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Le nombre d’emplois a augmenté dans plusieurs secteurs — en particulier dans celui des services — au cours des trois dernières décennies. Le nombre de personnes occupant un emploi a atteint un sommet exceptionnel  d’environ 16 millions de personnes en 2005, ce qui représente presque 63 % de la population en âge de travailler. Le taux d’emploi des femmes a augmenté considérablement, tandis que le taux d’emploi des hommes est tombé bien au‑dessous de celui de la fin des années 1970.

Après avoir fortement augmenté durant les deux périodes de récession du début des années 1980 et 1990, le taux de chômage a chuté à 6,8 % en 2000, atteignant ainsi le niveau le plus faible enregistré au cours des trois dernières décennies. En 2005, le taux de chômage se situait en moyenne à 6,8 %, ce qui représente 1,2 million de personnes en chômage. Le taux de chômage chez les jeunes, qui s’établissait à environ 12 % en 2005, continue d’être beaucoup plus élevé que celui du reste de la population.

La proportion de personnes au chômage diffère grandement d’une province à l’autre. En 2005, le taux de chômage variait, allant de 3,9 % en Alberta à 15,2 % à Terre‑Neuve‑et‑Labrador.

Plus de Canadiens au travail

Graphique : Emploi selon le secteur d'activitéLe commerce de gros et de détail est le plus important secteur d’activité du pays. Il employait plus de 2,5 millions de personnes en 2005. L’augmentation en flèche des dépenses de consommation au cours des dernières années a provoqué l’effervescence des ventes au détail et de l’emploi dans ce secteur. Plusieurs emplois dans le commerce de gros et de détail sont occupés par des jeunes et des femmes adultes.

Le secteur de la fabrication a perdu du terrain depuis 1990 : il occupe la deuxième place en tant qu’employeur le plus important du Canada. Cependant, le secteur de la fabrication vient au premier rang pour ce qui est du nombre d’heures travaillées. Les salaires sont aussi beaucoup plus élevés dans ce secteur.

En 2005, le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale s’est classé au troisième rang des principaux employeurs, rang qu’il occupe constamment depuis 1976. Environ 1,7 million de personnes travaillaient dans ce secteur, ce qui représente 11 % de l’ensemble des emplois au Canada.

Depuis 1987, le nombre d’emplois a plus que doublé dans deux secteurs. Il est passé de 271 000 en 1987 à 654 000 en 2005 dans le secteur des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et d’autres services de soutien. Ce secteur comprend notamment les agences de placement, les centres d’appels téléphoniques et les services administratifs de bureau, ainsi que l’aménagement paysager et les services de conciergerie.

Parallèlement, le nombre d’emplois est passé de 487 000 en 1987 à 1 million en 2005 dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques. Cette vigueur s’est manifestée particulièrement dans les services de conception de systèmes informatiques.

En 2005, environ 8,5 millions de personnes étaient inactives. La proportion de personnes inactives au sein de la population en âge de travailler a cependant diminué constamment, chutant d’environ 38 % en 1976 à 33 % en 2005. Toutefois, cette tendance est susceptible de s’inverser à l’avenir, en raison du vieillissement de la population et de la forte augmentation prévue du nombre de retraités.

Un renversement du marché du travail

Graphique : Taux d'emploi selon le sexeDepuis le début de l’an 2000, les secteurs des mines, de la construction et des services immobiliers ont stimulé la croissance de l’emploi. En 2005, l’emploi a augmenté de 32 % dans les mines, de 26 % dans la construction et de 15 % dans la finance, l’assurance et les services immobiliers par rapport à 2000. Il a progressé dans ces trois secteurs après une décennie, période où il avait enregistré des reculs. Ce revirement s’explique par l’essor des marchés des produits de base et de l’habitation.

À l’inverse, un certain nombre d’industries ayant connu une grande croissance durant les années 1990 ont pris du retard récemment. Par exemple, le secteur de la fabrication a connu une forte baisse depuis 2000. En outre, les industries de l’informatique et de l’électronique ont dominé ce renversement, les 45 000 emplois créés durant les années 1990 dans ce secteur ayant été éliminés.

La reprise dans le secteur des mines et celui de la construction a permis de rajeunir la main-d’œuvre dans ces domaines. De plus, les perspectives d’emploi qui s’offrent aux jeunes sont maintenant meilleures en région rurale qu’en ville.

Moins d’heures consacrées au travail

Graphique : Moyenne hebdomadaire des heures effectivement travailléesEn 2005, le nombre moyen d’heures travaillées par semaine à un emploi principal s’élevait à 37,1 heures pour les hommes et à 29,4 heures pour les femmes. Il s’agit d’une légère augmentation par rapport à 2003, année où le plus faible niveau d’heures travaillées a été enregistré. La hausse de la proportion de personnes travaillant à temps plein depuis 2003 peut expliquer cette tendance.

La proportion de personnes travaillant à temps partiel dans le cadre de leur emploi principal est passée de 12 % en 1976 à 18 % en 2005. Les jeunes, les femmes de 25 à 54 ans et les travailleurs plus âgés ont tendance à préférer des horaires de travail moins chargés. En effet, la plupart des jeunes optent pour le travail à temps partiel parce qu’ils poursuivent des études, et les travailleurs plus âgés choisissent des horaires de travail réduits par préférence personnelle, souvent comme mesure de transition à la retraite.

Bien que la semaine de travail de 40 heures soit demeurée la plus courante chez les Canadiens occupés, la proportion d’hommes et de femmes ayant fait des semaines de travail de 40 heures était beaucoup plus petite en 2005 qu’en 1976.

Alors que la proportion d’employés ayant fait des heures supplémentaires —notamment non rémunérées —a augmenté, le nombre moyen d’heures supplémentaires que les employés ont consacrées à leur travail a diminué. En 2005, les employés ont travaillé en moyenne 8,5 heures de plus par semaine que de coutume, ce qui représente une diminution par rapport à la moyenne de 9,3 heures enregistrée en 1997.

Moins d'employés au bas de l'échelle

En 2005, les employés canadiens gagnaient en moyenne 19,09 $ l'heure avant impôts et autres déductions, soit un montant de 3,2 % supérieur à celui de l'année précédente. Pendant ce temps, l’Indice des prix a la consommation (IPC) augmentait de 2,2 %.

Moins d'employés se trouvaient au bas de l'échelle et davantage, au haut de l'échelle en 2004 qu’en 1997. Par exemple, en 1997, 32 % des employés gagnaient moins de 12 $ l'heure. Sept ans plus tard, cette proportion avait diminué pour se situer à 28 %. En revanche, la proportion d'employés gagnant 24 $ et plus l'heure avait augmenté au cours de cette période, passant de 22 % à 24 %.