Consulter la version la plus récente. Information archivée dans le WebL’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous. Le Quotidien. Le jeudi 29 novembre 2001 Épargnants, investisseurs et revenu de placement2000Le nombre de Canadiens ayant reçu des revenus de placements en 2000 a augmenté deux fois plus rapidement que le total des montants reçus comparativement à 1999. Environ 8,5 millions de Canadiens ont déclaré des revenus de placements en 2000, en hausse de 7,8 % par rapport à 1999. Les revenus de placements se sont accrus de 3,5 % pour atteindre 31,8 milliards de dollars, et ce, après ajustement en fonction de l'inflation telle que mesurée par l'Indice des prix à la consommation. La plupart des provinces et des territoires ont enregistré une hausse du nombre de déclarants ayant reçu des revenus de placements en 2000. Le Québec (+21,6 %) a connu la plus forte augmentation, suivi du Nouveau-Brunswick (+7,8 %). Seuls le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest et la Saskatchewan ont connu des baisses. Les revenus totaux de placements ont également augmenté dans la majorité des provinces et des territoires. L'Île-du-Prince-Édouard, le Yukon et le Québec ont enregistré les pourcentages d'augmentation les plus élevés. Pour leur part, les Territoires du Nord-Ouest, la Saskatchewan, le Manitoba et la Colombie-Britannique ont observé une baisse de ces revenus. Contrairement à 1999, c'est la hausse des revenus d'intérêt, et ce, tant pour les épargnants que pour les investisseurs, qui a été davantage la cause de l'accroissement des revenus de placements en 2000. Pour la première fois depuis 1995, le nombre d'épargnants a augmenté au Canada, passant de 4,76 millions en 1999 à 4,80 millions en 2000, une hausse de 0,9 %. Le nombre d'épargnants est toutefois demeuré inférieur aux résultats de 1998. Les revenus d'intérêt des épargnants se sont accrus de 8,5 % pour atteindre 9,6 milliards de dollars en 2000. La hausse des taux d'intérêt a peut-être été, en partie, la cause de ces augmentations. Le nombre d'investisseurs est passé à 3,7 millions en 2000, en hausse de 18,5 % par rapport à 1999. Par contre, leurs revenus de placements n'ont progressé que de 1,5 %, pour atteindre 22,2 milliards de dollars. En 2000, les dividendes de sociétés canadiennes imposables ont représenté 55 % des revenus de placements des investisseurs, alors qu'en 1999, cette proportion a atteint 59 %. Il s'agit de la première baisse à ce niveau en quatre ans. La démutualisation de certaines compagnies d'assurances est venue modifier le portrait des investisseurs et des épargnants en 1999 et en 2000. En effet, plusieurs Canadiens ont reçu un montant forfaitaire dans le cadre de la démutualisation de leur compagnie d'assurances. Ce montant étant considéré comme un revenu de dividendes aux fins d'imposition, le nombre d'investisseurs a grimpé considérablement alors que leurs revenus de placements ont augmenté moins rapidement. La démutualisation a également eu un effet sur les épargnants, en transformant certains de ceux-ci en investisseurs, le temps d'une année. En 1999, les démutualisations ont touché les déclarants de tout le pays, alors qu'en 2000, ce sont principalement les déclarants du Québec qui ont été touchés. Nota: Un individu ne peut être à la fois investisseur et épargnant. Dès qu'un déclarant reçoit un revenu de dividendes d'une société canadienne imposable, il est considéré comme étant un investisseur. Si l'individu reçoit également des revenus d'intérêts, ces derniers s'ajoutent à ses revenus d'investissement. L'épargnant, quant à lui, est un déclarant qui a reçu un revenu d'intérêts de sources canadiennes ou un revenu d'intérêts ou de dividendes étrangers. La notion de revenu de placements correspond aux revenus d'intérêts et de dividendes reçus par les épargnants ou par les investisseurs et proviennent d'investissements dans des véhicules sans privilège fiscal. Le revenu tiré d'investissements en vertu des régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) ou de fonds enregistrés de revenu de retraite, par exemple, sont exclus. Les banques de données Épargnants (17C0009, prix variables), Investisseurs (17C0007, prix variables) et Revenu de placements (17C0008, prix variables) sont offertes pour le Canada, les provinces et les territoires, les villes, les régions métropolitaines de recensement, les divisions de recensement ainsi que pour les régions aussi petites que les régions de tri d'acheminement (les trois premiers caractères du code postal) et les itinéraires de facteur. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec le Service à la clientèle au (613) 951-9720 (saadinfo@statcan.gc.ca), Division des données régionales et administratives. Télécopieur: (613) 951-4745. Revenus de placement 2000
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