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  • Articles et rapports : 12-001-X202300200005
    Description : Le sous-dénombrement de la population est un des principaux obstacles avec lesquels il faut composer lors de l’analyse statistique d’échantillons d’enquête non probabilistes. Nous considérons dans le présent article deux scénarios types de sous-dénombrement, à savoir le sous-dénombrement stochastique et le sous-dénombrement déterministe. Nous soutenons que l’on peut appliquer directement les méthodes d’estimation existantes selon l’hypothèse de positivité sur les scores de propension (c’est-à-dire les probabilités de participation) pour traiter le scénario de sous-dénombrement stochastique. Nous étudions des stratégies visant à atténuer les biais lors de l’estimation de la moyenne de la population cible selon le sous-dénombrement déterministe. Plus précisément, nous examinons une méthode de population fractionnée (split-population method) fondée sur une formulation d’enveloppe convexe et nous construisons des estimateurs menant à des biais réduits. Un estimateur doublement robuste peut être construit si un sous-échantillon de suivi de l’enquête probabiliste de référence comportant des mesures sur la variable étudiée devient réalisable. Le rendement de six estimateurs concurrents est examiné au moyen d’une étude par simulations, et des questions nécessitant un examen plus approfondi sont brièvement abordées.
    Date de diffusion : 2024-01-03

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200001
    Description :

    Des arguments conceptuels et des exemples sont présentés qui suggèrent que l’approche d’inférence bayésienne pour les enquêtes permet de répondre aux défis nombreux et variés de l’analyse d’une enquête. Les modèles bayésiens qui intègrent des caractéristiques du plan de sondage complexe peuvent donner lieu à des inférences pertinentes pour l’ensemble de données observé, tout en ayant de bonnes propriétés d’échantillonnage répété. Les exemples portent essentiellement sur le rôle des variables auxiliaires et des poids d’échantillonnage, et les méthodes utilisées pour gérer lanon-réponse. Le présent article propose 10 raisons principales de favoriser l’approche d’inférence bayésienne pour les enquêtes.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200005
    Description :

    Des hypothèses solides sont nécessaires pour faire des inférences au sujet d’une population finie à partir d’un échantillon non probabiliste. Les statistiques d’un échantillon non probabiliste devraient être accompagnées de preuves que les hypothèses sont respectées et que les estimations ponctuelles et les intervalles de confiance sont propres à l’utilisation. Je décris certains diagnostics qui peuvent être utilisés pour évaluer les hypothèses du modèle, et je discute des questions à prendre en considération au moment de décider s’il convient d’utiliser les données d’un échantillon non probabiliste.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202100200003
    Description :

    La pondération par calage est un moyen statistiquement efficace de traiter la non-réponse totale. En supposant que le modèle (ou la sortie) de la réponse justifiant l’ajustement du poids de calage est exact, il est souvent possible de mesurer la variance des estimations de façon asymptotique et sans biais. Une des manières d’estimer la variance consiste à créer des poids de rééchantillonnage jackknife. Cependant, il arrive que la méthode classique de calcul des poids de rééchantillonnage jackknife pour les poids d’analyse calés échoue. Dans ce cas, il existe généralement une autre méthode de calcul des poids de rééchantillonnage jackknife. Cette méthode est décrite ici et appliquée à un exemple simple.

    Date de diffusion : 2022-01-06

  • Articles et rapports : 12-001-X201800154928
    Description :

    Un processus à deux phases a été utilisé par la Substance Abuse and Mental Health Services Administration pour estimer la proportion d’Américains adultes atteints d’une maladie mentale grave (MMG). La première phase correspondait à la National Survey on Drug Use and Health (NSDUH) réalisée annuellement, tandis que la seconde phase consistait en un sous-échantillon aléatoire d’adultes ayant répondu à la NSDUH. Les personnes qui ont répondu à la deuxième phase d’échantillonnage ont été soumises à une évaluation clinique visant à déceler les maladies mentales graves. Un modèle de prédiction logistique a été ajusté à ce sous-échantillon en prenant la situation de MMG (oui ou non) déterminée au moyen de l’instrument de deuxième phase comme variable dépendante, et les variables connexes recueillies dans la NSDUH auprès de tous les adultes comme variables explicatives du modèle. Des estimations de la prévalence de la MMG chez l’ensemble des adultes et au sein de sous-populations d’adultes ont ensuite été calculées en attribuant à chaque participant à la NSDUH une situation de MMG établie en comparant sa probabilité estimée d’avoir une MMG avec un seuil diagnostique choisi sur la distribution des probabilités prédites. Nous étudions d’autres options que cet estimateur par seuil diagnostique classique, dont l’estimateur par probabilité. Ce dernier attribue une probabilité estimée d’avoir une MMG à chaque participant à la NSDUH. La prévalence estimée de la MMG est la moyenne pondérée de ces probabilités estimées. Au moyen des données de la NSDUH et de son sous-échantillon, nous montrons que, même si l’estimateur par probabilité donne une plus petite erreur quadratique moyenne quand on estime la prévalence de la MMG parmi l’ensemble des adultes, il a une plus grande tendance que l’estimateur par seuil diagnostique classique à présenter un biais au niveau de la sous-population.

    Date de diffusion : 2018-06-21

  • Articles et rapports : 12-001-X201700114822
    Description :

    Nous utilisons une méthode bayésienne pour inférer sur une proportion dans une population finie quand des données binaires sont recueillies selon un plan d’échantillonnage double sur des petits domaines. Le plan d’échantillonnage double correspond à un plan d’échantillonnage en grappes à deux degrés dans chaque domaine. Un modèle bayésien hiérarchique établi antérieurement suppose que, pour chaque domaine, les réponses binaires de premier degré suivent des lois de Bernoulli indépendantes et que les probabilités suivent des lois bêta paramétrisées par une moyenne et un coefficient de corrélation. La moyenne varie selon le domaine, tandis que la corrélation est la même dans tous les domaines. En vue d’accroître la flexibilité de ce modèle, nous l’avons étendu afin de permettre aux corrélations de varier. Les moyennes et les corrélations suivent des lois bêta indépendantes. Nous donnons à l’ancien modèle le nom de modèle homogène et au nouveau, celui de modèle hétérogène. Tous les hyperparamètres possèdent des distributions a priori non informatives appropriées. Une complication supplémentaire tient au fait que certains paramètres sont faiblement identifiés, ce qui rend difficile l’utilisation d’un échantillonneur de Gibbs classique pour les calculs. Donc, nous avons imposé des contraintes unimodales sur les distributions bêta a priori et utilisé un échantillonneur de Gibbs par blocs pour effectuer les calculs. Nous avons comparé les modèles hétérogène et homogène au moyen d’un exemple et d’une étude en simulation. Comme il fallait s’y attendre, le modèle double avec corrélations hétérogènes est celui qui est privilégié.

    Date de diffusion : 2017-06-22

  • Articles et rapports : 12-001-X201200211758
    Description :

    Le présent article décrit l'élaboration de deux méthodes bayésiennes d'inférence au sujet des quantiles de variables d'intérêt continues d'une population finie sous échantillonnage avec probabilités inégales. La première de ces méthodes consiste à estimer les fonctions de répartition des variables étudiées continues en ajustant un certain nombre de modèles de régression probit avec splines pénalisées sur les probabilités d'inclusion. Les quantiles de population finie sont alors obtenus par inversion des fonctions de répartition estimées. Cette méthode demande considérablement de calculs. La deuxième méthode consiste à prédire les valeurs pour les unités non échantillonnées en supposant qu'il existe une relation variant de façon lisse entre la variable étudiée continue et la probabilité d'inclusion, en modélisant la fonction moyenne ainsi que de la fonction de variance en se servant de splines. Les deux estimateurs bayésiens fondés sur un modèle avec splines donnent un compromis désirable entre la robustesse et l'efficacité. Des études par simulation montrent que les deux méthodes produisent une racine carrée de l'erreur quadratique moyenne plus faible que l'estimateur pondéré par les poids de sondage et que les estimateurs par le ratio et par différence décrits dans Rao, Kovar et Mantel (RKM 1990), et qu'ils sont plus robustes à la spécification incorrecte du modèle que l'estimateur fondé sur un modèle de régression passant par l'origine décrit dans Chambers et Dunstan (1986). Lorsque la taille de l'échantillon est petite, les intervalles de crédibilité à 95 % des deux nouvelles méthodes ont une couverture plus proche du niveau nominal que l'estimateur pondéré par les poids de sondage.

    Date de diffusion : 2012-12-19

  • Articles et rapports : 12-001-X201100111451
    Description :

    Dans la méthode du calage de Deville et Särndal (1992), les équations de calage ne prennent en compte que les estimations exactes de totaux des variables auxiliaires. L'objectif de cet article est de s'intéresser à d'autres paramètres que le total pour caler. Ces paramètres que l'on qualifie de complexes sont par exemple le ratio, la médiane ou la variance de variables auxiliaires.

    Date de diffusion : 2011-06-29

  • Articles et rapports : 12-001-X201000111250
    Description :

    Nous proposons un estimateur de prédiction bayésien avec splines pénalisées (PBSP pour Bayesian Penalized Spline Predictive) pour une proportion de population finie sous échantillonnage avec probabilités inégales. Cette nouvelle méthode permet d'intégrer directement les probabilités d'inclusion dans l'estimation d'une proportion de population, en effectuant une régression probit du résultat binaire sur la fonction spline pénalisée des probabilités d'inclusion. La loi prédictive a posteriori de la proportion de population est obtenue en utilisant l'échantillonnage de Gibbs. Nous démontrons les avantages de l'estimateur PBSP comparativement à l'estimateur de Hájek (HK), à l'estimateur par la régression généralisée (RG) et aux estimateurs de prédiction fondés sur un modèle paramétrique au moyen d'études en simulation et d'un exemple réel de vérification fiscale. Les études en simulation montrent que l'estimateur PBSP est plus efficace et donne un intervalle de crédibilité à 95 % dont la probabilité de couverture est meilleure et dont la largeur moyenne est plus étroite que les estimateurs HK et RG, surtout quand la proportion de population est proche de zéro ou de un, ou que l'échantillon est petit. Comparativement aux estimateurs de prédiction fondés sur un modèle linéaire, les estimateurs PBSP sont robustes à l'erreur de spécification du modèle et à la présence d'observations influentes dans l'échantillon.

    Date de diffusion : 2010-06-29

  • Articles et rapports : 12-002-X20050018030
    Description :

    Il arrive souvent qu'on veuille utiliser des microdonnées d'enquête pour déterminer si le taux de fréquence d'une caractéristique donnée dans une sous-population est le même que celui dans l'ensemble de la population. Le présent document expose diverses façons de procéder pour faire des inférences au sujet d'une différence entre les taux et montre si et comment ces options peuvent être mises en oeuvre dans trois différents progiciels d'enquête. Tous les progiciels illustrés, soit SUDAAN, WesVar et Bootvar, peuvent utiliser les poids bootstrap fournis par l'analyste pour procéder à l'estimation de la variance.

    Date de diffusion : 2005-06-23
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  • Articles et rapports : 12-001-X202300200005
    Description : Le sous-dénombrement de la population est un des principaux obstacles avec lesquels il faut composer lors de l’analyse statistique d’échantillons d’enquête non probabilistes. Nous considérons dans le présent article deux scénarios types de sous-dénombrement, à savoir le sous-dénombrement stochastique et le sous-dénombrement déterministe. Nous soutenons que l’on peut appliquer directement les méthodes d’estimation existantes selon l’hypothèse de positivité sur les scores de propension (c’est-à-dire les probabilités de participation) pour traiter le scénario de sous-dénombrement stochastique. Nous étudions des stratégies visant à atténuer les biais lors de l’estimation de la moyenne de la population cible selon le sous-dénombrement déterministe. Plus précisément, nous examinons une méthode de population fractionnée (split-population method) fondée sur une formulation d’enveloppe convexe et nous construisons des estimateurs menant à des biais réduits. Un estimateur doublement robuste peut être construit si un sous-échantillon de suivi de l’enquête probabiliste de référence comportant des mesures sur la variable étudiée devient réalisable. Le rendement de six estimateurs concurrents est examiné au moyen d’une étude par simulations, et des questions nécessitant un examen plus approfondi sont brièvement abordées.
    Date de diffusion : 2024-01-03

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200001
    Description :

    Des arguments conceptuels et des exemples sont présentés qui suggèrent que l’approche d’inférence bayésienne pour les enquêtes permet de répondre aux défis nombreux et variés de l’analyse d’une enquête. Les modèles bayésiens qui intègrent des caractéristiques du plan de sondage complexe peuvent donner lieu à des inférences pertinentes pour l’ensemble de données observé, tout en ayant de bonnes propriétés d’échantillonnage répété. Les exemples portent essentiellement sur le rôle des variables auxiliaires et des poids d’échantillonnage, et les méthodes utilisées pour gérer lanon-réponse. Le présent article propose 10 raisons principales de favoriser l’approche d’inférence bayésienne pour les enquêtes.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200005
    Description :

    Des hypothèses solides sont nécessaires pour faire des inférences au sujet d’une population finie à partir d’un échantillon non probabiliste. Les statistiques d’un échantillon non probabiliste devraient être accompagnées de preuves que les hypothèses sont respectées et que les estimations ponctuelles et les intervalles de confiance sont propres à l’utilisation. Je décris certains diagnostics qui peuvent être utilisés pour évaluer les hypothèses du modèle, et je discute des questions à prendre en considération au moment de décider s’il convient d’utiliser les données d’un échantillon non probabiliste.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202100200003
    Description :

    La pondération par calage est un moyen statistiquement efficace de traiter la non-réponse totale. En supposant que le modèle (ou la sortie) de la réponse justifiant l’ajustement du poids de calage est exact, il est souvent possible de mesurer la variance des estimations de façon asymptotique et sans biais. Une des manières d’estimer la variance consiste à créer des poids de rééchantillonnage jackknife. Cependant, il arrive que la méthode classique de calcul des poids de rééchantillonnage jackknife pour les poids d’analyse calés échoue. Dans ce cas, il existe généralement une autre méthode de calcul des poids de rééchantillonnage jackknife. Cette méthode est décrite ici et appliquée à un exemple simple.

    Date de diffusion : 2022-01-06

  • Articles et rapports : 12-001-X201800154928
    Description :

    Un processus à deux phases a été utilisé par la Substance Abuse and Mental Health Services Administration pour estimer la proportion d’Américains adultes atteints d’une maladie mentale grave (MMG). La première phase correspondait à la National Survey on Drug Use and Health (NSDUH) réalisée annuellement, tandis que la seconde phase consistait en un sous-échantillon aléatoire d’adultes ayant répondu à la NSDUH. Les personnes qui ont répondu à la deuxième phase d’échantillonnage ont été soumises à une évaluation clinique visant à déceler les maladies mentales graves. Un modèle de prédiction logistique a été ajusté à ce sous-échantillon en prenant la situation de MMG (oui ou non) déterminée au moyen de l’instrument de deuxième phase comme variable dépendante, et les variables connexes recueillies dans la NSDUH auprès de tous les adultes comme variables explicatives du modèle. Des estimations de la prévalence de la MMG chez l’ensemble des adultes et au sein de sous-populations d’adultes ont ensuite été calculées en attribuant à chaque participant à la NSDUH une situation de MMG établie en comparant sa probabilité estimée d’avoir une MMG avec un seuil diagnostique choisi sur la distribution des probabilités prédites. Nous étudions d’autres options que cet estimateur par seuil diagnostique classique, dont l’estimateur par probabilité. Ce dernier attribue une probabilité estimée d’avoir une MMG à chaque participant à la NSDUH. La prévalence estimée de la MMG est la moyenne pondérée de ces probabilités estimées. Au moyen des données de la NSDUH et de son sous-échantillon, nous montrons que, même si l’estimateur par probabilité donne une plus petite erreur quadratique moyenne quand on estime la prévalence de la MMG parmi l’ensemble des adultes, il a une plus grande tendance que l’estimateur par seuil diagnostique classique à présenter un biais au niveau de la sous-population.

    Date de diffusion : 2018-06-21

  • Articles et rapports : 12-001-X201700114822
    Description :

    Nous utilisons une méthode bayésienne pour inférer sur une proportion dans une population finie quand des données binaires sont recueillies selon un plan d’échantillonnage double sur des petits domaines. Le plan d’échantillonnage double correspond à un plan d’échantillonnage en grappes à deux degrés dans chaque domaine. Un modèle bayésien hiérarchique établi antérieurement suppose que, pour chaque domaine, les réponses binaires de premier degré suivent des lois de Bernoulli indépendantes et que les probabilités suivent des lois bêta paramétrisées par une moyenne et un coefficient de corrélation. La moyenne varie selon le domaine, tandis que la corrélation est la même dans tous les domaines. En vue d’accroître la flexibilité de ce modèle, nous l’avons étendu afin de permettre aux corrélations de varier. Les moyennes et les corrélations suivent des lois bêta indépendantes. Nous donnons à l’ancien modèle le nom de modèle homogène et au nouveau, celui de modèle hétérogène. Tous les hyperparamètres possèdent des distributions a priori non informatives appropriées. Une complication supplémentaire tient au fait que certains paramètres sont faiblement identifiés, ce qui rend difficile l’utilisation d’un échantillonneur de Gibbs classique pour les calculs. Donc, nous avons imposé des contraintes unimodales sur les distributions bêta a priori et utilisé un échantillonneur de Gibbs par blocs pour effectuer les calculs. Nous avons comparé les modèles hétérogène et homogène au moyen d’un exemple et d’une étude en simulation. Comme il fallait s’y attendre, le modèle double avec corrélations hétérogènes est celui qui est privilégié.

    Date de diffusion : 2017-06-22

  • Articles et rapports : 12-001-X201200211758
    Description :

    Le présent article décrit l'élaboration de deux méthodes bayésiennes d'inférence au sujet des quantiles de variables d'intérêt continues d'une population finie sous échantillonnage avec probabilités inégales. La première de ces méthodes consiste à estimer les fonctions de répartition des variables étudiées continues en ajustant un certain nombre de modèles de régression probit avec splines pénalisées sur les probabilités d'inclusion. Les quantiles de population finie sont alors obtenus par inversion des fonctions de répartition estimées. Cette méthode demande considérablement de calculs. La deuxième méthode consiste à prédire les valeurs pour les unités non échantillonnées en supposant qu'il existe une relation variant de façon lisse entre la variable étudiée continue et la probabilité d'inclusion, en modélisant la fonction moyenne ainsi que de la fonction de variance en se servant de splines. Les deux estimateurs bayésiens fondés sur un modèle avec splines donnent un compromis désirable entre la robustesse et l'efficacité. Des études par simulation montrent que les deux méthodes produisent une racine carrée de l'erreur quadratique moyenne plus faible que l'estimateur pondéré par les poids de sondage et que les estimateurs par le ratio et par différence décrits dans Rao, Kovar et Mantel (RKM 1990), et qu'ils sont plus robustes à la spécification incorrecte du modèle que l'estimateur fondé sur un modèle de régression passant par l'origine décrit dans Chambers et Dunstan (1986). Lorsque la taille de l'échantillon est petite, les intervalles de crédibilité à 95 % des deux nouvelles méthodes ont une couverture plus proche du niveau nominal que l'estimateur pondéré par les poids de sondage.

    Date de diffusion : 2012-12-19

  • Articles et rapports : 12-001-X201100111451
    Description :

    Dans la méthode du calage de Deville et Särndal (1992), les équations de calage ne prennent en compte que les estimations exactes de totaux des variables auxiliaires. L'objectif de cet article est de s'intéresser à d'autres paramètres que le total pour caler. Ces paramètres que l'on qualifie de complexes sont par exemple le ratio, la médiane ou la variance de variables auxiliaires.

    Date de diffusion : 2011-06-29

  • Articles et rapports : 12-001-X201000111250
    Description :

    Nous proposons un estimateur de prédiction bayésien avec splines pénalisées (PBSP pour Bayesian Penalized Spline Predictive) pour une proportion de population finie sous échantillonnage avec probabilités inégales. Cette nouvelle méthode permet d'intégrer directement les probabilités d'inclusion dans l'estimation d'une proportion de population, en effectuant une régression probit du résultat binaire sur la fonction spline pénalisée des probabilités d'inclusion. La loi prédictive a posteriori de la proportion de population est obtenue en utilisant l'échantillonnage de Gibbs. Nous démontrons les avantages de l'estimateur PBSP comparativement à l'estimateur de Hájek (HK), à l'estimateur par la régression généralisée (RG) et aux estimateurs de prédiction fondés sur un modèle paramétrique au moyen d'études en simulation et d'un exemple réel de vérification fiscale. Les études en simulation montrent que l'estimateur PBSP est plus efficace et donne un intervalle de crédibilité à 95 % dont la probabilité de couverture est meilleure et dont la largeur moyenne est plus étroite que les estimateurs HK et RG, surtout quand la proportion de population est proche de zéro ou de un, ou que l'échantillon est petit. Comparativement aux estimateurs de prédiction fondés sur un modèle linéaire, les estimateurs PBSP sont robustes à l'erreur de spécification du modèle et à la présence d'observations influentes dans l'échantillon.

    Date de diffusion : 2010-06-29

  • Articles et rapports : 12-002-X20050018030
    Description :

    Il arrive souvent qu'on veuille utiliser des microdonnées d'enquête pour déterminer si le taux de fréquence d'une caractéristique donnée dans une sous-population est le même que celui dans l'ensemble de la population. Le présent document expose diverses façons de procéder pour faire des inférences au sujet d'une différence entre les taux et montre si et comment ces options peuvent être mises en oeuvre dans trois différents progiciels d'enquête. Tous les progiciels illustrés, soit SUDAAN, WesVar et Bootvar, peuvent utiliser les poids bootstrap fournis par l'analyste pour procéder à l'estimation de la variance.

    Date de diffusion : 2005-06-23
Références (2)

Références (2) ((2 résultats))

  • Enquêtes et programmes statistiques — Documentation : 12-002-X20040027035
    Description :

    Lors du traitement des données du cycle 4 de l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), des révisions historiques ont été apportées au trois premiers cycles de l'enquête afin de corriger des erreurs et faire une mise à jour des données. Au cours du traitement, une attention particulière a été portée à la variable PERSRUK (l'identificateur au niveau de la personne) et à la variable FIELDRUK (l'identificateur au niveau du ménage). Le même niveau d'attention n'a pas été accordé aux autres identificateurs incluent dans la base de données, soit, la variable CHILDID (un identificateur au niveau de l'enfant) et la variable _IDHD01 (un identificateur au niveau du ménage). Ces identificateurs ont été créés pour les fichiers publics et ils se retrouvent par défaut dans les fichiers maîtres. Lorsque les fichiers maîtres sont utilisés, la variable PERSRUK devrait être utilisée pour lier les différents fichiers de données de l'enquête entre eux et la variable FIELDRUK pour déterminer le ménage.

    Date de diffusion : 2004-10-05

  • Enquêtes et programmes statistiques — Documentation : 11-522-X19990015642
    Description :

    La Base de données longitudinale sur l'immigration (BDIM) établit un lien entre les dossiers administratifs de l'immigration et de l'impôt en une source exhaustive de données sur le comportement sur le marché du travail de la population des immigrants ayant obtenu le droit d'établissement au Canada. Elle porte sur la période de 1980 à 1995 et sera mise à jour en 1999 pour l'année d'imposition 1996. Statistique Canada gère la base de données pour le compte d'un consortium fédéral-provincial dirigé par Citoyenneté et Immigration Canada. Le présent document examine les enjeux du développement d'une base de données longitudinale combinant des dossiers administratifs, à l'appui de la recherche et de l'analyse en matière de politiques. L'accent est plus particulièrement mis sur les questions de méthodologie, de concepts, d'analyse et de protection des renseignements personnels découlant de la création et du développement continu de cette base de données. Le présent document aborde en outre brièvement les résultats des recherches, qui illustrent les liens en matière de résultats des politiques que la BDIM permet aux décideurs d'examiner.

    Date de diffusion : 2000-03-02
Date de modification :