Statistique Canada - Statistics Canada
Sauter la barre de navigation principaleSauter la barre de navigation secondaireAccueilEnglishContactez-nousAideRecherche site webSite du Canada
Le quotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAutres liens

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Archives du Quotidien Recherche dans le Quotidien Information à propos du Quotidien Voir ou imprimer Le Quotidien en format PDF. On doit utiliser Adobe Acrobat Reader. Calendrier de diffusion Derniers indicateurs économiques Produits récemment diffusés Dernier communiqué de l´Indice des prix à la consommation Dernier communiqué de l´Enquête sur la population active Abonnement gratuit au Quotidien électronique Salle des médias Le Quotidien
Le mardi 11 février 2003

Recensement de la population: activités sur le marché du travail, profession, industrie, catégorie de travailleurs, lieu de travail, mode de transport, langue de travail et travail non rémunéré

Statistique Canada diffuse aujourd'hui la sixième vague de données du Recensement de la population de 2001, qui fournit une analyse approfondie des changements au sein de la population active du pays au cours des dix dernières années.

Ce rapport renferme de l'information détaillée sur les facteurs qui ont façonné la population active canadienne, tels le recours croissant à l'immigration au sein de la population active, les nouvelles tendances dans les déplacements au travail, et l'utilisation de l'anglais et du français en milieu de travail.

Dynamique de la main-d'oeuvre canadienne: immigration, demande accrue de compétences et vieillissement

Au cours de la dernière décennie, trois principaux facteurs ont façonné la population active canadienne: une demande accrue de compétences en réponse à l'émergence des technologies de pointe et de l'économie du savoir, une population active qui se fait vieillissante, ainsi que le recours accru à l'immigration pour obtenir une main-d'oeuvre qualifiée et assurer une croissance de la population active.

La demande accrue de compétences ressort clairement des données du Recensement de 2001. De 1991 à 2001, le nombre de personnes au sein de la population active a augmenté de 1,3 million, en hausse de 9,5 %, pour atteindre 15,6 millions. Près de la moitié de cette croissance était attribuable aux professions de haut niveau de qualification, qui requièrent habituellement un diplôme universitaire. Par ailleurs, seulement le quart de la croissance était attribuable aux professions de faible niveau de qualification, requérant habituellement un niveau secondaire et moins.

Parallèlement, la population active vieillit. L'âge moyen de la population active a crû, passant de 37,1 ans en 1991 à 39,0 ans en 2001.

Vers la fin de la décennie, 15 % de la population active se situait à dix ans de l'âge de la retraite. D'ici 2011, quand pratiquement un cinquième de la génération du baby-boom aura atteint au moins 61 ans, il est possible que certaines professions connaissent une pénurie.

De plus, le taux de fertilité est demeuré faible depuis une trentaine d'années. Moins de jeunes font donc leur entrée au sein de la population en âge de travailler en remplacement des personnes approchant de la retraite. En 2001, pour chaque personne âgée de 55 ans et plus, on comptait 2,7 nouveaux venus âgés de 20 à 34 ans sur le marché du travail, comparativement à 3,7 en 1981.

Le retrait des membres de la génération du baby-boom aura des répercussions importantes sur la taille du marché du travail, tout spécialement lors de l'arrivée des petites cohortes de jeunes travailleurs. En 2001, les baby-boomers âgés de 37 à 55 ans représentaient 47 % de la population active. Dans dix ans, la moitié d'entre eux seront âgés de 55 ans et plus, et 18 % auront dépassé 60 ans.

Le Canada fait de plus en plus appel à l'immigration pour combler ses besoins en matière de compétences et de savoir. Les données du recensement révèlent que les immigrants qui se sont établis au Canada durant les années 1990, et qui faisaient partie de la population active en 2001, constituaient près de 70 % de la croissance totale de la population active survenue au cours de la décennie. Si les taux d'immigration se maintiennent, c'est toute la croissance de la population active qui pourrait être attribuable aux immigrants récents d'ici 2011.

Les données du Recensement de 2001 révèlent qu'un écart important des conditions sur le marché du travail persiste entre les immigrants récents qui se sont établis au Canada entre 1996 et 2000 et les Canadiens nés au pays. En 2001, 65,8 % des immigrants récents âgés de 25 à 44 ans occupaient un emploi, comparativement à 81,8 % des Canadiens du même âge nés au pays. Le taux de chômage des immigrants récents (12,1 %) était près de deux fois plus élevé que celui des Canadiens nés au pays (6,4 %).

Parallèlement, une proportion accrue d'immigrants occupaient des postes de haut niveau de qualification. À titre d'exemple, les immigrants récents ont fait des percées importantes au sein des professions des technologies de l'information et représentaient les deux cinquièmes de la croissance totale de la population active pour ce domaine.

Lieu de travail: la majorité de la croissance de l'emploi se trouve dans les municipalités de banlieue des régions métropolitaines

Les données du recensement ont démontré que les travailleurs ne se concentrent plus seulement dans les villes-centres, mais qu'ils sont aussi répartis dans les municipalités de banlieue. Beaucoup plus de travailleurs se trouvent maintenant dans ces municipalités avoisinantes, ce qui entraîne un changement dans la dynamique urbaine, dont la tendance au navettage.

La population occupée dont le lieu de travail habituel se situait au sein d'une région métropolitaine de recensement en 2001 s'établissait à 7,9 millions, en hausse de 1,5 million par rapport à 1981. Toutefois, seulement environ 25 % des nouveaux travailleurs occupés se trouvaient dans les villes-centres, étant donné que plusieurs secteurs d'activité ont créé des zones d'emplois dans les municipalités de banlieue.

Le nombre de travailleurs dans les municipalités de banlieue a, en réalité, crû à un rythme beaucoup plus rapide au cours des 20 dernières années que le nombre de travailleurs dans les centres-villes. En 1981, environ 1,8 million de personnes travaillaient dans des municipalités de banlieue. En 2001, ce nombre a bondi de 63 % pour se situer à 3,0 millions. Par comparaison, le nombre de travailleurs des villes-centres a augmenté de seulement 7 %, passant de 4,6 millions en 1981 à 4,9 millions en 2001.

L'importance croissante des travailleurs occupés dans les municipalités de banlieue entre 1981 et 2001 a modifié les tendences de navettage à l'intérieur des régions métropolitaines de recencement vers ces régions avoisinantes. En 1981, environ 1 million de travailleurs ont voyagé vers une municipalité de banlieue. Ce nombre est semblable au nombre de personnes qui ont voyagé vers les villes-centres. En 2001, le nombre de travailleurs qui voyageaient vers une municipalité de banlieue avait connu une augmentation remarquable de 74 % et se situait à 1,8 million, alors que le nombre de ceux qui voyageaient vers la ville-centre n'avait augmenté que de 28 % et se situait à 1,3 million.

Quelque 68 520 personnes, ou 0,5 % de la population active, ont déclaré travailler à l'extérieur des frontières canadiennes en 2001, en hausse par rapport à 49 275 en 1996. On retrouvait le plus grand nombre de Canadiens travaillant à l'extérieur du pays dans les régions frontalières avec les États-Unis.

Environ 1 175 000 personnes ont déclaré travailler à la maison lors de la semaine précédant le recensement, comparativement à un peu plus de 1 million cinq ans plus tôt. Elles représentaient 8 % de tous les travailleurs, soit une proportion inchangée depuis 1996.

En dépit d'une augmentation de l'utilisation du transport en commun, la grande majorité des navetteurs s'installaient toujours derrière le volant pour se rendre quotidiennement au travail. Le 15 mai 2001, on comptait près de 1 million d'automobilistes de plus sur les routes partout au Canada par rapport au jour du recensement cinq ans plus tôt.

Près de sept travailleurs francophones sur dix utilisent le français au travail à l'extérieur du Québec

Les données du Recensement de 2001 révèlent que 2,5 millions de Canadiens ont déclaré utiliser plus d'une langue au travail. À l'extérieur du Québec, 67 % des travailleurs francophones utilisaient le français au travail en 2001. Le français y est utilisé le plus souvent par 40 % d'entre eux, alors que 27 % en font une utilisation régulière.

Au Nouveau-Brunswick, 92 % des travailleurs francophones utilisaient le français au travail, ce qui représente la plus forte proportion parmi les provinces, à l'exception du Québec. Près de 76 % des francophones l'utilisaient le plus souvent au travail, tandis que 16 % en faisaient une utilisation régulière. En Ontario, l'utilisation du français était moins répandue parmi les francophones (69 %). Parmi ceux-ci, 35 % l'utilisaient le plus souvent, et 34 % s'en servaient régulièrement.

Chez les travailleurs immigrants du Québec, 63 % utilisaient le français le plus souvent en 2001. En comparaison, 47 % utilisaient l'anglais le plus souvent.

Les allophones - les personnes dont la langue maternelle n'est ni l'anglais ni le français - représentaient près de 70 % de l'ensemble des travailleurs immigrants au Québec. Parmi les travailleurs immigrants allophones, le français prédominait aussi comme langue de travail. En 2001, 60 % utilisaient le français le plus souvent, comparativement à 48 % qui utilisaient l'anglais le plus souvent. Ce chevauchement est attribuable au fait que 14 % de ces travailleurs ont indiqué utiliser ces deux langues le plus souvent au travail.

Une analyse détaillée de ces nouvelles données du recensement est présentée dans trois rapports intitulés Le profil changeant de la population active du Canada, Où travaillent les Canadiens et comment s'y rendent-ils? et L'utilisation du français et de l'anglais au travail, qui sont accessibles dans le site Web de Statistique Canada (). Ces documents incluent un grand nombre de tableaux et de graphiques.

Ces rapports comportent également des liens vers différents produits et services offerts au public par le truchement du module Recensement. Ce module a été conçu afin d'offrir un accès facile aux données du recensement grâce à de nouveaux outils électroniques. Les renseignements y sont regroupés en quatre grandes catégories: analyse, données, cartes et documents de référence.

Par ailleurs, dans le module Profils des communautés, les données sur les indicateurs du marché du travail, l'industrie, la profession, le travail non rémunéré, le lieu de travail et le mode de transport sont présentées pour le Canada, les provinces et les territoires, ainsi que pour les 27 régions métropolitaines de recensement et près de 6 000 villes, villages et réserves indiennes.

Pour plus de renseignements, communiquez avec les Relations avec les médias au (613) 951-4636, Division des communications.



Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English Haut de la page
Date de modification : 2003-02-11 Avis importants