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Éducation

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Autrefois formé d'un ensemble de petites écoles ne comportant en général qu'une salle de classe, le système scolaire canadien est devenu un réseau complexe. À l'approche du nouveau millénaire, le Canada comptait environ 16 000 écoles primaires et secondaires et près de 300 collèges et universités.

Notre système scolaire comprend des écoles publiques et privées qui relèvent essentiellement des provinces. Pendant l'année scolaire 1999-2000, l'effectif des écoles publiques constituait 93 % de l'effectif total, comparativement à 6 % pour les écoles privées.

Les effectifs des écoles primaires et secondaires sont demeurés assez stables durant la dernière décennie. En 1999-2000, un peu plus de 5 442 000 jeunes fréquentaient une école primaire ou secondaire.

Les effectifs à temps plein au niveau postsecondaire ont augmenté, plus particulièrement à l'université. En 2003-2004, les effectifs universitaires s'élevaient à 990 385, le plus haut sommet jamais observé. Chez ceux à temps plein, la proportion avait augmenté de 20 % par rapport à 1997-1998 de sorte que près des trois quarts des étudiants étaient inscrits à temps plein. Toutefois, chez les étudiants à temps partiel, la hausse était 2 %.

Des écoles qui répondent à divers besoins

Graphique : Effectifs universitaires, premier cycle à temps plein, selon le sexeNos écoles se distinguent par la diversité culturelle des élèves, car des milliers d'immigrants arrivent au Canada chaque année. Toronto et Vancouver sont les deux régions métropolitaines de recensement qui se démarquent le plus en matière de diversité. Selon les données du Recensement de 2001, plus de 25 % de leurs résidents d'âge scolaire étaient des immigrants, plus de 40 % faisaient partie d'une minorité visible et près de 20 % parlaient une langue autre que le français ou l'anglais à la maison.

Aujourd'hui, la plupart des écoles tiennent compte des besoins particuliers des élèves, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. La majorité des élèves ayant des besoins particuliers apprennent dans une classe ordinaire, mais reçoivent également une partie de leur enseignement dans une classe spéciale. D'autres fréquentent une école spéciale, par exemple une école pour malvoyants ou malentendants.

Plusieurs écoles partout au pays offrent des cours et des programmes en langue seconde. En 1999-2000, un peu plus de la moitié des élèves des écoles primaires et secondaires étaient inscrits à des programmes d'apprentissage de langue seconde. De plus, les provinces et les territoires possèdent un système d'éducation à l'intention des élèves de minorité linguistique française ou anglaise, lesquels représentaient, en 1998-1999, 5 % de toute la population étudiante.

Dans plusieurs provinces, il existe des écoles confessionnelles dont la plupart sont catholiques. Alors que certaines provinces abandonnent le système confessionnel, d'autres répondent aux demandes de certains groupes religieux qui souhaitent obtenir de nouvelles écoles confessionnelles dans leur province.

Les écoles autochtones et les écoles des Forces canadiennes sont de compétence fédérale. Environ 1 % des élèves canadiens étudient dans de telles écoles.

Une population plus scolarisée

Graphique : Population de 15 ans et plus selon le plus haut grade, certificat ou diplômeIl y a 50 ans, un peu plus de la moitié de la population canadienne avait moins d'une neuvième année. En 2000-2001, cependant, près de 77 % des jeunes avaient obtenu leur diplôme d'études secondaires et en mars 2002, approximativement 62 % des 18 à 24 ans, avaient poursuivi, à la fin du secondaire, certaines études postsecondaires.

De 1991 à 2001, le nombre d'étudiants qui ont obtenu un diplôme d'études postsecondaires s'est considérablement accru. La proportion de personnes de 25 ans et plus ayant un grade universitaire est passée de 15 % à 20 %. Le pourcentage de diplômés d'études collégiales est passé de 12 % à 16 %, alors que la proportion de diplômés d'une école de métiers est demeurée stable à 12 %.

Un nombre croissant de femmes ont effectué des études universitaires durant cette période. En 2001, les jeunes femmes de 25 à 34 ans étaient majoritaires non seulement au baccalauréat, mais aussi à la maîtrise : elles représentaient 56 % des détenteurs de baccalauréat et 52 % des détenteurs de maîtrise. Elles étaient cependant moins nombreuses que les hommes au doctorat.

Les immigrants arrivés durant les années 1990 ont contribué à augmenter le niveau de scolarité au Canada. En 2001, environ 41 % des nouveaux immigrants avaient une formation universitaire, 13 %, un diplôme d'études collégiales et 8 %, un certificat d'une école de métiers.

Les enseignants sont l'un des principaux groupes professionnels au pays. Au niveau primaire, la plupart des professeurs sont des femmes. Par contre, au niveau postsecondaire, la plupart d'entre eux sont des hommes, bien que le pourcentage d'enseignantes ait progressé au cours des années 1990. Les enseignants prennent davantage de l'âge comparativement à d'autres professions.

Comment le financement de l'éducation est-il assuré?

Graphique : Frais de scolarité des étudiants du premier cycle, moyenneLes administrations publiques assurent la plus grande partie du financement de l'éducation à tous les niveaux. Au cours de l'exercice financier 2001-2002, les dépenses publiques et privées combinées au titre de l'éducation ont atteint un total de 68,6 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport à l'exercice 1998-1999.

La majorité des dépenses sont engagées au niveau primaire-secondaire. En 2001-2002, les dépenses au niveau primaire-secondaire et celles au niveau postsecondaire représentaient respectivement 60 % et 40 % de l'ensemble des dépenses en éducation.

On constate également que plus le niveau d'instruction est élevé, plus les coûts par étudiants sont élevés et plus l'augmentation de tels coûts est notable. En 1999-2000, les coûts moyens par étudiants s'élevaient à 7 758 $ au niveau primaire-secondaire, à 13 290 $ au niveau collégial et à 23 159 $ au niveau universitaire. Ces coûts représentaient respectivement un accroissement de 2 %, 11 % et 13 % par rapport à l'année précédente. De plus, les frais de scolarité ont presque triplé pour les études universitaires de premier cycle depuis le début des années 1990. En 2004-2005, la moyenne des frais de scolarité universitaire s'élevait à 4 172 $ contre 1 464 $ en 1990-1991.

Les parents jouent un rôle important dans le financement de l'éducation de leurs enfants. En 2002, la moitié des enfants de moins de 19 ans possédaient en moyenne 8 600 $ d'économies que leurs parents avaient faites pour leurs études postsecondaires.