Le Mois de l'histoire des Noirs... en chiffres

Démographie

  • En 2016, près de 1,2 million de personnes au Canada ont déclaré être noires.
  • En 20 ans, la population noire a doublé, passant de 573 860 personnes en 1996 à 1 198 540 en 2016.
  • La population noire représente actuellement 3,5 % de la population totale du Canada et 15,6 % de la population définie comme faisant partie d'un groupe de population désigné comme minorité visible.
  • Selon les projections démographiques de Statistique Canada, la population noire devrait s'accroître dans le futur et pourrait représenter entre 5,0 % et 5,6 % de la population canadienne d'ici 2036.
  • La population noire est plus jeune que la population totale du Canada. En 2016, l'âge médian de la population noire était de 29,6 ans, alors qu'il était de 40,7 ans pour la population totale.
  • Les enfants de moins de 15 ans représentaient 26,6 % de la population noire, alors qu'ils représentaient 16,9 % de la population totale. À l'autre extrémité de l'échelle des âges, 7,3 % de la population noire avait 65 ans et plus, comparativement à 15,9 % de la population totale.

Source : Diversité de la population noire au Canada : un aperçu

Discrimination

  • Selon des données recueillies en août 2020 à l'aide d'une initiative d'approche participative, les participants noirs étaient plus de deux fois plus susceptibles que les participants blancs de signaler qu'ils avaient été victimes de discrimination depuis le début de la pandémie COVID-19.
  • Parmi les participants noirs qui ont été victimes de discrimination, 84 % ont déclaré avoir subi une discrimination liée à la race ou à la couleur de la peau.
  • Selon des données recueillies en août 2020 à l'aide d'une initiative d'approche participative, environ 46 % des participants noirs avaient un faible niveau de confiance dans le système judiciaire, comparativement à 22 % des participants blancs.

Source : Expérience de la discrimination pendant la pandémie de COVID-19

Éducation

  • Malgré une hausse observée depuis 2001, la proportion de femmes noires âgées de 25 à 59 ans titulaires d'un diplôme universitaire en 2016 était inférieure à la proportion observée dans le reste de la population.
  • Chez les femmes nées au Canada dont au moins l'un des parents est né à l'étranger (deuxième génération), les femmes noires étaient à peu près aussi susceptibles que les autres femmes de posséder un diplôme universitaire en 2016.
  • En 2016, la proportion de hommes âgés de 25 à 59 ans titulaires d'un diplôme universitaire au sein de la population noire était inférieure à celle du reste de la population tant chez les personnes immigrantes que les personnes nées au Canada.

Source : Évolution de la situation socioéconomique de la population noire au Canada, 2001 à 2016

Éducation et intégration des jeunes Noirs au Canada

  • Une étude de Statistique Canada a examiné la relation entre les caractéristiques des jeunes Canadiens noirs et de leurs familles (en 2006), et leurs résultats scolaires dix ans plus tard (en 2016). Elle a révélé que les jeunes Noirs âgés de 9 à 13 ans en 2006 étaient aussi susceptibles que les autres jeunes Canadiens d'avoir un diplôme d'études secondaires en 2016 (environ 90 %).
  • Cependant, les filles et garçons noirs étaient moins susceptibles d'avoir obtenu un certificat, diplôme ou grade d'études postsecondaires que les autres filles et garçons. Par exemple, parmi les garçons noirs âgés de 13 à 17 ans en 2006, environ la moitié avaient obtenu un diplôme d'études postsecondaires en 2016, alors qu'ils avaient atteint l'âge de 23 à 27 ans (51 %). En comparaison, cette proportion était de 62 % chez les autres garçons.
  • Pour la plupart des variables socioéconomiques associés à des résultats plus positifs en matière d'éducation, les jeunes Noirs étaient désavantagés par rapport aux autres jeunes. Cependant, la prise en compte des variables socioéconomiques et liées à l'origine familiale ne contribuait pas beaucoup à expliquer l'écart entre le taux de diplomation postsecondaire des jeunes Noirs et celui des autres jeunes. D'autres facteurs, non mesurés par le recensement de la population, pourraient être à l'origine de ces écarts.

Source : Résultats du Recensement de 2016 : Parcours scolaire et intégration au marché du travail des jeunes Noirs au Canada

Emploi

  • En 2016, le taux d'emploi des hommes noirs âgés de 25 à 59 ans atteignait 78 %, comparativement à 83 % chez les autres hommes, ce qui représente un écart de cinq points de pourcentage. Le taux d'emploi des hommes noirs était inférieur à celui des autres hommes lors des quatre derniers recensements (2001 à 2016), et ce, tant chez les personnes immigrantes que chez les personnes nées au Canada.
  • Le taux d'emploi des femmes noires présente des valeurs comparables à celles des autres femmes. Le taux d'emploi des femmes immigrantes noires, qui se situait à 70 % en 2016, était le même que celui observé chez les autres femmes immigrantes.
  • En 2016, les travailleuses noires étaient principalement concentrées dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale. En effet, 33 % d'entre elles occupaient un emploi dans ce secteur, ce qui représente 12 points de pourcentage de plus que dans le reste de la population des travailleuses (21 %). Chez les immigrantes, cet écart était encore plus important, alors que 37 % des femmes noires immigrantes travaillaient dans ce secteur, contre 19 % des autres femmes immigrantes.
  • Près du tiers (31,7 %) des femmes noires ayant travaillé au cours des trois mois ayant pris fin en janvier occupaient un emploi dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale.

Sources :

Faible revenu

  • En 2016, selon la mesure de faible revenu fondée sur le panier de consommation, 27 % des enfants noirs âgés de moins de 15 ans vivaient au sein d'une famille se trouvant en situation de pauvreté. Ce pourcentage était deux fois moindre chez le reste des enfants (14 %).
  • Les enfants noirs faisant partie de toutes les familles (immigrantes, de deuxième génération et de troisième génération ou plus) étaient susceptibles d'être touchés par cette situation. Ainsi, le taux de pauvreté atteignait 24 % des enfants nés au sein de familles de deuxième génération et 27 % de ceux faisant partie de familles immigrantes.
  • Les enfants noirs âgés de 0 à 14 ans issus de familles immigrantes originaires de cinq pays d'Afrique et de trois pays des Antilles affichaient les taux de faible revenu les plus élevés en 2015, soit des taux supérieurs à 30 %. Les cinq pays de naissance africains sont l'Éthiopie, la Somalie, l'Érythrée, le Soudan et le Soudan du Sud. Dans les Antilles, les trois pays de naissance sont Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sainte-Lucie et la Grenade. La situation de faible revenu touchait plus de la moitié des enfants issus de familles soudanaises.

Source : Évolution de la situation socioéconomique de la population noire au Canada, 2001 à 2016

Immigration

  • Environ la moitié de la population noire est composée de personnes qui sont ou ont déjà été des immigrants reçus ou des résidents permanents au Canada… En 2016, environ 623 195 personnes noires étaient des immigrants, ce qui comprenait les immigrants reçus/résidents permanents et les citoyens canadiens par naturalisation
  • Environ 44 285 personnes noires étaient des résidents non permanents au Canada en 2016. Ils vivaient temporairement au Canada avec un permis de travail ou d'études ou comme demandeurs du statut de réfugié (demandeurs d'asile).
  • Les immigrants noirs de longue date étaient surtout originaires des Caraïbes, alors que les immigrants récents noirs provenaient principalement d'Afrique. Plus de la moitié (56,7 %) des immigrants noirs arrivés avant 1981 sont nés en Jamaïque et en Haïti.

Source : Diversité de la population noire au Canada : un aperçu

Langue

  • En 2016, lorsque les réponses simples et multiples ont été prises en compte, l'anglais était la langue maternelle (définie comme étant la première langue apprise à la maison dans l'enfance et encore comprise) de 59,8 % de la population noire, alors que le français était la langue maternelle de 19,6 %.
  • Les langues créoles, le somalien, l'amharique et les langues nigéro-congolaises non incluses ailleurs étaient les autres langues maternelles les plus fréquemment mentionnées. Au total, plus de 100 langues ont été déclarées comme langue maternelle par la population noire.
  • Un pourcentage plus élevé de la population noire (28,0 %) parle le français à la maison comparativement à la population totale (23,3 %).

Source : Diversité de la population noire au Canada : un aperçu

Lieu de naissance et origine ethnique

  • Le Canada est le principal pays de naissance de la population noire. En 2016, plus de quatre personnes noires sur 10 sont nées au Canada.
  • Les immigrants récents noirs viennent maintenant d'environ 125 pays différents. Les principaux pays de naissance des immigrants noirs admis entre 2011 et 2016 étaient Haïti, le Nigéria, la Jamaïque, le Cameroun et la République démocratique du Congo.
  • Dans l'ensemble, plus de 200 origines ethniques ou culturelles ont été déclarées par la population noire au Canada. Les 10 origines les plus fréquemment déclarées au sein de la population noire étaient les suivantes : Jamaïcain, Africain, Haïtien, Canadien, Anglais, Somalien, Nigérian, Français, Éthiopien et Écossais.

Source : Diversité de la population noire au Canada : un aperçu

Logement et famille

  • En 2018, un peu moins d'un tiers, représentant 29,0 % ou 382 100 individus appartenant au groupe de population désigné comme minorité visible noire, vivaient dans un logement de taille non convenable, ce qui signifie que leur logement comptait trop peu de chambres à coucher pour la taille et la composition de leur ménage selon les exigences de la Norme nationale d'occupation. Comparativement, le nombre de Canadiens vivant dans un logement de taille non convenable se situait à 9,4 % en 2018.
  • En 2018, les besoins impérieux en matière de logement des individus appartenant au groupe de population désigné comme minorité visible noire était plus élevé (15,1 %) que celui des Canadiens (9,0 %). Par conséquent, environ 200 000 (197 500) personnes appartenant au groupe de population désigné comme minorité visible noire avaient des besoins impérieux en matière de logement. Quand l'habitation d'un ménage n'est pas conforme à au moins une des normes d'acceptabilité (qualité, taille et abordabilité) et que 30 % du revenu total avant impôt du ménage est insuffisant pour payer le loyer médian des logements acceptables (répondant aux trois normes d'acceptabilité) situés dans sa localité, on dit que le ménage est en besoins impérieux en matière de logement.
  • Selon les données du Recensement de 2016, 27 % des femmes noires âgées de 25 à 59 ans étaient des mères seules, comparativement à moins de 10 % des autres femmes. Cette situation familiale était plus répandue chez les femmes immigrantes que chez les femmes noires nées au Canada.

Sources :

Optimisme

  • La majorité de la population noire entrevoit l'avenir avec optimisme. En 2016, la majorité des personnes noires estimaient que leur niveau de vie, leurs perspectives d'études et d'emploi, ainsi que leurs possibilités d'acquérir des biens étaient meilleurs que ceux de leurs parents. Par exemple, par rapport au reste de la population (55 %), les personnes noires étaient plus nombreuses (75 %) à estimer que leurs perspectives d'emploi étaient meilleures que celles de leurs parents.
  • Au sein de la population noire, 76 % des immigrants et 85 % des non-immigrants estimaient que leurs perspectives d'avenir s'amélioreraient au cours des cinq prochaines années. Ces résultats sont nettement plus élevés que ceux constatés dans le reste de la population, alors que 57 % des immigrants et 46 % des non-immigrants croyaient que leurs perspectives d'avenir s'amélioreraient.
  • En 2016, la presque totalité des jeunes Noirs âgés de 15 à 25 ans ont dit qu'ils aimeraient au moins obtenir un baccalauréat en 2016 (94 %, par rapport à 82 % des autres jeunes du même groupe d'âge). En revanche, les jeunes Noirs exprimaient un optimisme moins grand quant au plus haut niveau de scolarité qu'ils pensaient pouvoir atteindre. Plus précisément, 60 % des jeunes Noirs du même groupe d'âge pensaient qu'ils obtiendraient un baccalauréat ou un titre de niveau supérieur, comparativement à 79 % des autres jeunes.

Sources :

Perceptions des travailleurs

  • En 2016, les travailleurs noirs étaient environ deux fois plus susceptibles que leurs homologues dans le reste de la population de déclarer avoir été victimes de traitement injuste ou de discrimination au travail
  • Malgré les difficultés éprouvées sur le marché du travail, les personnes noires étaient généralement satisfaites de leur emploi. En 2016, la proportion de travailleurs noirs ayant déclaré un niveau de satisfaction élevé au travail était similaire à celle de tous les autres travailleurs.
  • En 2016, 79 % des personnes noires occupant un emploi éprouvaient un fort sentiment d'appartenance à l'organisation qui les employait, soit des résultats similaires à ceux constatés dans le reste de la population (82 %).

Source : La population noire au Canada : éducation, travail et résilience

Une population urbaine

  • La grande majorité de la population noire vit dans les grands centres urbains. En 2016, 94,3 % de la population noire vivait dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada, comparativement à 71,2 % de la population totale du pays.
  • Les personnes noires représentaient 7,5 % de la population totale de Toronto, soit la proportion la plus élevée parmi les RMR. Montréal et Ottawa–Gatineau présentaient les deuxième et troisième proportions les plus importantes.
  • Ottawa–Gatineau (partie du Québec), Lethbridge et Moncton sont les RMR où la population noire a connu l'accroissement le plus rapide entre 1996 et 2016.

Source : Diversité de la population noire au Canada : un aperçu

Régions

Canada atlantique

  • En 20016, la Nouvelle-Écosse comptait la plus grande population noire des provinces de l'Atlantique et la cinquième population noire en importance au pays (21 910).
  • La majorité des personnes noires vivant en Nouvelle-Écosse (83 %) et au Nouveau-Brunswick (57 %) sont nées au Canada. Pour l'ensemble du pays, 44 % des personnes noires étaient nées au Canada.
  • Trois immigrants noirs sur quatre (75,9 % ou 4 605 personnes) résidant dans les provinces de l'Atlantique ont immigré entre 2001 et 2016. Leurs principaux lieux de naissance étaient le Nigéria, la Jamaïque et la République démocratique du Congo.

Québec

  • Le Québec présente la deuxième population noire en importance, avec 26,6 % de la population noire totale du Canada. Au cours des 20 dernières années, la population noire a plus que doublé dans cette province, passant de 131 970 personnes en 1996 à 319 230 en 2016.
  • Au Québec, près de 43 % des personnes noires nées à l'étranger provenaient d'Haïti. En fait, la plus grande communauté haïtienne au Canada vit dans la région métropolitaine de recensement de Montréal.
  • Le français est une langue officielle dans les six principaux pays d'origine des immigrants noirs vivant au Québec (Haïti, le Cameroun, la République démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, le Sénégal et la France).

Ontario

  • En 2016, l'Ontario comptait un peu plus de la moitié (52,4 %) de la population noire du Canada. Bien que la population noire de l'Ontario soit en croissance, la part de la population noire du pays qu'elle représente a diminué en 15 ans. En 2001, 62,1 % de la population noire du Canada vivait dans cette province.
  • En 2016, près de la moitié de la population noire de l'Ontario est née au Canada (47 %), ce qui reflète en partie leur longue histoire d'immigration dans cette province.
  • En Ontario, les immigrants noirs provenaient de 150 pays. Environ la moitié d'entre eux sont nés dans les Antilles, la Jamaïque (33,9 %) étant le principal pays de naissance. Le Nigéria, Trinité-et-Tobago, la Somalie, le Ghana et l'Éthiopie étaient les cinq autres pays les plus fréquemment mentionnés par les immigrants noirs.

Prairies

  • La population noire qui croît le plus rapidement au Canada se trouve dans les Prairies, où elle a plus que quadruplé en 20 ans, passant de 39 955 personnes en 1996 à 174 655 en 2016. Cette croissance rapide de la population noire dans les Prairies a été alimentée par l'immigration, principalement de pays africains.
  • La population noire de l'Alberta a quintuplé de 1996 à 2016, alors que celle du Manitoba a presque triplé et celle de la Saskatchewan a plus que triplé au cours de la même période.
  • En 2016, les principaux lieux de naissance des immigrants noirs dans les Prairies étaient le Nigéria, l'Éthiopie, la Jamaïque, la Somalie et l'Érythrée. Environ 37 290 personnes noires étaient des immigrants récents au pays, ce qui représentait 36,2 % de la population immigrante noire des Prairies.

Colombie-Britannique et les territoires

  • En Colombie-Britannique, la population noire augmente, mais à un rythme plus lent que dans les provinces voisines. De 1996 à 2016, la population noire de la Colombie-Britannique a presque doublé.
  • En Colombie-Britannique, les immigrants noirs provenaient de différentes régions du monde, comme la Jamaïque, le Nigéria, les États-Unis, l'Éthiopie, le Kenya, le Royaume-Uni et la Somalie. Environ 4 405 personnes noires étaient de nouveaux arrivants, ce qui représente 2,5 % de l'ensemble des immigrants récents vivant dans la province.
  • Les territoires comptaient le plus petit nombre de personnes noires au pays. La population noire de première génération constitue la majorité de la population noire des territoires.

Source : Diversité de la population noire au Canada : un aperçu

Rémunération

  • Alors que l'écart entre les hommes noirs et le reste de la population masculine était moindre parmi les personnes immigrantes, il était beaucoup plus important parmi la population née au Canada. Ainsi, les hommes noirs de deuxième génération présentaient en 2015 la rémunération médiane la plus faible enregistrée chez les hommes, soit 40 000 $, ce qui représentait 22 000 $ de moins que celui des autres hommes de deuxième génération.
  • La rémunération des femmes noires se comparent à celle des autres femmes. Par exemple en 2015, la rémunération des femmes noires immigrantes âgées de 25 à 59 ans se chiffrait à 35 900 $ et celle des autres femmes immigrantes, à 35 500 $.
  • En 2015, la rémunération des hommes noirs âgés de 25 à 59 ans était inférieure de près de 15 000 $ à celle des autres hommes (56 000 $), se chiffrant à une valeur médiane de 41 000 $ annuellement.

Source : Évolution de la situation socioéconomique de la population noire au Canada, 2001 à 2016

Résilience

  • Les personnes noires font preuve d'une grande résilience, même dans les moments difficiles. En 2016, 44 % des personnes noires disaient être « toujours » en mesure de rebondir rapidement après des moments difficiles, cette proportion étant de 33 % dans le reste de la population.
  • Un élément clé de la résilience est la manière dont les personnes tirent des leçons positives d'expériences négatives. Après des expériences difficiles, 65 % de la population noire croyait avoir « toujours » tiré des leçons de ces expériences, comparativement à 48 % pour le reste de la population.
  • Par rapport au reste de la population, les personnes noires étaient proportionnellement plus nombreuses à déclarer être « toujours » en mesure de poursuivre leur vie normalement après des expériences difficiles (41 % comparativement à 32 %).

Source : La population noire au Canada : éducation, travail et résilience

Santé des jeunes

  • Comparativement aux jeunes Canadiens blancs, les Canadiens noirs âgés de 15 à 30 ans sont moins susceptibles de fumer la cigarette, de consommer du cannabis ou de boire beaucoup d'alcool, et leur taux d'obésité est plus faible.
  • Les jeunes Canadiens noirs passent, en moyenne, moins de temps à faire de l'activité physique récréative et mangent moins de fruits et de légumes que les jeunes Canadiens blancs.
  • En 2019, il n'y avait pas de différence entre les jeunes Canadiens noirs ou Blancs au niveau de la santé mentale : 60 % rapportent une excellente ou très bonne santé mentale. Cependant, le taux d'idées suicidaires est nettement moins élevé chez les jeunes Canadiens noirs. En 2019, 10 % Canadiens noirs âgés de 15 à 30 ans ont déclaré qu'ils avaient sérieusement songé à se suicider au cours de leur vie, comparativement à 20 % des jeunes Canadiens blancs.

Source : Portrait des jeunes au Canada : Rapport statistique - Chapitre 1 : La santé des jeunes au Canada

Victimisation et discrimination

  • D'après les données du cycle 28 de l'Enquête sociale générale sur la victimisation (2014), 24 % des personnes noires âgées de 15 ans ou plus ont déclaré avoir fait l'objet d'une forme ou d'une autre de discrimination en raison de leur ethnicité, leur culture, leur race ou la couleur de leur peau au cours des cinq années précédant l'enquête. En comparaison, 4,6 % des personnes dans le reste de la population ont déclaré avoir vécu une telle forme de discrimination. Parmi les groupes de minorités visibles, les personnes noires présentaient le pourcentage le plus élevé, suivies des groupes arabe (22 %), latino-américain (17 %) et sud-asiatique (15 %).
  • En 2019, près d'un Canadien noir sur cinq (18 %) a déclaré avoir très peu confiance en la police ou ne pas avoir confiance en elle du tout, soit plus du double de la proportion observée parmi les personnes n'appartenant pas à une minorité visible (8 %).
  • En 2018, les services de police au Canada ont déclaré 283 affaires criminelles motivées par la haine envers la population noire. Cela représente 36 % des crimes haineux ciblant la race ou l'origine ethnique et 16 % des crimes haineux enregistrés en 2018. La population noire représentait le deuxième groupe le plus fréquemment ciblé dans l'ensemble en 2018, la population juive arrivant en tête à ce chapitre.

Sources :

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