Immigration et diversité : projections de la population du Canada et de ses régions, 2011 à 2036

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par l’équipe de Demosim

Rapport rédigé par Jean-Dominique Morency, Éric Caron-Malenfant et Samuel MacIsaac

Date de diffusion : le 25 janvier 2017

Remerciements

Le présent rapport est le fruit du travail de l’équipe de Demosim, sous la direction d’Éric Caron-Malenfant. Les personnes suivantes font partie ou ont fait partie de l’équipe de Demosim lors du développement des présentes projections : Éric Caron-Malenfant, Jonathan Chagnon, Simon Coulombe, Patrice Dion, Harry François, Nora Galbraith, Mark Knarr, Stéphanie Langlois, Samuel MacIsaac, Laurent Martel et Jean-Dominique Morency, de la Division de la démographie; Melanie Abeysundera, Dominic Grenier, Chantal Grondin et Soumaya Moussa, de la Division des méthodes d’enquêtes sociales; Karla Fox, de la Division de la recherche et de l’innovation en statistique; Martin Spielauer, de la Division de l’analyse sociale et de la modélisation; Jean-Pierre Corbeil et René Houle, de la Division de la statistique sociale et autochtone.

Les projections figurant dans ce rapport ont été réalisées grâce au soutien financier d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Des représentants de ce ministère ont aussi contribué au développement des projections, notamment aux hypothèses et aux scénarios, par l’intermédiaire d’un groupe de travail interministériel et d’un comité directeur interministériel.

Il convient en outre de souligner l’apport des membres du comité scientifique de Demosim. Ce comité,  présidé par Michael Wolfson (Université d’Ottawa), est composé de Stewart Clatworthy (Four Directions Project Consultants), David Coleman (Oxford University), Eric Guimond (AANC), Peter Hicks (consultant), Jack Jedwab (Association d’études canadiennes), Don Kerr (University of Western Ontario) et Réjean Lachapelle (consultant).

Plusieurs autres personnes ont aussi collaboré de près ou de loin à la réalisation de ce rapport, notamment en révisant les versions préliminaires ou en aidant à la préparation des données. Il s’agit de Daniel Bannatyne, Carol D’Aoust, Johanne Denis, Marc Lachance et André Lebel.

Faits saillants

Population immigrante et de deuxième génération

Langues

Appartenance à un groupe de minorités visibles

Religion

Analyse régionale

Introduction

Le Canada compte depuis longtemps une forte proportion d’immigrants au sein de sa population. Ainsi, depuis 1867, année de la Confédération canadienne, la proportion d’immigrants n’est jamais passée en deçà de 13 % (Statistique Canada, 2010). Au cours des 30 dernières années, cette proportion a été constamment à la hausse, atteignant 20,7 % en 2011.

Cette période récente s’est caractérisée par une immigration soutenue, une diversification accrue des lieux de naissance des immigrants et une sélection des immigrants qui visait à répondre à des exigences d’ordre économique et, dans une moindre mesure, à favoriser le regroupement familial et à accueillir des personnes vulnérables (réfugiés). Au cours de cette période, la grande majorité des immigrants qui se sont installés au Canada étaient originaires d’Asie, dont la Chine, l’Inde et les Philippines ont été les principaux pays sources (Chagnon, 2013). En comparaison, avant les années 1970, les immigrants s’installant au Canada étaient majoritairement originaires d’Europe et des États-Unis (Houle et coll. 2016; Statistique Canada, 2013a; McInnis, 2000). Ainsi, au cours de cette période de 30 ans, l’arrivée massive d’immigrants provenant des nouveaux pays sources de l’immigration — combinée à la descendance de ces immigrants née au Canada — a transformé de manière durable le portrait ethnoculturel du Canada.

Selon Coleman (2006), le Canada, comme plusieurs pays européens, a entamé, dès le début des années 1970, sa troisième transition démographique. Pour Coleman (2006), dans les pays où l’immigration est élevée et la fécondité faible, le portrait ethnoculturel de la population est voué à changer substantiellement et de façon permanente. Le Canada actuel se caractérise par cette dynamique qu’engendrent une faible fécondité et une forte immigration qui favorise la diversification ethnoculturelle de la population. En témoigne notamment le fait que l’accroissement migratoire international a surpassé l’accroissement naturel au Canada à la fin des années 1990 (Statistique Canada, 2008) et qu’il soit projeté que l’accroissement migratoire international demeurerait la principale composante de l’accroissement dans le futur (Statistique Canada, 2014a).

C’est dans le contexte de ces changements et de leur incidence potentielle sur les diverses politiques publiques qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a demandé à Statistique Canada de préparer de nouvelles projections de la composition ethnoculturelle de la population canadienne sur un horizon de 25 ans. Ces nouvelles projections, qui tiennent compte des données et des tendances démographiques les plus récentes, ainsi que des nouveautés implantées dans le modèle de projection Demosim, tant sur le plan de la méthodologie que des caractéristiques projetées (voir Caron-Malenfant [2015] pour obtenir plus de renseignements), constituent à la fois une mise à jour et une extension des projections publiées en 2010 (Statistique Canada, 2010).

L’objectif principal de ces projections est de fournir une mesure de la sensibilité de l’évolution de la diversité ethnoculturelle au cours des 25 prochaines années à certains aspects clés de l’immigration tels que le nombre de nouveaux immigrants, leur répartition géographique et leur provenance. Un accent particulier est mis sur la façon dont ces différents aspects de l’immigration pourraient agir sur la diversité ethnoculturelle future des différentes régions du Canada.

Le présent rapport est composé de deux sections principales. La première décrit les hypothèses et les scénarios retenus pour cet exercice de projection. La seconde présente les principaux résultats de projection et se divise en deux parties. Dans un premier temps, un portrait d’ensemble est proposé. Dans un second temps, une analyse est présentée sous la forme de brefs portraits des provinces et d’une sélection de régions (Montréal, Toronto, Vancouver et une région combinant les trois territoires). Chaque portrait est accompagné d’un tableau et d’une ou plusieurs figures qui résument les principaux résultats de projection au niveau régional. Les lecteurs et les utilisateurs de données sont invités à consulter les tableaux présentés en annexe pour obtenir davantage de résultats. Enfin, un glossaire renfermant des termes techniques est fourni à la fin du rapport.

Fait à noter, le présent rapport trouve son complément dans un document méthodologique, lequel donne un aperçu du modèle de projection, de la population de base, des sources de données et des méthodes utilisées. Pour obtenir plus de renseignements sur les aspects méthodologiques des projections, veuillez consulter la publication intitulée Demosim : un aperçu des méthodes et sources de données, Demosim 2017 (Statistique Canada, 2017a).

Pour en savoir davantage sur les autres dimensions projetées de la composition de la population canadienne, veuillez consulter les deux autres rapports analytiques issus du présent cycle de projection de Demosim : Projections de la population et des ménages autochtones au Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2015) et Projections linguistiques pour le Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2017b).

Population de base et modèle de projection

Le point de départ de cet exercice de projection est le 10 mai 2011, date de référence du recensement de la population canadienne de 2011 ainsi que de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM), menée simultanément. La population de base a été élaborée à partir du fichier de microdonnées de l’ENM de 2011. De manière à être le plus représentatif de la population canadienne à la date de référence de l’ENM, les données ont été ajustées afin de tenir compte de la population institutionnelle, du sous-dénombrement net au recensement et de la population vivant dans des réserves indiennes ou établissements indiens partiellement dénombrés. En plus des variables présentes dans l’ENM, d’autres variables ont été ajoutées à la population de base par le biais d’appariements de données, par exemple la catégorie d’admission des immigrants — immigrants économiques, regroupement familial, réfugiés et autres immigrants — pour ceux qui ont été admis depuis 1980. À la suite de ces ajustements, la population de base de Demosim compte près de 7,3 millions d’enregistrements représentant 34 273 000 de personnes.

Les résultats des projections figurant dans le présent rapport ont été obtenus à partir du modèle de projection par microsimulation Demosim. Ce modèle permet de projeter, en plus des caractéristiques que l’on trouve dans les projections habituelles élaborées à l’aide de modèles par cohortes et composantes (âge, sexe et lieu de résidence), de nombreuses autres caractéristiques de la population canadienne, notamment des caractéristiques ethnoculturelles comme le pays de naissance, le statut des générations, le groupe de minorités visibles, la religion et la langue maternelle. Par ailleurs, Demosim permet de produire des résultats à des niveaux géographiques détaillés. Ainsi, les présentes projections sont élaborées à l’échelon des régions métropolitaines de recensement (RMR). De nombreux produits ont été élaborés à l’aide du modèle Demosim par le passé, incluant : les Projections de la diversité de la population canadienne, 2006 à 2031 (Statistique Canada, 2010), les Projections de la population selon l’identité autochtone au Canada, 2006 à 2031 (Statistique Canada, 2011) et plus récemment les Projections de la population et des ménages autochtones au Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2015).

Afin de mettre à jour les caractéristiques projetées de la population en cours de simulation, Demosim modélise de nombreux évènements démographiques et non démographiques. Parmi les évènements démographiques, mentionnons la fécondité, la mortalité et les migrations internes et internationales. Parmi les autres évènements, notons la « transmission » intergénérationnelle des langues, du groupe de minorités visibles et de la religion, ainsi que les changements pouvant survenir au cours de la vie en ce qui a trait à la langue parlée le plus souvent à la maison, à la religion autodéclarée et au niveau de scolarité.

La liste complète des évènements modélisés par Demosim ainsi que les sources de données et les méthodes constituant le modèle de projection sont décrites dans une autre publication (encadré 1).

Début de la zone de texte

Encadré 1 — Pour en savoir davantage sur la population de base, les sources de données et la méthodologie derrière ces projections

Pour obtenir plus de renseignements sur le contenu du modèle Demosim, la population de base, les sources de données et les méthodes utilisées pour modéliser les évènements dont tiennent compte les présentes projections, veuillez consulter la publication : Demosim : un aperçu des méthodes et sources de données, Demosim 2017 (Statistique Canada, 2017a). Ce document constitue un complément méthodologique au présent rapport de projection.

Fin de la zone de texte

Hypothèses et scénarios

Hypothèses

Comme cela est le cas pour tout exercice de projection démographique, il a fallu développer pour chacune des composantes démographiques certaines hypothèses quant à leur évolution future. Dans le cadre de cet exercice de projection, le choix des hypothèses a été fait de façon à pouvoir répondre à deux objectifs : 1) permettre d’estimer la sensibilité de certaines mesures de la diversité ethnoculturelle au Canada à certains aspects de l’immigration et à d’autres composantes démographiques et non démographiques et 2) fournir une fourchette plausible d’évolution démographique pour certaines sous-populations (selon le groupe de minorités visibles, la religion, le pays de naissance, etc.).

Le choix des hypothèses a été fait par Statistique Canada en consultation avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Ces hypothèses ont aussi été soumises à l’attention du Comité consultatif de la statistique et des études démographiques, lequel est composé de chercheurs et d’experts indépendants. Ce comité a notamment fourni certaines recommandations. Le comité scientifique de Demosim a également formulé des recommandations quant au choix de certaines hypothèses.

De façon à tirer le plus grand profit d’analyses existantes, plusieurs hypothèses retenues ont été inspirées d’exercices de projections précédents. Ainsi, il a été possible de tirer avantage du travail d’analyse et de consultations effectuées dans le contexte de la préparation de la publication intitulée : Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) (Statistique Canada, 2014a), notamment en ce qui concerne les hypothèses en lien avec les principales composantes démographiques, soit la fécondité, la mortalité, l’émigration, l’immigration et les résidents non permanentsNote 1. Il est possible d’en connaître davantage sur les raisons ayant mené au choix de ces hypothèses en consultant le rapport technique de cet exercice de projection intitulé : Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) : rapport technique sur la méthodologie et les hypothèses (Statistique Canada, 2014b). On y fera référence abondamment dans les paragraphes qui suivent. Par ailleurs, certaines hypothèses utilisées dans le cadre des Projections de la population et des ménages autochtones au Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2015) ont été reprises intégralement ici, notamment celles en lien avec les populations autochtones.

Le choix des hypothèses demeure intimement lié aux méthodes utilisées pour modéliser les différentes composantes projetées. Le lecteur trouvera un complément d’information dans le rapport méthodologique des présentes projections (Statistique Canada, 2017a).

Dans les paragraphes suivants sont présentées les hypothèses retenues en ce qui a trait à l’immigration, à l’émigration, aux résidents non permanents, à la migration interne, à la fécondité, à l’attribution des caractéristiques aux nouveau-nés, à la mortalité, aux transitions linguistiques et à la mobilité religieuse intragénérationnelleNote 2 (tableau 1).

Immigration

L’analyse de données récentes sur l’immigration montre qu’au cours des 20 dernières années, de nombreux changements sont survenus quant au nombre d’immigrants reçus annuellement au Canada, à la composition de l’immigration selon le pays de naissance et à la répartition géographique des immigrants à leur arrivée (Chagnon, 2013). Compte tenu des fluctuations au fil du temps de chacune de ces trois dimensions de l’immigration, et donc de l’incertitude qui leur est associée, plus d’une hypothèse a été développée pour chacune d’entre elles.

Nombre annuel d’immigrants

Pour la période allant de mai 2011 à juin 2016, le nombre annuel d’immigrants s’ajoutant à la population canadienne au cours de la projection correspond simplement aux effectifs estimés provenant du Programme des estimations démographiques (PED) et ayant pour source les données d’IRCC. À partir de juillet 2016, trois hypothèses distinctes ont été retenues : une hypothèse d’immigration faible, moyenne et forte.

En ce qui a trait à l’hypothèse d’immigration faible, le nombre d’immigrants en 2016 correspond à la borne inférieure de la fourchette du plan d’immigration d’IRCCNote 3 de 2016 (le plan le plus récent disponible au moment de la préparation de ce rapport)Note 4, soit 280 000 immigrants, ce qui équivaut à un taux d’immigration de 8,0 immigrants pour 1 000 habitantsNote 5. À partir de 2017, l’hypothèse faible suppose une diminution progressive du taux d’immigration qui atteint 5,0 immigrants pour 1 000 habitants en 2022 et est maintenu constant par la suite. Cette hypothèse est similaire à celle utilisée dans le cadre des Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) (Statistique Canada, 2014a) Note 6.

Les hypothèses moyenne et forte ont été élaborées de façon similaire. En 2016, le nombre d’immigrants correspond au nombre cible d’immigrants du plan d’immigration de 2016 (300 000 immigrants correspondant à un taux de 8,3 pour 1 000) pour l’hypothèse moyenne et à la borne supérieure du plan (305 000 immigrants ou un taux de 8,4 pour 1 000) pour l’hypothèse forte. Par la suite, le taux est maintenu constant dans le cas de l’hypothèse moyenne jusqu’à la fin de la période de projection, alors qu’il augmente progressivement pour atteindre 10,0 immigrants pour 1 000 habitants en 2022 dans l’hypothèse forte, pour demeurer constant par la suite.

Les hypothèses moyenne et forte du présent exercice de projection supposent toutes deux des taux d’immigration légèrement plus élevés que ceux utilisés dans le cadre des Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) (Statistique Canada, 2014a)Note 7. C’est que, depuis la diffusion de ces projections, on a assisté à deux années consécutives de hausse des cibles d’immigration du gouvernement canadien, lesquelles faisaient suite à plusieurs années de stabilitéNote 8. Par ailleurs, les taux d’immigration retenus pour ces deux hypothèses demeurent comparables à l’ordre de grandeur qu’ont fourni en moyenne les démographes ayant répondu à l’Enquête d’opinion sur les tendances démographiques futures de Statistique CanadaNote 9.

Répartition géographique des immigrants à leur arrivée au Canada

Trois hypothèses quant à la répartition géographique des immigrants à leur arrivée au Canada ont aussi été sélectionnées. Ces hypothèses reflètent les schèmes d’établissement des immigrants observés au cours des trois périodes suivantes : 1) de juillet 2000 à juin 2005, 2) de juillet 2005 à juin 2010 et 3) de juillet 2010 à juin 2015 (figure 1).

Graphique 1

Tableau de données de la figure 1
Tableau de données pour figure 1
Répartition provinciale et territoriale des immigrants selon trois périodes d’immigration (juillet à juin), Canada, 2000 à 2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Répartition provinciale et territoriale des immigrants selon trois périodes d’immigration (juillet à juin). Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et 2000 à 2005, 2005 à 2010 et 2010 à 2015, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région 2000 à 2005 2005 à 2010 2010 à 2015
pourcentage
T.-N.-L. 0,2 0,2 0,3
Î.-P.-É. 0,1 0,5 0,6
N.-É. 0,7 1 1
N.-B. 0,3 0,7 0,9
Qc 16,7 18,4 20,2
Ont. 56,1 46,6 39
Man. 2,5 4,6 5,7
Sask. 0,8 1,8 4,1
Alb. 6,8 9,4 14,2
C.-B. 15,7 16,8 13,9
Territoires 0,1 0,1 0,2

Ainsi, de 2000 à 2005, la répartition de l’immigration à l’arrivée était particulièrement favorable à l’Ontario et à la Colombie-Britannique, mais l’était moins au Québec et dans les provinces des Prairies. À l’opposé, de 2010 à 2015, l’Ontario accueillait proportionnellement beaucoup moins d’immigrants que par le passé, alors que le Québec et les provinces des Prairies en accueillaient davantage. Quant à la répartition provinciale observée de 2005 à 2010, elle représente, pour la plupart des provinces et territoires, un juste milieu entre les répartitions estimées au cours des deux autres périodesNote 10.

Pour l’année 2016, un ajustement est fait de manière à ce que la part des immigrants que le Québec reçoit corresponde à celle prévue dans les plans d’immigration d’IRCC et du Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec (MIDI)Note 11.  Dans tous les cas, la proportion d’immigrants que le Québec reçoit en 2016 est inférieure à celle estimée au cours des trois périodes considérées dans les hypothèses.

Pour l’hypothèse reflétant les schèmes d’établissement des immigrants estimés au cours de la période allant de juillet 2010 à juin 2015, l’ajustement pour le Québec pour l’année 2016 est maintenu jusqu’à la fin de la période de projection alors que dans les deux autres hypothèses, cet ajustement n’est apporté que pour l’année 2016.

Composition de l’immigration selon le pays de naissanceNote 12

Deux hypothèses ont été retenues quant à la composition de l’immigration selon le pays de naissance, chacune ayant été établie à l’échelon des provinces et territoires. La première hypothèse repose sur la composition des cohortes d’immigrants qui ont été admises au Canada entre juillet 2010 et juin 2015. Globalement, les cinq pays sources les plus importants au cours de cette période étaient, dans l’ordre : les Philippines (14,6 % de l’ensemble des immigrants admis au Canada), l’Inde (12,8 %), la Chine (11,3 %), l’Iran (4,3 %) et le Pakistan (3,8 %).

La deuxième hypothèse est basée sur la période allant de juillet 2005 à juin 2010. Selon cette hypothèse, la Chine (13,0 %) est le principal pays source d’immigration vers le Canada, affichant 1,7 point de pourcentage de plus que dans la première hypothèse. Quant à la proportion que représentent les immigrants originaires de l’Inde (12,4 %), et surtout des Philippines (9,5 %), elles sont inférieures selon cette hypothèse. Enfin, toujours d’après cette hypothèse, le Pakistan (3,8 %) et les États-Unis (3,4 %) sont les quatrième et cinquième pays contribuant le plus à l’immigration vers le Canada.

Émigration

L’émigration est un phénomène démographique qui est difficile à estimer au Canada, notamment en raison du fait que les personnes quittant le pays n’ont pas l’obligation légale de déclarer leur départ. On sait cependant que le nombre d’émigrants se situe bien en deçà de celui des immigrants. Par exemple entre juillet 2015 et juin 2016, 321 000 immigrants se sont établis au Canada, alors que le nombre de personnes ayant quitté le pays était estimé à 64 000Note 13.

Afin de tenir compte de l’incertitude inhérente au niveau futur de l’émigration, trois hypothèses ont été retenues, hypothèses qui sont largement inspirées de celles utilisées dans la publication Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) (Statistique Canada, 2014a) Note 14Note 15. Selon l’hypothèse moyenne, les risques d’émigrer correspondent à des taux moyens estimés au cours de la période 2002-2003 à 2011-2012 par le Programme des estimations démographiques (PED) et ajustés pour tenir compte d’une certaine sous-estimation de ceux-ci en Ontario et en Colombie-Britannique, conformément à la méthode décrite dans Bohnert et coll. (2014). Selon cette hypothèse, le taux d’émigration du Canada est d’environ 1,8 émigrant pour 1 000 habitantsNote 16. Les hypothèses faible et forte ne diffèrent de l’hypothèse moyenne que pour les populations vivant en Ontario et en Colombie-Britannique, conformément aux hypothèses d’émigration des Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) (Statistique Canada, 2014a)Note 17. Globalement, l’hypothèse faible correspond à un taux d’émigration d’environ 1,5 pour 1 000 habitants, et l’hypothèse forte à un taux de 2,0 pour 1 000 habitants durant la projection. Les taux sont maintenus constants tout au long de la projection.

Ces hypothèses sur les niveaux d’émigration sont toutes assorties de la même hypothèse quant à la composition de l’émigration selon diverses caractéristiques, laquelle se fonde sur des estimations de 1995 à 2010 obtenues de la Base de données administratives longitudinales (BDAL) appariée aux données d’immigration. L’analyse de ces données montre que les caractéristiques des émigrants sont demeurées stables au fil du temps. C’est la raison pour laquelle une seule hypothèseNote 18 est proposée, suggérant une continuité de l’émigration différentielle estimée de 1995 à 2010 dans le futur. Selon cette hypothèse, les immigrants établis au Canada depuis 15 ans ou moins ont une plus forte propension à émigrer que le reste de la population, à l’exception de certains immigrants arrivés depuis moins de trois ans dont le lieu de naissance n’est pas l’Europe de l’Ouest ou du Nord, l’Amérique du Nord ou l’Asie de l’Est.

Solde des résidents non permanents

Comme pour l’immigration et l’émigration, trois hypothèses ont été retenues quant à l’évolution future du solde des résidents non permanentsNote 19, hypothèses qui reprennent en grande partie celles figurant dans la publication intitulée Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038).

Dans le cas des trois hypothèses, le solde annuel provincial ou territorial de résidents non permanents publié par le PED entre mai 2011 et juin 2016 est repris intégralementNote 20. Les trois hypothèses ne divergent donc qu’à partir de juillet 2016. Dans le cas de l’hypothèse faible, on suppose un solde des résidents non permanents nul pour tout le reste de la projection. Quant aux hypothèses moyenne et forte, elles proposent toutes deux une diminution progressive du solde des résidents non-permanents de façon à atteindre un solde nul en juillet 2021 dans le premier cas, et en juillet 2031 dans le second.

Les répartitions provinciales et territoriales du solde des résidents non permanents sont différentes dans le cas de l’hypothèse moyenne et de l’hypothèse forte. Celles-ci reproduisent celles utilisées dans les hypothèses moyenne et forte figurant dans la publication Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038)(Statistique Canada, 2014a)Note 21.

Migration interne

La migration entre les différentes régions du Canada est l’une des composantes qui, au fil du temps, a toujours été parmi les plus instables (Willbond, 2014). Les flux migratoires internes étant particulièrement sensibles à différents facteurs sociaux et économiques, ils sont, par nature, changeants et difficiles à projeter (Smith, 1986). Par ailleurs, cette composante constitue le facteur principal d’accroissement de certaines régions au pays (Dion et Coulombe, 2008). L’incertitude entourant l’évolution future de cette composante, combinée à l’importance qu’elle représente sur le plan démographique, requiert une attention particulière. Pour cette raison, quatre hypothèses distinctes de migration interne ont été retenues.

La première hypothèse est similaire à celle utilisée dans la publication intitulée Projections de la population et des ménages autochtones au Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2015). Selon cette hypothèse, la contribution de la migration interne à l’accroissement démographique des différentes régions se veut un reflet de ce qui a été observé en moyenne au cours des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011. Les trois autres hypothèses se distinguent par le fait que la contribution de la migration à l’accroissement des régions ne se base pas sur la moyenne des trois périodes, mais sur une seule de ces trois périodes : 2006 à 2011 dans la deuxième hypothèse, 2001 à 2006 dans la troisième et 1996 à 2001 dans la quatrième.

Une seule hypothèse a été retenue quant à la composition des flux migratoires. Cette hypothèse est similaire à celle figurant dans la publication Projections de la population et des ménages autochtones au Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2015)Note 22. Celle-ci est cohérente avec la composition moyenne de la migration observée au cours de la combinaison des périodes 2000 à 2001, 2005 à 2006 et 2010 à 2011Note 23. L’analyse des données des recensements de 2001, 2006 et de l’ENM de 2011 montre que la composition des flux migratoires change peu au fil du temps.

Cette analyse permet d’observer qu’en général, les personnes plus scolarisées, les jeunes adultes âgés de 15 à 34 ans et les personnes sans enfants sont plus susceptibles de migrer que le reste de la population lorsque l’on contrôle pour de nombreuses caractéristiques comme le statut d’immigrant, le temps écoulé depuis l’immigration, le statut des générations et la connaissance des langues officiellesNote 24. Cette même analyse montre que les immigrants migrent davantage que les non-immigrants, surtout ceux arrivés récemment au Canada. Par ailleurs, les immigrants présentent des modèles de migration interne différents de ceux de la population non immigrante. Par exemple, ils sont moins enclins à déménager vers une région hors RMR (figures 2a et 2b). De plus, les données révèlent que les personnes appartenant à un groupe de minorités visibles sont moins susceptibles de migrer que le reste de la population, alors que les personnes connaissant à la fois l’anglais et le français sont plus enclines à migrer, du moins lorsque l’on contrôle pour les variables énumérées ci-dessus. Ces résultats peuvent différer d’une région à l’autre (Dion et Coulombe, 2008).

Figure 2a

Tableau de données de la figure 2a
Tableau de données pour figure 2a
Flux de migration interrégionale, population immigrante, Canada, somme des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011
Partie 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Flux de migration interrégionale. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Québec, St-John's, Reste de Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Halifax, Reste de la Nouvelle-Écosse, Moncton, Saint John, Reste du Nouveau-Brunswick, Saguenay, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières, Montréal, Ottawa - Gatineau (partie québécoise) et Reste du Québec, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Québec
St-John's Reste de Terre-Neuve-et-Labrador Île-du-Prince-Édouard Halifax Reste de la Nouvelle-Écosse Moncton Saint John Reste du Nouveau-Brunswick Saguenay Québec Sherbrooke Trois-Rivières Montréal Ottawa - Gatineau (partie québécoise) Reste du Québec
nombre
St-John's - 105 10 110 25 15 25 35 0 10 15 0 85 10 0
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 330 - 40 135 65 0 0 30 0 0 0 0 60 0 10
Île-du-Prince-Édouard 20 10 - 100 60 25 15 45 0 0 0 0 15 45 10
Halifax 50 65 85 - 760 60 60 130 0 40 0 0 370 35 20
Reste de la Nouvelle-Écosse 30 85 65 1 105 - 35 25 75 0 0 0 0 105 10 50
Moncton 20 0 10 85 40 - 20 245 10 10 25 20 225 15 20
Saint John 35 40 40 80 25 50 - 170 0 0 10 0 35 0 0
Reste du Nouveau-Brunswick 10 35 40 250 130 285 250 - 0 80 0 0 415 20 20
Saguenay 0 0 0 0 0 0 0 0 - 80 40 10 310 60 160
Québec 10 10 0 25 0 25 25 130 80 - 110 125 3 075 510 1 310
Sherbrooke 0 0 0 0 0 25 0 10 0 165 - 15 1 790 180 450
Trois-Rivières 0 0 0 0 0 0 0 0 0 130 30 - 790 60 335
Montréal 35 10 65 365 100 145 75 210 155 2 115 1 005 360 - 2 265 8 425
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 10 10 0 50 0 0 0 15 0 90 20 10 905 - 230
Reste du Québec 15 10 15 10 35 15 10 35 65 1 165 585 250 6 865 390 -
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 50 10 30 380 215 80 40 125 15 165 65 10 2 310 3 550 175
Kingston 75 0 0 85 35 10 20 70 0 25 0 0 220 15 20
Peterborough 0 30 0 0 30 0 0 0 0 0 0 0 35 0 0
Oshawa 10 10 25 15 30 0 10 25 0 0 0 0 60 0 40
Toronto 225 225 195 1 170 645 150 85 445 0 120 40 25 6 400 300 300
Hamilton 35 30 30 120 90 20 10 75 0 15 10 0 400 30 45
St. Catharines - Niagara 10 10 10 50 30 0 10 20 0 10 0 0 175 25 0
Kitchener - Cambridge - Waterloo 30 0 0 80 90 10 25 35 0 0 0 10 300 45 15
Brantford 15 0 10 0 10 10 0 10 10 0 0 0 30 0 10
Guelph 0 0 35 30 35 0 20 10 0 0 0 0 65 0 0
London 10 0 10 135 10 10 15 50 0 10 0 0 355 15 0
Windsor 0 0 0 20 10 0 10 0 0 10 0 0 220 40 0
Barrie 10 0 10 0 20 0 10 50 0 10 0 0 45 10 15
Grand Sudbury 10 0 10 10 10 0 0 0 0 0 0 0 40 45 10
Thunder Bay 0 0 10 0 20 0 0 0 0 0 0 0 0 10 0
Reste de l'Ontario 15 60 75 140 215 20 85 225 15 25 0 0 730 140 175
Winnipeg 35 25 45 110 75 10 10 25 20 20 35 0 410 145 0
Reste du Manitoba 0 15 20 20 45 0 0 45 0 0 0 0 40 0 10
Regina 0 0 0 15 0 10 0 10 0 10 0 0 40 0 0
Saskatoon 10 0 15 20 65 0 0 35 0 0 0 0 155 10 10
Reste de la Saskatchewan 0 0 0 15 35 0 0 20 0 0 0 0 65 0 20
Calgary 75 35 75 280 195 35 55 110 0 15 0 0 735 55 10
Edmonton 60 0 50 185 125 15 15 50 0 15 35 0 515 55 25
Reste de l'Alberta 25 85 55 95 110 0 15 50 10 15 0 0 150 40 35
Kelowna 0 10 10 0 10 0 0 20 0 0 0 0 40 0 15
Vancouver 60 30 20 375 150 15 50 145 0 25 20 0 2 890 45 60
Victoria 20 10 0 65 60 0 35 15 0 0 0 10 175 10 40
Abbotsford - Mission 0 0 0 10 15 0 0 0 0 0 0 0 40 0 0
Reste de la Colombie-Britannique 50 10 75 115 260 35 25 95 0 30 0 0 215 10 90
Territoires 0 20 0 25 45 15 0 40 0 0 0 0 45 0 10
Tableau de données pour figure 2a
Flux de migration interrégionale, population immigrante, Canada, somme des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011
Partie 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Flux de migration interrégionale. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Ontario, Ottawa - Gatineau (partie ontarienne), Kingston, Peterborough, Oshawa, Toronto, Hamilton, St. Catharines - Niagara, Kitchener - Cambridge - Waterloo, Brantford, Guelph, London, Windsor, Barrie, Grand Sudbury, Thunder Bay et Reste de l'Ontario, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Ontario
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) Kingston Peterborough Oshawa Toronto Hamilton St. Catharines - Niagara Kitchener - Cambridge - Waterloo Brantford Guelph London Windsor Barrie Grand Sudbury Thunder Bay Reste de l'Ontario
nombre
St-John's 120 15 0 15 360 30 40 45 10 0 10 0 0 10 0 65
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 130 0 0 10 210 10 20 35 0 20 0 0 0 0 0 110
Île-du-Prince-Édouard 65 0 0 0 240 20 0 65 10 0 45 100 15 0 0 85
Halifax 635 75 10 55 1 855 205 25 125 0 40 70 120 55 0 10 205
Reste de la Nouvelle-Écosse 165 40 0 70 495 50 25 30 0 50 95 40 25 30 25 390
Moncton 75 0 0 10 210 25 20 15 0 0 0 0 10 0 0 55
Saint John 75 10 20 0 255 0 35 10 0 10 15 40 15 0 0 55
Reste du Nouveau-Brunswick 260 60 55 40 585 70 25 75 0 0 45 25 25 20 0 270
Saguenay 0 10 0 0 10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 25
Québec 250 30 10 45 435 90 0 45 0 0 20 35 10 0 0 100
Sherbrooke 115 0 0 10 320 85 60 25 0 50 20 10 0 0 0 35
Trois-Rivières 15 0 0 0 25 15 15 0 0 0 0 0 0 0 0 65
Montréal 4 955 400 80 290 15 585 965 160 655 120 205 485 500 160 110 40 1 750
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 2 225 10 0 10 175 10 20 25 55 0 40 0 0 0 0 170
Reste du Québec 235 25 10 10 360 80 30 80 0 10 40 10 55 30 0 215
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) - 390 55 230 8 550 810 195 745 40 100 375 310 110 105 105 3 170
Kingston 855 - 30 95 2 105 230 60 130 10 40 105 15 55 15 35 845
Peterborough 130 50 - 400 1 145 30 30 35 10 70 40 0 30 0 10 625
Oshawa 245 35 310 - 6 215 235 135 205 70 50 130 50 125 20 0 1 775
Toronto 8 065 1 470 1 335 15 600 - 17 700 4 580 10 225 1 030 3 410 4 665 3 355 7 435 545 355 20 985
Hamilton 670 160 55 240 14 060 - 1 585 1 020 725 360 525 360 245 45 25 3 270
St. Catharines - Niagara 360 65 25 90 4 190 1 525 - 375 80 235 190 135 75 45 25 830
Kitchener - Cambridge - Waterloo 500 125 55 210 7 465 985 175 - 450 940 590 305 45 40 25 2 800
Brantford 30 0 0 35 650 650 50 265 - 75 95 40 10 10 0 630
Guelph 250 30 0 10 2 475 435 75 1 170 60 - 115 30 20 25 20 1 090
London 615 85 30 125 6 485 820 125 820 95 305 - 475 100 50 20 2 895
Windsor 445 30 15 75 3 970 410 105 525 10 130 675 - 25 15 10 1 370
Barrie 100 60 15 155 2 550 190 100 85 70 50 130 50 - 10 0 1 515
Grand Sudbury 210 25 15 30 825 90 100 115 0 10 20 20 65 - 0 465
Thunder Bay 70 115 10 15 330 25 30 25 0 10 10 20 35 15 - 235
Reste de l'Ontario 2 835 975 665 1 330 10 920 2 120 940 2 245 745 760 3 400 1 890 1 345 485 455 -
Winnipeg 635 55 0 95 2 725 155 215 280 10 30 215 45 25 25 30 355
Reste du Manitoba 85 25 0 10 455 20 15 35 0 0 100 0 75 20 30 355
Regina 100 20 0 10 360 110 30 85 0 0 25 40 0 0 0 35
Saskatoon 195 25 0 15 455 40 35 45 15 30 100 50 0 0 30 30
Reste de la Saskatchewan 60 0 0 35 235 50 15 65 30 0 30 20 10 20 0 170
Calgary 650 75 25 105 3 720 285 135 350 20 35 250 235 30 30 85 455
Edmonton 660 125 0 50 2 230 185 105 195 20 70 225 100 35 0 20 315
Reste de l'Alberta 180 40 65 35 580 50 30 120 0 0 115 65 10 15 25 525
Kelowna 20 0 0 10 70 20 15 0 0 0 15 10 0 10 0 40
Vancouver 1 835 370 30 170 11 605 545 185 750 10 170 385 325 85 40 120 725
Victoria 325 20 10 65 685 40 85 140 10 0 25 0 30 0 15 155
Abbotsford - Mission 20 15 0 0 340 25 30 30 10 0 0 10 10 0 0 55
Reste de la Colombie-Britannique 370 80 20 15 575 70 125 65 20 30 150 60 55 0 75 535
Territoires 150 0 0 10 140 10 25 35 0 0 25 10 20 0 10 110
Tableau de données pour figure 2a
Flux de migration interrégionale, population immigrante, Canada, somme des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011
Partie 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Flux de migration interrégionale. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique et les territoires, Winnipeg, Reste du Manitoba, Regina, Saskatoon, Reste de la Saskatchewan, Calgary, Edmonton, Reste de l'Alberta, Kelowna, Vancouver, Victoria, Abbotsford - Mission, Reste de la Colombie-Britannique et Territoires, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique et les territoires
Winnipeg Reste du Manitoba Regina Saskatoon Reste de la Saskatchewan Calgary Edmonton Reste de l'Alberta Kelowna Vancouver Victoria Abbotsford - Mission Reste de la Colombie-Britannique Territoires
nombre
St-John's 55 65 10 0 0 150 200 35 10 105 25 0 25 15
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 40 10 10 10 15 35 30 200 10 90 25 0 30 15
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0 0 50 0 85 0 120 0 0 45 0
Halifax 150 25 20 20 15 780 280 115 45 405 130 0 145 20
Reste de la Nouvelle-Écosse 55 15 0 0 30 190 140 130 15 210 160 25 190 35
Moncton 0 10 0 0 0 75 80 10 0 20 15 10 15 0
Saint John 15 0 0 15 0 170 50 10 0 85 0 0 15 10
Reste du Nouveau-Brunswick 40 45 0 15 30 135 335 200 0 95 50 0 75 20
Saguenay 0 0 0 0 0 0 50 40 0 25 0 0 0 10
Québec 30 0 30 0 0 260 120 115 20 145 10 0 35 0
Sherbrooke 15 0 10 0 10 220 85 65 0 40 0 15 25 20
Trois-Rivières 0 0 0 0 0 65 35 0 0 0 0 0 0 0
Montréal 505 65 110 435 50 4 525 3 080 495 125 3 640 290 105 475 55
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 20 0 0 0 0 95 50 15 0 25 15 0 25 10
Reste du Québec 30 25 0 45 0 140 165 50 25 105 15 60 85 75
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 325 65 85 80 80 1 420 1 140 185 245 1 760 465 15 430 100
Kingston 40 15 10 30 15 180 200 45 0 380 55 10 85 0
Peterborough 10 0 0 10 0 60 10 75 20 60 10 0 55 10
Oshawa 15 10 0 15 0 75 100 35 10 110 40 20 75 10
Toronto 1 785 550 1 015 1 290 270 10 645 8 520 2 875 395 11 175 1 165 340 1 675 425
Hamilton 240 35 65 100 95 435 745 310 35 735 185 40 280 35
St. Catharines - Niagara 35 15 0 35 20 425 415 230 10 325 155 20 165 20
Kitchener - Cambridge - Waterloo 115 10 70 30 0 530 335 275 15 410 150 45 150 10
Brantford 10 10 0 0 10 65 25 10 10 85 10 0 0 0
Guelph 40 0 0 90 0 115 80 30 25 205 55 30 70 0
London 100 55 45 15 25 895 630 260 60 670 205 15 205 20
Windsor 70 10 15 90 15 980 535 175 30 595 10 50 85 10
Barrie 10 0 0 0 0 65 95 30 30 75 35 10 130 15
Grand Sudbury 10 0 0 10 10 65 25 40 15 35 0 0 35 0
Thunder Bay 65 35 0 15 0 70 120 65 35 70 75 10 80 0
Reste de l'Ontario 275 395 50 70 215 740 690 1 365 125 765 230 30 965 85
Winnipeg - 2 155 65 205 95 2 470 2 005 480 230 2 675 290 135 640 60
Reste du Manitoba 2 905 - 25 70 210 165 310 610 120 270 35 15 465 25
Regina 130 35 - 235 555 665 225 150 65 275 45 20 90 15
Saskatoon 215 50 270 - 610 790 535 400 95 610 145 30 300 10
Reste de la Saskatchewan 125 175 610 930 - 325 385 665 25 220 35 55 350 20
Calgary 520 110 295 410 295 - 3 760 6 525 685 4 845 830 250 3 020 105
Edmonton 345 80 170 210 225 4 795 - 3 900 615 3 535 805 180 1 775 255
Reste de l'Alberta 175 460 185 170 580 6 725 6 370 - 315 1 120 265 130 1 980 110
Kelowna 60 10 30 10 40 330 170 110 - 1 145 210 135 1 310 10
Vancouver 1 060 110 360 415 205 6 400 3 910 1 510 1 800 - 3 240 4 665 13 860 320
Victoria 65 0 30 50 15 530 260 220 235 3 285 - 125 3 085 50
Abbotsford - Mission 40 65 10 30 15 380 215 110 175 3 745 130 - 1 855 10
Reste de la Colombie-Britannique 230 75 40 120 350 2 075 1 345 1 725 2 035 9 500 3 185 1 790 - 195
Territoires 70 35 0 50 20 215 405 270 25 215 110 10 400 -

Figure 2b

Tableau de données de la figure 2b
Tableau de données pour figure 2b
Flux de migration interrégionale, population non immigrante, Canada, somme des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011
Partie 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Flux de migration interrégionale. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Québec, St-John's, Reste de Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Halifax, Reste de la Nouvelle-Écosse, Moncton, Saint John, Reste du Nouveau-Brunswick, Saguenay, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières, Montréal, Ottawa - Gatineau (partie québécoise) et Reste du Québec, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Québec
St-John's Reste de Terre-Neuve-et-Labrador Île-du-Prince-Édouard Halifax Reste de la Nouvelle-Écosse Moncton Saint John Reste du Nouveau-Brunswick Saguenay Québec Sherbrooke Trois-Rivières Montréal Ottawa - Gatineau (partie québécoise) Reste du Québec
nombre
St-John's - 8 630 155 2 000 895 205 160 555 0 35 15 0 575 90 95
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 17 010 - 625 2 520 2 155 460 290 1 080 15 135 10 20 320 20 485
Île-du-Prince-Édouard 335 490 - 1 985 1 330 690 380 1 250 0 65 20 0 355 140 250
Halifax 2 130 2 385 2 155 - 25 080 2 095 1 425 3 300 160 495 90 10 2 365 400 645
Reste de la Nouvelle-Écosse 1 250 2 165 1 705 28 445 - 2 025 1 025 4 030 10 165 145 15 875 125 505
Moncton 210 245 565 2 385 1 480 - 1 060 12 270 10 300 80 35 1 105 270 400
Saint John 895 875 385 2 040 750 1 830 - 5 970 0 10 10 0 310 80 40
Reste du Nouveau-Brunswick 775 1 510 1 700 4 990 4 270 16 760 6 605 - 105 1 750 155 85 3 240 780 2 885
Saguenay 0 40 0 165 75 45 0 90 - 6 130 810 445 7 910 960 9 445
Québec 40 20 130 520 175 365 65 1 660 3 500 - 2 395 2 505 28 855 5 010 49 245
Sherbrooke 25 10 0 90 65 145 15 200 320 3 590 - 625 12 290 925 19 425
Trois-Rivières 0 20 0 0 10 15 0 85 290 3 385 865 - 9 705 755 15 080
Montréal 380 115 370 1 705 995 1 130 295 3 015 4 240 25 680 11 585 6 670 - 11 305 208 085
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 30 40 115 230 70 145 15 510 325 2 705 560 385 9 335 - 11 065
Reste du Québec 175 220 185 435 535 605 120 2 390 10 880 64 220 23 395 18 320 138 395 13 160 -
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 1 020 650 745 3 755 1 580 990 350 1 740 85 905 225 30 7 710 14 510 2 535
Kingston 315 160 80 1 315 435 105 120 735 45 400 0 0 875 470 120
Peterborough 30 100 60 155 290 15 20 240 0 15 0 0 200 10 35
Oshawa 155 830 325 365 480 60 180 355 0 45 30 15 525 45 380
Toronto 2 985 6 690 1 800 6 535 4 560 1 525 900 3 305 35 915 215 120 16 170 1 055 2 070
Hamilton 465 390 485 975 1 000 245 190 710 0 65 35 0 1 100 245 305
St. Catharines - Niagara 175 155 180 550 715 140 60 410 0 30 25 15 560 140 270
Kitchener - Cambridge - Waterloo 730 1 175 110 580 1 010 215 130 290 0 120 30 0 955 70 295
Brantford 10 80 55 90 250 90 120 120 15 25 0 0 135 25 145
Guelph 210 105 180 250 345 95 65 170 0 15 25 0 410 60 120
London 240 165 155 850 460 150 130 550 45 60 20 10 1 050 105 185
Windsor 70 100 60 370 150 35 95 155 0 70 45 0 420 140 230
Barrie 145 335 140 585 320 90 45 335 15 35 15 0 290 65 280
Grand Sudbury 35 55 120 285 145 50 35 165 20 60 0 0 290 330 375
Thunder Bay 105 80 15 120 155 30 35 50 0 0 0 10 160 50 125
Reste de l'Ontario 1 015 2 405 930 4 415 4 460 640 425 4 725 435 1 025 215 155 4 975 2 695 4 980
Winnipeg 820 705 190 980 675 115 140 565 170 185 75 20 1 300 385 220
Reste du Manitoba 175 740 120 330 485 75 65 625 0 115 0 0 335 85 340
Regina 75 70 70 240 90 30 15 120 0 80 45 10 335 55 155
Saskatoon 40 35 85 330 225 40 30 115 0 40 0 0 560 55 65
Reste de la Saskatchewan 90 230 60 220 555 130 35 245 55 120 40 0 405 20 255
Calgary 1 710 980 835 2 645 2 755 690 1 000 1 750 0 390 95 20 2 905 370 800
Edmonton 1 155 1 420 720 1 890 2 200 630 460 2 195 65 480 270 70 1 965 515 920
Reste de l'Alberta 1 900 5 190 795 1 980 3 720 685 670 1 955 185 580 95 105 1 115 310 1 020
Kelowna 60 10 75 90 75 20 15 145 0 30 15 0 160 0 165
Vancouver 600 355 285 2 235 1 170 310 285 765 40 490 60 55 6 130 345 825
Victoria 175 85 160 1 440 755 40 40 220 30 180 20 0 900 285 245
Abbotsford - Mission 30 30 110 90 115 15 25 110 0 10 10 0 170 0 80
Reste de la Colombie-Britannique 545 935 430 1 385 2 040 360 400 1 135 180 205 150 20 1 630 230 1 000
Territoires 420 820 160 370 920 80 40 465 15 55 25 10 270 190 360
Tableau de données pour figure 2b
Flux de migration interrégionale, population non immigrante, Canada, somme des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011
Partie 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Flux de migration interrégionale. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Ontario, Ottawa - Gatineau (partie ontarienne), Kingston, Peterborough, Oshawa, Toronto, Hamilton, St. Catharines - Niagara, Kitchener - Cambridge - Waterloo, Brantford, Guelph, London, Windsor, Barrie, Grand Sudbury, Thunder Bay et Reste de l'Ontario, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Ontario
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) Kingston Peterborough Oshawa Toronto Hamilton St. Catharines - Niagara Kitchener - Cambridge - Waterloo Brantford Guelph London Windsor Barrie Grand Sudbury Thunder Bay Reste de l'Ontario
nombre
St-John's 1 220 345 55 235 2 025 245 110 435 40 45 305 80 150 100 50 990
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 745 205 35 320 2 645 205 245 835 105 175 215 60 205 80 65 1 820
Île-du-Prince-Édouard 805 155 45 120 1 260 260 120 210 55 85 180 30 140 25 10 795
Halifax 6 440 885 165 585 7 355 965 255 810 95 180 630 240 505 140 125 3 645
Reste de la Nouvelle-Écosse 2 235 545 150 445 2 830 700 325 720 170 245 565 105 220 140 150 4 350
Moncton 1 075 140 30 110 980 205 100 65 10 45 120 55 40 30 10 635
Saint John 505 75 10 125 910 330 115 80 15 45 165 60 65 10 0 720
Reste du Nouveau-Brunswick 2 565 855 240 405 2 660 305 225 495 110 105 425 135 460 335 70 4 955
Saguenay 140 55 0 0 85 10 0 0 20 0 20 0 30 15 0 530
Québec 1 655 490 55 75 1 290 115 60 110 30 20 60 60 95 25 0 1 340
Sherbrooke 370 65 0 20 485 55 55 60 0 60 30 20 15 20 10 435
Trois-Rivières 60 30 0 10 105 0 15 35 0 10 20 0 0 0 0 90
Montréal 12 135 1 230 270 1 015 23 155 1 850 525 1 415 200 585 1 250 695 360 370 175 7 830
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 10 495 130 15 65 685 65 90 150 70 10 165 35 15 115 20 2 605
Reste du Québec 2 175 335 65 330 1 485 300 175 345 25 40 200 150 130 280 115 5 780
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) - 4 640 960 1 365 20 255 2 545 1 295 2 305 395 725 2 220 825 1 115 1 420 730 41 465
Kingston 5 815 - 385 615 8 225 1 035 395 770 105 280 910 160 325 200 110 13 100
Peterborough 1 680 780 - 2 160 4 710 565 315 465 225 260 610 140 420 145 130 9 890
Oshawa 1 760 450 2 840 - 22 060 1 210 740 985 260 540 885 370 1 045 350 215 20 660
Toronto 21 600 6 490 6 880 53 720 - 51 420 12 385 22 660 3 560 12 395 14 265 5 100 30 895 3 920 1 735 110 815
Hamilton 2 950 815 620 1 310 34 140 - 9 060 5 140 6 605 2 535 3 345 755 1 435 635 245 24 615
St. Catharines - Niagara 1 655 665 345 1 015 10 885 8 230 - 2 135 745 785 1 995 525 590 300 395 10 855
Kitchener - Cambridge - Waterloo 2 740 765 455 895 19 220 4 405 1 225 - 3 935 5 030 3 685 800 1 095 550 410 27 640
Brantford 270 145 120 240 2 520 3 155 480 2 325 - 280 1 110 205 330 140 40 8 105
Guelph 1 405 350 230 290 9 455 2 220 500 6 705 505 - 1 100 290 380 335 115 9 890
London 3 230 1 070 535 915 17 995 2 890 1 310 4 290 1 030 1 280 - 2 180 955 565 235 29 070
Windsor 1 120 325 165 620 8 555 1 065 655 1 395 285 455 3 655 - 305 250 100 13 975
Barrie 1 105 590 375 820 12 395 1 225 640 820 235 290 1 055 315 - 680 140 18 335
Grand Sudbury 2 795 355 175 575 4 110 590 600 795 100 205 760 310 1 085 - 270 11 550
Thunder Bay 800 310 90 200 1 900 310 275 230 160 150 335 80 350 320 - 5 860
Reste de l'Ontario 36 535 15 185 11 520 13 995 53 585 16 945 10 775 22 915 7 225 8 250 32 720 13 795 17 290 13 945 9 340 -
Winnipeg 3 215 615 50 290 5 785 690 420 555 50 260 735 200 365 145 800 4 605
Reste du Manitoba 765 175 30 50 985 145 115 200 80 65 185 85 120 250 295 2 730
Regina 705 35 10 30 765 155 45 120 10 120 125 40 40 20 20 510
Saskatoon 675 160 50 45 1 065 150 200 120 20 80 150 165 70 40 85 645
Reste de la Saskatchewan 380 60 60 70 635 445 225 230 85 45 115 85 125 90 80 1 810
Calgary 3 400 680 275 730 10 010 1 645 680 1 455 215 310 1 375 515 320 250 600 5 235
Edmonton 3 480 1 055 160 345 5 350 750 390 610 130 230 1 055 280 415 295 460 4 245
Reste de l'Alberta 1 880 645 290 420 2 530 740 690 630 120 215 745 280 580 380 355 6 475
Kelowna 315 15 50 65 530 85 180 95 30 15 205 30 15 65 90 565
Vancouver 5 545 780 235 735 17 985 1 870 955 1 360 175 480 1 365 615 495 285 545 4 245
Victoria 2 620 385 90 170 2 255 300 215 370 40 125 325 60 120 30 270 1 745
Abbotsford - Mission 105 40 10 50 565 120 70 110 10 15 45 35 15 35 30 335
Reste de la Colombie-Britannique 2 470 555 335 420 3 010 760 645 510 160 415 820 315 435 455 540 6 470
Territoires 1 080 150 20 110 430 120 175 150 30 0 50 45 50 110 110 1 485
Tableau de données pour figure 2b
Flux de migration interrégionale, population non immigrante, Canada, somme des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011
Partie 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Flux de migration interrégionale. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique et les territoires, Winnipeg, Reste du Manitoba, Regina, Saskatoon, Reste de la Saskatchewan, Calgary, Edmonton, Reste de l'Alberta, Kelowna, Vancouver, Victoria, Abbotsford - Mission, Reste de la Colombie-Britannique et Territoires, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique et les territoires
Winnipeg Reste du Manitoba Regina Saskatoon Reste de la Saskatchewan Calgary Edmonton Reste de l'Alberta Kelowna Vancouver Victoria Abbotsford - Mission Reste de la Colombie-Britannique Territoires
nombre
St-John's 220 260 80 55 85 1 655 2 085 2 400 70 1 180 270 25 490 575
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 310 340 160 90 610 1 615 2 645 11 715 45 325 195 10 980 1 305
Île-du-Prince-Édouard 100 175 75 20 50 1 080 885 1 415 120 340 170 15 485 210
Halifax 865 370 200 250 260 4 520 3 510 3 430 150 2 400 1 470 75 1 265 830
Reste de la Nouvelle-Écosse 865 465 165 150 855 3 590 3 665 6 965 330 1 355 660 85 2 465 825
Moncton 180 85 10 30 55 835 640 900 50 195 85 20 230 155
Saint John 120 100 60 85 60 885 1 105 865 0 270 115 35 225 80
Reste du Nouveau-Brunswick 470 870 190 150 415 2 400 3 115 5 160 75 800 470 35 1 525 440
Saguenay 65 0 0 0 10 45 160 175 10 90 30 0 135 20
Québec 240 135 80 50 105 895 925 855 60 625 150 55 540 185
Sherbrooke 25 55 10 20 35 340 235 165 35 225 55 25 80 30
Trois-Rivières 0 20 0 10 0 215 105 70 0 50 30 0 100 25
Montréal 1 240 355 270 870 450 7 480 5 130 1 855 295 7 670 1 170 150 2 065 575
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 175 65 40 20 130 280 395 180 0 200 85 15 285 140
Reste du Québec 230 310 45 125 255 1 030 1 340 1 530 180 855 220 185 1 640 350
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 1 500 430 505 480 380 4 120 3 155 2 105 705 6 180 2 480 180 2 465 885
Kingston 320 200 90 190 150 1 225 1 125 755 75 1 200 600 45 665 185
Peterborough 80 60 35 75 85 345 255 515 100 420 100 0 410 125
Oshawa 160 140 0 105 80 1 000 720 765 90 895 175 75 475 110
Toronto 3 550 1 115 1 630 2 285 1 085 19 550 13 250 7 305 1 480 22 050 3 930 585 6 490 1 195
Hamilton 755 215 125 210 285 1 870 2 005 1 575 320 2 390 585 255 1 600 190
St. Catharines - Niagara 545 105 100 195 175 1 250 1 370 1 225 105 1 185 355 110 955 100
Kitchener - Cambridge - Waterloo 475 200 390 200 225 1 970 1 030 1 125 215 1 385 550 60 995 210
Brantford 65 90 10 15 15 255 285 275 40 350 110 0 280 20
Guelph 150 35 75 180 35 950 495 355 55 940 155 45 215 75
London 465 200 105 220 170 2 565 1 890 1 590 205 2 515 835 120 1 405 110
Windsor 225 90 90 285 195 2 135 1 440 935 75 1 415 285 75 570 50
Barrie 85 235 125 30 75 815 510 630 80 515 295 0 685 85
Grand Sudbury 130 150 0 65 120 435 480 595 25 325 125 15 365 100
Thunder Bay 935 350 25 75 235 1 410 995 1 060 240 545 155 110 685 150
Reste de l'Ontario 4 600 3 240 560 1 000 2 400 6 885 7 265 12 980 825 4 940 2 880 360 9 310 1 350
Winnipeg - 33 085 1 215 1 240 1 750 8 625 6 670 5 310 1 405 6 850 1 865 460 3 900 660
Reste du Manitoba 37 470 - 915 1 590 5 290 3 100 2 895 6 405 480 1 325 460 265 2 935 390
Regina 1 280 840 - 4 185 14 100 4 890 2 695 3 795 515 1 500 560 175 1 550 175
Saskatoon 1 340 1 525 4 910 - 22 185 6 085 4 995 5 840 685 1 900 805 255 3 160 315
Reste de la Saskatchewan 1 790 4 235 18 525 27 810 - 5 115 5 775 21 030 675 1 455 395 310 4 435 665
Calgary 4 315 2 355 2 785 5 150 6 650 - 19 250 63 480 6 700 15 450 6 090 1 120 25 185 1 000
Edmonton 2 950 1 880 1 785 2 590 5 495 23 575 - 56 790 4 430 12 585 4 545 1 020 18 350 1 965
Reste de l'Alberta 2 280 4 395 2 020 4 495 16 940 50 355 74 220 - 3 795 6 215 3 000 925 28 125 2 010
Kelowna 395 245 285 405 620 3 775 2 175 2 665 - 6 410 1 845 795 13 335 270
Vancouver 3 440 1 165 1 240 1 770 1 550 16 205 10 400 7 140 10 785 - 14 395 22 580 82 080 1 520
Victoria 855 285 320 450 640 3 855 2 895 2 800 1 425 14 780 - 565 23 745 485
Abbotsford - Mission 515 515 110 275 265 1 465 1 300 1 525 1 635 15 190 850 - 15 490 90
Reste de la Colombie-Britannique 2 125 1 925 950 1 705 5 720 19 185 17 265 33 980 18 660 50 270 26 175 9 830 - 2 570
Territoires 630 640 155 535 570 1 435 2 915 3 490 190 1 160 585 160 3 410 -

Fécondité

Déterminant clé de l’accroissement, la fécondité joue également, avec la mortalité, un rôle de premier plan dans l’évolution de la structure par âge de la population. Pour cet exercice de projection, trois hypothèses quant au nombre moyen d’enfants par femme ont été retenues, hypothèses qui reflètent celles figurant dans la publication Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) (Statistique Canada, 2014a)Note 25 et qui mettent en relief l’incertitude liée à l’évolution future de cette composante. Ces trois hypothèses se fondent sur l’atteinte d’une cible quant au nombre moyen d’enfants par femme (indice synthétique de fécondité ou ISF) en 2021. Selon l’hypothèse faible, l’ISF de 1,61 enfant par femme estimé en 2011 diminue progressivement pour atteindre 1,53 enfant par femme en 2021. Les hypothèses moyenne et forte supposent l’atteinte progressive d’un ISF de 1,67 et de 1,88 enfant par femme respectivement en 2021. Les taux de fécondité selon l’âge sont ajustés proportionnellement au fil du temps de façon à atteindre l’ISF annuel cibleNote 26.

Une seule hypothèse a été conservée quant à la fécondité différentielle selon diverses caractéristiques (groupe de minorités visibles, religion, lieu de naissance, temps écoulé depuis l’immigration, etc.) des femmes en âge d’avoir des enfants, soit celle d’un maintien des écarts de fécondité entre groupes projetés tel qu’ils ont été estimés en 2010-2011. La décision de n’utiliser qu’une seule hypothèse se fonde sur une analyse des tendances passées qui tend à montrer que les écarts de fécondité entre les groupes se maintiennent de manière remarquable au fil du temps (Morency et Caron-Malenfant, 2014). Parmi les caractéristiques qui se distinguent, on note que les personnes vivant en union, les immigrantes récentes et les personnes de religion musulmane et juive ont une probabilité plus grande de donner naissance à un enfant, alors que les personnes hors union, celles appartenant aux groupes de minorités visibles chinois, japonais et coréens, ainsi que les personnes de religion chrétienne orthodoxe et sans appartenance religieuse affichent une probabilité moindre (Bélanger et Gilbert, 2003; Caron-Malenfant et Bélanger, 2006).

Attribution de caractéristiques ethnoculturelles aux nouveau-nés

L’accroissement de certains sous-groupes de la population dépend non seulement de la fécondité des femmes qui en font partie, mais aussi de la « transmission » des caractéristiques à l’enfant, les nouveau-nés n’ayant pas nécessairement les mêmes caractéristiques que leur mèreNote 27. Cela est le cas notamment du groupe de minorités visibles, de la religion et des variables de langue, dont la probabilité de transmission est, dans chaque cas, l’objet d’une hypothèse uniqueNote 28 .

L’attribution aux nouveau-nés de chacune de ces caractéristiques repose sur des hypothèses qui sont similaires dans tous les cas. Ainsi, l’attribution du groupe de minorités visibles, de la religion, de la langue maternelle et de la langue parlée le plus souvent à la maisonNote 29 se fait en supposant que les modèles de transmission demeurent identiques à ceux estimés entre les mères et les enfants les plus jeunes à l’ENM de 2011.

La décision de n’utiliser qu’une seule hypothèse dans l’attribution de chacune de ces caractéristiques s’appuie sur une analyse des tendances récentes entre les recensements de 2001 et 2006 et de l’ENM de 2011 (uniquement le Recensement de 2001 et l’ENM de 2011 dans le cas de la religion) qui montre une grande stabilité dans les taux de transmission du groupe de minorités visibles, de la religion, de la langue maternelle et de la langue parlée le plus souvent à la maisonNote 30. À titre d’exemple, la figure 3 présente la proportion d’enfants âgés de moins d’un an qui appartiennent au même groupe de minorités visibles que leur mère pour trois périodes différentes.

Figure 3

Tableau de données de la figure 3
Tableau de données pour figure 3
Proportion d’enfants âgés de moins d’un an appartenant au même groupe de minorités visibles que leur mère, Canada, 2001, 2006 et 2011
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion d’enfants âgés de moins d’un an appartenant au même groupe de minorités visibles que leur mère. Les données sont présentées selon Groupe de minorités visibles (titres de rangée) et 2001, 2006 et 2011, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Groupe de minorités visibles 2001 2006 2011
pourcentage
Chinois 95 93 93
Sud-Asiatique 95 95 95
Noir 93 93 95
Arabe 92 90 91
Asiatique occidental 87 86 88
Asiatique du Sud-Est 86 83 79
Coréen 86 84 86
Philippin 83 83 86
Japonais 68 74 74
Latino-Américain 57 59 62

Mortalité

Tout comme pour la fécondité, trois hypothèses ont été retenues quant aux taux de mortalité selon l’âge et le sexe à l’échelon national. Ces taux selon l’âge et le sexe évoluent de la même manière que ceux utilisés dans la publication Projections démographiques pour le Canada (2013 à 2063), les provinces et les territoires (2013 à 2038) (Statistique Canada, 2014a)Note 31. Ces trois hypothèses reflètent les tendances à la hausse de l’espérance de vie de 1981 à 2010 (Martel, 2013; Greenberg et Normandin, 2011), mais aussi l’incertitude quant au rythme de croissance future de celle-ci.

Ainsi, selon l’hypothèse faible, l’espérance de vie à la naissance de 79,2 ans chez les hommes et de 83,5 ans chez les femmes en 2011 atteindrait 83,5 ansNote 32 et 86,1 ans chez les hommes et les femmes respectivement en 2036, selon le scénario de faible croissanceNote 33. Selon l’hypothèse moyenne, elle atteindrait 84,6 ans chez les hommes et 87,2 ans chez les femmes en 2036 dans le scénario de référence, alors qu’elle s’établirait à 86,2 ans chez les hommes et à 89,0 ans chez les femmes, selon l’hypothèse forte dans le scénario de forte croissance.

Une seule hypothèse a été retenue pour tenir compte de la mortalité différentielle entre les divers groupes composant la population. Reposant sur les données de l’Étude canadienne de suivi de la mortalité selon le recensement, 1991 à 2006, cette hypothèse suppose, entre autres, que la mortalité des immigrants est inférieure à celle des personnes nées au Canada (figure 4), particulièrement chez les immigrants récents, et que cet écart tend à s’amenuiser avec la durée écoulée depuis l’immigration. Ces résultats sont cohérents avec ceux observés dans la littérature (Vang et coll. 2015; Omariba et coll. 2014; et Trovato et Odynak, 2011). Par ailleurs, l’hypothèse suppose aussi que la mortalité est inférieure chez les personnes les plus scolarisées (Tjepkema et coll. 2012) et parmi celles appartenant à un groupe de minorités visibles, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes. Selon cette hypothèse, la mortalité différentielle demeurerait inchangée tout au long de la période projetée.

Figure 4

Tableau de données de la figure 4
Tableau de données pour figure 4
Espérance de vie à la naissance selon le statut d’immigrant et le sexe, scénario de référence, Canada, 2011 (estimée) à 2036 (projetée)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Espérance de vie à la naissance selon le statut d’immigrant et le sexe. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Non immigrant, Immigrant, Total, Hommes et Femmes, calculées selon en années unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Non immigrant Immigrant
Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes
en années
2011 80,9 78,5 83,1 83,3 81,5 85,0
2012 81,1 78,8 83,3 83,5 81,6 85,1
2013 81,3 79,0 83,4 83,6 82,0 85,1
2014 81,5 79,3 83,6 84,0 82,2 85,5
2015 81,6 79,4 83,7 83,5 82,0 84,9
2016 81,8 79,7 83,9 84,3 82,7 85,8
2017 82,0 79,8 84,1 84,3 82,7 85,8
2018 82,3 80,3 84,2 84,3 82,7 85,8
2019 82,4 80,4 84,3 84,6 83,2 85,9
2020 82,6 80,6 84,5 84,8 83,3 86,2
2021 82,8 80,8 84,6 84,8 83,3 86,3
2022 83,0 81,1 84,8 85,1 83,7 86,4
2023 83,2 81,3 85,0 85,1 83,5 86,6
2024 83,3 81,4 85,2 85,6 84,1 86,9
2025 83,5 81,7 85,3 85,8 84,3 87,1
2026 83,7 82,0 85,4 86,0 84,8 87,0
2027 83,8 82,1 85,5 86,0 84,8 87,1
2028 84,0 82,3 85,7 86,2 85,0 87,3
2029 84,2 82,6 85,8 86,4 85,1 87,5
2030 84,3 82,7 85,9 86,5 85,1 87,7
2031 84,5 82,9 86,0 86,5 85,3 87,7
2032 84,7 83,1 86,2 86,7 85,4 87,8
2033 84,8 83,3 86,3 86,9 85,6 88,1
2034 85,0 83,5 86,4 87,1 86,0 88,2
2035 85,1 83,7 86,5 87,2 86,2 88,1
2036 85,3 83,8 86,7 87,2 86,2 88,1

Transitions linguistiques intragénérationnellesNote 34

Il a été observé au fil du temps que certaines personnes changeaient leurs déclarations quant à la langue parlée le plus souvent à la maison, et qu’en conséquence, ces transitions linguistiques intragénérationnelles contribuaient à l’évolution de la taille relative des groupes linguistiques au pays. De façon à tenir compte de ces changements linguistiques au cours de la vie, une seule hypothèse a été retenue pour les transitions relatives à la langue parlée le plus souvent à la maison.

L’hypothèse retenue est fondée sur les données provenant du microappariement entre les recensements de 2001 et de 2006. Elle suppose que des changements peuvent survenir jusqu’à l’âge de 50 ans. Les probabilités de changer de langue parlée le plus souvent à la maison sont mesurées séparément selon la langue maternelle et la langue parlée le plus souvent à la maison d’origine, le lieu de résidence (Québec et hors Québec) et le statut d’immigrant (immigrant et non-immigrant), ces caractéristiques étant déterminantes dans les modèles de transition. Des analyses ont démontré que parmi les personnes les plus susceptibles de connaître un changement de langue parlée le plus souvent à la maison, on trouve notamment les immigrants arrivés au pays en bas âge et les personnes de deuxième génération ayant une tierce langue maternelle. Corbeil et Houle (2014) ont indiqué qu’au Québec, parmi les immigrants, les transferts de la langue parlée le plus souvent à la maison se font généralement dans les cinq premières années suite à l’arrivée au Canada, alors que pour les personnes de deuxième génération, les transferts surviennent généralement avant l’âge de 10 ans. Si, au Canada à l’extérieur du Québec, les transferts de la langue parlée le plus souvent à la maison se font majoritairement vers l’anglais, au Québec, ces transferts se font vers le français et dans une moindre mesure vers l’anglais (Corbeil et Houle, 2014; Sabourin et Bélanger, 2015)Note 35.

Mobilité religieuse intragénérationnelle

Au cours des dernières décennies, une part importante des variations dans la taille de certains groupes religieux, en particulier des catholiques, de certains groupes protestants et des personnes déclarant n’avoir aucune religion, ne peut être expliquée par les facteurs de l’accroissement démographique que sont la fécondité, la mortalité et la migration. En fait ces variations seraient attribuables aux changements de religion pouvant survenir au cours de la vie des personnes ou, autrement dit, à la mobilité religieuse intragénérationnelleNote 36 (Caron-Malenfant et coll. à paraître; Statistique Canada, 2010).

Une analyse par méthode résiduelle entre les recensements et l’ENM a permis de montrer que les niveaux de mobilité religieuse intragénérationnelle pour certaines religions n’étaient pas constants au fil du temps (Caron-Malenfant et coll. à paraître) et que, par conséquent, l’évolution future de cette composante était empreinte d’une importante incertitude. Pour cette raison, deux hypothèses ont été retenues. La première consiste à poursuivre tout au long de la projection les tendances relatives à la mobilité religieuse intragénérationnelle estimées entre le Recensement de 2001 et l’ENM de 2011, tendances qui étaient particulièrement défavorables à la croissance des groupes catholiques et protestants, mais particulièrement favorables à celle du groupe « autres chrétiens » (c.-à-d. autre que catholique, protestant et orthodoxe chrétien) et à celui des personnes sans appartenance religieuse. La seconde consiste à poursuivre les tendances estimées entre les recensements de 1991 et 2001, lesquelles sont moins défavorables à la croissance des catholiques et des protestants et par conséquent moins favorables à celle du groupe « autres chrétiens » et à celui des personnes sans appartenance religieuse.

Autres hypothèses

D’autres hypothèses relatives à certaines composantes en arrière-plan du modèle de projections (niveau de scolarité, état matrimonial) ou concernant plus spécifiquement les populations autochtones (mobilité ethnique des Autochtones) ont été retenues dans le cadre de cet exercice de projection. Dans le cas des hypothèses spécifiques aux populations autochtones, celles-ci sont les mêmes que celles utilisées dans le scénario de fécondité constante figurant dans les Projections de la population et des ménages autochtones au Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2015). L’hypothèse en lien avec la scolarité et celle en ce qui a trait à l’état matrimonial sont aussi identiques à celles retenues dans les projections autochtones (Statistique Canada, 2015).

Ces autres hypothèses sont les suivantes :

Scénarios

Cette section montre de quelle façon les hypothèses relatives à chacune des composantes sont combinées pour former les scénarios du présent exercice de projections. Bien qu’il soit possible de formuler un très grand nombre de scénarios, seulement 12 ont été retenus. De ce nombre, sept sont analysés dans le présent rapport. Les cinq autres servent uniquement à fournir aux utilisateurs de données une mesure de la sensibilité des résultats à certains facteurs autres que ceux pris en considération explicitement dans l’analyse.

Scénarios analysés dans le rapport

Les sept scénarios analysés dans le présent rapport ont été retenus en fonction de leur plausibilité et de leur pertinence en ce qui a trait à l’objectif de l’analyse qui est d’obtenir une mesure de l’influence de diverses caractéristiques de l’immigration sur la diversité ethnoculturelle future de la population canadienne. Une description de chacun de ces scénarios analysés dans ce rapport figure dans le tableau 2Note 37.

Le scénario de référence combine un niveau d’immigration moyen de 8,3 immigrants pour 1 000 habitants, une répartition provinciale ou territoriale des nouveaux immigrants à l’arrivée représentative de celle estimée entre juillet 2010 et juin 2015, une émigration moyenne, un solde des résidents non permanents diminuant progressivement pour atteindre 0 en 2021, une fécondité moyenne de 1,67 enfant par femme, une croissance moyenne de l’espérance de vie, des modèles de migration interne représentatifs de la moyenne estimée au cours des périodes allant de 1996 à 2001, 2001 à 2006 et 2006 à 2011 et finalement une mobilité religieuse intragénérationnelle nette basée sur la période allant de 2001 à 2011.

Le scénario de référence s’appelle ainsi non en raison de son meilleur caractère prédictif (voir la section intitulée « Mises en garde »), mais plutôt parce qu’il constitue un scénario central à partir duquel sont construits les autres scénarios. Les six autres scénarios compris dans l’analyse ne s’en distinguant que par une seule composante : le niveau de l’immigration (scénarios 2 et 3), la répartition des immigrants sur le territoire canadien à leur arrivée (scénarios 4 et 5), l’origine géographique des immigrants (scénario 6) et la mobilité religieuse intragénérationnelle (scénario 7). Ce dernier scénario est légèrement en marge des autres, puisqu’il ne vise pas à mesurer la sensibilité de la diversité ethnoculturelle à une caractéristique de l’immigration. Il a été retenu ici, car des résultats de projection en lien avec la religion seront présentés dans l’analyse et parce que l’omission de tenir compte de la sensibilité des résultats à la mobilité religieuse intragénérationnelle aurait pour conséquence de masquer la grande incertitude liée à cette composante.

Autres scénarios

Les scénarios présentés précédemment visent surtout à produire des variations plausibles dans les composantes affectant la composition future de la population canadienne. Toutefois, hormis ceux proposant des niveaux distincts d’immigration (faible et forte immigration), ces scénarios ne peuvent fournir qu’une fourchette de résultats assez réduite quant à la taille et à la répartition géographique future de la population. C’est pourquoi il importe de produire des variations à l’égard des composantes de l’accroissement démographique que sont la fécondité, la mortalité et, à l’échelon régional, la migration interne. Il s’agit là du but visé par les cinq scénarios figurant dans le tableau 3Note 38. Les résultats de ces cinq scénarios supplémentaires sont présentés en annexe.

Ainsi, deux scénarios (8 et 9)Note 39 diffèrent de celui de référence pour l’ensemble des composantes démographiques (immigration, émigration, solde des résidents permanents, fécondité et mortalité) de façon à fournir une fourchette maximale de l’évolution future de la taille de la population, alors que les trois autres scénarios (10, 11 et 12) ne se distinguent du scénario de référence qu’en ce qu’ils supposent une contribution de la migration interrégionale nette à l’accroissement de la population des différentes régions reflétant différentes périodes historiques. Ces trois derniers scénarios visent à mettre en relief la sensibilité des résultats à différents niveaux de migration interne sur la répartition géographique future de la population des régions.

Mises en garde

Le présent exercice de projections vise deux objectifs : 1) obtenir une mesure de la sensibilité future de la composition de la population canadienne, mesurée à l’aide de divers indicateurs de diversité ethnoculturelle, à certains aspects en lien principalement avec l’immigration et 2) fournir une fourchette plausible de la croissance possible de la population canadienne et de ses régions.

La section « Analyse des résultats » cherche à répondre au premier objectif. Pour ce faire, sept scénarios ont été retenus. Il arrive à l’occasion que les résultats des cinq scénarios supplémentaires – qui ne sont présentés qu’en annexe et qui vise à répondre au deuxième objectif – sont à l’extérieur de la fourchette des sept scénarios analysés. Dans la très grande majorité des cas où cette situation se produit, la fourchette de résultats en est peu affectée et les grandes conclusions sont maintenues.

Par ailleurs, le choix des hypothèses et scénarios ne vise pas à prédire le futur mais plutôt à fournir aux utilisateurs de données un portrait de la population canadienne si certaines conditions étaient réunies. Étant donné qu’il est impossible de connaître le futur, plusieurs scénarios ont été développés de façon à circonscrire un large éventail de possibilités plausibles en regard, entre autres, des données et des tendances passées. Pour cette raison, l’utilisateur de ces projections est invité à considérer l’ensemble de la fourchette des résultats plutôt que de rechercher un scénario qui paraît plus probable.

Comme pour tout exercice prospectif, ces projections démographiques présentent certaines limites, notamment en ce qui a trait aux sources de données, aux ajustements à la population de base et au choix des méthodes utilisées. Ces limites sont décrites de façon détaillée dans la publication Demosim : un aperçu des méthodes et sources de données, Demosim 2017 (Statistique Canada, 2017a).

D’autres sources d’incertitude, dont celles en lien avec la variance associée à certains des paramètres de projection ainsi que la variabilité, quoique faible, associée aux processus aléatoires inhérents à la microsimulation, peuvent avoir une incidence sur les résultats de projections. Pour ces raisons et afin de ne pas donner une impression de précision trop élevée, les résultats figurant dans le présent rapport ont été arrondis au millier près.

Enfin, afin de maintenir une cohérence avec les autres produits de Statistique Canada, les concepts utilisés dans ce rapport découlent de ceux utilisés dans le cadre de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011. Ils tiennent donc compte de l’évolution la plus récente dans le choix des définitions.

Analyse des résultats

L’analyse des résultats effectuée dans cette section vise à fournir une mesure de la sensibilité de l’évolution, jusqu’en 2036, de certains indicateurs de diversité ethnoculturelle (liés au lieu de naissance des immigrants, au statut des générations, aux langues, à l’appartenance à un groupe de minorités visibles et à la religion) au Canada à divers aspects de l’immigration. Cette analyse est réalisée en deux volets. Tout d’abord, un portrait d’ensemble est dressé, puis une analyse similaire est présentée sous la forme de brefs portraits des provinces/régions ainsi que de Montréal, Toronto et Vancouver.

L’accroissement migratoire international serait la principale source d’accroissement de la population canadienne au cours des 25 prochaines années

Au cours de la majeure partie du XXe siècle, l’accroissement démographique du Canada reposait principalement sur l’accroissement naturel. Par contre, à partir de la fin des années 1990 (figure 5), l’accroissement migratoire international est devenu la principale source d’accroissement de la population canadienne en raison notamment d’une immigration soutenue, d’une hausse progressive du nombre de décès et du maintien de la fécondité à des niveaux relativement bas au cours de cette période. Ce revirement de situation met en lumière toute l’importance qu’a prise l’immigration (la principale source de l’accroissement migratoire) dans l’accroissement de la population canadienne au cours de la période récente. Ainsi, entre 2000 et 2011, 65 % de l’accroissement total provenait de la migration internationale nette.

Figure 5

Tableau de données de la figure 5
Tableau de données pour figure 5
Accroissement migratoire international et accroissement naturel, Canada, 1972 à 2011 (estimés) et 2012 à 2036 (projetés selon trois scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Accroissement migratoire international et accroissement naturel. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Accroissement naturel , Accroissement migratoire international , Estimé, Projeté, Scénario de faible immigration, Scénario de référence et Scénario de forte immigration, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Accroissement naturel Accroissement migratoire international
Estimé Projeté Estimé Projeté
Scénario de faible immigration Scénario de référence Scénario de forte immigration Scénario de faible immigration Scénario de référence Scénario de forte immigration
milliers
1972 185 - - - 99 - - -
1973 179 - - - 151 - - -
1974 184 - - - 174 - - -
1975 192 - - - 162 - - -
1976 193 - - - 118 - - -
1977 194 - - - 84 - - -
1978 191 - - - 52 - - -
1979 198 - - - 96 - - -
1980 199 - - - 141 - - -
1981 200 - - - 134 - - -
1982 199 - - - 87 - - -
1983 199 - - - 62 - - -
1984 201 - - - 59 - - -
1985 194 - - - 68 - - -
1986 189 - - - 116 - - -
1987 185 - - - 164 - - -
1988 187 - - - 246 - - -
1989 202 - - - 232 - - -
1990 214 - - - 180 - - -
1991 207 - - - 135 - - -
1992 202 - - - 174 - - -
1993 183 - - - 143 - - -
1994 178 - - - 152 - - -
1995 167 - - - 162 - - -
1996 153 - - - 167 - - -
1997 133 - - - 154 - - -
1998 124 - - - 117 - - -
1999 118 - - - 158 - - -
2000 110 - - - 199 - - -
2001 114 - - - 242 - - -
2002 105 - - - 213 - - -
2003 109 - - - 195 - - -
2004 110 - - - 198 - - -
2005 112 - - - 216 - - -
2006 127 - - - 220 - - -
2007 133 - - - 235 - - -
2008 139 - - - 273 - - -
2009 142 - - - 272 - - -
2010 137 - - - 255 - - -
2011 136 - - - 250 - - -
2012 - 134 134 134 - 251 252 251
2013 - 136 136 135 - 245 245 245
2014 - 135 135 136 - 201 201 201
2015 - 134 135 135 - 229 229 229
2016 - 136 136 136 - 247 264 272
2017 - 137 137 137 - 206 244 262
2018 - 139 141 141 - 205 255 279
2019 - 139 142 143 - 187 255 288
2020 - 137 142 145 - 168 253 297
2021 - 135 142 146 - 151 253 305
2022 - 131 141 146 - 134 253 317
2023 - 123 136 143 - 128 257 325
2024 - 119 136 144 - 128 258 328
2025 - 111 130 140 - 130 262 332
2026 - 102 124 135 - 131 264 336
2027 - 92 117 130 - 132 268 340
2028 - 85 112 126 - 134 270 344
2029 - 75 105 120 - 135 272 346
2030 - 66 97 115 - 136 275 350
2031 - 57 91 109 - 139 277 355
2032 - 47 84 103 - 139 281 359
2033 - 39 77 98 - 139 281 361
2034 - 31 70 92 - 142 286 367
2035 - 24 65 87 - 143 289 369
2035 - 18 61 85 - 144 291 372

Selon les résultats provenant des différents scénarios de projection, l’accroissement migratoire international continuerait, d’ici 2036, de constituer la principale composante d’accroissement de la population canadienne, et ce, même dans le cas du scénario de faible immigration. Ainsi, de 2012 à 2036, on projette qu’en moyenne entre 62 % (scénario de faible immigration) et 71 % (scénario de forte immigration) de l’accroissement total aurait pour source l’accroissement migratoire. Par ailleurs, en 2036, dans tous les scénarios retenus, plus de 80 % de l’accroissement de la population canadienne seraient attribuables à l’accroissement migratoire, dont l’immigration serait la principale composante. Une immigration soutenue, une hausse du nombre de décès projetés et une fécondité basse maintenue durant toute la durée de la projection expliqueraient ces résultats.

La proportion d’immigrants au sein de la population canadienne continuerait d’augmenter d’ici 2036

Compte tenu de ce qui précède, il n’est pas étonnant de constater que le Canada est l’un des pays développés comptant l’une des plus fortes proportions de personnes nées à l’étranger au sein de sa population. En 2011, cette proportion atteignait plus d’une personne sur cinq (20,9 %)Note 40, une proportion plus élevée qu’aux États-Unis (13,0 %), qu’au Royaume-Uni (11,7 %) et que dans la majorité des pays de l’OCDENote 41.

Depuis la Confédération de 1867, la population canadienne a toujours été composée d’une forte proportion d’immigrants (figure 6) (encadré 2) en raison des vagues successives d’immigrants qui ont marqué son histoire. Ainsi, les données des recensements canadiens depuis 1871 montrent que cette proportion n’est jamais descendue en deçà de 13,0 % (en 1901), atteignant même 22,3 % en 1921. Bien que la proportion d’immigrants soit demeurée plutôt stable de 1951 à 1991 (entre 14,7 % et 16,1 %), on note que depuis, elle s’est mise à augmenter rapidement pour atteindre 20,7 % en 2011.

Figure 6

Tableau de données de la figure 6
Tableau de données pour figure 6
Proportion d’immigrants, Canada, 1871 à 2011 (estimée) et 2016 à 2036 (projetée selon trois scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion d’immigrants. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Estimée, Projetée, Référence, Faible immigration et Forte immigration, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Estimée Projetée
Référence Faible immigration Forte immigration
pourcentage
1871 16,5 - - -
1876 15,2 - - -
1881 13,9 - - -
1886 13,6 - - -
1891 13,3 - - -
1896 13,2 - - -
1901 13,0 - - -
1906 17,5 - - -
1911 22,0 - - -
1916 22,1 - - -
1921 22,3 - - -
1926 22,2 - - -
1931 22,2 - - -
1936 19,9 - - -
1941 17,5 - - -
1946 16,1 - - -
1951 14,7 - - -
1956 15,1 - - -
1961 15,6 - - -
1966 15,4 - - -
1971 15,3 - - -
1976 15,6 - - -
1981 16,0 - - -
1986 16,0 - - -
1991 16,1 - - -
1996 17,4 - - -
2001 18,4 - - -
2006 19,8 - - -
2011 20,6 - - -
2016 - 22,1 22,1 22,1
2021 - 23,7 23,1 24,0
2026 - 25,2 23,5 26,1
2031 - 26,7 24,0 28,1
2036 - 28,2 24,5 30,0

Les résultats de tous les scénarios de projections montrent que cette proportion continuerait d’augmenter au cours des 25 prochaines années et qu’elle atteindrait entre 24,5 % dans le scénario de faible immigration et 30,0 % dans celui de forte immigration, surpassant la proportion record observée en 1921. En nombre, cela représenterait entre 10,0 millions et 13,6 millions d’immigrants (toutes périodes d’immigration confondues) en 2036, une forte hausse par rapport au nombre estimé en 2011 (7,1 millions).

Début de la zone de texte

Encadré 2. Définitions : population immigrante et statut des générations

Population immigrante

Désigne les personnes qui sont, ou ont déjà été, des immigrants reçus au Canada. Cette population ne comprend pas les résidents non permanents et les citoyens canadiens de naissance nés à l’étranger, ces derniers étant considérés comme des Canadiens à la naissance ou non-immigrants.

Statut des générations

Désigne le rang de la génération du répondant depuis l’établissement de sa famille (entendre ses ascendants directs) au Canada. Dans le cadre du présent rapport, le statut des générations a été défini à partir du statut d’immigrant plutôt que du lieu de naissance, comme cela est généralement le cas à Statistique Canada (pour obtenir plus de renseignements, voir Statistique Canada, 2013b). Les personnes immigrantes constituent la première génération. Dans le cadre de ce rapport il sera toujours fait référence à la population immigrante plutôt qu’à celle de première génération. Les non-immigrants dont au moins un parent est né à l’étranger constituent la deuxième génération. Dans ce rapport, ils seront désignés sous le vocable de deuxième génération. Les générations suivantes (troisième ou plus) sont composées de personnes non immigrantes dont les deux parents sont nés au Canada. Dans ce rapport ils seront désignés sous le vocable de troisième génération ou plus. Selon cette définition, les résidents non permanents ne sont pas inclus dans la première génération puisque ce ne sont pas des immigrants. Ils sont donc compris dans une catégorie qui leur est propre.

Fin de la zone de texte

Les immigrants continueraient d’être concentrés à Montréal, Toronto et Vancouver

La population immigrante vivant au Canada n’est pas répartie uniformément entre les différentes régions. L’une de ses caractéristiques est sa forte concentration au sein des régions métropolitaines de recensement (RMR), tout particulièrement celles de Montréal, Toronto et Vancouver. En 2011, 90,9 % de la population immigrante vivait dans une RMR, et près de deux immigrants sur trois (63,2 %) résidaient soit à Montréal (12,4 %), Toronto (37,4 %) ou Vancouver (13,4 %) (figure 7). En comparaison, 69,1 % de l’ensemble de la population canadienne vivait dans une RMR en 2011, et un peu plus d’une personne sur trois (35,0 %) résidait dans l’une des trois plus grandes RMR du pays.

Figure 7

Tableau de données de la figure 7
Tableau de données pour figure 7
Répartition géographique de la population immigrante selon la région, Canada, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Répartition géographique de la population immigrante selon la région. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Estimée, Projetée - Scénario de référence, Différence entre le maximum et le scénario de référence et Différence entre le minimum et le scénario de référence, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Estimée Projetée - Scénario de référence Différence entre le maximum et le scénario de référence Différence entre le minimum et le scénario de référence
pourcentage
St-John's 0,1 0,1 0,0 0,0
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 0,0 0,0 0,0 0,0
Île-du-Prince-Édouard 0,1 0,2 0,0 0,1
Halifax 0,5 0,5 0,0 0,1
Reste de la Nouvelle-Écosse 0,3 0,2 0,0 0,0
Moncton 0,1 0,1 0,0 0,0
Saint John 0,1 0,1 0,0 0,0
Reste du Nouveau-Brunswick 0,2 0,3 0,0 0,1
Saguenay 0,0 0,0 0,0 0,0
Québec 0,5 0,5 0,0 0,0
Sherbrooke 0,2 0,2 0,0 0,0
Trois-Rivières 0,1 0,1 0,0 0,0
Montréal 12,4 13,9 0,7 0,0
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 0,4 0,7 0,0 0,0
Reste du Québec 0,7 0,6 0,0 0,0
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 3,0 2,8 0,4 0,1
Kingston 0,3 0,2 0,0 0,0
Peterborough 0,1 0,1 0,0 0,0
Oshawa 0,8 0,7 0,1 0,0
Toronto 37,4 33,9 5,2 0,2
Hamilton 2,5 1,9 0,2 0,0
St. Catharines - Niagara 1,0 0,6 0,1 0,0
Kitchener - Cambridge - Waterloo 1,6 1,5 0,2 0,0
Brantford 0,2 0,1 0,0 0,0
Guelph 0,4 0,3 0,0 0,0
London 1,3 0,9 0,1 0,0
Windsor 1,0 0,8 0,1 0,0
Barrie 0,3 0,3 0,0 0,0
Grand Sudbury 0,1 0,1 0,0 0,0
Thunder Bay 0,2 0,1 0,0 0,0
Reste de l'Ontario 3,0 1,6 0,2 0,1
Winnipeg 2,2 3,4 0,1 1,2
Reste du Manitoba 0,6 0,8 0,2 0,3
Regina 0,3 0,8 0,0 0,4
Saskatoon 0,4 0,9 0,0 0,5
Reste de la Saskatchewan 0,3 0,6 0,1 0,3
Calgary 4,7 7,3 0,1 1,8
Edmonton 3,5 5,2 0,1 1,3
Reste de l'Alberta 1,5 2,0 0,0 0,6
Kelowna 0,4 0,3 0,0 0,0
Vancouver 13,4 12,4 0,7 0,1
Victoria 0,9 0,7 0,0 0,0
Abbotsford - Mission 0,6 0,5 0,0 0,0
Reste de la Colombie-Britannique 2,3 1,4 0,1 0,0
Territoires 0,1 0,1 0,0 0,0

En 2036, selon tous les scénarios de projection, la répartition géographique des immigrants entre les régions serait similaire à celle estimée en 2011. La grande majorité (entre 91,7 % et 93,4 %) continuerait à vivre dans une RMR, alors que Montréal (entre 13,9 % et 14,6 %), Toronto (entre 33,6 % et 39,1 %) et Vancouver (entre 12,4 % et 13,1 %) demeureraient les trois principales régions de résidence des immigrants. En comparaison, environ une personne sur quatre au Canada vivrait à l’extérieur d’une RMR en 2036 selon tous les scénarios, alors qu’environ 40 % de la population vivrait dans l’une des trois grandes métropoles du pays.

En 2011, à l’échelon des provinces et des territoires, la population immigrante était surreprésentée en Ontario (53,3 % de tous les immigrants au Canada y habitaient, par rapport à 38,6 % de la population du pays) et en Colombie-Britannique (17,5 % par rapport à 13,1 %). Dans les autres provinces, en particulier au Québec et dans les provinces de l’Atlantique, la population immigrante était sous-représentée par rapport au poids démographique de ces provinces dans l’ensemble du Canada.

À la fin de la période de projection, la population immigrante serait toujours surreprésentée en Ontario et en Colombie-Britannique. Comme en 2011, l’Ontario compterait toujours la plus forte proportion d’immigrants résidant au Canada (entre 45,4 % et 52,4 %), suivi du Québec (entre 16,0 % et 16,8 %) et de la Colombie-Britannique (entre 15,3 % et 16,2 %).

La proportion d’immigrants augmenterait dans presque toutes les régions du Canada

En 2011, le poids qu’avaient les immigrants au sein de la population variait passablement d’une région à l’autre. De façon générale, la proportion d’immigrants dans les régions de l’Atlantique et du Québec (à l’exception de Montréal) et dans les régions hors RMR de l’ensemble du pays était largement inférieure à la moyenne canadienne (20,7 %) (figure 8). À l’autre bout du spectre, la proportion d’immigrants était la plus élevée à Toronto (46,0 %), Vancouver (40,0 %), Calgary (26,2 %), Hamilton (23,6 %) et Abbotsford – Mission (23,5 %) en 2011.

Figure 8

Tableau de données de la figure 8
Tableau de données pour figure 8
Proportion d’immigrants selon la région, Canada, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion d’immigrants selon la région. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Estimée, Projetée - Scénario de référence, Différence entre le maximum et le scénario de référence et Différence entre le minimum et le scénario de référence, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Estimée Projetée - Scénario de référence Différence entre le maximum et le scénario de référence Différence entre le minimum et le scénario de référence
pourcentage
Canada 20,7 28,2 1,8 3,7
St-John's 3,1 6,6 0,9 1,6
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 1 1,8 0,3 0,4
Île-du-Prince-Édouard 5,1 17,3 2,1 9,4
Halifax 8,2 15,2 1,6 3
Reste de la Nouvelle-Écosse 3,3 4,5 0,4 0,8
Moncton 4,4 9,4 1,2 4
Saint John 4,3 10,8 1,3 3,7
Reste du Nouveau-Brunswick 3,6 7,8 1 2,6
Saguenay 1,1 2,9 0,4 0,8
Québec 4,4 7,9 0,9 1,6
Sherbrooke 6,2 10,5 1,2 2,1
Trois-Rivières 2,8 5,2 0,7 1,2
Montréal 22,7 32,2 2,1 3,8
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 10 19 1,6 2,8
Reste du Québec 1,9 3,2 0,3 0,5
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 22,7 28,2 2,6 3,8
Kingston 11,8 12 0,9 1,6
Peterborough 8,3 7,4 0,4 0,7
Oshawa 16,1 17,4 1,2 1,5
Toronto 46 50 2,8 4,1
Hamilton 23,6 26,5 2,2 3,1
St. Catharines - Niagara 16,9 17 1,6 2
Kitchener - Cambridge - Waterloo 23,3 29 2,3 3,6
Brantford 11,4 9,8 0,5 0,8
Guelph 19,7 22,3 1,6 2,5
London 18,8 21,1 1,9 2,8
Windsor 22,4 27,7 2,1 3,3
Barrie 12,2 12,9 1,1 1,3
Grand Sudbury 6,3 4,9 0,5 0,7
Thunder Bay 9,3 7,5 0,5 1
Reste de l'Ontario 8 7 0,5 0,7
Winnipeg 20,7 37,9 2,6 8,7
Reste du Manitoba 8,2 15,8 3 4,7
Regina 10,5 32,6 3 13,6
Saskatoon 10,7 29 2,7 12,3
Reste de la Saskatchewan 3,7 11,5 1,8 5,8
Calgary 26,2 38,6 2,2 5,9
Edmonton 20,5 31,7 2,1 5,6
Reste de l'Alberta 8 13,5 1,3 3,4
Kelowna 13,8 16,8 1 2,1
Vancouver 40 46,5 1,9 4,4
Victoria 17,9 19,9 1,1 2,4
Abbotsford - Mission 23,5 30,1 1,6 3,4
Reste de la Colombie-Britannique 11,4 11,7 0,8 1,4
Territoires 6,8 11,7 1,1 3,3

Entre 2011 et 2036, la proportion que représenteraient les immigrants au sein de la population de la majorité des régions augmenterait selon tous les scénarios de projection. Tout comme en 2011, la proportion d’immigrants dans les régions de l’Atlantique, du Québec (à l’extérieur de Montréal) et dans les régions hors RMR serait inférieure à la moyenne canadienne en 2036, bien que dans toutes ces régions, hormis le reste de l’Ontario (dans tous les scénarios) et le reste de la Colombie-Britannique (dans un seul scénario), la proportion d’immigrants serait supérieure à celle estimée en 2011.

À la fin de la période de projection, les cinq RMR comptant les plus importantes proportions d’immigrants au sein de leur population seraient Toronto (entre 46,0 % et 52,8 %), Vancouver (entre 42,1 % et 48,5 %), Calgary (entre 32,7 % et 40,8 %), Montréal (entre 28,4 % et 34,2 %) et Winnipeg (entre 29,2 % et 40,5 %). Pour toutes ces régions, à l’exception de Toronto dans le scénario de faible immigration (dans lequel elle demeurerait stable), la proportion d’immigrants parmi la population augmenterait d’ici 25 ans.

Selon les résultats des projections, de nombreuses régions pourraient voir leur proportion d’immigrants augmenter ou diminuer selon le scénario retenu. Cela serait ainsi le cas pour Kingston, Oshawa, Hamilton, St. Catharines – Niagara, London, Barrie, Grand Sudbury, Victoria et le reste de la Colombie-Britannique.

Par ailleurs, la proportion d’immigrants au sein de la population de Regina et de Saskatoon serait particulièrement influencée par la répartition géographique des immigrants à leur arrivée au Canada. La proportion d’immigrants pourrait soit y augmenter très légèrement si cette répartition géographique des immigrants durant la projection était similaire à celle estimée entre 2000 et 2005, soit presqu’y tripler si elle était identique à celle estimée entre 2010 et 2015.

Dans tous les scénarios retenus, la proportion d’immigrants au sein de la population de Winnipeg augmenterait particulièrement rapidement entre 2011 (20,7 %) et 2036 (entre 29,2 % et 40,5 %). Cette proportion augmenterait beaucoup moins rapidement si, durant la projection, la répartition géographique des immigrants durant la projection était similaire à celle estimée entre 2000 et 2005 et beaucoup plus rapidement si elle était identique à celle estimée entre 2010 et 2015.

Par ailleurs, selon tous les scénarios, la proportion d’immigrants diminuerait à Brantford, Peterborough, Grand Sudbury, Thunder Bay et dans le reste de l’Ontario d’ici 2036.

Lorsque comparés au scénario de référence, on constate que ce sont les scénarios présentant une répartition géographique alternative des immigrants entre les provinces et les territoires, plutôt que ceux affichant un nombre d’immigrants différents à l’échelon national, qui font varier le plus la proportion d’immigrants projetée à l’Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick, dans les provinces des Prairies ainsi que dans les territoires, bien que des différences puissent être observables à l’échelon des régions infraprovinciales.

Selon tous les scénarios, la population immigrante continuerait de croître en nombre absolu dans toutes les provinces et territoires. Toutefois, cet accroissement ralentirait (dans les provinces de l’Atlantique, celles des Prairies et les territoires) ou accélèrerait (en Ontario) de manière importante dans l’éventualité d’un retour à une répartition géographique des immigrants à leur arrivée au Canada similaire à celle observée au début des années 2000. Quant à la Colombie-Britannique, le niveau de l’immigration au Canada serait le facteur ayant le plus d’incidence sur la rapidité de la hausse du nombre d’immigrants plutôt que la répartition géographique des immigrants à leur arrivée au pays. Au Québec, ce serait davantage la part des immigrants que recevrait la province dans l’ensemble canadien que le volume total d’immigrants admis au Canada qui serait le facteur ayant le plus d’incidence sur la vitesse d’accroissement de la population immigrante.

La composition de la population immigrante selon le continent de naissance en pleine mutation

Comme il a été mentionné précédemment, le portrait de la population immigrante a beaucoup évolué au cours des 25 dernières années en raison notamment des transformations dans la provenance géographique de l’immigration. Ainsi, en 1986, 62,2 % des immigrants résidant au Canada étaient originaires d’Europe. Seulement 18,4 % d’entre eux étaient originaires d’Asie. En 2011, le portrait était bien différent, puisque les personnes originaires d’Asie (les Chinois, les Indiens et les Philippins étant les trois principaux groupes) constituaient la plus forte proportion d’immigrants vivant au Canada (44,8 %) alors que les immigrants originaires d’Europe ne représentaient plus que 31,6 % du total (figure 9). Par ailleurs, la proportion d’immigrants originaires d’Afrique a aussi augmenté de 1986 à 2011 (passant de 2,3 % à 7,2 %).

Figure 9

Tableau de données de la figure 9
Tableau de données pour figure 9
Répartition des immigrants (en pourcentage) résidant au Canada selon la région de naissance, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Répartition des immigrants (en pourcentage) résidant au Canada selon la région de naissance. Les données sont présentées selon Région de naissance (titres de rangée) et Estimée, Projetée, Minimum en 2036 et Maximum en 2036, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région de naissance Estimée Projetée
Minimum en 2036 Maximum en 2036
pourcentage
Amérique du Nord 3,9 2,9 3,2
Amérique centrale 2,2 2,3 2,5
Antilles et Bermudes 5,2 4,1 4,9
Amérique du Sud 4,3 4,3 4,8
Europe de l’Ouest 5,9 3,2 3,6
Europe de l’Est 7,5 5,2 6,4
Europe du Nord 9,0 4,0 4,5
Europe du Sud 9,2 3,0 3,7
Afrique de l’Ouest 1,1 2,1 2,5
Afrique de l’Est 2,3 2,6 3,1
Afrique du Nord 2,7 4,4 4,6
Afrique centrale 0,5 1,0 1,1
Sud de l’Afrique 0,6 0,6 0,6
Asie de l'Ouest et centrale et Moyen-Orient 6,7 9,5 11,0
Asie de l’Est 14,2 14,0 15,0
Asie du Sud-Est 10,7 13,6 15,2
Asie du Sud 13,2 17,5 18,5
Océanie et autres 0,8 0,7 0,9

Les résultats des projections montrent qu’au cours des 25 prochaines années, les transformations dans la composition de la population immigrante selon la région de naissance se poursuivraient. Ainsi, en 2036, entre 55,7 % et 57,9 % des immigrants seraient nés en Asie — principalement en Chine, en Inde et aux Philippines — alors qu’entre 15,4 % et 17,8 % seraient nés en Europe, un renversement par rapport à ce qu’on observait en 1986. La proportion d’immigrants originaires de l’Afrique continuerait d’augmenter pour atteindre entre 11,0 % et 11,9 % en 2036.

Près d’une personne sur cinq serait de deuxième génération en 2036

La population de deuxième génération, c’est-à-dire celle comprenant les personnes non immigrantes ayant au moins un parent né à l’étranger (encadré 2), joue aussi un rôle dans la diversification de la population canadienne, rôle qui a été largement analysé dans les Projections de la diversité de la population canadienne, 2006 à 2031 (Statistique Canada, 2010). Cette population atteignait près de 6 millions de personnes en 2011.

Au cours des 25 prochaines années, selon tous les scénarios retenus, cette population croîtrait pour atteindre entre 8,1 millions de personnes (scénario de faible immigration) et 8,9 millions (scénario de forte immigration) en 2036. Elle représenterait près d’une personne sur cinq en 2036 selon tous les scénarios, en hausse par rapport à 2011 (17,5 %). Cette hausse serait largement liée à l’augmentation du poids démographique de la population immigrante.

En 2011, parmi la population de deuxième génération, 55 % étaient issus de familles dont les deux parents sont nés à l’étranger (alors que 45 % provenaient de familles dont un seul parent est né à l’étranger). En 2036, cette proportion s’accroîtrait selon tous les scénarios, atteignant entre 58,8 % et 62,4 %. L’un des facteurs qui sous-tend cette hausse serait le remplacement des cohortes plus âgées, nées plus souvent d’un seul parent né à l’étranger, par des cohortes plus susceptibles d’avoir deux parents nés à l’étranger (figure 10). Déjà amorcé en 2011, ce processus, lié à la propension à former des unions exogames, se poursuivrait jusqu’en 2036.

Figure 10

Tableau de données de la figure 10
Tableau de données de la figure 10
Structure par âge et sexe de la population de deuxième génération, Canada, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon le scénario de référence)

Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Structure par âge et sexe de la population de deuxième génération. Les données sont présentées selon Âge (titres de rangée) et 2011, 2036, Hommes, Femmes, Deux parents nés à l'étranger et Un seul parent né à l'étranger, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Âge 2011 2036
Hommes Femmes Hommes Femmes
Deux parents nés à l'étranger Un seul parent né à l'étranger Deux parents nés à l'étranger Un seul parent né à l'étranger Deux parents nés à l'étranger Un seul parent né à l'étranger Deux parents nés à l'étranger Un seul parent né à l'étranger
milliers
0 an 40 21 37 21 69 34 66 32
1 an 39 21 37 20 68 33 65 31
2 ans 39 21 36 19 67 32 64 31
3 ans 37 20 37 19 65 32 63 30
4 ans 35 19 34 18 65 31 62 30
5 ans 34 20 32 18 64 31 61 29
6 ans 33 18 31 18 63 31 60 29
7 ans 31 19 29 18 62 30 59 29
8 ans 30 18 28 17 61 30 58 28
9 ans 31 18 28 17 60 29 57 28
10 ans 30 18 28 18 58 29 56 27
11 ans 29 18 27 17 57 28 55 27
12 ans 28 19 27 17 57 28 53 27
13 ans 29 18 27 18 55 27 52 26
14 ans 29 20 27 18 54 27 51 26
15 ans 31 21 29 19 52 27 50 25
16 ans 30 21 30 19 51 26 49 25
17 ans 30 21 27 21 50 25 47 24
18 ans 28 21 27 21 48 25 46 23
19 ans 28 22 27 20 47 24 44 23
20 ans 26 21 25 21 45 23 43 22
21 ans 24 21 25 21 43 23 41 22
22 ans 24 19 23 20 42 23 40 22
23 ans 22 19 21 19 41 22 39 21
24 ans 21 20 21 18 40 21 38 21
25 ans 20 20 20 19 39 20 36 20
26 ans 22 19 21 19 38 20 36 19
27 ans 21 18 20 18 37 20 35 19
28 ans 23 19 22 19 36 19 35 19
29 ans 22 19 21 18 34 19 33 18
30 ans 24 18 21 18 32 19 31 18
31 ans 24 18 21 18 31 18 29 17
32 ans 23 16 21 17 30 18 28 17
33 ans 23 17 21 17 29 17 27 17
34 ans 24 17 22 16 29 17 26 16
35 ans 23 17 21 16 28 17 26 16
36 ans 23 16 20 16 27 17 26 17
37 ans 21 15 20 16 26 17 25 16
38 ans 20 15 19 14 27 17 25 16
39 ans 21 16 19 15 27 18 26 17
40 ans 22 16 21 15 28 19 27 17
41 ans 21 14 20 14 28 19 27 18
42 ans 21 14 20 14 27 19 26 19
43 ans 21 13 19 14 26 19 25 20
44 ans 20 13 20 14 25 19 25 19
45 ans 21 15 19 14 23 19 23 19
46 ans 21 15 20 16 23 19 23 19
47 ans 21 16 20 15 21 18 21 18
48 ans 22 16 21 16 20 17 19 18
49 ans 22 15 20 15 19 18 19 17
50 ans 21 15 21 15 19 18 19 17
51 ans 21 15 20 16 20 17 19 17
52 ans 20 16 19 15 20 17 19 17
53 ans 18 15 17 15 20 17 20 17
54 ans 16 15 15 15 20 17 19 17
55 ans 14 16 14 16 21 17 20 16
56 ans 12 16 13 15 21 16 20 17
57 ans 12 17 11 17 21 15 19 16
58 ans 9 16 9 16 21 15 20 15
59 ans 8 16 8 16 21 15 20 15
60 ans 7 16 6 16 21 15 20 15
61 ans 6 17 6 17 21 14 19 15
62 ans 5 18 5 17 19 14 18 14
63 ans 5 19 5 20 18 14 17 14
64 ans 5 18 5 19 18 14 18 14
65 ans 5 13 5 14 19 14 18 14
66 ans 5 13 5 14 19 13 18 13
67 ans 5 13 5 14 18 13 18 13
68 ans 6 13 5 14 18 12 17 12
69 ans 5 12 6 13 18 12 17 12
70 ans 6 11 6 12 17 12 17 12
71 ans 7 11 7 12 18 13 18 13
72 ans 7 11 8 12 18 13 17 14
73 ans 7 11 8 11 18 13 18 14
74 ans 8 10 8 11 18 12 17 13
75 ans 8 10 9 11 17 12 18 13
76 ans 9 9 10 11 16 12 17 13
77 ans 8 8 10 10 15 12 16 13
78 ans 9 8 11 11 14 11 14 13
79 ans 10 8 12 10 11 11 12 12
80 ans 10 7 12 9 10 11 11 12
81 ans 9 6 12 8 8 11 10 12
82 ans 8 6 11 8 8 10 8 12
83 ans 8 5 10 7 6 10 6 12
84 ans 7 5 10 6 5 9 6 11
85 ans 6 4 9 7 4 8 4 10
86 ans 5 3 9 5 3 8 4 10
87 ans 5 3 8 5 3 8 3 10
88 ans 4 2 7 4 2 7 3 10
89 ans 3 2 7 4 2 7 3 10
90 ans 3 1 6 3 2 5 2 7
91 ans 3 1 5 2 1 3 2 5
92 ans 2 1 4 2 1 3 2 5
93 ans 1 0 4 1 1 2 2 4
94 ans 1 0 3 1 1 2 1 3
95 ans 1 0 2 1 1 1 1 3
96 ans 0 0 2 1 1 1 1 2
97 ans 0 0 1 0 0 1 1 1
98 ans 0 0 1 0 0 0 1 1
99 ans 0 0 0 0 0 0 1 1
100 ans 0 0 0 0 0 0 0 1
101 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
102 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
103 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
104 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
105 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
106 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
107 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
108 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
109 ans 0 0 0 0 0 0 0 0
110 ans et plus 0 0 0 0 0 0 0 0

En 2036, plus d’une personne sur deux serait un immigrant ou une personne de deuxième génération à Toronto, Vancouver, Calgary et Abbotsford – Mission

Les résultats des projections montrent que, combinées, la population immigrante et celle de deuxième génération pourraient représenter entre 44,2 % (scénario de faible immigration) et 49,7 % (scénario de forte immigration) de l’ensemble de la population canadienne en 2036, en hausse par rapport à 2011 (38,2 %).

La proportion que représenteraient ensemble ces deux populations continuerait toutefois d’être très différente d’une région à l’autre à la fin de la période de projection (figure 11). Plus d’une personne sur deux serait soit un immigrant, soit une personne de deuxième génération en 2036 selon tous les scénarios retenus à Toronto (entre 77,0 % et 81,4 %), Vancouver (entre 69,4 % et 74,0 %), Calgary (entre 56,2 % et 63,3 %) et Abbotsford – Mission (entre 52,5 % et 57,4 %), en hausse dans tous les cas depuis 2011. Cependant, les populations immigrantes et de deuxième génération représenteraient moins d’une personne sur dix à Saguenay (entre 5,0 % et 6,4 %), dans la partie hors RMR de Terre-Neuve-et-Labrador  (entre 3,8 % et 4,7 %) et du Québec (entre 6,5 % et 7,6 %). Certaines régions, dont Victoria, St. Catharines – Niagara, Thunder Bay, Brantford, Peterborough, Grand Sudbury ainsi que la partie hors RMR de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, verraient cette proportion diminuer dans tous les scénarios au cours des 25 prochaines années.

Figure 11

Tableau de données de la figure 11
Tableau de données pour figure 11
Proportion d'immigrants et de personnes de deuxième génération combinées, Canada, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion d'immigrants et de personnes de deuxième génération combinées. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Estimée, Projetée - Scénario de référence, Différence entre le maximum et le scénario de référence et Différence entre le minimum et le scénario de référence, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Estimée Projetée - Scénario de référence Différence entre le maximum et le scénario de référence Différence entre le minimum et le scénario de référence
pourcentage
Toronto 74,1 79,7 1,7 2,7
Vancouver 65,6 72,7 1,4 3,3
Abbotsford - Mission 49,7 55,9 1,4 3,4
Hamilton 48,8 51,5 1,9 2,9
Calgary 48,0 61,4 1,9 5,2
Windsor 43,9 51,7 1,9 3,3
Kitchener - Cambridge - Waterloo 43,6 52,1 2,0 3,5
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 42,8 50,7 2,3 3,8
Victoria 42,7 40,6 1,1 2,4
Edmonton 41,2 53,1 2,1 5,2
Guelph 41,2 45,2 1,5 2,5
Winnipeg 40,5 56,5 2,4 8,0
St. Catharines - Niagara 39,7 38,1 1,4 2,1
London 39,4 41,9 1,7 2,9
Canada 38,2 47,9 1,7 3,8
Oshawa 38,1 41,4 1,1 1,8
Montréal 37,8 53,6 2,0 3,9
Kelowna 35,8 35,4 1,0 2,3
Barrie 32,1 34,3 1,1 1,7
Reste de la Colombie-Britannique 31,8 28,3 0,8 1,6
Thunder Bay 30,0 24,3 0,5 1,1
Brantford 29,6 27,2 0,5 1,2
Kingston 28,2 28,7 0,9 1,8
Saskatoon 25,1 43,4 2,7 12,5
Regina 24,9 45,3 2,9 13,7
Reste de l'Alberta 23,9 27,4 1,4 3,6
Peterborough 23,5 22,3 0,5 1,0
Reste de l'Ontario 22,1 21,4 0,5 0,9
Reste du Manitoba 21,3 27,6 3,2 5,2
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 17,6 30,9 1,8 3,2
Grand Sudbury 17,6 16,8 0,5 0,9
Halifax 17,4 26,0 1,6 3,3
Reste de la Saskatchewan 17,1 20,0 1,8 6,3
Territoires 15,7 20,3 1,2 3,5
Île-du-Prince-Édouard 11,4 25,3 2,2 9,6
Saint John 11,2 19,1 1,3 3,6
Moncton 10,6 16,9 1,3 4,1
Sherbrooke 10,6 16,7 1,3 2,5
Reste du Nouveau-Brunswick 9,3 14,4 1,0 2,7
Reste de la Nouvelle-Écosse 9,3 11,2 0,4 1,0
Québec 7,5 13,5 1,1 2,0
St-John's 6,7 12,1 1,0 1,8
Trois-Rivières 5,3 9,2 0,9 1,5
Reste du Québec 4,4 7,2 0,4 0,7
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 2,6 4,3 0,3 0,5
Saguenay 2,3 6,0 0,5 1,0

Ces résultats relatifs à la taille de la population des immigrants et de leurs descendants nés au Canada laissent présager des changements rapides quant à d’autres aspects de la composition de la population canadienne. Ces changements sont abordés dans les paragraphes qui suivent.

Immigration et diversité ethnoculturelle de la population : langues, groupes de minorités visibles et religions

L’arrivée de nombreuses personnes nées à l’étranger n’a pas seulement un effet sur l’accroissement de la population, mais aussi sur sa composition ethnoculturelle et ethnolinguistique. C’est que la population immigrante récente, comme on l’a vu, vient majoritairement de pays non européens et présente pour cette raison des caractéristiques qui diffèrent de celles du reste de la population.

Parmi les immigrants qui se sont établis au Canada entre 2001 et 2011, plus des trois quarts avaient une langue maternelle autre que le français ou l’anglais, plus des trois quarts également appartenaient à un groupe de minorités visibles et plus du tiers déclaraient une religion autre que chrétienne. Ces proportions étaient toutes beaucoup moins importantes au sein de l’ensemble de la population, comme le montre la figure 12.

Figure 12

Tableau de données de la figure 12
Tableau de données pour figure 12
Proportion de la population de langue maternelle autre que française ou anglaise, de celle appartenant à un groupe de minorités visibles et de religion autre que chrétienne, au sein de la population des immigrants récents (2001 à 2011) et de l’ensemble de la population, Canada, 2011

Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion de la population de langue maternelle autre que française ou anglaise. Les données sont présentées selon Catégorie (titres de rangée) et Immigrants récents (2001-2011) et Population totale, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Catégorie Immigrants récents (2001-2011) Population totale
pourcentage
Langue maternelle autre que française ou anglaise 77,4 20,0
Appartenant à un groupe de minorités visibles 77,4 18,4
Religion autre que chrétienne 34,6 8,8

Cette section présente de manière succincte les résultats d’une projection de certaines dimensions de la diversité ethnoculturelle de la population du Canada (encadré 3) et du rôle de l’immigration dans leur évolution future.

Début de la zone de texte

Encadré 3 — La diversité ethnoculturelle

La notion de diversité ethnoculturelle de la population peut recouvrir plusieurs significations. Dans la mesure où la notion de diversité représente l’inverse de celle d’homogénéité, elle peut tout aussi bien se référer, dans un contexte d’analyse de la composition de la population, au nombre absolu de sous-groupes s’y trouvant qu’au poids démographique relatif de certains d’entre eux. La dimension ethnoculturelle de la diversité peut par ailleurs être définie en fonction d’une grande variété de critères allant de l’origine géographique à l’identification à des groupes ethniques prédéfinis, en passant par les pratiques culturelles, les référents sociohistoriques partagés ou les langues parlées, notamment.

En raison des objectifs du présent rapport d’analyse, la diversité ethnoculturelle de la population est ici définie sur la base de certains de ses aspects qui sont les plus susceptibles de connaître des changements des suites directes ou indirectes de l’immigration au cours des années à venir : le lieu de naissance, les langues autres que le français ou l’anglais, l’appartenance à un groupe de minorités visibles et la religion. Le nombre de groupes composant la population étant — dans ces projections — déterminé à l’avance sur la base des variables disponibles à l’ENM de 2011, c’est au poids relatif des groupes projetés que l’on fera référence pour parler de la diversification de la population. De plus, les limites quant au nombre de caractéristiques pouvant être projetées constituent tout autant de limites en ce qui a trait au raffinement avec lequel la notion de diversité ethnoculturelle a pu être opérationnalisée. En ce sens, il convient de garder à l’esprit que les indicateurs retenus ici n’épuisent pas la notion de diversité ethnoculturelle et que les groupes sélectionnés aux fins de l’analyse, s’ils comprennent des personnes partageant certaines caractéristiques, ne représentent pas en eux-mêmes des entités homogènes.

Fin de la zone de texte

Langues

L’immigration constitue un important vecteur de changement de la composition linguistique de la population. En raison de la hausse de la proportion d’immigrants dans la population au cours des dernières décennies et parce que la majorité d’entre eux n’ont ni le français ni l’anglais comme langue maternelle à l’arrivée (figure 12), on a assisté à une hausse de la proportion de personnes de langue maternelle tierce. Cette hausse a cependant été limitée par l’intégration rapide à l’anglais et dans une moindre mesure, au français des immigrants, de leurs enfants et leurs petits-enfants. Déjà à la deuxième génération, ce n’est plus qu’une personne sur cinq (une sur trois chez les plus jeunes selon l’ENM de 2011) qui n’a qu’une tierce langue maternelle; l’adoption des langues majoritaires est la plupart du temps généralisée à la troisième génération (97,9 % en 2011).

Selon tous les scénarios des présentes projections, la population n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue maternelleNote 42 verrait ses effectifs augmenter et atteindre entre 10,7 (scénario de faible immigration) et 13,8 millions (scénario de forte immigration) de personnes en 2036. Les personnes faisant partie de ce groupe représenteraient alors entre 26,1 % et 30,6 % de la population du Canada (figure 13). À titre de comparaison, cette proportion était de 20,0 % en 2011 et de 15,1 % vingt ans plus tôt, en 1991.

Figure 13

Tableau de données de la figure 13
Tableau de données pour figure 13
Population n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue maternelle en pourcentage de la population, Canada, 2011 (estimée) à 2036 (projetée selon trois scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue maternelle en pourcentage de la population. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Référence, Faible immigration et Forte immigration, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Référence Faible immigration Forte immigration
pourcentage
2011 20,0 20,0 20,0
2016 22,0 22,0 22,0
2021 23,8 23,4 24,0
2026 25,6 24,3 26,2
2031 27,4 25,2 28,4
2036 29,1 26,1 30,6

Comme cela était le cas en 2011, ce sont les immigrants qui compteraient pour l’essentiel de la population de tierce langue maternelle en 2036, soit près de 70 % selon tous les scénarios retenus. Près de 40 % de ces immigrants de tierce langue maternelle auraient cependant adopté le français ou l’anglais comme langue parlée le plus souvent à la maison, seule ou en combinaison avec d’autres langues.

Cette intégration linguistique se ferait différemment au Québec et au Canada hors Québec (figure 14). Au Québec, le français serait la langue que parleraient le plus souvent à la maison les immigrants de tierce langue maternelle ayant effectué un transfert ou une substitution vers l’une des deux langues officielles. En 2036, il est projeté qu’entre 34,0 % et 34,1 % des immigrants de tierce langue maternelle établis au Québec parleraient le français le plus souvent à la maison, alors qu’entre 11,1 % et 11,9 % d’entre eux auraient adopté l’anglais. Les immigrants nés en Afrique du Nord, dans les Antilles et Bermudes ainsi qu’en Amérique du Sud composeraient un peu plus de 50 % des transferts vers le français projetés pour le Québec.

Dans le reste du pays, la vaste majorité des immigrants de tierce langue maternelle ayant effectué un transfert linguistique auraient adopté l’anglais comme langue parlée le plus souvent à la maison. Les transferts vers le français demeureraient marginaux chez ces immigrantsNote 43.

Figure 14

Tableau de données de la figure 14
Tableau de données pour figure 14
Répartition de la population immigrante n'ayant ni le français ni l'anglais comme langue maternelle selon la langue parlée le plus souvent à la maison, Québec, Canada hors Québec et Canada, 2036 (projetée selon neuf scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Répartition de la population immigrante n'ayant ni le français ni l'anglais comme langue maternelle selon la langue parlée le plus souvent à la maison. Les données sont présentées selon Région et scénario (titres de rangée) et Anglais et français ou anglais
et français et langue(s) non officielle(s), Anglais ou anglais et langue(s) non officielle(s), Français ou français et langue(s) non officielle(s) et Langue(s) non officielle(s) seulement, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région et scénario Anglais et français ou anglais
et français et langue(s) non officielle(s)
Anglais ou anglais et langue(s) non officielle(s) Français ou français et langue(s) non officielle(s) Langue(s) non officielle(s) seulement
pourcentage
Canada  
Scénario de référence 0,1 34,5 5,7 59,7
Minimum des neuf scénarios 0 0,6 0,2 1,5
Maximum des neuf scénarios 0 1,4 0,3 0,6
Québec  
Scénario de référence 0,5 11,4 34,0 54,0
Minimum des neuf scénarios 0,0 0,3 1,2 0,6
Maximum des neuf scénarios 0,0 0,5 0,2 1,0
Canada hors Québec  
Scénario de référence 0,1 38,5 0,7 60,7
Minimum des neuf scénarios 0,0 0,7 0,1 1,6
Maximum des neuf scénarios 0,0 1,6 0,3 0,7

Au sein de la population non immigrante, la grande majorité des personnes de tierce langue maternelle serait de deuxième génération (entre 83,1 % et 85,5 % en 2036, comparativement à 77,3 % en 2011)Note 44, c’est-à-dire qu’au moins un de leurs parents serait né à l’étranger. Parmi la deuxième génération, environ 70 % auraient le français ou l’anglais comme langue maternelle, ce qui signifie du même coup qu’environ trois personnes sur dix  (entre 29,0 % et 30,4 %) aurait une langue maternelle autre que le français ou l’anglais, et ce, selon tous les scénarios retenus. Cette dernière proportion serait en hausse par rapport à 2011 (20,8 %) en raison du remplacement progressif au sein de cette génération des descendants d’immigrants (majoritairement européens) par des descendants d’immigrants récents ayant plus fréquemment une tierce langue maternelle. Cette hausse se produirait surtout à l’extérieur du Québec. Ajoutons que parmi la population de deuxième génération ayant une tierce langue maternelle, la vaste majorité serait composée de personnes dont les deux parents sont nés à l’étranger (près de 90 %).

Malgré cette intégration linguistique au sein de la population immigrante et celle de deuxième génération, l’équilibre démolinguistique entre le français et l’anglais se verrait modifié d’ici 2036, tant au Québec qu’à l’extérieur du Québec. Si l’on prend pour indicateur la première langue officielle parléeNote 45 (tableau 4), une notion définissant les communautés de langue officielle de manière plus inclusive que la langue maternelle ou la langue parlée le plus souvent à la maisonNote 46, il est projeté que le pourcentage de personnes de langue française au Canada diminuerait pour atteindre entre 20,2 % et 20,9 % de la population d’ici 2036, comparativement à 22,9 % en 2011. Cette diminution, qui surviendrait tant au Québec (la proportion y passerait de 85,4 % en 2011 à entre 82,0 % et 83,0 % en 2036) qu’à l’extérieur du Québec (de 3,9 % en 2011 à entre 3,0 % et 3,6 % en 2036), s’accompagnerait d’une hausse à peu près équivalente de la proportion de personnes ayant l’anglais comme première langue officielle parlée et ce, selon tous les scénarios.

Une part de ces changements proviendrait de la part grandissante des nouveaux arrivants au sein des communautés de langue officielle, couplée à l’orientation prédominante en faveur de l’anglais de ces immigrants. Les résultats du tableau 4 révèlent que le poids démographique des communautés de langue officielle varierait assez peu en comparaison du scénario de référence d’ici 2036 dans l’éventualité d’une hausse ou une baisse de l’immigration, d’un changement dans sa répartition géographique ou d’un retour à une immigration dont les lieux de naissance seraient semblables à ceux de la période 2005 à 2010. Ces scénarios supposent tous, cependant, une composition semblable des cohortes de nouveaux arrivants du point de vue linguistiqueNote 47. Or, un changement à cet égard, dépendamment de son ampleur, pourrait possiblement avoir des répercussions sur le poids respectif des communautés de langue officielle. Cette relation entre l’immigration et les communautés de langue officielle est analysée en profondeur dans le rapport intitulé Projections linguistiques pour le Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2017b)Note 48 (encadré 4).

Début de la zone de texte

Encadré 4 – Pour en savoir plus sur les projections linguistiques au Canada

Le lecteur intéressé à en connaître davantage sur l’évolution possible des groupes linguistiques au cours des années à venir est invité à consulter le rapport intitulé Projections linguistiques pour le Canada, 2011 à 2036 (Statistique Canada, 2017b). Ce rapport propose plusieurs scénarios touchant spécifiquement la situation linguistique. Il analyse également d’autres aspects de la situation linguistique (bilinguisme, transferts linguistiques, etc.) ainsi que les facteurs susceptibles d’en modifier le portrait d’ici 2036. La relation entre l’immigration et les langues officielles y est, en outre, traitée avec davantage de détails.

Fin de la zone de texte

Dans tous les cas cependant, on assisterait à une diversification des communautés de langue officielle au pays. Au sein de la communauté de langue française définie sur la base de la première langue officielle parlée, la proportion d’immigrants pourrait plus que doubler et atteindre entre 15,4 % et 19,8 % en 2036, alors qu’elle se situait à 9,2 % en 2011. Cette hausse serait due tant à la progression rapide de la population immigrante elle-même qu’au fait que la population non immigrante de langue française verrait sa croissance cesser puis s’inverser vers les années 2030, sous l’effet notamment du vieillissement démographique et de la transmission incomplète du français aux nouvelles générationsNote 49. La proportion d’immigrants s’élèverait aussi au sein de la population dont la première langue officielle parlée est l’anglais, celle-ci étant projetée atteindre entre 25,8 % et 31,4 % en 2036, contre 22,8 % en 2011. Dans les deux cas, cette hausse de la proportion d’immigrants s’accompagnerait d’une diversification des communautés de langue officielle à l’égard d’autres caractéristiques.

Groupes de minorités visibles

Au Canada, le concept de minorité visible est utilisé notamment aux fins de l’application de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Cette loi, qui vise notamment à lutter contre la discrimination à l’embauche des groupes désignés — dont les groupes de minorités visibles —, contient des dispositions relatives à la représentation de ceux-ci au sein du marché de l’emploi. C’est aux fins de la mise en œuvre de cette loi que les recensements de la population recueillent, depuis 1996, de l’information sur l’appartenance autodéclarée à un groupe de minorités visibles. De 1996 à 2011, la proportion de Canadiens déclarant appartenir à un groupe de minorités visibles est passée de 11 % à 19 %, en grande partie en raison de la surreprésentation de cette population au sein de l’immigration.

Selon les résultats des présentes projections, la population appartenant à un groupe de minorités visibles pourrait plus que doubler d’ici 2036, atteignant entre 12,8 (scénario de faible immigration) et 16,3 millions (scénario de forte immigration) de personnes, comparativement à 6,5 millions en 2011 (tableau 5). Cette hausse serait plus rapide que celle du reste de la population, de sorte que la population appartenant à un groupe de minorités visibles représenterait une part grandissante de l’ensemble de la population canadienne. Entre 31 % et 36 % de la population appartiendrait en 2036 à l’un ou l’autre des groupes de minorités visibles. Cette proportion varierait selon le statut des générations. Elle atteindrait entre 74 % et 77 % dans le cas de la population immigrante, entre 50 % et 52 % pour celle de deuxième génération et entre 3 % et 4 % au sein de celle de troisième génération ou plus.

Il convient de noter dès maintenant que la population de minorités visibles, tout comme le reste de la population, ne constitue pas un ensemble homogène. Elle est en effet constituée de plusieurs groupes qui, définis aux fins de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, sont eux-mêmes diversifiés à plusieurs égards, notamment quant à leur proportion de personnes nées au Canada et à l’étranger. Parmi ces groupes, celui des Sud-Asiatiques demeurerait en 2036 le groupe comptant la population la plus nombreuse, avec plus de trois millions de personnes selon tous les scénarios retenus. Il serait suivi des groupes Chinois, Noirs puis Philippins. La surreprésentation des Arabes, des Philippins et des Asiatiques occidentaux dans l’immigration par rapport à leur poids démographique au sein de la population en général, si elle devait se poursuivre, pourrait contribuer à faire tripler leur population au pays. Ces trois groupes étaient déjà parmi ceux présentant les accroissements les plus rapides au pays.

D’après les résultats des projections, la composition de l’immigration selon le pays de naissance aurait un effet non négligeable sur l’importance relative de certains groupes de minorités visibles au sein de la population à la fin de la période de projection. Ainsi, la part que représenteraient les groupes de minorités visibles des Asiatiques du Sud-Est, des Coréens et des Japonais au sein de la population totale en 2036 serait la plus élevée dans le scénario de composition alternative de l’immigration par pays de naissance basée sur la période allant de 2005 à 2010.

Même si l’immigration représente un déterminant clé des changements qui viennent d’être évoqués, la descendance née au Canada de personnes de minorités visibles constitue également un facteur. En fait, il est projeté que le nombre de naissances issues des personnes appartenant à un groupe de minorités visibles continuerait de s’élever au cours des années à venir, celles-ci représentant entre 36,3 % et 43,4 % de toutes les naissances en 2036. Nés, pour une large part, des cohortes d’immigrants qui se sont établis au Canada au cours des dernières décennies, ces enfants contribueraient à hausser la part relative des personnes nées au Canada au sein de la population de minorités visibles, part qui atteindrait entre 33,3 % et 38,0 % en 2036, par rapport à 30,7 % en 2011. Ces naissances seraient aussi la principale raison expliquant que la proportion de minorités visibles serait plus élevée chez les plus jeunes générations, atteignant entre 35,7 % et 41,9 % chez les personnes de moins de 15 ans (figures 15a et 15b).

Figure 15a

Tableau de données de la figure 15a
Tableau de données pour figure 15a
Structure par âge et sexe de la population selon l’appartenance à un groupe de minorités visibles,
Canada, 2036 (scénario de faible immigration)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Structure par âge et sexe de la population selon l’appartenance à un groupe de minorités visibles. Les données sont présentées selon Âge (titres de rangée) et Reste de la population : 68,8 % de la population, Minorité visible : 31,2 % de la population, Hommes et Femmes, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Âge Reste de la population : 68,8 % de la population Minorité visible : 31,2 % de la population
Hommes Femmes Hommes Femmes
milliers
0 an 126 121 83 79
1 an 127 121 83 79
2 ans 128 122 83 80
3 ans 130 123 84 80
4 ans 130 125 84 80
5 ans 133 126 84 81
6 ans 135 128 85 81
7 ans 137 130 85 81
8 ans 139 132 86 81
9 ans 142 134 87 82
10 ans 144 136 87 84
11 ans 146 138 88 83
12 ans 147 140 88 83
13 ans 148 141 89 84
14 ans 150 142 90 85
15 ans 150 143 90 85
16 ans 151 144 90 85
17 ans 150 143 90 85
18 ans 151 143 90 85
19 ans 151 142 91 85
20 ans 150 142 92 86
21 ans 151 143 93 87
22 ans 150 143 92 88
23 ans 151 144 93 88
24 ans 150 144 93 89
25 ans 150 143 92 90
26 ans 151 146 93 91
27 ans 154 146 94 94
28 ans 152 146 94 95
29 ans 151 143 93 96
30 ans 147 139 93 95
31 ans 146 138 92 94
32 ans 145 138 92 93
33 ans 144 137 91 93
34 ans 145 138 92 93
35 ans 146 137 92 94
36 ans 151 142 94 96
37 ans 152 145 92 95
38 ans 156 150 93 96
39 ans 162 153 94 98
40 ans 170 161 97 99
41 ans 176 168 97 100
42 ans 178 172 96 99
43 ans 181 176 95 99
44 ans 186 182 94 99
45 ans 189 185 92 97
46 ans 189 185 92 98
47 ans 182 179 89 96
48 ans 177 174 87 95
49 ans 177 173 86 93
50 ans 181 176 85 91
51 ans 182 178 85 91
52 ans 178 177 83 91
53 ans 178 174 82 89
54 ans 176 173 80 88
55 ans 178 175 79 87
56 ans 176 171 78 84
57 ans 170 168 74 81
58 ans 168 165 71 79
59 ans 167 166 69 77
60 ans 167 165 69 76
61 ans 166 164 67 74
62 ans 160 159 65 70
63 ans 161 160 64 68
64 ans 164 162 63 66
65 ans 170 170 62 66
66 ans 168 169 60 63
67 ans 165 167 59 61
68 ans 165 167 55 58
69 ans 167 172 53 56
70 ans 175 180 54 55
71 ans 188 193 52 55
72 ans 194 200 50 52
73 ans 192 201 47 49
74 ans 188 198 44 47
75 ans 188 198 43 45
76 ans 181 194 41 43
77 ans 174 188 37 40
78 ans 167 183 34 36
79 ans 159 177 32 34
80 ans 150 167 29 32
81 ans 142 162 27 30
82 ans 131 152 24 27
83 ans 119 140 21 24
84 ans 107 130 19 22
85 ans 99 121 17 20
86 ans 88 113 16 19
87 ans 79 105 14 17
88 ans 71 97 12 15
89 ans 64 90 10 13
90 ans 47 70 9 11
91 ans 36 57 7 9
92 ans 29 48 5 7
93 ans 22 40 4 6
94 ans 16 31 3 4
95 ans 12 24 2 3
96 ans 8 18 1 3
97 ans 5 13 1 2
98 ans 4 10 1 1
99 ans 2 7 0 1
100 ans 2 5 0 1
101 ans 1 3 0 0
102 ans 1 2 0 0
103 ans 0 1 0 0
104 ans 0 1 0 0
105 ans 0 0 0 0
106 ans 0 0 0 0
107 ans 0 0 0 0
108 ans 0 0 0 0
109 ans 0 0 0 0
110 ans et plus 0 0 0 0

Figure 15b

Tableau de données de la figure 15b
Tableau de données pour figure 15b
Structure par âge et sexe de la population selon l’appartenance à un groupe de minorités visibles,
Canada, 2036 (scénario de forte immigration)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Structure par âge et sexe de la population selon l’appartenance à un groupe de minorités visibles. Les données sont présentées selon Âge (titres de rangée) et Reste de la population : 64,0 % de la population, Minorité visible : 36,0 % de la population, Hommes et Femmes, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Âge Reste de la population : 64,0 % de la population Minorité visible : 36,0 % de la population
Hommes Femmes Hommes Femmes
milliers
0 an 134 127 102 98
1 an 134 128 102 98
2 ans 135 129 103 99
3 ans 137 130 103 100
4 ans 138 131 103 100
5 ans 140 133 104 99
6 ans 142 135 104 99
7 ans 144 136 104 99
8 ans 146 138 104 99
9 ans 148 140 104 99
10 ans 151 142 104 100
11 ans 152 144 104 99
12 ans 153 145 104 98
13 ans 154 146 104 99
14 ans 155 147 104 99
15 ans 155 148 104 98
16 ans 155 148 104 98
17 ans 154 147 103 98
18 ans 155 146 104 98
19 ans 154 146 105 99
20 ans 154 146 107 101
21 ans 154 146 109 104
22 ans 154 147 109 106
23 ans 154 148 110 106
24 ans 154 148 110 109
25 ans 154 147 110 111
26 ans 155 151 111 114
27 ans 159 151 113 118
28 ans 158 151 114 122
29 ans 157 149 115 125
30 ans 153 145 115 126
31 ans 153 145 116 128
32 ans 152 145 117 128
33 ans 151 145 117 129
34 ans 152 145 119 130
35 ans 154 145 120 132
36 ans 160 151 121 134
37 ans 161 153 121 133
38 ans 165 158 122 135
39 ans 171 162 124 136
40 ans 179 170 126 138
41 ans 185 176 126 138
42 ans 187 180 125 135
43 ans 190 184 123 134
44 ans 195 189 121 132
45 ans 197 192 119 130
46 ans 197 192 118 129
47 ans 189 186 115 127
48 ans 184 180 112 123
49 ans 184 179 110 119
50 ans 187 182 108 116
51 ans 188 183 106 114
52 ans 183 181 103 112
53 ans 183 178 100 108
54 ans 181 177 97 106
55 ans 182 179 94 103
56 ans 180 174 91 99
57 ans 174 171 87 96
58 ans 171 168 82 92
59 ans 170 168 79 89
60 ans 170 167 78 87
61 ans 169 167 75 84
62 ans 162 161 73 81
63 ans 163 162 71 79
64 ans 166 164 69 76
65 ans 171 172 69 75
66 ans 170 171 67 73
67 ans 166 168 65 72
68 ans 166 169 62 67
69 ans 168 173 59 63
70 ans 176 181 59 62
71 ans 189 195 58 62
72 ans 195 201 56 60
73 ans 193 202 54 57
74 ans 189 199 49 53
75 ans 188 199 46 51
76 ans 182 195 45 49
77 ans 175 189 40 45
78 ans 168 184 38 41
79 ans 159 178 36 39
80 ans 150 168 33 37
81 ans 142 163 31 34
82 ans 131 152 27 31
83 ans 119 141 24 28
84 ans 107 130 23 26
85 ans 99 121 21 25
86 ans 89 113 19 23
87 ans 79 105 17 20
88 ans 72 97 14 18
89 ans 64 90 12 16
90 ans 47 70 10 13
91 ans 36 57 8 11
92 ans 29 48 6 8
93 ans 22 40 4 7
94 ans 16 31 3 5
95 ans 12 24 2 4
96 ans 8 18 2 3
97 ans 5 13 1 2
98 ans 4 10 1 2
99 ans 2 7 0 1
100 ans 2 5 0 1
101 ans 1 3 0 1
102 ans 1 2 0 0
103 ans 0 1 0 0
104 ans 0 1 0 0
105 ans 0 0 0 0
106 ans 0 0 0 0
107 ans 0 0 0 0
108 ans 0 0 0 0
109 ans 0 0 0 0
110 ans et plus 0 0 0 0

Au sein de la population en âge de travailler (15 à 64 ans), d’un intérêt particulier pour l’application de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, entre 34,7 % et 39,9 % appartiendraient à un groupe de minorités visibles en 2036, en forte hausse par rapport à 2011 (19,6 %). Bien que plus élevée chez les plus jeunes personnes au sein de ce groupe d’âge, c’est parmi les personnes de 45 à 64 ans que leur hausse serait la plus rapide. C’est que ce groupe d’âge verrait ses nombreux effectifs de baby-boomersNote 50 atteindre l’âge de 65 ans d’ici 2031, ceux-ci étant remplacés en grande partie par des cohortes comprenant de plus larges proportions d’immigrants récents et de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles. Au sein de la population âgée de 65 ans et plus, cette proportion demeurerait inférieure à la moyenne nationale.

La proportion de la population en âge de travailler qui appartiendrait à un groupe de minorités visibles serait à la hausse dans toutes les régions du pays, selon tous les scénarios retenus (figure 16). Elle demeurerait plus faible à l’extérieur des RMR, et atteindrait les niveaux les plus élevés dans les régions où les immigrants représentent le pourcentage de la population le plus grand. Elle s’élèverait ainsi à plus de 40 % selon tous les scénarios dans les RMR de Toronto, Vancouver, Edmonton, Calgary, Winnipeg et Abbotsford – Mission, en 2036.

Figure 16

Tableau de données de la figure 16
Tableau de données pour figure 16
Proportion de la population en âge de travailler appartenant à un groupe de minorités visibles selon le lieu de résidence, Canada, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion de la population en âge de travailler appartenant à un groupe de minorités visibles selon le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Lieu de résidence (titres de rangée) et Estimée, Projetée - Scénario de référence, Différence entre le maximum et le scénario de référence et Différence entre le minimum et le scénario de référence, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Lieu de résidence Estimée Projetée - Scénario de référence Différence entre le maximum et le scénario de référence Différence entre le minimum et le scénario de référence
pourcentage
Toronto 47,6 68,6 1,7 2,5
Vancouver 45,8 64,9 1,2 2,9
Calgary 27,4 51,9 1,9 5,3
Abbotsford - Mission 25,4 46,0 1,5 3,3
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne) 22,5 40,9 2,3 3,4
Edmonton 22,2 45,5 2,0 5,5
Montréal 20,5 40,4 1,6 2,9
Winnipeg 20,1 50,9 2,5 8,9
Canada 19,6 38,3 1,7 3,6
Windsor 17,1 38,4 2,0 3,4
Kitchener - Cambridge - Waterloo 16,5 35,8 2,1 3,4
Hamilton 14,8 30,3 1,8 2,7
Guelph 14,3 30,2 1,6 2,6
London 13,4 25,6 1,8 2,9
Victoria 11,5 21,2 0,9 2,0
Saskatoon 11,4 39,6 2,5 12,5
Oshawa 11,3 26,2 1,0 1,4
Regina 10,7 43,2 2,9 14,4
Halifax 9,0 20,9 1,4 2,6
Ottawa - Gatineau (partie québécoise) 8,6 24,7 1,6 2,8
St. Catharines - Niagara 7,3 17,1 1,7 2,1
Barrie 6,5 14,7 0,9 1,2
Kingston 6,4 12,2 0,8 1,5
Kelowna 6,3 14,9 0,6 1,4
Brantford 5,7 9,5 0,5 0,8
Reste de l'Alberta 5,5 15,5 1,3 3,3
Territoires 5,3 13,3 1,2 3,4
Reste de la Colombie-Britannique 4,6 9,1 0,5 1,0
Sherbrooke 4,5 11,5 1,1 2,0
Peterborough 3,7 6,5 0,4 0,6
Moncton 3,5 12,1 1,4 4,5
Saint John 3,5 14,3 1,6 4,4
Île-du-Prince-Édouard 3,3 20,1 2,5 11,6
Québec 3,1 8,3 0,8 1,3
Thunder Bay 3,0 8,7 0,6 1,3
Reste du Manitoba 3,0 13,1 1,2 3,7
Grand Sudbury 2,9 5,6 0,6 0,7
St-John's 2,6 9,5 0,9 1,6
Reste de la Saskatchewan 2,5 14,1 1,5 6,3
Trois-Rivières 2,4 8,2 0,9 1,3
Reste de la Nouvelle-Écosse 2,3 5,2 0,2 0,5
Reste de l'Ontario 2,2 4,6 0,3 0,5
Reste du Nouveau-Brunswick 1,8 7,6 0,9 2,3
Reste du Québec 0,9 3,2 0,2 0,4
Saguenay 0,8 3,5 0,4 0,6
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador 0,6 2,1 0,3 0,4

Les données de la figure 16 montrent par ailleurs que dans plusieurs régions, l’ampleur de la hausse de la proportion de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles au sein de la population en âge de travailler dépendrait davantage de la répartition géographique future des immigrants à leur arrivée que du nombre total d’immigrants admis à l’échelon canadien. Dans 13 régions, l’hypothèse la plus défavorable à la hausse de la proportion de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles au sein de la population âgée de 15 à 64 ans serait celle d’un retour à une répartition géographique des immigrants sur le territoire canadien à leur arrivée semblable à celle qui prévalait au début des années 2000 (scénario de répartition géographique alternative basée sur la période 2000 à 2005). À l’opposé, ce même scénario est celui qui engendrerait la plus forte croissance de personnes âgées de 15 à 64 ans appartenant à un groupe de minorités visibles dans toutes les RMR de l’Ontario, à l’exception de Kingston, Brantford et Thunder Bay.

ReligionsNote 51

Au cours des dernières décennies, la population canadienne a vu son profil religieux connaître de profondes transformations. Alors qu’au Recensement de 1981 environ 90 % des Canadiens se déclaraient de confession chrétienne, cette proportion avait diminué à 67 % 30 ans plus tard, en 2011. Au cours de cette période, on a par ailleurs vu la proportion de personnes n’ayant aucune appartenance religieuse passer de 7 % à 24 % et celles de personnes de confessions non-chrétiennes passer de 3 % à 9 %. Si la tendance à la désaffiliation chez les chrétiens – surtout chez les protestants – a constitué un facteur d’accroissement de la population sans aucune appartenance religieuse, l’immigration en provenance de pays de traditions diverses aura contribué largement à la hausse de la proportion de personnes de confessions religieuses autres que chrétiennes.

Selon les scénarios élaborés dans le cadre des présentes projections, ces tendances devraient se poursuivre d’ici 2036 (figures 17a et 17b). À ce moment, la proportion de chrétiens au sein de la population aurait poursuivi son déclin et atteindrait entre 52 % et 56 %. Les protestants, qui étaient majoritaires jusqu’au milieu du XXe siècle, formeraient alors moins de 14 % de la population. Les catholiques de leur côté demeureraient le groupe religieux  comptant le plus d’effectifs, soit entre 12,2 et 14,4 millions d’adhérents (par rapport à 13,3 millions en 2011), mais ils ne représenteraient plus qu’entre 29,2 % et 32,8 % de la population (comparativement à 38,8 % en 2011).

Figure 17a

Tableau de données de la figure 17a
Tableau de données pour figure 17a
Population selon le groupe religieux (aucune appartenance religieuse, catholique, protestant, orthodoxe chrétien et autre chrétien) en pourcentage de la population, Canada, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon sept scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population selon le groupe religieux (aucune appartenance religieuse. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Aucune appartenance religieuse, Catholique, Protestant, Orthodoxe chrétien, Autre chrétien, Maximum et Minimum, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Aucune appartenance religieuse Catholique Protestant Orthodoxe chrétien Autre chrétien
Maximum Minimum Maximum Minimum Maximum Minimum Maximum Minimum Maximum Minimum
pourcentage
2011 24,0 24,0 38,8 38,8 21,9 21,9 1,7 1,7 4,8 4,8
2016 26,8 25,3 37,5 36,6 19,8 19,3 1,7 1,7 5,7 5,4
2021 29,1 26,3 36,3 34,5 17,9 17,1 1,8 1,7 6,4 5,9
2026 31,1 27,1 35,1 32,6 16,4 15,2 1,8 1,6 7,1 6,4
2031 32,9 27,7 34,0 30,8 15,0 13,7 1,9 1,6 7,8 6,8
2036 34,6 28,2 32,9 29,1 13,7 12,3 1,9 1,6 8,4 7,2

Figure 17b

Tableau de données de la figure 17b
Tableau de données pour figure 17b
Population selon le groupe religieux (bouddhiste, hindou, juif, musulman, sikh et autres religions) en pourcentage de la population, Canada, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon sept scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population selon le groupe religieux (bouddhiste. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Bouddhiste, Hindou, Juif, Musulman, Sikh, Autres religions, Maximum et Minimum, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Bouddhiste Hindou Juif Musulman Sikh Autres religions
Maximum Minimum Maximum Minimum Maximum Minimum Maximum Minimum Maximum Minimum Maximum Minimum
pourcentage
2011 1,1 1,1 1,5 1,5 1,0 1,0 3,2 3,2 1,4 1,4 0,6 0,6
2016 1,3 1,2 1,8 1,8 1,0 1,0 4,0 3,9 1,6 1,6 0,6 0,6
2021 1,4 1,2 2,1 2,0 1,0 0,9 4,8 4,4 1,9 1,8 0,7 0,6
2026 1,5 1,2 2,4 2,2 1,0 0,9 5,6 4,8 2,1 2,0 0,7 0,6
2031 1,7 1,2 2,7 2,3 0,9 0,9 6,4 5,2 2,4 2,2 0,7 0,6
2036 1,8 1,3 2,9 2,5 0,9 0,9 7,2 5,6 2,7 2,3 0,7 0,6

Le nombre de personnes sans appartenance religieuse continuerait d’augmenter et pourrait représenter entre 28,2 % et 34,6 % de tous les Canadiens en 2036. Dans la mesure où la population sans appartenance religieuse est sous-représentée au sein de l’immigration, c’est la tendance à la désaffiliation religieuse, surtout chez les protestants et les catholiques nés au Canada, qui constituerait le moteur principal de cet accroissement. La population sans appartenance religieuse pourrait d’ailleurs compter en 2036 davantage d’effectifs que celle de religion catholique. Selon les présentes projections, seul un ralentissement de la tendance à la désaffiliation (tel que suggéré dans le scénario de mobilité religieuse alternative utilisant les tendances de 1991 à 2001) permettrait aux catholiques de demeurer plus nombreux.

Ce sont cependant les religions non chrétiennes qui connaîtraient l’accroissement le plus rapide, leur population doublant dans presque tous les scénarios retenus de 2011 à 2036. Ensemble, les religions non chrétiennes regrouperaient entre 13 % et 16 % des Canadiens en 2036. Parmi elles, les confessions musulmane, hindoue et sikhe, surreprésentées dans l’immigration par rapport à leur poids dans l’ensemble de la population, verraient le nombre de leurs adhérents s’accroître plus rapidement, bien qu’elles continueraient de ne représenter qu’une part modeste de l’ensemble de la population canadienne. Il est à noter que la population de chrétiens autres que catholiques, protestants et orthodoxes, elle aussi surreprésentée dans l’immigration, pourrait plus que doublerNote 52.

L’immigration, combinée à la tendance à la désaffiliation, contribuerait ainsi à la poursuite de la marche vers un Canada qui serait, en 2036, marqué par un plus grand pluralisme religieux. Ce pluralisme peut être mesuré au moyen de l’indice de diversité religieuse qui, utilisé par le Pew Research Center, a été adapté aux données canadiennes dans le cadre du présent exercice de projection (encadré 5). Cet indice prend une valeur de zéro lorsque toute la population fait partie du même groupe (absence de diversité) et de 10 lorsque la population est répartie de manière uniforme au sein des groupes religieux qui la composent (diversité maximale). Cet indice permet de comparer la diversité religieuse au fil du temps, puis d’une région à l’autre. Les résultats sont présentés à la figure 18.

Début de la zone de texte

Encadré 5 — Indice de diversité religieuse

L’indice de diversité religieuse utilisé dans le cadre de ces projections est une adaptation à la situation canadienne de celui utilisé par le Pew Research Center dans l’article intitulé : Global Religious Diversity: Half of the Most Religiously Diverse Countries are in Asia-Pacific Region (Pew Research Center, 2014), lui-même inspiré de l’indice d’Herfindahl-Hirschman (Johnson et Grim, 2013). Dans le présent rapport, les groupes religieux retenus dans le calcul de l’indice sont les chrétiens, les musulmans, les hindous, les bouddhistes, les sikhs, les juifs, les personnes ayant une autre religion et les personnes n’ayant aucune appartenance religieuse. Pour obtenir plus de renseignements sur la méthodologie utilisée pour calculer l’indice de diversité religieuse, veuillez consulter l’article du Pew Research Center (2014).

Fin de la zone de texte

Figure 18

Tableau de données de la figure 18
Tableau de données pour figure 18
Indice de diversité religieuse selon le lieu de résidence, Canada, 2011 (estimé) et 2036 (projeté selon sept scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Indice de diversité religieuse selon le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région (titres de rangée) et Estimé, Projeté - Scénario de référence, Différence entre le maximum et le scénario de référence et Différence entre le minimum et le scénario de référence, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région Estimé Projeté - Scénario de référence Différence entre le maximum et le scénario de référence Différence entre le minimum et le scénario de référence
pourcentage
Vancouver 7,4 7,7 0,2 0,1
Toronto 7,1 8,1 0,1 0,1
Calgary 6,7 7,5 0,0 0,1
Edmonton 6,3 7,3 0,1 0,1
Reste de la Colombie-Britannique 6,3 6,3 0,2 0,1
Territoires 5,3 6,1 0,0 0,2
Reste de l'Alberta 5,3 6,2 0,0 0,1
Ottawa - Gatineau 5,3 6,8 0,1 0,2
Manitoba 5,3 6,6 0,0 0,2
Reste de l'Ontario 4,9 6,3 0,0 0,2
Saskatchewan 4,8 6,6 0,0 0,3
Montréal 4,8 6,7 0,1 0,2
Nouvelle-Écosse 4,3 5,8 0,0 0,4
Nouveau-Brunswick 3,1 5,3 0,0 0,6
Île-du-Prince-Édouard 3,1 6,0 0,1 0,6
Reste du Québec 2,0 4,4 0,0 0,8
Terre-Neuve-et-Labrador 1,5 4,3 0,0 0,9

Les résultats de la figure 18 montrent que la diversité religieuse serait, selon les scénarios des présentes projections, à la hausse dans toutes les régions d’ici 2036. Cette hausse relèverait de deux facteurs principaux qui agissent de manière conjointe dans la plupart des régions : la hausse de la proportion de la population sans appartenance religieuse et la hausse de la proportion de la population ayant une religion non-chrétienne. Si le premier facteur relève davantage des changements à l’œuvre au sein de la population née au Canada et le second davantage de l’immigration, tous deux concourent à une baisse de la proportion de la population qui est de confession chrétienne.

La diversification serait plus marquée dans les régions qui étaient en 2011 les plus homogènes du point de vue religieux. Cela est essentiellement le cas des régions de l’est du pays (au Québec et dans les provinces de l’Atlantique) où une vaste majorité de la population était de confessions chrétiennes. Dans ces régions, la diversification de la population du point de vue religieux provient pour une large part du phénomène de désaffiliation, la hausse de la proportion que représentent les religions non chrétiennes y contribuant aussi partout, mais dans une mesure moindre. En 2036, malgré cette diversification, c’est encore au Québec et dans les provinces de l’Atlantique que se trouveraient les régions canadiennes les moins diversifiées du point de vue religieux.

La situation serait différente dans les régions qui étaient déjà plus diversifiées en 2011 du point de vue religieux, notamment les RMR de Vancouver, Toronto, Calgary et Edmonton (toutes des RMR qui comptaient déjà en 2011 une forte proportion d’immigrants au sein de leur population). Ces régions poursuivraient leur diversification, surtout sous l’effet de la hausse de la proportion de personnes de religions non chrétiennes. À la fin de la période de projection, ces quatre RMR demeureraient les plus diversifiées sur le plan religieux.

La région du reste de la Colombie-Britannique, c’est-à-dire l’ensemble de la Colombie-Britannique à l’extérieur de Vancouver, fait figure d’exception en ce que l’indice de diversité religieuse serait à peu près stable (très légère hausse) d’ici 2036. C’est que cette région comptait la plus forte proportion de personnes sans appartenance religieuse au pays en 2011 (47 %). La proportion de personnes de religions non chrétiennes y serait à la hausse, mais celle de personnes sans appartenance religieuse également. Or, la population déclarant ne pas avoir une appartenance religieuse y devenant majoritaire, la hausse du poids qu’elle représente deviendrait un facteur d’homogénéisation, donc agissant à l’inverse de la hausse de la proportion de personnes non chrétiennes.

Provinces, territoires et régions métropolitaines de recensement en bref

Cette section présente, pour chacune des régions faisant partie de la projection, une sélection d’indicateurs résumant ses principaux résultats. Regroupés selon la province et une sélection de régions (Montréal, Toronto, Vancouver et une région combinant les trois territoires), ces indicateurs sont présentés sous forme de tableaux et de figures accompagnés d’un bref commentaire. Cette section constitue un complément à la section analytique principale de ce rapport, laquelle comprend de multiples comparaisons interrégionales. Le lecteur intéressé à obtenir davantage de résultats de projection quant aux répercussions de divers aspects de l’immigration sur la composition de la population et une analyse des facteurs à l’œuvre dans les changements qu’elles pourraient connaître au cours des années à venir est invité à consulter la section précédente. Il peut également consulter les annexes du présent document.

Dans cette section, seuls les sept scénarios analysés dans le rapport sont considérés dans la présentation des résultats. Il est à noter qu’il arrive assez fréquemment à l’échelon régional que les scénarios qui ne sont qu’en annexe, particulièrement les scénarios de migration interne alternative, présentent des valeurs en-dehors des fourchettes présentées dans cette section. Il convient toutefois de mentionner que dans la très grande majorité des cas, cela ne fait qu’élargir très légèrement la fourchette de résultats et, par conséquent, n’en modifie pas les grandes conclusions.

Terre-Neuve-et-Labrador

Figure 19

Tableau de données de la figure 19
Tableau de données pour figure 19
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Terre-Neuve-et-Labrador, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
St-John's  
2011 Estimée 1 3 2 0 0
2036 Référence 2 3 6 2 0
2036 Faible immigration 2 2 4 2 0
2036 Forte immigration 2 3 7 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 2 2 5 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 2 2 5 2 0
2036 Composition alternative de l'immigration 3 3 6 2 0
Reste de Terre-Neuve-et-Labrador  
2011 Estimée 1 2 1 0 0
2036 Référence 1 1 1 1 0
2036 Faible immigration 1 1 1 0 0
2036 Forte immigration 1 2 2 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 1 1 1 0 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 1 1 1 0 0
2036 Composition alternative de l'immigration 1 2 1 1 0

Île-du-Prince-Édouard

Figure 20

Tableau de données de la figure 20
Tableau de données pour figure 20
Population immigrante selon le continent de naissance, Île-du-Prince-Édouard, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
2011 Estimée 2 3 3 0 0
2036 Référence 2 5 21 1 0
2036 Faible immigration 2 4 14 1 0
2036 Forte immigration 2 5 25 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 2 4 17 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 2 3 7 0 0
2036 Composition alternative de l'immigration 3 5 20 1 0

Nouvelle-Écosse

Figure 21

Tableau de données de la figure 21
Tableau de données pour figure 21
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Nouvelle-Écosse, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Halifax  
2011 Estimée 6 12 12 3 0
2036 Référence 10 15 32 10 0
2036 Faible immigration 8 12 23 8 0
2036 Forte immigration 11 17 36 12 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 10 15 31 10 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 9 13 25 8 0
2036 Composition alternative de l'immigration 10 16 32 9 1
Reste de la Nouvelle-Écosse  
2011 Estimée 6 9 2 0 0
2036 Référence 6 9 4 2 0
2036 Faible immigration 5 8 3 1 0
2036 Forte immigration 6 10 5 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 6 9 4 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 5 8 4 1 0
2036 Composition alternative de l'immigration 6 10 4 1 0

Nouveau-Brunswick

Figure 22

Tableau de données de la figure 22
Tableau de données pour figure 22
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Nouveau-Brunswick, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Moncton  
2011 Estimée 2 2 2 1 0
2036 Référence 2 2 7 3 0
2036 Faible immigration 1 2 4 2 0
2036 Forte immigration 2 2 8 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 2 2 5 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 1 1 3 2 0
2036 Composition alternative de l'immigration 2 2 7 3 0
Saint John  
2011 Estimée 1 2 2 0 0
2036 Référence 2 2 9 0 0
2036 Faible immigration 1 2 6 0 0
2036 Forte immigration 2 2 11 0 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 2 2 7 0 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 1 2 5 0 0
2036 Composition alternative de l'immigration 2 2 9 0 0
Reste du Nouveau-Brunswick  
2011 Estimée 7 6 3 1 0
2036 Référence 7 10 14 3 0
2036 Faible immigration 6 7 10 2 0
2036 Forte immigration 7 11 16 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 6 8 12 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 5 6 8 2 0
2036 Composition alternative de l'immigration 8 10 12 3 0

Québec

Montréal

Figure 23a

Tableau de données de la figure 23a
Tableau de données pour figure 23a
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Québec, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Montréal
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
2011 Estimée 196 264 256 163 1
2036 Référence 378 306 520 516 2
2036 Faible immigration 313 260 428 409 2
2036 Forte immigration 419 334 578 580 3
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 396 318 543 543 3
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 379 306 520 515 2
2036 Composition alternative de l'immigration 364 341 508 497 9

Figure 23b

Tableau de données de la figure 23b
Tableau de données pour figure 23b
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Québec, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Autres régions du Québec - partie 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Reste du Québec  
2011 Estimée 13 25 6 5 0
2036 Référence 18 31 12 17 0
2036 Faible immigration 16 27 10 14 0
2036 Forte immigration 20 33 14 19 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 19 32 13 18 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 18 31 12 17 0
2036 Composition alternative de l'immigration 19 32 12 16 2
Québec  
2011 Estimée 8 13 5 7 0
2036 Référence 14 20 9 20 0
2036 Faible immigration 11 16 7 15 0
2036 Forte immigration 16 22 10 23 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 15 21 9 21 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 14 20 9 20 0
2036 Composition alternative de l'immigration 16 22 9 18 0
Ottawa - Gatineau (partie québécoise)  
2011 Estimée 7 10 7 8 0
2036 Référence 19 14 19 29 0
2036 Faible immigration 16 12 15 23 0
2036 Forte immigration 22 15 21 33 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 21 14 19 31 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 20 14 19 30 0
2036 Composition alternative de l'immigration 19 15 18 27 0

Figure 23c

Tableau de données de la figure 23c
Tableau de données pour figure 23c
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Québec, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Autres régions du Québec - partie 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Sherbrooke  
2011 Estimée 4 4 2 3 0
2036 Référence 6 6 4 7 0
2036 Faible immigration 5 5 3 5 0
2036 Forte immigration 6 6 5 8 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 6 6 5 7 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 6 6 4 7 0
2036 Composition alternative de l'immigration 6 6 4 6 0
Trois-Rivières  
2011 Estimée 1 1 0 1 0
2036 Référence 2 1 1 2 0
2036 Faible immigration 2 1 1 2 0
2036 Forte immigration 3 2 1 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 3 2 1 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 2 1 1 3 0
2036 Composition alternative de l'immigration 3 2 1 2 0
Saguenay  
2011 Estimée 0 1 0 0 0
2036 Référence 0 1 1 2 0
2036 Faible immigration 0 1 0 1 0
2036 Forte immigration 0 1 1 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 0 1 1 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 0 1 1 2 0
2036 Composition alternative de l'immigration 0 1 0 1 0

Ontario

Toronto

Figure 24a

Tableau de données de la figure 24a
Tableau de données pour figure 24a
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Ontario, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Toronto
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
2011 Estimée 417 690 1 390 142 7
2036 Référence 571 520 2 781 302 14
2036 Faible immigration 486 465 2 238 244 12
2036 Forte immigration 615 548 3 064 333 16
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 599 537 2 950 319 15
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 646 566 3 239 348 16
2036 Composition alternative de l'immigration 583 564 2 733 278 18

Figure 24b

Tableau de données de la figure 24b
Tableau de données pour figure 24b
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Ontario, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Autres régions de l'Ontario - partie 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Ottawa - Gatineau (partie ontarienne)  
2011 Estimée 34 62 92 27 1
2036 Référence 57 47 170 68 1
2036 Faible immigration 46 42 136 53 1
2036 Forte immigration 63 49 188 76 2
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 60 48 180 72 2
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 66 50 196 79 2
2036 Composition alternative de l'immigration 55 50 165 62 2
Hamilton  
2011 Estimée 22 96 47 9 1
2036 Référence 38 73 104 22 1
2036 Faible immigration 31 66 84 17 1
2036 Forte immigration 41 76 114 24 2
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 40 75 109 23 2
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 43 78 119 25 2
2036 Composition alternative de l'immigration 39 77 101 20 2
Kitchener - Cambridge - Waterloo  
2011 Estimée 17 55 36 6 0
2036 Référence 26 43 93 20 1
2036 Faible immigration 22 39 73 15 1
2036 Forte immigration 28 45 103 22 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 27 44 98 20 1
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 29 46 107 22 1
2036 Composition alternative de l'immigration 27 46 91 18 1
London  
2011 Estimée 16 45 26 4 0
2036 Référence 26 29 52 8 1
2036 Faible immigration 21 26 41 7 1
2036 Forte immigration 29 30 58 9 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 28 29 55 9 1
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 30 30 60 10 1
2036 Composition alternative de l'immigration 29 30 52 8 1

Figure 24c

Tableau de données de la figure 24c
Tableau de données pour figure 24c
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Ontario, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Autres régions de l'Ontario - partie 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Windsor  
2011 Estimée 11 31 28 4 0
2036 Référence 17 20 56 12 0
2036 Faible immigration 14 19 45 9 0
2036 Forte immigration 18 21 61 14 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 18 20 58 13 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 20 21 62 14 0
2036 Composition alternative de l'immigration 17 21 53 11 0
St. Catharines - Niagara  
2011 Estimée 13 42 10 3 0
2036 Référence 16 23 21 7 1
2036 Faible immigration 14 22 17 6 1
2036 Forte immigration 18 24 23 8 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 17 24 22 8 1
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 19 24 24 9 1
2036 Composition alternative de l'immigration 16 24 20 7 1
Oshawa  
2011 Estimée 13 31 12 2 0
2036 Référence 20 23 35 8 1
2036 Faible immigration 18 22 30 7 1
2036 Forte immigration 21 24 38 9 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 21 23 37 9 1
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 22 24 39 9 1
2036 Composition alternative de l'immigration 20 24 35 8 1
Guelph  
2011 Estimée 3 13 11 1 0
2036 Référence 5 10 23 2 0
2036 Faible immigration 5 9 19 2 0
2036 Forte immigration 6 10 25 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 6 10 24 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 6 10 25 3 0
2036 Composition alternative de l'immigration 5 10 23 2 0

Figure 24d

Tableau de données de la figure 24d
Tableau de données pour figure 24d
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Ontario, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Autres régions de l'Ontario - partie 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Barrie  
2011 Estimée 4 14 4 1 0
2036 Référence 8 15 13 3 0
2036 Faible immigration 7 14 11 2 0
2036 Forte immigration 9 15 14 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 9 15 14 3 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 9 16 15 3 0
2036 Composition alternative de l'immigration 8 15 13 3 0
Kingston  
2011 Estimée 3 11 4 1 0
2036 Référence 4 7 8 1 0
2036 Faible immigration 4 7 7 1 0
2036 Forte immigration 5 8 9 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 4 8 9 2 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 5 8 9 2 0
2036 Composition alternative de l'immigration 4 8 8 1 0
Brantford  
2011 Estimée 2 10 3 0 0
2036 Référence 3 6 5 1 0
2036 Faible immigration 3 6 4 1 0
2036 Forte immigration 3 6 5 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 3 6 5 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 3 6 5 1 0
2036 Composition alternative de l'immigration 3 6 5 1 0

Figure 24e

Tableau de données de la figure 24e
Tableau de données pour figure 24e
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Ontario, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Autres régions de l'Ontario - partie 4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Thunder Bay  
2011 Estimée 1 8 2 0 0
2036 Référence 1 3 4 0 0
2036 Faible immigration 1 3 3 0 0
2036 Forte immigration 1 3 4 0 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 1 3 4 0 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 1 3 4 0 0
2036 Composition alternative de l'immigration 1 3 4 0 0
Grand Sudbury  
2011 Estimée 1 7 1 0 0
2036 Référence 1 3 2 1 0
2036 Faible immigration 1 3 2 1 0
2036 Forte immigration 2 3 2 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 2 3 2 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 2 3 2 1 0
2036 Composition alternative de l'immigration 1 3 2 1 0
Peterborough  
2011 Estimée 2 6 2 0 0
2036 Référence 1 4 3 1 0
2036 Faible immigration 1 4 3 0 0
2036 Forte immigration 1 4 4 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 1 4 3 1 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 2 4 4 1 0
2036 Composition alternative de l'immigration 1 4 3 1 0

Manitoba

Figure 25

Tableau de données de la figure 25
Tableau de données pour figure 25
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Manitoba, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Winnipeg  
2011 Estimée 18 44 81 10 1
2036 Référence 28 37 299 51 1
2036 Faible immigration 24 31 221 37 1
2036 Forte immigration 31 39 340 59 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 26 34 253 43 1
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 23 29 187 31 1
2036 Composition alternative de l'immigration 31 47 271 41 2
Reste du Manitoba  
2011 Estimée 14 17 7 1 0
2036 Référence 19 28 37 9 0
2036 Faible immigration 15 22 26 6 0
2036 Forte immigration 21 31 43 10 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 17 24 31 7 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 14 20 22 5 0
2036 Composition alternative de l'immigration 22 50 37 6 0

Saskatchewan

Figure 26

Tableau de données de la figure 26
Tableau de données pour figure 26
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Saskatchewan, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Saskatoon  
2011 Estimée 3 7 16 2 0
2036 Référence 8 13 84 10 1
2036 Faible immigration 6 10 59 7 0
2036 Forte immigration 9 14 97 11 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 6 8 51 6 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 5 7 37 5 0
2036 Composition alternative de l'immigration 10 22 73 10 1
Regina  
2011 Estimée 3 6 12 2 0
2036 Référence 7 8 81 8 0
2036 Faible immigration 5 7 58 6 0
2036 Forte immigration 7 9 94 9 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 5 6 49 5 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 4 5 35 4 0
2036 Composition alternative de l'immigration 7 12 65 8 0
Reste de la Saskatchewan  
2011 Estimée 4 9 7 1 0
2036 Référence 7 16 46 7 0
2036 Faible immigration 5 12 33 5 0
2036 Forte immigration 7 18 54 8 0
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 5 11 27 4 0
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 4 8 19 3 0
2036 Composition alternative de l'immigration 8 27 47 8 1

Alberta

Figure 27

Tableau de données de la figure 27
Tableau de données pour figure 27
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Alberta, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Calgary  
2011 Estimée 39 80 179 28 4
2036 Référence 96 106 601 96 8
2036 Faible immigration 78 89 468 74 6
2036 Forte immigration 106 114 670 107 8
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 83 93 493 79 7
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 76 86 439 70 6
2036 Composition alternative de l'immigration 104 132 573 89 8
Edmonton  
2011 Estimée 27 66 126 23 4
2036 Référence 64 69 412 89 7
2036 Faible immigration 52 59 316 69 6
2036 Forte immigration 71 74 462 100 8
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 56 61 335 74 6
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 52 57 295 66 5
2036 Composition alternative de l'immigration 67 85 385 82 8
Reste de l'Alberta  
2011 Estimée 26 45 26 7 2
2036 Référence 43 56 118 28 3
2036 Faible immigration 35 47 87 21 2
2036 Forte immigration 47 60 135 31 3
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 36 49 92 22 3
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 33 45 78 19 2
2036 Composition alternative de l'immigration 46 72 100 27 3

Colombie-Britannique

Vancouver

Figure 28a

Tableau de données de la figure 28a
Tableau de données pour figure 28a
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Colombie-Britannique, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Vancouver
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
2011 Estimée 63 180 650 29 24
2036 Référence 113 157 1 190 50 27
2036 Faible immigration 93 135 962 41 23
2036 Forte immigration 122 168 1 308 54 29
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 118 163 1 260 52 28
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 115 159 1 214 50 28
2036 Composition alternative de l'immigration 115 164 1 180 46 27

Figure 28b

Tableau de données de la figure 28b
Tableau de données pour figure 28b
Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence, Colombie-Britannique, 2011 (estimée) et 2036 (projetée selon six scénarios) - Régions de la Colombie-Britannique
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population immigrante selon le continent de naissance et le lieu de résidence. Les données sont présentées selon Région / Scénario (titres de rangée) et Amériques, Europe, Asie, Afrique et Océanie et autres, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Région / Scénario Amériques Europe Asie Afrique Océanie et autres
milliers
Reste de la Colombie-Britannique  
2011 Estimée 28 98 26 5 4
2036 Référence 34 77 49 12 7
2036 Faible immigration 30 69 40 10 6
2036 Forte immigration 37 81 55 13 7
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 36 79 51 12 7
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 35 77 49 12 7
2036 Composition alternative de l'immigration 35 79 47 11 7
Victoria  
2011 Estimée 10 32 18 3 1
2036 Référence 15 26 33 5 2
2036 Faible immigration 13 24 27 4 2
2036 Forte immigration 16 28 36 6 3
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 16 27 34 6 2
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 15 26 33 5 2
2036 Composition alternative de l'immigration 15 27 32 5 2
Abbotsford - Mission  
2011 Estimée 4 10 25 1 1
2036 Référence 5 9 49 3 1
2036 Faible immigration 4 8 39 2 1
2036 Forte immigration 5 9 53 3 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 5 9 51 3 1
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 5 9 49 3 1
2036 Composition alternative de l'immigration 5 9 49 2 1
Kelowna  
2011 Estimée 3 16 5 1 1
2036 Référence 7 18 14 2 1
2036 Faible immigration 6 15 12 2 1
2036 Forte immigration 7 19 16 2 1
2036 Répartition géographique alternative 2005-2010 7 18 15 2 1
2036 Répartition géographique alternative 2000-2005 7 18 14 2 1
2036 Composition alternative de l'immigration 7 18 14 2 1

Territoires

Conclusion

Le présent rapport avait pour objectif de produire des résultats de projection de 2011 à 2036 permettant de mesurer l’influence de divers aspects de l’immigration – le volume d’immigrants, la composition selon le pays de naissance ainsi que la répartition géographique des immigrants à leur arrivée au Canada – sur la diversité ethnoculturelle au Canada et dans ses régions. La diversité ethnoculturelle est mesurée à l’aide de certains indicateurs tels que le lieu de naissance, l’appartenance à un groupe de minorités visibles, la religion et la langue maternelle.

Les différents scénarios de projection élaborés à cet effet montrent que la proportion d’immigrants, de personnes ayant une langue maternelle autre que le français ou l’anglais, de personnes de religion autre que chrétienne et de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles augmenterait au sein de la population canadienne d’ici 2036. En d’autres termes, le Canada serait plus diversifié en 2036 qu’il ne l’était en 2011, et ce, dans toutes les régions du pays, du moins selon les indicateurs retenus.

Alors que le niveau d’immigration aurait une incidence directe sur la vitesse à laquelle la population canadienne se diversifierait dans les prochaines années, dans certaines régions la rapidité de la diversification de la population dépendrait davantage de la répartition géographique des immigrants à leur arrivée au Canada que du nombre d’immigrants admis annuellement à l’échelon national. Par exemple, les résultats des projections montrent que si une plus forte proportion d’immigrants arrivant au Canada s’installait en Ontario durant toute la durée des projections, comme cela a été observé lors de la période allant de 2000 à 2005, la diversité ethnoculturelle dans toutes les provinces de l’Atlantique et des Prairies (particulièrement en Saskatchewan) s’accroîtrait beaucoup moins rapidement. À l’inverse, si ces régions recevaient une plus grande proportion d’immigrants s’installant au Canada, comme cela a été observé récemment, elles se diversifieraient plus rapidement sur le plan ethnoculturel.

Par ailleurs, selon les scénarios développés dans le cadre des présentes projections, un retour à une immigration ayant une composition selon le pays de naissance semblable à celle de la période 2005-2010 aurait peu d’incidence sur la rapidité avec laquelle la population canadienne et celle de ses régions se diversifieraient dans les prochaines années puisque, au cours des années récentes, la composition de l’immigration est demeurée essentiellement asiatique.

Il convient de rappeler au lecteur que ces projections sont sujettes à plusieurs sources d’incertitude notamment celles liées aux sources de données, à l’estimation des composantes et aux hypothèses quant à l’évolution future des composantes considérées, incertitudes qui pourraient influer sur les résultats.

Enfin, rappelons que le choix des hypothèses et des scénarios ne vise pas à prédire le futur mais plutôt à fournir aux utilisateurs de données un portrait de la population canadienne si certaines conditions étaient réunies. Étant donné qu’il est impossible de connaître le futur, plusieurs scénarios ont été développés de façon à circonscrire un large éventail de possibilités plausibles en regard, entre autres, des données et des tendances passées. Pour cette raison, l’utilisateur de ces projections est invité à considérer l’ensemble de la fourchette des résultats plutôt que de rechercher un scénario qui paraît plus probable.

Annexes

Tableau A1. Population selon le statut des générations et le continent de naissance des immigrants, le lieu de résidence et le scénario de projection, Canada, 2011 et 2036

2011 - Population de base (estimée)

2036 - Projection selon le scénario de référence

2036 - Projection selon le scénario de faible immigration

2036 - Projection selon le scénario de forte immigration

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2000-2001 à 2004-2005)

2036 - Projection selon le scénario de composition alternative de l'immigration par pays de naissance (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de faible croissance

2036 - Projection selon le scénario de forte croissance

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2006 à 2011)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2001 à 2006)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (1996 à 2001)

Tableau A2. Population selon le groupe de minorités visibles, le lieu de résidence et le scénario de projection, Canada, 2011 et 2036

2011 - Population de base (estimée)

2036 - Projection selon le scénario de référence

2036 - Projection selon le scénario de faible immigration

2036 - Projection selon le scénario de forte immigration

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2000-2001 à 2004-2005)

2036 - Projection selon le scénario de composition alternative de l'immigration par pays de naissance (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de faible croissance

2036 - Projection selon le scénario de forte croissance

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2006 à 2011)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2001 à 2006)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (1996 à 2001)

Tableau A3. Population selon la religion, le lieu de résidence et le scénario de projection, Canada, 2011 et 2036

2011 - Population de base (estimée)

2036 - Projection selon le scénario de référence

2036 - Projection selon le scénario de faible immigration

2036 - Projection selon le scénario de forte immigration

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2000-2001 à 2004-2005)

2036 - Projection selon le scénario de composition alternative de l'immigration par pays de naissance (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de mobilité religieuse alternative (1991 à 2001)

2036 - Projection selon le scénario de faible croissance

2036 - Projection selon le scénario de forte croissance

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2006 à 2011)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2001 à 2006)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (1996 à 2001)

Tableau A4. Indicateurs de structure par âge selon le statut des générations et le continent de naissance des immigrants, le groupe de minorités visibles et la religion, Canada, 2011 et 2036

2011 - Population de base (estimée)

2036 - Projection selon le scénario de référence

2036 - Projection selon le scénario de faible immigration

2036 - Projection selon le scénario de forte immigration

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de répartition géographique alternative des immigrants à l'arrivée (2000-2001 à 2004-2005)

2036 - Projection selon le scénario de composition alternative de l'immigration par pays de naissance (2005-2006 à 2009-2010)

2036 - Projection selon le scénario de faible croissance

2036 - Projection selon le scénario de forte croissance

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2006 à 2011)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (2001 à 2006)

2036 - Projection selon le scénario de migration interne alternative (1996 à 2001)

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GlossaireNote 53

Accroissement démographique ou accroissement total

Variation de l’effectif d’une population entre deux dates.

Accroissement migratoire

Variation de l’effectif d’une population résultant de la différence entre le nombre de migrants qui viennent s’établir sur un territoire et le nombre de migrants qui quittent ce même territoire au cours d’une période donnée.

Accroissement naturel

Variation de l’effectif d’une population résultant de la différence entre le nombre des naissances et celui des décès au cours d’une période donnée.

Âge médian

Âge « x » tel qu’il divise une population en deux groupes d’effectifs égaux, l’un composé uniquement des individus d’âge supérieur à « x », l’autre des individus d’âge inférieur à « x ».

Année-personne

Nombre total d’années vécues dans un état donné par les individus qui composent la population du 1er janvier au 31 décembre d’une année donnée. Dans le cadre de cette étude, les effectifs projetés de population sont présentés en années-personnes alors que les effectifs de la population de base sont en date du 10 mai 2011 (jour du Recensement et de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM)).

Autochtone

Personne ayant déclaré appartenir à au moins un groupe autochtone, c’est-à-dire Indien de l’Amérique du Nord, Métis ou Inuit et/ou personne ayant déclaré être un Indien des traités ou un Indien inscrit tel que défini par la Loi sur les Indiens du Canada et/ou personne ayant déclaré appartenir à une bande indienne et/ou à une Première Nation lors du recensement.

Catégorie d’admission des immigrants

Une catégorie administrative en vertu de laquelle une personne est admise au Canada à titre de résidente permanente conformément aux dispositions de la Loi sur l’immigration et la protection des personnes protégées. Au niveau agrégé, les catégories sont composées des immigrants économiques, des immigrants admis au titre du regroupement familial, les immigrants admis à titre de personnes protégées (réfugiés) et les autres immigrants.

Citoyenneté canadienne

Statut légal de citoyen canadien d’une personne, que celui-ci ait été obtenu à la naissance ou par naturalisation.

Cohorte

Ensemble des personnes touchées par un phénomène démographique particulier pour une période donnée pouvant être une année. Par exemple, la cohorte des mariés de 1966 désigne l’ensemble des personnes qui se sont mariées en 1966. La cohorte, dans le cas des naissances, porte le nom de génération.

Composantes de l’accroissement démographique

Chacune des classes d’événements générateurs de variations de population. Les naissances, décès et migrations sont des composantes qui modifient soit l’effectif de la population totale, soit sa composition selon l’âge et le sexe par exemple.

Diversité ethnoculturelle

Dans le présent document, la notion de diversité ethnoculturelle fait référence à la diversité relative aux groupes de minorités visibles, au statut des générations, à la religion, au lieu de naissance et à la langue maternelle. Il va de soi que cette définition opérationnelle ne recouvre pas la totalité des expressions de la diversité ethnoculturelle de la population et que celle-ci pourrait donc être définie au moyen d’autres variables.

Émigrant

Citoyen canadien ou immigrant ayant quitté le Canada pour s’établir en permanence dans un autre pays.

Émigrant de retour

Citoyen canadien ou immigrant ayant préalablement émigré du Canada et qui revient s’établir au pays.

Émigrant temporaire

Citoyen canadien ou immigrant qui a quitté le Canada pour s’établir temporairement dans un pays étranger.

Émigration nette

Nombre d’émigrants moins le nombre d’émigrants de retour plus le solde de l’émigration temporaire.

Émigration totale

Nombre d’émigrants moins le nombre d’émigrants de retour plus le solde de l’émigration temporaire.

Espérance de vie

Mesure statistique qui indique le nombre moyen d’années restant à vivre à une population d’âge « x » tel qu’on peut le calculer à partir des taux de mortalité estimés une année donnée.

Fécondité

Phénomène en rapport avec les naissances vivantes considérées du point de vue de la femme, du couple et très exceptionnellement de l’homme.

Groupes de minorités visibles

Selon la Loi sur l’équité en matière d’emploi, font partie des minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche ».

Immigrant

Personne à qui les autorités de l’immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence.

Immigration

Ensemble des entrées d’immigrants au Canada, en provenance d’un autre pays, accompagnées d’un changement de lieu habituel de résidence.

Indice synthétique de fécondité

Somme des taux de fécondité par année d’âge d’une année donnée. Il indique le nombre moyen d’enfants qu’aurait une génération de femmes si, tout au long de leur vie reproductive, elles avaient des taux de fécondité identiques à ceux de l’année considérée.

Langue maternelle

Première langue apprise à la maison dans l’enfance et encore comprise.

Langue parlée le plus souvent à la maison

Langue parlée le plus souvent par le répondant à la maison.

Méthode par cohortes et composantes

Méthode d’estimation ou de projection de la population à partir des composantes de l’accroissement démographique et d’une population de départ ou de base. L’usage réserve normalement l’appellation « méthode par cohortes et composantes » aux méthodes projetant l’évolution future de cohortes par âge et sexe, par opposition par exemple à d’autres méthodes telle que la microsimulation, qui utilise également les composantes de l’accroissement démographique mais qui projette le destin démographique d’individus.

Microsimulation

Par opposition aux modèles d’estimations et de projections par cohortes et composantes, la microsimulation simule le destin démographique de chaque individu. Elle constitue une méthode qui s’appuie sur des expériences aléatoires répétées au niveau individuel plutôt que sur des proportions moyennes appliquées au niveau d’un groupe.

Migration infrarégionale

Ensemble des déplacements à l’intérieur d’une des 50 principales entités géographiques définies dans Demosim, soit l’une des 35 régions dérivées des régions métropolitaines de recensement ou l’une des 15 régions dérivées du reste des provinces et des territoires.

Migration internationale

Ensemble des déplacements entre le Canada et l’étranger, accompagnés d’un changement de lieu habituel de résidence.

Migration interne

Ensemble des déplacements entre des unités géographiques situées à l’intérieur du Canada et accompagnés d’un changement de résidence habituelle.

Migration interrégionale

Ensemble des déplacements entre les 50 principales entités géographiques que comprend le modèle de projection Demosim, à savoir les 35 régions dérivées des régions métropolitaines de recensement et les 15 régions dérivées du reste des provinces et des territoires.

Mobilité linguistique

Terme générique référant, dans le contexte de Demosim, tant au phénomène de transmission des langues des parents aux enfants (mobilité linguistique intergénérationnelle) qu’aux changements pouvant survenir au cours de la vie d’un même individu quant aux langues parlées à la maison ou connues (mobilité linguistique intragénérationnelle).

Mobilité religieuse

Désigne un changement d’appartenance religieuse, que celui-ci survienne entre les parents et leurs enfants (mobilité religieuse intergénérationnelle) ou au cours de la vie d’un même individu (mobilité religieuse intragénérationnelle).

Plus haut niveau de scolarité atteint

Plus haut certificat, diplôme ou grade obtenu par une personne.

Population canadienne

Population dont le lieu de résidence habituel est le Canada. Elle comprend les citoyens canadiens de naissance, les immigrants naturalisés ou non et les résidents non permanents.

Population de base

La population qui sert de point de départ des projections démographiques.

Première langue officielle parlée

Désigne une variable précisée dans le cadre de la Loi sur les langues officielles. Cette variable permet d’identifier la première langue officielle (c’est-à-dire parmi le français ou l’anglais) parlée à la maison. Cette information est dérivée des réponses à trois questions linguistiques du recensement, soit, successivement, la connaissance des langues officielles, la langue apprise en premier lieu dans l’enfance et encore comprise et la langue parlée le plus souvent à la maison.

Projection de population

Effectif futur de population résultant d’un ensemble d’hypothèses relatives aux composantes démographiques et non démographiques de l’accroissement.

Pyramide des âges

Histogramme qui illustre la distribution de la population selon l’âge et le sexe.

Région métropolitaine de recensement

Un territoire formé d’une ou de plusieurs municipalités voisines les unes des autres qui sont situées autour d’un noyau de population. Elle possède une population d’au moins 100 000 habitants et un noyau d’au moins 50 000 habitants.

Religion

Appartenance autodéclarée à une confession, un groupe, un organisme, une secte, une communauté religieuse, un culte religieux ou à un autre système de croyances. Ce concept diffère de celui de pratique religieuse (prière, participation à des cérémonies religieuses, etc.) et de religiosité (dévotion, importance de la religion dans la vie quotidienne, etc.).

Religions non-chrétiennes

Dans le cadre de cette étude, sont considérées comme personnes de religions non-chrétiennes les personnes qui ont une religion (ce qui exclue donc les personnes sans appartenance religieuse) autre que catholique, protestante, orthodoxe chrétienne ou chrétienne non identifiée ailleurs. Les groupes de religions non-chrétiennes projetées sont l’islam, le judaïsme, le bouddhisme, l’hindouisme, le sikhisme et les autres religions non-chrétiennes.

Résident non permanent

Personne titulaire d’un permis de travail ou d’un permis d’études, ou qui revendique le statut de réfugié, ainsi que les membres de leur famille vivant avec elle au Canada.

Scénario de projection

Ensemble d’hypothèses relatives aux composantes, démographiques ou non, servant à effectuer une projection de population.

Solde de l’émigration temporaire

Variation des effectifs d’émigrants temporaires entre deux dates.

Solde des résidents non permanents

Variation des effectifs de résidents non permanents entre deux dates.

Sous-dénombrement net

Différence entre le nombre de personnes qui étaient visées par le recensement mais qui n’ont pas été recensées (sous-dénombrement) et le nombre de personnes qui ont été recensées alors qu’elles n’auraient pas dû l’être ou qui l’ont été plus d’une fois (sur-dénombrement).

Substitution linguistique

Voir « transfert linguistique ».

Statut des générations basé sur le statut d’immigrant

Rang de la génération du répondant depuis l’établissement de sa famille (entendre ses ascendants directs) au Canada. Dans le contexte de Demosim, les immigrants constituent la première génération; la deuxième génération réfère aux non-immigrants nés au Canada d’au moins un parent né à l’étranger; les générations suivantes (troisième ou plus) sont composées des non-immigrants nés au Canada de deux parents eux aussi nés au Canada. Une variante plus détaillée de cette variable subdivise la première et la deuxième générations en deux groupes distincts : les générations 1 et 1.5, puis les générations 2 et 2.5. Selon cette version de la variable, la génération 1 réfère aux immigrants qui ont été admis à l’âge de 15 ans ou plus et la génération 1.5 réfère aux immigrants admis à l’âge de 14 ans et moins. La génération 2 réfère aux non-immigrants nés au Canada dont les deux parents sont nés à l’étranger et la génération 2.5 à ceux nés au Canada d’un parent né à l’étranger et d’un autre né au Canada. Il est à noter que cette définition du statut des générations diffère légèrement de celle utilisée au recensement, cette dernière étant basée uniquement sur le lieu de naissance (sans égard au statut d’immigrant).

Taux d’immigration

Nombre d’immigrants divisé par l’effectif de la population d’accueil au cours d’une période donnée.

Transfert linguistique

Désigne le phénomène suivant lequel une personne adopte une autre langue que la langue maternelle comme principale langue d’usage à la maison.

 

 


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