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En 2006, 58 % des Canadiens, soit 18,1 millions, ont indiqué l’anglais comme langue maternelle, par rapport à 61 % en 1981. Par ailleurs, 22 % des Canadiens (6,9 millions) ont déclaré que le français était la première langue qu’ils avaient apprise et qu’ils comprenaient toujours, comparativement à 26 % 25 ans auparavant.

Le nombre d’allophones, c’est-à-dire les personnes dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais, s’élevait à 6,3 millions. La proportion de Canadiens allophones a considérablement augmenté, passant de 13 % en 1981 à 20 % en 2006, en partie attribuable à l’immigration soutenue partout dans le monde. Parmi les 1,1 million d’immigrants qui se sont établis au Canada de 2001 à 2006, plus de 80 % (901 300 personnes) étaient allophones.

Le portrait linguistique a aussi changé, puisque les francophones ont moins d’enfants que dans le passé et certains francophones hors Québec ont effectué un transfert à l’anglais et sont moins susceptibles de transmettre la langue française à leurs enfants. Cependant, pour la première fois en 2006, la majorité des allophones du Québec qui parlaient le plus souvent une langue officielle à la maison avaient adopté le français.

Plus de 200 langues recensées

Au Recensement de 2006, les Canadiens ont déclaré plus de 200 langues maternelles. Celles-ci comprennent les langues associées à l’immigration traditionnelle (l’allemand, l’italien, l’ukrainien et le néerlandais), mais aussi celles caractérisant l’immigration plus récente, en particulier les langues de l’Asie ou de l’Amérique latine, ces dernières ayant affiché les hausses les plus marquées.

Les langues chinoises représentent le troisième groupe de langue maternelle en importance : 3 % de la population a déclaré une langue chinoise comme première langue apprise et encore comprise en 2006. Parmi les trois grandes régions métropolitaines de recensement, Toronto affiche le taux le plus élevé d’allophones.

Plus de 4 Torontois sur 10 ont une langue maternelle autre que le français ou l’anglais : le chinois représente la proportion la plus importante, suivi de l’italien et du pendjabi. De même, 4 personnes sur 10 à Vancouver sont allophones : le chinois est la langue la plus courante, suivi du pendjabi et du tagalog.

Le taux d’allophones est moins élevé à Montréal (22 %), l’italien étant la langue la plus courante, suivi de l’arabe et de l’espagnol.

Selon le Recensement de 2006, 98 % de la population parle l’anglais, le français ou les deux et 94 % utilise ces langues au moins « régulièrement » à la maison. En outre, 89 % de la population parle l’anglais ou le français « le plus souvent » à la maison, parfois avec une langue non officielle.

Environ 1 allophone sur 2 (46 %) parle le français ou l’anglais le plus souvent à la maison. La proportion atteint 68 % lorsqu’on tient compte des allophones parlant surtout une autre langue que le français ou l’anglais à la maison, mais qui utilisent aussi ces deux langues régulièrement. Par ailleurs, 2 allophones sur 5 parlent exclusivement le français ou l’anglais à la maison.

Avec le temps, les immigrants allophones sont exposés de plus en plus à la langue qui prédomine dans la société d’accueil, ce qui tend à influer sur la langue la plus fréquemment parlée à la maison.

La proportion d’immigrants allophones parlant une langue officielle à la maison se situait à 34 % parmi ceux arrivés dans les années 1980, et à 46 % chez ceux arrivés entre 1961 et 1970.