Succès des diplômés de la culture sur le marché du travail

Les étudiants qui ont obtenu leur diplôme d'un programme d'études postsecondaires dans le secteur de la culture en 1995 ont eu plus de difficultés à trouver un emploi dans leur domaine d'études que les diplômés de bien d'autres domaines.

En 1997, deux ans après l'obtention de leur diplôme, seulement un tiers des diplômés de la culture ont dit que leur emploi était étroitement lié à leurs études, comparativement à plus de la moitié des autres diplômés.

Un rapport, paru dans le dernier numéro de La culture en perspective, présente les expériences sur le marché du travail des diplômés récents de la culture, et plus particulièrement les résultats des diplômés universitaires par rapport à leurs homologues des collèges communautaires et des cégeps.

Selon le rapport, le marché du travail semble s'être transformé dans les années 1990 en faveur de la formation spécialisée ou des techniques acquises à l'aide d'un diplôme collégial plutôt que d'un diplôme universitaire.

La majorité des diplômés de la culture de 1995 avaient fréquenté l'université, mais ils étaient moins susceptibles de trouver un emploi dans une branche de la culture que leurs homologues collégiaux. De plus, les diplômés universitaires de la culture étaient plus susceptibles de retourner aux études que les diplômés collégiaux du même domaine.

Deux ans après l'obtention de leur diplôme, 13 % des diplômés universitaires de la culture travaillaient au sein d'une profession de la culture, alors que 15 % travaillaient dans une branche de la culture. En comparaison, les diplômés collégiaux de la culture s'en sont passablement mieux tirés: 27 % d'entre eux travaillaient au sein d'une profession de la culture et 30 %, dans une branche de la culture.

Moins de 5 % des diplômés de la culture avaient acquis au moins six mois d'expérience dans une branche de la culture avant d'obtenir leur diplôme. Cependant, cette expérience a eu une incidence importante sur la probabilité qu'ils se trouvent un emploi dans le secteur de la culture. Les diplômés qui avaient une expérience de travail antérieure dans le domaine étaient sept fois plus susceptibles d'y travailler après l'obtention de leur diplôme que leurs homologues ne détenant aucune expérience préalable dans ce domaine.

Les diplômés qui avaient une expérience de travail antérieure avaient moins de difficultés à trouver un emploi après l'obtention de leur diplôme. Ils étaient aussi moins susceptibles de retourner à l'école pour poursuivre des études et touchaient une rémunération moyenne plus élevée que ceux qui n'avaient pas d'expérience de travail dans le secteur culturel.

Les compétences technologiques et en rédaction acquises dans le cadre des études et de la formation constituaient aussi une variable explicative significative du travail dans le secteur culturel. Les diplômés de la culture qui disaient avoir acquis ces compétences étaient trois fois plus susceptibles de travailler dans le secteur culturel que ceux qui n'indiquaient pas avoir ces compétences.

L'article «Quels sont les déterminants du succès sur le marché du travail des diplômés récents de la culture ?» est accessible sans frais dans le site Web de Statistique Canada (). À la page Nos produits et services, choisissez En profondeur.

Ce numéro de La culture en perspective présente également «Vue d'ensemble du secteur des services spécialisés de design». Pour plus de renseignements, communiquez avec Klarka Zeman au (613) 951-2753 ou avec Pat Adams au (613) 951-3473, Division des industries de service.

La publication La culture en perspective, vol. 13 n^o 4 (87-004-XIF, 7 $ / 20 $; 87-004-XPB, 9 $ / 27 $) est maintenant en vente.

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