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Le Quotidien

Le Quotidien. Le mercredi 15 mai 2002

Recensement de l'agriculture de 2001: les exploitations agricoles canadiennes au 21e siècle

Les données du Recensement de l'agriculture de 2001 diffusées aujourd'hui fournissent un instantané du secteur agricole. Le recensement permet de réaliser une analyse détaillée des caractéristiques des exploitations du secteur agricole. Cette analyse est disponible dans le document Les exploitations agricoles canadiennes au 21e siècle accessible dans le site Web de Statistique Canada ().

Depuis 1996, le nombre de fermes a fléchi de près de 11 %, poursuivant la tendance amorcée il y a 60 ans, alors que le nombre de fermes au Canada commençait à chuter après avoir atteint un sommet en 1941. Le 15 mai 2001, jour du recensement, on a dénombré au Canada 246 923 fermes qui correspondaient à la définition d'une ferme de recensement. Il s'agit du déclin en pourcentage le plus marqué entre deux recensements depuis 1971. Le recensement comprend les fermes de toutes les tailles économiques, des fermes d'agrément aux corporations d'envergure. Toutefois, bien que le nombre de fermes diminue, leur superficie moyenne augmente.

Divers événements et diverses tendances donnent une signification particulière aux données et les mettent en contexte: des facteurs économiques nationaux et globaux, des changements et des innovations technologiques, l'évolution des goûts des consommateurs, les conditions météorologiques et d'autres enjeux environnementaux. Contrairement au recensement, qui a lieu tous les cinq ans, ces facteurs évoluent de façon imprévisible et les fermiers doivent s'y ajuster de façon rapide, précise et prudente afin d'assurer leur survie économique. Les solutions sont aussi variées que le sont les exploitations.

De nouvelles fermes ne cessent d'apparaître

Sur dix fermes canadiennes recensées en 1996, sept existaient toujours en 2001 et trois avaient quitté le secteur agricole. De nouvelles fermes ont également fait leur apparition, soit environ 50 000 depuis 1996. Les fermes qui sont demeurées en affaires d'un recensement à l'autre ont généralement accru leur production en augmentant la superficie moyenne consacrée à la culture ou en accroissant le nombre d'animaux.

Des fermes de toutes les tailles ont quitté le secteur agricole, bien qu'on ait observé le taux de départ le plus élevé au sein du groupe des fermes ayant des revenus bruts inférieurs à 100 000 $. Parmi les fermes dénombrées en 1996 et ayant des revenus inférieurs à 25 000 $, tout juste moins de la moitié ont quitté le secteur agricole en 2001. C'est dans le groupe des fermes ayant les revenus les plus élevés qu'on a observé le moins de départs. En 2001, les fermes ayant des revenus inférieurs à 100 000 $ représentaient encore les deux tiers de toutes les fermes.

  

Note aux lecteurs

Le Recensement de l'agriculture dans Internet

Plus de données sont offertes dans le module Recensement de l'agriculture du site Web de Statistique Canada (). Pour obtenir plus de renseignements, allez à la page d'accueil, sélectionnez l'icône du Recensement, puis Recensement de l'agriculture dans le menu à gauche de l'écran.

Des données, des analyses et des renseignements généraux gratuits dans Internet

Toutes les variables agricoles du Recensement de l'agriculture de 2001 qui sont présentement disponibles pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions infraprovinciales (les régions agricoles de recensement et les divisions de recensement) sont accessibles sous forme de publication électronique (95F0301XIF, gratuite). On y trouve entre autres des données sur le nombre et le type de fermes, sur la superficie des grandes cultures et l'utilisation des terres, sur les pratiques de gestion des terres, sur les stocks de bétail et de volaille, sur la machinerie et l'équipement agricoles, sur le capital agricole ainsi que sur les dépenses d'exploitation et les revenus agricoles.

Vous pouvez également consulter 17 tableaux de données supplémentaires pour chaque province et pour le Canada, portant sur des sujets comme la superficie des cultures, les stocks de bétail, l'utilisation de l'ordinateur ainsi que les revenus et les dépenses. Ces tableaux contiennent les données de 1996 et de 2001 ainsi que la variation en pourcentage, s'il y a lieu. À la page d'accueil, choisissez Le Canada en statistiques, puis Économie et Recensement de l'agriculture.

Vous pouvez aussi lire des textes présentant les Exploitations agricoles: tendances provinciales et régionales.

Les données agricoles à l'échelon des subdivisions de recensement unifiées seront disponibles pour toutes les variables sur les exploitations agricoles à compter du 12 juin, dans Internet ou sur CD-ROM, et des frais devront être déboursés. Il s'agit du plus petit niveau géographique pour lequel des données du Recensement de l'agriculture seront offertes. Consultez le calendrier de diffusion pour obtenir une description complète des autres données, produits et services tirés du Recensement de l'agriculture de 2001.

  

Les ajustements et la capacité d'adaptation sont la clé du succès

Les fermiers ne sont pas à l'abri des facteurs démographiques qui touchent le reste de la population. Bien que les données de 2001 sur les exploitants agricoles ne soient pas encore disponibles, les données de 1996 montrent que les fermiers âgés de plus de 55 ans se situent majoritairement dans le même groupe pour ce qui est des revenus et que c'est également au sein de ce groupe qu'on enregistre le taux le plus élevé de départs.

Agrandir la ferme ou quitter le secteur agricole, voilà le choix auquel font face les fermiers plus âgés, soit parce qu'ils souhaitent quitter ce secteur, soit parce qu'ils se sont fait supplanter au sein du secteur en raison de l'augmentation des coûts et de la diminution des profits. Plusieurs fermiers vendent ou louent leur terre à d'autres exploitants lorsqu'ils cessent d'y travailler activement.

Chez ceux qui restent, les ajustements et la capacité d'adaptation sont la clé du succès. L'augmentation de leur productivité laisse croire qu'ils trouvent des façons de faire face aux exigences de l'économie. Dans l'ensemble, les fermiers produisent davantage avec moins.

La production augmente

Les fermiers élèvent plus de bovins, de porcs et de volaille que jamais. Ils augmentent la superficie de leurs cultures. Les fermiers ne disposent pas de nouvelles terres, mais ils convertissent leurs terres non productives (les terres en jachère) en terres cultivées, où ils font pousser soit des cultures commercialisables, soit des cultures servant à alimenter le nombre croissant d'animaux. Pour la même raison, les terres non améliorées sont traitées afin d'en augmenter la valeur fourragère.

Le blé détient toujours la première place, bien que dans une moindre mesure. La superficie des serres connaît un essor jamais égalé. Les fermiers se sont tournés vers de nouvelles denrées et la taille moyenne des fermes s'accroît. Dans certaines régions du pays, les fermes où l'on combine l'élevage du bétail et les cultures remplacent les fermes de cultures, en raison des avantages économiques de la diversification et des procédés permettant d'obtenir une valeur ajoutée. Chez les éleveurs, les espèces animales moins traditionnelles gagnent en popularité.

Des marchés d'exportation accrus pour plusieurs produits

Les données du Recensement de l'agriculture de 2001 mettent en lumière des marchés d'exportation accrus pour plusieurs produits, y compris les porcs et les bovins vivants, la viande de porc et de boeuf, les oléagineux, les légumineuses (comme les pois secs de grande culture, les haricots et les lentilles), les vins, les graines fourragères et le foin. Depuis 1996, la superficie des pois secs de grande culture, une légumineuse, a quintuplé. Les oléagineux, particulièrement le soya, ont aussi connu de très fortes hausses d'un recensement à l'autre. Le blé demeure la culture majoritaire, occupant près du tiers de la superficie totale des principales grandes cultures. Toutefois, le blé devient moins courant au fur et à mesure que les fermiers répondent aux conditions du marché et se tournent vers des cultures différentes et plus rentables. En 2001, pour chaque acre de blé, on comptait 2,3 acres d'autres cultures, comparativement à 1,8 acre en 1996.

Les pratiques de gestion des terres changent beaucoup

Les pratiques de gestion des terres changent beaucoup, surtout dans l'Ouest, où les fermiers préconisent des méthodes d'ensemencement impliquant peu ou pas de travail du sol, ce qui leur permet de garder moins de terres en jachère et davantage de terres en production. Les terres utilisées pour le pâturage sont améliorées afin d'accroître leur valeur et leur utilité pour l'élevage du bétail.

Les producteurs de blé changent de cap

La question du transport du grain demeure un sujet de préoccupation important pour les fermiers des Prairies. Ainsi, en 1995, des modifications législatives ont entraîné la disparition de la Loi sur le transport du grain de l'Ouest, succédant au tarif du Nid-de-Corbeau, qui permettaient aux fermiers de diminuer les coûts liés à l'acheminement du grain au port le plus près. La chute du prix du blé a fait progresser la part de revenus que les cultivateurs de blé devaient payer pour transporter leur grain. Parallèlement, les prix du bétail étaient à la hausse, et plusieurs fermiers des Prairies y ont réagi en changeant de cap. Les données du recensement montrent que les agriculteurs se sont ajustés à ces pressions économiques en se tournant vers d'autres types de cultures ou vers des produits complètement différents.

Le bétail connaît une hausse

Le nombre de bovins a crû en 2001, en partie en réponse à la demande du marché et en partie parce que les fermiers, en cherchant à diminuer les coûts de transport du grain, se sont aperçus qu'il était économiquement avantageux d'utiliser leurs vastes stocks de grains à prix compétitif pour nourrir les bovins avant de les exporter. En Alberta, la province canadienne associée au boeuf, plusieurs des 673 000 bovins supplémentaires ont servi à alimenter le marché d'exportation vers les États-Unis, qui est un marché insatiable.

L'une des hausses les plus significatives révélées par le recensement a été celle du nombre de porcs, qui a bondi de 26 % depuis 1996, bien que le nombre de fermes porcines recensées ait reculé de près de 27 %. Cette progression est partiellement attribuable à la demande internationale, surtout celle des États-Unis et du Japon, ainsi qu'à l'ouverture de nouveaux marchés comme le Mexique. Plusieurs réductions tarifaires, jumelées à la faiblesse relative du dollar canadien et à l'approvisionnement abondant en céréales fourragères, ont rendu le porc canadien plus attirant aux yeux des marchés internationaux.

Une double réussite: la culture de serre et la culture du raisin

La croissance du secteur des cultures de serre constitue une autre réussite. Au Canada, un total de 18 kilomètres carrés, la plupart se trouvant dans le sud-ouest de l'Ontario, est maintenant consacré à la culture de serre. Cela correspond à plus du double de la superficie enregistrée en 1991.

La culture du raisin, qui s'étend sur une superficie relativement restreinte, a gagné en importance depuis l'adoption de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis en 1988, qui a touché le secteur. Depuis 1996, la superficie consacrée à la culture du raisin a augmenté de 41 %. Il s'agit de la plus forte hausse relative, au chapitre de la superficie, parmi les cinq fruits les plus cultivés au Canada.

L'écart entre les revenus et les dépenses se resserre

Malgré leur productivité accrue, certains fermiers sont de plus en plus coincés sur le plan économique, alors que dans la plupart des provinces, la marge s'amenuise entre les dépenses d'exploitation et les revenus agricoles bruts. Pour un agriculteur, le ratio entre les dépenses et les revenus agricoles bruts dépend de plusieurs facteurs. Toutefois, pour l'ensemble des agriculteurs, la taille et le type de ferme semblent faire la différence entre la capacité de maintenir ou non un bon équilibre financier. La marge de bénéfices d'exploitation la plus étroite a été observée au sein des fermes d'élevage de bovins de boucherie, les dépenses atteignant 94 cents pour chaque dollar gagné. Quant aux fermes laitières, elles disposaient de la plus importante marge, leurs dépenses représentant 75 cents pour chaque dollar gagné. Parmi toutes les exploitations, celles ayant des revenus entre 100 000 $ et 250 000 $ tendaient à avoir le meilleur ratio dépenses-ventes, soit 81 cents de dépenses pour chaque dollar de revenus. C'est dans les petites fermes au revenu égal ou inférieur à 25 000 $ qu'on retrouvait le ratio le moins avantageux, soit 1,68 $ de dépenses pour chaque dollar de revenus.

Ce communiqué est le premier d'une série de trois diffusions de données du Recensement de l'agriculture de 2001. Les prochains communiqués traceront un portrait statistique des hommes et des femmes qui dirigent les fermes, ainsi que de leur famille.

La publication Données sur les exploitations agricoles, première diffusion (95F0301XIF, gratuite) est maintenant accessible dans le site Web de Statistique Canada (). Sous Nos produits et services, choisissez Publications gratuites, puis Agriculture.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Michel McCartin au (613) 951-1090, Recensement de l'agriculture, ou avec les Relations avec les médias au (613) 951-4636, Division des communications.



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Date de modification : 2017-03-06 Avis importants