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Les pertes de gains des travailleurs déplacés : données canadiennes extraites d'une importante base de données sur les fermetures d'entreprises et les licenciements collectifs

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de l'tude


Les pertes de gains des travailleurs déplacés : données canadiennes extraites d'une importante base de données sur les fermetures d'entreprises et les licenciements collectifs

par René Morissette, Xuelin Zhang et Marc Frenette

Sommaire exécutif

Quelle est l'ampleur des pertes salariales subies par les travailleurs canadiens plusieurs années après avoir perdu un emploi? La réponse à cette question est présentement inconnue. Plusieurs des études antérieures sont basées sur des données américaines et ont montré que, même cinq ans après une perte d'emploi, les travailleurs déplacés subissent des pertes salariales importantes. Toutefois, les résultats empiriques sont pour la plupart basés sur un sous-échantillon de travailleurs ayant beaucoup d'ancienneté et vivant dans une région spécifique, ou encore sur des échantillons relativement petits tirés de la Panel Study of Income Dynamics. De plus, les données ne sont pas récentes puisqu'elles couvrent soit le milieu des années 1980, soit le début des années 1990. Les études canadiennes sur les travailleurs déplacés ont comparé les salaires reçus avant la perte d'emploi à ceux reçus peu après la perte d'emploi mais ont été incapables de quantifier l'ampleur des pertes subies plusieurs années après la perte d'emploi.

Dans le document, nous comblons cette lacune et réunissons des données sur les pertes de gains à court et à long terme subies par les travailleurs canadiens qui ont perdu leur emploi à la suite d'un déplacement survenu à la fin des années 1980 et dans les années 1990. Pour y arriver, nous tirons profit du Fichier de données longitudinales sur la main-d'oeuvre de Statistique Canada, un ensemble de données unique suivant un grand échantillon (10 %) de travailleurs canadiens de 1983 à 2002.

Quantifier les pertes salariales que les travailleurs canadiens subissent plusieurs années après avoir perdu leur emploi est important et ce, pour plusieurs raisons. Premièrement, le programme canadien d'assurance-emploi couvre les travailleurs en chômage pour une période allant généralement jusqu'à un an mais les pertes salariales subies par plusieurs travailleurs canadiens déplacés peuvent s'étendre bien au-delà de cette période. Puisque : a) les travailleurs déplacés supportent une part disproportionnée des coûts liés à la réallocation des ressources que l'économie canadienne subit en raison de changements technologiques, de la croissance du commerce international et de changements dans les préférences des consommateurs, et b) que l'on pense généralement que cette réallocation des ressources augmente la productivité, déterminer l'ampleur des pertes salariales subies après la première année suivant la perte d'emploi est un prérequis pour la conception de politiques, s'il en est, destinées à compenser ces travailleurs.

Deuxièmement, des pertes salariales qui s'étendent au-delà de la première année vont vraisemblablement affecter le bien-être des travailleurs canadiens déplacés de plusieurs façons. Elles peuvent signaler la perte : a) de rentes dues à la syndicalisation ou au fait d'être employé dans une grande entreprise, b) d'importantes compétences spécifiques à l'employeur ou à l'industrie ou c) d'un bon appariement employeur-employé. Tous ces facteurs sont susceptibles d'impliquer une baisse permanente du revenu d'emploi des travailleurs. Puisqu'elles ne sont pas compensées totalement par des augmentations de l'offre de travail des épouses, les pertes salariales à long terme peuvent avoir un effet sur la stabilité du revenu d'emploi des familles et ainsi, influencer la consommation des familles ayant subies une perte d'emploi.

Le résultat principal de l'étude est que bien que les pertes salariales à long terme (soit cinq ans après la perte d'emploi) subies en moyenne par les travailleurs déplacés soient importantes, celles subies par les travailleurs déplacés ayant beaucoup d'ancienneté sont encore plus grandes. Nos résultats, comparables à ceux de Jacobson, Lalonde et Sullivan (1993), montrent que les travailleurs masculins déplacés ayant beaucoup d'ancienneté subissent des pertes salariales à long terme qui représentent entre 18 % et 35 % des gains qu'ils recevaient avant de perdre leur emploi. Chez les femmes, les chiffres correspondants varient entre 24 % et 35 %.

Pour visionner la publication Les pertes de gains des travailleurs déplacés : données canadiennes extraites d'une importante base de données sur les fermetures d'entreprises et les licenciements collectifs en format PDF.


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Date de modification : 2007-01-16 Avis importants