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La recherche et l’innovation scientifiques peuvent améliorer notre qualité de vie et la capacité concurrentielle du Canada dans le monde. Les pays qui disposent d’un secteur scientifique bien soutenu peuvent prendre les devants dans le monde en étant les premiers à retirer les avantages économiques des nouvelles découvertes scientifiques et des technologies innovatrices. Par ailleurs, le domaine des sciences et de la technologie emploie des centaines de milliers de Canadiens talentueux dans le secteur privé, les laboratoires des gouvernements et les programmes de recherche des universités.

Le financement de la science

Les sommes investies par un pays dans la recherche-développement (R-D) scientifique sont un bon indicateur — probablement le meilleur — de l’envergure de la recherche et de l’innovation qui y sont présentes.

Cet indicateur, appelé dépenses intérieures brutes en recherche-développement (DIRD), renvoie à la totalité des sommes investies dans la R-D au cours d’une année donnée. Les DIRD sont un repère essentiel assez semblable au produit intérieur brut (PIB) pour l’ensemble de l’activité économique : comme le PIB, les DIRD servent à faire des comparaisons nationales et internationales relativement à l’activité de R-D. Les dépenses intérieures prévues par le Canada en R-D ont totalisé 29,1 milliards de dollars en 2008, comparativement aux 16,1 milliards de dollars enregistrés en 1998.

Les entreprises prévoyaient financer 14,4 milliards de dollars; le gouvernement fédéral, 5,3 milliards de dollars, et le secteur de l’enseignement supérieur, 4,5 milliards de dollars. Les gouvernements provinciaux, le secteur sans but lucratif et le secteur étranger ont accordé des sommes moins élevées.

Où les sommes sont investies

Le rendement de la R-D sert à déterminer le secteur qui a fait le travail plutôt qu’à établir la source des fonds engagés pour l’exécution de ce travail. On prévoyait que les entreprises y investiraient 16,3 milliards de dollars, soit plus de la moitié de la part du rendement total en R-D. Quant au secteur de l’enseignement supérieur, on prévoyait des dépenses de 9,8 milliards de dollars, soit un tiers du rendement total en R-D. Ensemble, ces deux secteurs étaient censés continuer d’être à l’origine de 90 % de la R-D au Canada en 2008, comme ils le sont depuis 2003.

L’Ontario (à l’exclusion de la région d’Ottawa) a enregistré 44 % des DIRD des provinces en 2006, et le Québec (sauf Gatineau), 26 %.

Notre rang à l’échelle mondiale

En 2006, les DIRD du Canada constituaient 1,9 % du PIB, comparativement à la moyenne de 2,5 % des pays du G7. Les États-Unis ont dépensé 2,7 % de leur PIB en DIRD, le Royaume-Uni, 1,8 %, l’Allemagne, 2,5 %, et la France, 2,1 %. La Suède, à 3,7 %, devançait tous les autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le Canada occupait le douzième rang des 30 pays membres de cette organisation.

Un autre indicateur de l’intensité de la recherche et de l’innovation est l’emploi : selon les données de l’OCDE, le Canada employait 140 000 chercheurs en 2006, soit 8,0 pour 1 000 travailleurs de la population active. La Suède employait 12,6 chercheurs pour 1 000 travailleurs en 2006, le Japon, 11,1 en 2006, et les États-Unis, 9,6 en 2005.