'appui de l'attestation du DPF pour deux récentes initiatives de programme : un mémoire au Cabinet et une présentation au CT. Les pièces justificatives consistaient de dossiers de corroboration qui contenaient des listes de contrôle remplies par les personnes ayant travaillé à la préparation de la présentation, des rapports financiers et non financiers, et des tableaux préparés par les programmes.

L'audit a comparé la conception du modèle de liste de contrôle élaboré par la Direction des finances pour l'aligner sur les critères d'assertion inclus à l'annexe B de la ligne directrice. L'audit a révélé que la conception actuelle du modèle de liste de contrôle n'est pas totalement alignée sur les sous-critères d'assertion de l'annexe B de la ligne directrice. Il y a plusieurs questions où le lien avec les critères d'assertion n'est pas clair. Par exemple, selon l'annexe B de la ligne directrice, les critères concernant la gestion des risques devraient comprendre : Les principaux risques financiers ont été examinés; La probabilité et l'incidence des principaux risques ont été examinées; et Les réactions aux risques et les stratégies d'atténuation sont claires. À la section 2.1 du modèle de liste de contrôle de la Direction des finances, qui a trait à la gestion des risques, les questions suivantes sont des exemples de questions qui ont été incluses : Tous les principaux intervenants ont-ils été consultés? Si oui, joindre une confirmation écrite de chaque secteur; la capacité des ressources humaines a-t-elle été confirmée? Les besoins en ressources ont-ils été analysés? Il y a de l'ambigüité au niveau du lien entre ces questions et la gestion des risques dans le contexte de la nouvelle ligne directrice, et en quoi ces questions donneraient de l'information qui serait utile pour l'évaluation des critères d'assertion sur la gestion des risques.

Pendant l'examen du dossier, l'audit a révélé un certain nombre de lacunes dans la documentation recueillie pour le processus de contrôle diligent et la fonction de remise en question. Il y a eu des cas où le programme a indiqué soit que la documentation pour certaines assertions était sans objet, soit qu'elle serait disponible plus tard, soit encore que l'information était disponible mais non comprise dans le dossier. Voici des exemples précis de critères pour lesquels il n'a pas été produit de documentation pour examen : l'analyse de sensibilité financière pour les déterminants de coûts qui ont une incidence importante sur les besoins en ressources; la conformité à la législation et aux politiques sur la gestion financière; et les dépenses ou les autorisations de dépenser. Par conséquent, un certain nombre de critères d'assertion n'ont pu être évalués par les auditeurs ou ne pourraient l'être dans le cadre d'un éventuel examen indépendant.

Par ces entrevues, l'équipe d'audit a pu corroborer que le directeur de la Division de la planification financière avait soulevé des questions auprès du programme après une analyse comparative de l'information financière du cycle de projet précédent et de la nouvelle présentation au CT. Là où il existait des écarts importants entre le dernier cycle de projet et les chiffres financiers courants, le programme a reçu instruction de préparer suffisamment d'information pour justifier ces coûts. Les conclusions tirées de cette analyse ne sont pas formellement documentées dans des procès-verbaux de réunion ou comptes rendus de décisions et ne peuvent être rattachées aux résultats de l'attestation du DPF.

Par conséquent, l'équipe d'audit n'a pas pu établir quelles analyses ou quels tests ont été effectués, quelle justification des divers coûts présentés par le programme a été jugée satisfaisante, et quelles conclusions ont été tirées à l'appui de l'attestation du DPF.

Un dossier de gestion suffisant documentant le contrôle diligent et la fonction de remise en question, et permettant à un tiers de comprendre la portée de l'examen et des tests des assertions et de voir comment le DPF en est arrivé aux conclusions et observations qui se trouvent dans sa lettre d'attestation, est nécessaire pour répondre aux exigences de la ligne directrice.

Recommandations :

Le statisticien en chef adjoint, Services intégrés (et DPF), doit s'assurer que :

  • Les rôles et responsabilités du personnel participant à l'attestation du DPF sont raffinés et documentés d'une manière qui répond aux exigences d'indépendance exprimées dans la ligne directrice.
  • Les dossiers de gestion pour appuyer l'analyse, les conclusions et la lettre d'attestation du DPF sont établis et documentés, conformément à la section 4.3.4 de la ligne directrice.

Réponse de la direction :

La direction souscrit aux recommandations.

  • Le directeur de la Division de la divulgation financière, le directeur de la Division de la planification financière, le dirigeant principal des finances adjoint (DPFA) et le DPF établiront, documenteront et communiqueront clairement les rôles et responsabilités de tous les intervenants au processus d'attestation du DPF, d'une manière conforme aux exigences d'indépendance exprimées dans la ligne directrice.

    Livrables et échéancier :
    • Les rôles et responsabilités de toutes les parties intervenant à un processus de présentation de document au Cabinet seront élaborés et documentés d'une manière conforme aux exigences d'indépendance exprimées dans la ligne directrice, d'ici septembre 2014.
    • Les rôles et responsabilités seront validés avec un groupe de travail formé de participants à un échantillon de récents processus de présentation de documents au Cabinet, d'ici octobre 2014.
    • La proposition finale sera examinée et approuvée par le DPFA et le DPF, d'ici novembre 2014.
    • Les rôles et responsabilités seront publiés dans le carrefour des Services intégrés, d'ici décembre 2014.
  • Le directeur de la Division de la divulgation financière, le directeur de la Division de la planification financière, le DPFA et le DPF maintiendront des dossiers de gestion appuyant l'analyse, les conclusions et la lettre d'attestation du DPF.

    Livrables et échéancier :
    • Il sera élaboré un protocole pour la consignation de l'analyse et des conclusions des discussions avec le DPFA et le DPF, dans le cadre du processus formel d'examen et d'attestation. À mettre en œuvre pour septembre 2014.
    • Des descriptions plus explicites des documents justificatifs, inclus comme élément de preuve pour chacune des sections de la liste de contrôle, seront également incluses pour aider les tiers à mieux comprendre la profondeur de l'analyse effectuée par le DPF et son équipe. À mettre en œuvre pour décembre 2014.

Annexes

Annexe A : Critères d'audit

Annexe A : Critères d'audit
Sommaire du tableau
Le tableau de l'Annexe A identifie les critères de vérification, les sous-critères et les instruments de politiques qui ont servit de source pour les critères
Objectif du contrôle/contrôles de base/critères Sous-critères Instruments de politique
1) Donner au statisticien en chef (SC), au dirigeant principal des finances (DPF) et au Comité ministériel d'audit (CMA) de l'organisme l'assurance du caractère adéquat et de l'efficacité des activités d'examen et de surveillance menées au sein de la Direction des finances et à l'appui :
  • De la mise en œuvre de la Réponse de la direction et plan d'action (RDPA) au sujet des recommandations concernant la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) suite à l'audit des contrôles financiers clés (avril 2013).
1.1 Les contrôles compensatoires en place pendant une période de changements apportés à des processus ou systèmes sont pris en considération aux fins des tests, pour ce qui est de fournir une assurance continue sur le CIRF. 1.1.1 Les changements prévus à apporter aux systèmes sont indiqués et communiqués à l'équipe de la PCI.

1.1.2 L'équipe de la PCI évalue les incidences sur les contrôles internes des changements apportés aux systèmes.

1.1.3 La stratégie des tests est déterminée
(c.-à-d. les tests des contrôles compensatoires) et les contrôles font l'objet de tests.

1.1.4 La stratégie de conformité à la PCI est mise à jour, et les questions relatives à la PCI sont repérées et communiquées rapidement.
Politique sur le contrôle interne (PCI)

Outil diagnostic préliminaire à l'intention des ministères et organismes. Juillet 2010.

La Politique sur la gouvernance en matière de gestion financière
1.2 Le processus de surveillance comprend une validation rapide de l'état d'exécution des mesures correctives déclarées par les propriétaires de processus opérationnels. 1.2.1 Il y a un processus de surveillance pour valider l'état d'exécution des mesures correctives déclarées par les propriétaires de processus opérationnels.

1.2.2 L'équipe de la PCI rassemble et documente la preuve de la mise en œuvre de mesures correctives.

1.2.3 L'équipe de la PCI évalue le caractère adéquat des mesures correctives.

1.2.4 Les problèmes sont signalés et le comité directeur de la PCI en discute s'il y a lieu.
2) Donner au statisticien en chef (SC), au dirigeant principal des finances (DPF) et au Comité ministériel d'audit (CMA) de l'organisme l'assurance du caractère adéquat et de l'efficacité des activités d'examen et de surveillance menées au sein de la Direction des finances et à l'appui :
  • Des contrôles diligents appuyant l'attestation du DPF pour les présentations au Cabinet.
2.1 La structure de gouvernance en place au sein de la Direction des finances appuie le processus d'attestation de la diligence raisonnable. 2.1.1 Les rôles et responsabilités ont été clairement définis, documentés et compris.

2.1.2 Il a été élaboré des processus et des outils à l'appui du processus d'attestation du DPF.

2.1.3 Les pouvoirs d'approbation des présentations au CT sont clairement établis et appliqués.

2.1.4 Les étapes critiques et les échéanciers ont été rajustés et prévoient suffisamment de temps pour procéder au contrôle diligent.

2.1.5 Les responsabilités ont été déléguées pour assurer le maintien de l'indépendance et de l'objectivité du DPF dans la préparation des présentations au Cabinet et au CT.
Ligne directrice sur l'attestation du dirigeant principal des finances pour les présentations au Cabinet (en vigueur le 1er janvier 2014)
2.2 Le DPF a mis au point un processus de contrôle diligent pour vérifier que l'information donnée dans les présentations au CT est raisonnable, complète, fiable et pertinente. 2.2.1 L'évaluation de l'information financière dans une présentation au CT part des 6 assertions contenues à l'annexe B de la ligne directrice sur l'attestation du DPF.

2.2.2 L'attestation du DPF est fondée sur l'exécution d'un contrôle diligent et l'application d'un processus de remise en question accomplis formellement par le personnel d'attestation du DPF.

2.2.3 La preuve des travaux accomplis pendant le contrôle diligent est maintenue.

2.2.4 Le personnel d'attestation du DPF a les compétences requises pour effectuer le contrôle diligent et appliquer la fonction de remise en question.

2.2.5 Le DPF intervient tôt auprès du programme, examine l'information de la présentation au CT et traite des questions soulevées.
2.3 La lettre d'attestation du DPF communique formellement les observations finales du DPF et ses conclusions d'ensemble sur les six assertions à la date de la signature. 2.3.1 Si nécessaire, la lettre d'attestation comprend des observations touchant la non-conformité à une assertion particulière, ou les cas où de l'information critique est absente ou inadéquate ou la diligence raisonnable a été limitée.

2.3.2 L'opinion d'ensemble du DPF tient compte des conclusions et des observations faites dans les 6 assertions.

Annexe B : Assertions et détails, tirés de la Ligne directrice sur l'attestation du DPF

Assertion 1 : La nature et la portée de la proposition sont décrites de manière raisonnable, et les hypothèses qui ont une incidence importante sur les besoins financiers connexes ont été identifiées et sont appuyées.

Justification :

En validant cette assertion, le DPF indique qu'il a fait preuve de diligence raisonnable pour garantir que la proposition est décrite de manière convenable et que les hypothèses et les estimations clés, généralement élaborées sous la supervision des cadres supérieurs du ministère, qui ont une incidence importante sur les besoins financiers connexes, ont été bien identifiées et sont appuyées par divers documents.

Les hypothèses sont les suppositions qui sous-tendent la proposition sur laquelle les besoins financiers sont fondés. Elles sont essentielles pour comprendre et examiner les répercussions financières de la proposition. Ces hypothèses peuvent avoir trait à la portée, aux délais, à la capacité ministérielle ou à la conception du programme inhérents à la proposition, ainsi qu'aux critères relatifs à l'admissibilité et à la participation des clients, aux conditions futures du marché, au contexte environnemental et à d'autres facteurs propres à la proposition.

Critère 1.1 Les principales hypothèses financières sont clairement documentées

Sous-critères

1.1.1 Toutes les principales hypothèses ont été documentées et communiquées de façon claire et compréhensible.

1.1.2 L'incidence des principales hypothèses sur les besoins financiers est expliquée.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Une documentation ayant trait aux principales hypothèses, notamment en ce qui concerne les projections, les conditions économiques, les conditions du marché, la participation des clients, les plans, les éventualités.
  • Une documentation qui permettrait à un futur lecteur ou examinateur de comprendre les justifications sous-tendant les différentes hypothèses.
  • Une documentation qui établit des liens entre les principales hypothèses et les incidences sur les besoins financiers.
Critère 1.2 Les principales hypothèses financières sont fiables

Sous-critères

1.2.1 Compte tenu de l'environnement actuel et des renseignements disponibles, les hypothèses sont fiables et celles qui sont les plus susceptibles d'être modifiées ont été indiquées.

1.2.2 Il a été tenu compte des événements/changements potentiels susceptibles d'avoir un impact financier important sur l'initiative.

Á des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Des hypothèses formulées en temps opportun qui sont objectives, uniformes et qui sont fondées sur les meilleurs renseignements disponibles au moment de leur formulation, ainsi que sur les ressources disponibles.
  • L'identification et la communication des hypothèses qui sont les plus susceptibles d'être modifiées avant et pendant l'initiative.
  • La prise en compte des possibles incidences financières importantes rattachées à ces hypothèses.

Assertion 2 : Les risques importants ayant une incidence sur les besoins financiers, la vulnérabilité des besoins financiers à la modification des principales hypothèses et les stratégies d'atténuation des risques connexes ont été communiqués

Justification :

En validant cette assertion, le DPF indique qu'il a fait preuve de diligence raisonnable pour garantir que les risques importants liés au projet ou à l'initiative ont été cernés et examinés et que, lorsque ces risques comportent des incidences financières considérables, des stratégies d'atténuation et de gestion des risques ont été établies. La corrélation des besoins financiers et la vulnérabilité de ces derniers au risque éventuel que les hypothèses financières et l'information connexe soient modifiées constituent des aspects importants de l'analyse.

L'évaluation rigoureuse de la proposition et la communication des risques financiers connexes sont des éléments essentiels à la prise de décisions éclairées. Cela inclut aussi les mesures d'atténuation et de gestion des risques, qui peuvent comprendre des stratégies de sortie et les incidences financières qui en résultent. La corrélation des besoins financiers et la vulnérabilité de ces derniers au risque éventuel que les hypothèses financières et l'information connexe soient modifiées constituent des aspects importants du principe de la clarté.

Critère 2.1 Les principaux risques financiers ont été examinés

Sous-critères

2.1.1 Compte tenu de l'environnement actuel et des renseignements disponibles, les principaux risques financiers sont indiqués, clairement décrits et présentés comme il se doit.

2.1.2 Les risques ont été analysés dans le contexte du profil de risque du ministère.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • L'identification et la communication des principaux risques susceptibles d'avoir un impact financier important.
  • Un examen convenable des sources d'information sur les risques à l'échelle du ministère, notamment le Profil de risque organisationnel, le registre des risques, le profil de risque de la direction, du projet ou du programme, les rapports d'évaluation et les audits des programmes.
Critère 2.2 La probabilité et l'incidence des principaux risques ont été examinées

Sous-critères

2.2.1 La probabilité et l'incidence des principaux risques sur les besoins financiers ont été examinées, évaluées et expliquées, dans l'éventualité où les risques venaient à se concrétiser ou les hypothèses venaient à changer.

2.2.2 La vulnérabilité des besoins financiers au changement a été examinée, dans l'éventualité où l'un des principaux risques venait à se concrétiser.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par ce qui suit :

  • L'évaluation, l'analyse et l'explication des changements à apporter aux besoins financiers, dans l'éventualité où certains risques venaient à se concrétiser ou les hypothèses venaient à changer.
  • L'examen de l'ampleur du changement, incluant son calendrier, dans l'évaluation des besoins financiers pour l'initiative ou le ministère, dans l'éventualité où un risque important venait à se matérialiser.
Critère 2.3 Les réactions aux risques et les stratégies d'atténuation sont claires

Sous-critères

2.3.1 Les stratégies d'atténuation des principaux risques ayant une incidence financière sont claires et raisonnables.

2.3.2 La vulnérabilité des besoins aux changements a été examinée, dans l'éventualité où un risque principal venait à se concrétiser.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Des stratégies d'atténuation claires et raisonnables pour les principaux risques comportant une incidence financière.
  • Les stratégies de gestion et d'atténuation des principaux risques comportant une incidence financière sont proportionnelles à l'impact de ces risques ou à la probabilité qu'ils se concrétisent.
  • Des responsabilités établies pour la mise en œuvre des stratégies de gestion et d'atténuation des principaux risques.

Assertion 3 : Les besoins en matière de ressources financières ont été communiqués et cadrent avec les hypothèses décrites dans la proposition, et les solutions pour limiter les coûts ont été examinées

Justification :

En validant cette assertion, le DPF indique qu'il a fait preuve de diligence raisonnable pour garantir que les méthodologies d'établissement des coûts sont appropriées, considérant la nature de l'initiative (initiative législative ou stratégique, acquisition, projet, paiement de transfert) et l'étape de son élaboration. La diligence raisonnable sous-entend aussi de vérifier si les besoins futurs en matière de ressources financières ont été évalués et s'ils ont été communiqués avec suffisamment de détails.

Étant donné que, au cours du cycle de vie d'une initiative ou d'un projet, les incertitudes diminuent, le DPF détermine si l'information ayant trait aux coûts est en adéquation avec le type d'initiative dont il est question, avec la définition de l'initiative ou du projet, et avec les autorisations demandées. Cet étude vise notamment les coûts connexes possibles de la proposition pour les autres intervenants (p. ex., les autres ministères, les autres ordres de gouvernement, les organismes du secteur privé, les bénéficiaires de paiements de transfert, etc.), suivant le cas. En tant que conseiller stratégique au niveau opérationnel possédant de l'expertise en gestion financière, le DPF exerce également une fonction organisationnelle d'analyse critique afin de garantir que la limitation des coûts qui complètent ou majorent les considérations est appliquée, que la proposition témoigne d'une utilisation efficace, efficiente et économique des ressources, et que d'autres approches ont été envisagées. Les DPF se penchent sur les dépenses, les revenus et les stratégies de réduction des coûts de la proposition et s'assurent que tous les besoins financiers pertinents ont été évalués et communiqués avec suffisamment de détails.

Critère 3.1 Une méthode d'établissement des coûts a été établie et utilisée.

Sous-critères

3.1.1 Une méthode d'établissement des coûts a été établie, conformément aux principes et aux concepts du Guide d'établissement des coûts du SCT et aux autres politiques pertinentes du Conseil du Trésor, dont la Politique de planification des investissements – Actifs et services acquis.

3.1.2 La méthode d'établissement des coûts utilisée est en harmonie avec l'étape d'élaboration de l'initiative et concorde avec la méthodologie utilisée dans les propositions antérieures. Dans le cas contraire, la méthode d'établissement des coûts employée a été documentée et justifiée.

3.1.3 Tous les principaux coûts (p. ex., les coûts associés au cycle de vie ou les coûts différentiels, selon le cas) ont été examinés, intégrés et indiqués de façon claire et compréhensible, et ils ont été ventilés.

3.1.4 Les coûts des services internes et les frais administratifs et généraux sont présentés séparément des coûts de programmes directs et ils ont été divulgués, le cas échéant.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Une méthode d'établissement des coûts, qui est appropriée pour l'initiative visée et conforme au Guide d'établissement des coûts du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et aux autres politiques pertinentes, dont la Politique de planification des investissements – Actifs et services acquis et la Politique sur la gestion des projets.
  • Une méthodologie appropriée pour l'initiative à cette étape particulière de son élaboration et pour le type de décision prise, méthodologie qui est utilisée et comprise par toutes les parties : il convient de préciser si des coûts indicatifs ou des coûts fondés relativement à la proposition ont été élaborés et proposés. Soulignons que plus d'un jeu de mesures d'établissement et de prévision des coûts pourrait être nécessaire, comme le coût du marché et le coût pour le cycle de vie.
  • Une méthodologie d'établissement des coûts a été documentée et simplifiée si elle diffère de la méthodologie d'établissement des coûts utilisée dans les propositions antérieures.
  • L'étude de tous les coûts importants (coûts pendant le cycle de vie ou coûts différentiels, selon le cas, et coûts directs et indirects) qui ont été incorporés et divulgués d'une manière claire et compréhensible, et qui sont ventilés (p. ex., par exercice, selon le principe de la comptabilité de trésorerie ou de la comptabilité d'exercice, par composantes majeures, selon les coûts de fonctionnement ou les coûts en capital, par paiements de transfert, etc.). Les tableaux requis dans la présentation ont été remplis et les chiffres peuvent être associés aux hypothèses.
  • Le recours à une méthodologie appropriée pour calculer et divulguer les coûts d'exécution et les frais administratifs ou généraux du ministère séparément des coûts de programmes directs.
  • Le recours à une méthodologie appropriée pour l'estimation des besoins en matière d'équivalents temps plein (ETP) au sein du ministère.
Critère 3.2 Les besoins financiers sont clairs, précis, complets et en adéquation avec les hypothèses.

Sous-critères

3.2.1 L'analyse des besoins financiers tient compte de toutes les hypothèses de la proposition et des risques énoncés dans les assertions 1 et 2.

3.2.2 Les calculs ayant une incidence sur les besoins financiers ont été examinés et validés, garantissant ainsi l'exactitude des renseignements financiers.

3.2.3 Les approvisionnements et marchés tiennent dûment compte des impôts.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Une analyse des besoins financiers qui tient compte de toutes les hypothèses de la proposition et de tous les risques associés énoncés dans les assertions 1 et 2 ci-dessus.
  • Des calculs, données de tableurs, formules et calculs dans les tableurs et modèles financiers ont été examinés et validés. Les données et les calculs ne comportent aucune erreur ni omission importante.
  • Exclusion appropriée de la TPS/TVH aux fins de calcul des budgets et des dépenses, et inclusion appropriée de la TPS/TVH aux fins de détermination des limites et approbations contractuelles. Application appropriée de la TVQ, le cas échéant, tout en tenant compte des importations et droits divers.
Critère 3.3 La vulnérabilité des besoins en ressources est prise en compte.

Sous-critères

3.3.1 L'analyse de la vulnérabilité financière concernant les facteurs de coût ayant une incidence importante sur les besoins en ressources a été documentée.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Une analyse documentée de la vulnérabilité financière concernant les facteurs de coût qui ont une incidence importante sur les besoins en ressources.
Critère 3.4 La proposition respecte le principe de l'utilisation efficace, efficiente et économique des ressources du gouvernement du Canada.

Sous-critères

3.4.1 Les coûts ont été remis en question et d'autres options de contrôle des coûts ont été examinées et documentées.

3.4.2 Des partenariats stratégiques, d'autres mécanismes de prestation et d'autres approches efficientes ont été étudiées.

3.4.3 Des démarches ont été menées à bien au regard de l'autofinancement ou de la réaffectation de fonds.

3.4.4 La proposition est financièrement viable et ne mettra aucune pression injustifiée sur le ministère, maintenant ou dans le futur.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Des coûts qui ont été remis en question, en fonction de l'information disponible, et d'autres options de contrôle des coûts qui ont été examinées et documentées. Ces dernières comprennent le scénario de « maintien du statu quo » et d'autres options novatrices.
  • La prise en considération de partenariats stratégiques, d'autres mécanismes de prestation et d'autres approches efficientes. Les partenariats et les autres mécanismes de prestation pourraient inclure d'autres ministères, des provinces, des universités, des entreprises à but lucratif ou des entreprises à but non lucratif. Il serait également possible de prendre en considération des partenariats public-privé (PPP), des initiatives de cession-bail, des baux à long terme, la sous-traitance, ainsi que le recours à des subventions et des contributions.
  • La prise en considération de l'autofinancement ou de la réaffectation de fonds à l'échelle du ministère ou du gouvernement.
  • Une proposition financièrement viable, établie en fonction de l'information disponible, qui ne mettra aucune pression injustifiée sur le ministère, maintenant ou dans le futur.

Assertion 4 : Le financement est déterminé et il est suffisant pour répondre aux besoins financiers pour la durée prévue de la proposition

Justification :

En validant cette assertion, le DPF indique qu'il a fait preuve de diligence raisonnable pour garantir que les besoins financiers du gouvernement et du ministère sont étayés par une stratégie de financement et une stratégie financière appropriées.

Pour prendre des décisions éclairées, il est nécessaire de comprendre les répercussions pour le gouvernement et le ministère des engagements financiers contenus dans la proposition. L'évaluation de la viabilité de la stratégie de financement constitue une étape fondamentale de ce processus. Même s'ils n'ont pas à confirmer la source des fonds provenant de l'extérieur du ministère, les DPF jouent un rôle essentiel en s'assurant que les besoins financiers sont étayés par une stratégie de financement et une stratégie financière adéquates. En outre, le point de vue du DPF en ce qui concerne la pérennité des fonds internes est particulièrement utile pour limiter les coûts.

Critère 4.1 Une solide stratégie de financement a été élaborée.

Sous-critères

4.1.1 Le financement a été indiqué et tous les besoins financiers ont été associés à une source de financement.

4.1.2 Le cas échéant, les contributions financières applicables des partenaires stratégiques ont été prises en considération, permettant ainsi de dresser un portrait complet et entier.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • La divulgation et la documentation du financement, y compris les sources de financement.
  • Le financement est suffisant pour l'ensemble des besoins financiers de l'initiative.
  • La prise en considération des contributions financières applicables des partenaires stratégiques, ainsi qu'un niveau de certitude selon lequel chaque partenaire a obtenu ou peut obtenir ces fonds et que les modes de transfert ou les autorisations de dépenser appropriés sont en place.
Critère 4.2 Des stratégies ont été étudiées pour parer à différentes éventualités.

Sous-critères

4.2.1 Des stratégies de financement raisonnables ont été élaborées pour composer avec les principales éventualités ou les principaux changements susceptibles de survenir.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Des stratégies de financement raisonnables (p. ex., annulation, diminution de la portée ou de la complexité du projet, réaffectation interne, report de fonds, financement supplémentaire) permettant de composer avec les principales éventualités ou les principaux changements susceptibles de survenir.
Critère 4.3 Le financement est viable.

Sous-critères

4.3.1 La stratégie en matière de ressources humaines et d'immobilisations rattachée à la proposition est en adéquation avec le profil de financement.

4.3.2 Dans l'éventualité où le financement d'une proposition venait à échéance, des stratégies auraient été prévues relativement à l'achèvement, à l'arrêt progressif ou à la viabilité des activités.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Des stratégies et plans raisonnables en matière de ressources humaines et d'immobilisations. La mise en œuvre d'activités d'embauche, d'adjudication de contrats et d'acquisition et la mise en œuvre des systèmes sont réalisables et conformes au profil de financement. La stratégie de sortie et les dispositions en matière d'arrêt progressif des activités sont appropriées, si l'initiative comporte des dispositions à cet égard ou si elle doit prendre fin. Il peut s'agir de plans visant à réduire les niveaux de dotation, à aliéner ou vendre des biens, à restaurer ou décontaminer des sites, etc.
  • L'élaboration de stratégies en vue d'obtenir d'autres fonds afin de soutenir les activités de l'initiative si celle-ci doit se prolonger au-delà de la période visée par le financement.
  • Un plan qui doit permettre au ministère de gérer les demandes d'information futures et les activités de comptabilité et de gestion des dossiers; notamment pour la conclusion des questions juridiques non encore réglées, l'exécution des vérifications finales et des dernières évaluations du programme, la publication d'un rapport final et l'établissement des leçons apprises après la date d'achèvement de l'initiative.

Assertion 5 : La proposition est conforme aux lois et politiques pertinentes en matière de gestion financière, et les pouvoirs de gestion financière nécessaires sont en place ou sont demandés dans la proposition

Justification :

En validant cette assertion, le DPF indique qu'il a fait preuve de diligence raisonnable pour garantir que, au moment de présenter les propositions, les autorisations législatives et de politique nécessaires avaient été obtenues et que les propositions y étaient conformes. Toute non-conformité a été repérée, et toute dérogation à la politique sur les pouvoirs de gestion financière sera signalée ou indiquée.

En tant que principal responsable de l'application des lois, politiques et pouvoirs en matière de gestion financière, le DPF est bien placé pour établir que les propositions présentées sont conformes et que les pouvoirs nécessaires sont déjà en place ou le seront lors de la présentation des propositions, ou que les propositions prévoient comporter de tels pouvoirs. Le DPF confirme également toute dérogation à la politique sur les pouvoirs de gestion financière nécessaire à l'appui de la proposition.

Critère 5.1 La proposition est conforme aux lois et politiques pertinentes en matière de gestion financière.

Sous-critères

5.1.1 La proposition est conforme aux lois et aux politiques pertinentes en matière de gestion financière, et les cas de non-conformité ont été relevés.

5.1.2 Le ministère a obtenu, tente d'obtenir ou cherchera à obtenir une dérogation pour pallier aux situations de non-conformité.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • L'identification des cas de non-conformité en matière de gestion financière, notamment la prise en considération des lois et règlements pertinents ainsi que des politiques, directives et normes visant la gestion financière.
  • La divulgation entière des dérogations en matière de gestion financière qui ont été obtenues par le passé ou qui sont demandées.
  • La détermination et la divulgation de modifications législatives futures, des changements stratégiques futurs ou d'autres mesures qui visent à rendre conformes les activités de gestion financière actuellement non conformes.
Critère 5.2 La proposition comprend les pouvoirs de dépenser nécessaires.

Sous-critère

5.2.1 La proposition comprend les pouvoirs de dépenser nécessaires; autrement, ces pouvoirs sont indiqués.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Une description claire des pouvoirs de dépenser nécessaires qui sont demandés.
  • L'identification des pouvoirs de dépenser nécessaires auprès d'autres sources.

Assertion 6 : Les principaux contrôles financiers nécessaires à la mise en œuvre et au soutien continu de la proposition sont en place

Justification :

En validant cette assertion, le DPF indique qu'il a fait preuve de diligence raisonnable pour garantir que l'ensemble des contrôles financiers essentiels à la réussite et à la surveillance d'une initiative sont en place ou le seront.

Des contrôles financiers efficaces comprenant des mesures de gouvernance, des processus opérationnels, des systèmes financiers et des processus redditionnels appropriés ou faisant partie intégrante de ceux-ci, sont essentiels au succès et à la surveillance d'une initiative. Le régime de contrôles financiers en place doit être en mesure d'inclure et de surveiller la mise en œuvre de la nouvelle proposition. La Politique sur le contrôle interne exige la réalisation d'une évaluation annuelle fondée sur les risques du régime de contrôles internes en matière de rapports financiers.

Critère 6.1 Le régime interne de contrôles financiers continuera de fonctionner de manière efficace.

Sous-critères

6.1.1 Un régime efficace de contrôles financiers internes est, ou sera, en place conformément à la Politique sur le contrôle interne du Conseil du Trésor.

6.1.2 Les principales préoccupations relevées dans les examens, les audits, les évaluations et les évaluations des contrôles internes ont été prises en compte.

6.1.3 Le système de rapports financiers et de surveillance fournit des renseignements financiers fiables et répond aux besoins en matière de surveillance.

À des fins d'illustration, selon le cas : Avez-vous l'assurance que votre approbation est appuyée par :

  • Un régime efficace de contrôles financiers internes qui est conforme à la Politique sur le contrôle interne du Conseil du Trésor, afin d'appuyer la mise en œuvre et l'exécution de l'initiative, est actuellement en place, ou, pour une nouvelle initiative, sera en place au moment approprié.
  • Un plan de gestion ou de règlement des principales préoccupations relevées dans la conception, l'élaboration et l'exécution de l'initiative lorsque des examens, des audits, des évaluations et des évaluations des contrôles internes ont été menés dans le cadre de programmes similaires.
  • Un plan pour la préparation de données et de rapports significatifs sur la gestion financière qui présentent des renseignements fiables et actuels, de manière à répondre aux besoins de la haute direction, et ce, à tous les niveaux.

Annexe C : Acronymes

Annexe C : Acronymes
Acronyme Description
CIRF Contrôle interne en matière de rapports financiers
CMA Comité ministériel d'audit
CT Conseil du Trésor
DDF Division de la divulgation financière
DPF Dirigeant principal des finances
DPFA Dirigeant principal des finances adjoint
IIA Institute of Internal Auditors – Institut des auditeurs internes
a ligne directrice Ligne directrice sur l'attestation du dirigeant principal des finances pour les présentations au Cabinet [en vigueur le 2014-01-01]
la politique La Politique sur la gouvernance en matière de gestion financière
PCI Politique sur le contrôle interne
PPO Propriétaire de processus opérationnel
RDPA Réponse de la direction et Plan d'action
SCA Statisticien en chef adjoint

Note

Footnote 1

On trouvera les assertions du DPF à l'annexe B du présent rapport.

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