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Les révisions de 1999-2000 des Comptes d’entrées-sorties provinciaux

Industries manufacturières

Cette diffusion des Comptes d’entrées-sorties provinciaux (CESP) incorpore plusieurs modifications reliées aux industries manufacturières. Ces changements proviennent de l’Enquête annuelle des manufactures (AEM) qui a été restructurée pour l’année de référence 2000. Des changements majeurs, conceptuel et méthodologiques, ont été apportées à l’EAM pour cette année. Premièrement, une source différente, le registre des entreprises (RE) de Statistique Canada, a été utilisée pour identifier les entités à enquêter. Deuxièmement, la couverture a été étendue à toutes les entités du secteur manufacturier.

L’utilisation du RE s’est traduite par un accroissement net du nombre de firmes à enquêter. Évidemment, en accroissant la couverture, cela s’est traduit par des statistiques manufacturières beaucoup plus élevées comparativement aux années précédentes. La nouvelle EAM montre une distribution industrielle beaucoup plus robuste à l’intérieur du secteur manufacturier. Elle montre également une distribution provinciale améliorée de l’activité manufacturière.

Ces changements ont tous été incorporés dans les CESP. Cependant ils ont un effet moins important en termes de niveau dans les CESP puisque historiquement les statistiques manufacturières ont toujours été ajustées afin de tenir compte de la sous couverture. Des ajustements ont néanmoins été apportés aux CESP de 1999 pour rendre les deux années plus comparables. Pour ce qui est des biens et services, l’effet net d’avoir incorporé les données améliorées de l’EAM est que la production ainsi que les flux interprovinciaux ont été révisés à la hausse.

Commençant avec l’année de référence 2000, les données sur les sièges sociaux liés aux manufactures ne sont plus incluses dans les résultats de l’AEM. Cela reflète la stratégie de l’Agence d’enquêter directement ces entités afin d’améliorer les statistiques des industries. Les résultats de cette enquête ont été incorporés dans les CESP. L’effet est expliqué dans la note ci-bas.

Sièges sociaux

À Statistique Canada, les sièges sociaux sont identifiés comme des entités distinctes, avec une location géographique à laquelle on peut associer des dépenses d’emploi et d’immobilisation. Cependant, il faut noter qu’il n’y a pas d’industrie des sièges sociaux dans les Comptes des entrées-sorties. Chaque siège social est classifié à l’industrie de l’établissement dominant de l’entreprise.

Dans les Comptes d’entrées-sorties provinciaux (CESP), qui sont préparés selon un concept d’établissement, une transaction est créée entre le siège social et les autres établissements au sein de la compagnie ou l’entreprise. Un revenu pour les services du siège social est imputé au siège social et devient une dépense pour les établissements qui composent la firme, réduisant ainsi la valeur ajoutée de chaque établissement qui reçoit le service. Cette allocation des dépenses est basée sur le poids relatif des salaires des établissements de l’entreprise. L’effet final est de transférer de l’activité économique à la province où se situe le siège social.

À partir de l’année de référence 2000, les CESP incluent des estimations sur les sièges sociaux dérivées de l’Enquête annuelle des sièges sociaux et autres unités de soutien à l’entreprise. Même si les diffusions précédentes des CESP incluaient des estimations pour les sièges sociaux, l’incorporation des données de la nouvelle enquête s’est traduite par un traitement plus précis des activités des sièges sociaux. Plus spécifiquement, ces données fournissent une meilleure couverture en termes du nombre de sièges sociaux ainsi qu’une amélioration des distributions provinciale et industrielle. Ces améliorations se sont traduites par des variations importantes des séries chronologiques.

Jusqu’à l’année de référence 2000, l’Enquête annuelle des manufactures était la seule enquête qui prenait formellement en compte l’activité économique des sièges sociaux dans son produit. Pour toutes les autres industries, les sièges sociaux n’étaient pas identifiés séparément. Contrairement à la nouvelle approche où les dépenses des sièges sociaux sont allouées parmi les provinces et les industries à tous les établissements au sein d’une firme, l’approche précédente était restreinte aux industries manufacturières. La nouvelle méthode d’allocation est plus tangible et représente une amélioration substantielle.

Au Canada, un grand nombre de sièges sociaux corporatifs sont situés en Ontario. Conséquemment, l’effet net du nouveau processus d’allocation des sièges sociaux est de transférer de l’activité économique en Ontario. D’un point de vue de biens et services, l’effet du processus d’allocation des sièges sociaux se retrouve dans les services de soutien aux administrations et entreprises, où la production et les flux interprovinciaux se sont accrus substantiellement.