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Descriptions des états de santé au Canada
82-619-MIF

Maladies
musculo-squelettiques

Contexte

Introduction

Tableau sommaire

Dorsalgie (mal de dos)

Microtraumatismes répétés

Arthrose

Polyarthrite rhumatoïde

Lupus érythémateux systématique

Fibromyalgie

Références

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Renseignements supplémentaires

Dorsalgie (mal de dos)

La dorsalgie peut se manifester à n’importe quel point de la colonne vertébrale et est accompagnée d’une gamme de symptômes comprenant de la douleur, une tension ou raideur musculaire, de la faiblesse dans les jambes ou les pieds et, parfois, une sensation de picotement ou de brûlure qui irradie souvent le long de la jambe (sciatique). Elle est souvent causée par des contraintes exercées sur les muscles et les ligaments qui soutiennent la colonne vertébrale. Par conséquent, le siège le plus fréquent est le bas du dos, car il s’agit de la région qui supporte le plus de poids et subit le plus de contraintes mécaniques.

La dorsalgie, ou mal de dos, compte parmi les problèmes de santé chroniques les plus fréquents au Canada9. Quatre adultes sur cinq seront victimes d’au moins une crise à un moment donné de leur vie10-13, quoique l’occurrence soit plus fréquente entre 30 et 50 ans14. Le mal de dos est aussi fréquent chez l’homme que chez la femme. Il est généralement de nature mécanique, ou résulte d’un traumatisme ou d’un autre état pathologique sous-jacent. Par exemple, une hernie (bombement, déplacement) discale a lieu lorsque le disque situé entre deux vertèbres se déplace, fait saillie dans le canal rachidien et exerce une pression sur les nerfs. Si la pression est appliquée au nerf sciatique (le nerf principal de la jambe), une douleur intense irradie dans la fesse et la jambe jusque sous le genou, et l’on parle alors de sciatique. Un autre exemple est la discopathie dégénérative (code de la CIM-9 : 722.6), qui est un trouble associé au vieillissement; plus précisément, au cours du temps, l’usure amincit le disque intervertébral, ce qui réduit sa capacité d’agir comme coussin entre les vertèbres. Le mal de dos peut également être dû à une inflammation de la colonne vertébrale. Par exemple, la spondylarthrite ankylosante (code de la CIM-9 : 720.0) est une maladie inflammatoire évolutive qui affecte les articulations intervertébrales. Au fil du temps, la maladie se propage le long de la colonne et finit par causer la fusion des vertèbres touchées, ce qui entraîne une perte progressive de mobilité et de fonction.

Cependant, la cause de la dorsalgie n’est pas toujours évidente11; en fait, chez 85 % à 90 % des personnes présentant un mal de dos, aucune cause ne peut être établie12,15. Les facteurs qui contribuent à la dorsalgie comprennent le mauvais tonus des muscles, surtout dorsaux et abdominaux, un mode de vie sédentaire, l’obésité, le tabagisme, une mauvaise posture et, en particulier, le levage de charges de façon inappropriée ou de charges très lourdes. Certaines données font aussi penser que des facteurs psychosociaux (p. ex. le stress chronique et la dépression) sont des déterminants de la dorsalgie16,17.

La lombalgie, ou douleur au bas du dos (douleur dans la région lombaire de la colonne vertébrale) et la cervicalgie, ou douleur au cou (douleur dans la région cervicale) seront décrites à la présente section. Les symptômes peuvent être aigus, c’est-à-dire d’une durée de six semaines ou moins, ou chroniques, c’est-à-dire d’une durée supérieure à trois mois. En général, les symptômes de la cervicalgie et de la lombalgie incluent une douleur d’intensité variable, parfois décrite comme étant « insupportable »10. Cette douleur interfère avec les rôles sociaux et les activités, parce que les personnes atteintes craignent que l’activité intensifie la douleur ou aggrave la blessure. La raideur et la tension sont également des symptômes fréquents. Si les causes initiales de la lombalgie ou de la cervicalgie varient considérablement (p. ex. biomécaniques, spondylarthrite ankylosante, discopathie dégénérative, etc.), les répercussions ultimes sur la santé fonctionnelle sont semblables; par conséquent, les états de santé exposés à la présente section résument l’impact de la douleur sur les activités de la vie quotidienne, quelle qu’en soit vraiment la cause.

Le traitement vise à soulager la douleur, à rétablir le bon fonctionnement du dos et à lui rendre sa force. L’alitement pendant un ou deux jours réduit les symptômes, et l’application de chaleur ou de glace sur la région affectée améliore la circulation du sang, ce qui réduit l’inflammation. La reprise des activités normales aussitôt que possible est considérée comme le meilleur moyen de composer avec la douleur, car elle empêche la raideur et assure que le dos demeure souple et vigoureux. Les options pharmacologiques comprennent la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou de relaxants musculaires (myorelaxants). Les médicaments antidouleur (analgésiques) sont également un élément essentiel du régime thérapeutique typique, comme la prise d’acétaminophène en plus des AINS. Les mesures de prévention consistent à perdre du poids en cas d’obésité, faire de l’exercice régulièrement, renforcer la musculature du dos et de l’abdomen, maintenir une bonne posture, soulever des charges en fléchissant les genoux au lieu de la taille, éviter de rester ou de travailler dans une même position pendant trop longtemps et renoncer au tabac.

Lombalgie aiguë
Code de la CIM-9 : 724.2

Description La lombalgie aiguë est habituellement définie comme étant une douleur éprouvée pendant six semaines ou moins, et elle est plus fréquente que la lombalgie chronique. Elle est en général décrite comme une douleur très vive, ou comme une douleur sourde, habituellement ressentie dans la profondeur du dos, et qui peut être plus intense dans une région que dans une autre. Les symptômes incluent aussi une perte de flexibilité et (ou) d’amplitude du mouvement, ou une incapacité à se tenir droit, particulièrement en présence de sciatique. Dans la plupart des cas, la cause de la lombalgie est inconnue; elle peut être due à une blessure ou à un traumatisme au bas du dos, ou à une maladie comme la spondylarthrite ankylosante ou une hermie discale. Le traitement de la crise aiguë vise principalement à soulager les spasmes musculaires et la douleur.

La lombalgie aiguë est généralement sévère et, souvent, la personne atteinte réduit ses activités ou évite de s’y adonner parce qu’elle craint d’augmenter la douleur ou d’aggraver la blessure. De surcroît, elle peut avoir de la difficulté à s’adonner aux tâches de la vie quotidienne à cause de la réduction de l’amplitude du mouvement de la colonne vertébrale ou de la douleur proprement dite. Les personnes qui souffrent de lombalgie aiguë sont souvent incapables de travailler et, si elles en sont capables, risquent d’être moins productives. La douleur peut être si forte qu’elle perturbe le sommeil, ce qui cause des périodes de fatigue. Elle peut également interférer avec les rôles sociaux ou le fonctionnement, et certaines activités doivent parfois être tout bonnement évitées.

Classification DM FP EE FA MP RS AN PA OU VU DE

4

3

2

2

1

3

1

1

1

1

1

Lombalgie chronique
Code de la CIM-9 : 724.2

Description

La lombalgie chronique est habituellement décrite comme une douleur profonde, lancinante, sourde ou comme une sensation de brûlure localisée dans la région lombaire ou irradiant dans la jambe, qui dure plus de trois mois. La douleur s’aggrave lorsque la personne atteinte demeure assise trop longtemps dans une même position, conduit, reste longtemps penchée vers l’avant, soulève des charges, se penche ou tire des charges (ou fait un travail physique exigeant), et qu’elle ne fait pas d’exercice régulièrement. Le traitement vise principalement à soulager les causes de la douleur, à renforcer la musculation et à prévenir les mouvements qui peuvent aggraver la douleur.

Les limitations fonctionnelles associées à la lombalgie chronique sont similaires à celles liées à la lombalgie aiguë. Par exemple, les personnes atteintes éprouvent une douleur ou un malaise modéré et une certaine fatigue, ainsi que des difficultés à soulever des objets et à se déplacer. Leur état émotionnel est souvent affecté, en partie à cause du sentiment de frustration suscité par la douleur constante. La dépression est également fréquente chez les personnes souffrant de douleur chronique13. En outre, la douleur peut réduire la capacité d’entretenir des relations sociales, parce que certaines activités sont évitées.

Classification DM FP EE FA MP RS AN PA OU VU DE

3

3

2

2

1

2

1

1

1

1

1

Cervicalgie aiguë
Code de la CIM-9 : 723.1

Description

La cervicalgie, ou douleur au cou, est généralement aiguë, d’une durée de six semaines ou moins. La gravité des symptômes et des limitations est la même que dans le cas de la lombalgie aiguë, c’est-à-dire un niveau moyen de douleur et de malaise, une limitation modérée du fonctionnement physique et des périodes occasionnelles de fatigue. La douleur et la raideur peuvent causer une perte d’amplitude du mouvement du cou; par conséquent, il peut être difficile de conduire, de travailler, voire même de dormir. La douleur peut également entraver les relations sociales.

Classification DM FP EE FA MP RS AN PA OU VU DE

3

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2

2

1

2

1

1

1

1

1


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Date de modification : 2006-04-04 Avis importants
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