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par Margot Shields et Kathryn Wilkins
Résumé
Mots-clés
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Auteures
Ce que l’on sait déjà sur le sujet?
Ce qu’apporte l’étude?
Cet article fait le point sur la participation des Canadiennes de 50 à 69 ans aux programmes de mammographie et présente les tendances observées de 1990 à 2008 dans les provinces. Il comprend un examen des caractéristiques des non-participantes.
Les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2008 sont utilisées pour faire le point sur l’utilisation de la mammographie et pour examiner les facteurs associés à la non-utilisation. Des estimations historiques sont produites à partir des données de l’ESCC de 2000-2001, 2003 et 2005, de l’Enquête nationale sur la santé de la population de 1994-1995, 1996-1997 et 1998-1999 et de l’Enquête promotion santé de 1990. On a eu recours à des estimations de la fréquence, à des totalisations croisées et à une analyse par régression logistique.
En 2008, 72 % des femmes de 50 à 69 ans ont déclaré avoir passé une mammographie au cours des deux années précédentes, en hausse par rapport à 40 % en 1990. L’augmentation a eu lieu de 1990 à 2000-2001, puis les taux se sont stabilisés. De 1990 à 2000-2001, l’écart en matière de participation entre les femmes se situant dans les quintiles de revenu supérieur et inférieur s’est progressivement rétréci, passant d’un écart de 26 points de pourcentage à 12 points. En 2008, l’écart s’est élargi à 18 points de pourcentage. La non-utilisation était élevée en Colombie-Britannique, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nunavut. La non-utilisation était associée au fait d’être une immigrante, de vivre dans un ménage à faible revenu, de ne pas avoir un médecin de famille et de faire usage de la cigarette.
Malgré la disponibilité généralisée de programmes de dépistage, les femmes dans certains segments de la population ne passent pas d’examens mammographiques régulièrement.
Cancer du sein, dépistage du cancer, dépistage à grande échelle, tendances.
Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes et l’on estime qu’il sera diagnostiqué chez quelque 22 700 Canadiennes en 2009. La probabilité qu’une femme soit atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie s’établit à 1 sur 9. La probabilité d’être emportée par cette maladie est beaucoup plus faible, soit 1 sur 28. Le taux relatif de survie à cinq ans pour les femmes atteintes d’un cancer du sein est de 87 %, c’est‑à‑dire que ces femmes ont 87 % de chances de survie cinq ans après le diagnostic comparativement aux femmes présentant des caractéristiques semblables mais non atteintes de ce cancer. [Texte intégral]
Margot Shields (1-613-951-4177; Margot.Shields@statcan.gc.ca) et Kathryn Wilkins (1-613-951-1769; Kathryn.Wilkins@statcan.gc.ca) font partie de la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, Ottawa, Ontario, K1A 0T6.