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Le lundi 28 avril 2003

Produit intérieur brut par province et territoire

2002

L'économie a connu une reprise marquée partout au Canada en 2002, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel s'étant accélérée dans 8 des 13 provinces et territoires.

Terre-Neuve-et-Labrador est venue en tête en 2002, son PIB réel ayant affiché une hausse marquée de 13,4 %. Il s'agit d'un taux de croissance plus de deux fois supérieur à celui de l'Île-du-Prince-Édouard, qui venait ensuite, ayant enregistré une hausse de 5,6 % de son activité économique.

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Le PIB des provinces à l'est du Manitoba, à l'exception du Nouveau-Brunswick, a augmenté pour se chiffrer à des taux supérieurs à la moyenne nationale de 3,4 %. L'économie de la Saskatchewan, qui a été touchée par la sécheresse et par la faiblesse des marchés d'exportation, est la seule à s'être repliée.


Note aux lecteurs

Les estimations provisoires du produit intérieur brut des provinces et des territoires pour 2002 font partie de la présente diffusion. Aucune révision n'a été réalisée pour les données des années antérieures. Des estimations révisées portant sur la période allant de 1999 à 2002 seront publiées à l'automne.

Ce communiqué renferme une mise à jour des statistiques du travail cohérentes avec les estimations provinciales et territoriales par industrie du Système de comptabilité nationale. Ces nouvelles estimations, qui sont produites par la Division de l'analyse microéconomique, portent sur les heures travaillées, le nombre d'emplois et les heures annuelles moyennes, et sont subdivisées par catégorie d'emplois (les emplois salariés, les emplois occupés par des travailleurs autonomes et l'ensemble des emplois).


La construction résidentielle a connu un essor considérable partout au pays. L'augmentation des mises en chantier a surpassé les 50 % au Québec, et a été de plus de 20 % dans sept autres provinces. Les faibles taux d'intérêt, l'augmentation du revenu personnel et la vigueur du marché du travail ont tous contribué aux hausses observées au chapitre de l'habitation. La production du secteur de la construction résidentielle a fait un bond de 16,7 %, soit la hausse la plus importante en plus de 20 ans. Les services financiers ont progressé de façon marquée dans chaque province et territoire, en raison de la demande des consommateurs au chapitre des prêts hypothécaires et des autres prêts personnels.

La croissance accélérée des achats de meubles a été généralisée, de nombreux nouveaux propriétaires de maison ayant fait l'acquisition de mobilier. La production du commerce de détail a augmenté de 6,0 % à l'échelon national, tandis que les grossistes ont enregistré une hausse de 6,4 %.

Dans l'ensemble, les dépenses de consommation se sont accélérées dans 9 des 13 provinces et territoires. Les achats de véhicules automobiles neufs ont fortement contribué à cette expansion, la croissance ayant varié de 14,7 % au Manitoba à 6,2 % à Terre-Neuve-et-Labrador. Les fabricants de véhicules automobiles ont offert des incitatifs financiers tout au long de l'année.

La production du secteur de la fabrication s'est redressée, ayant augmenté de 2,5 % à la suite d'une baisse de 4,7 % observée en 2001. Les usines de fabrication en Ontario ont été à l'origine de près de 70 % des hausses enregistrées, celles-ci ayant été les plus marquées au chapitre du matériel de transport, y compris les véhicules automobiles et les pièces.

Ailleurs dans le secteur de la fabrication, la production des chantiers maritimes a triplé en Nouvelle-Écosse. Au Québec, la fabrication de produits du bois, y compris le papier, a fait un bond de 15,3 %. Parmi les résultats positifs enregistrés en Saskatchewan figurait une hausse marquée de 25,0 % de la fabrication de papier, alors qu'une augmentation de 7,7 % de la fabrication de produits du bois a contribué à alimenter l'économie de la Colombie-Britannique.

Les exportations internationales ont repris légèrement à la suite de la baisse enregistrée en 2001, mais elles sont demeurées en deçà des niveaux atteints en 2000. À l'échelon provincial, les résultats étaient partagés. En Ontario, les exportations de matériel de transport, y compris les véhicules automobiles et les pièces, ont augmenté de plus de 5 %. Les exportations de combustibles minéraux ont monté en flèche à Terre-Neuve-et-Labrador. Toutefois, au Québec, les exportations ont reculé, celles d'aéronefs et d'autre matériel de transport ayant chuté de 11 %. Plusieurs provinces ont été touchées par la faiblesse continue du secteur des technologies de l'information et des communications, où la production canadienne a diminué de 17,2 % en 2002. Dans l'Ouest, les exportations de céréales ont chuté en Saskatchewan et en Alberta, en raison de la sécheresse. La croissance des exportations interprovinciales a surpassé celle des exportations internationales pour une deuxième année consécutive.

Dans toutes les provinces, sauf au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, les entreprises ont investi dans leurs stocks en 2002, après les avoir réduits en 2001. Le rétablissement des stocks s'est concentré en Ontario, où les stocks de véhicules automobiles destinés à la vente au détail ont été reconstitués à la suite d'une liquidation en 2001. Les agriculteurs, plus particulièrement ceux de la Saskatchewan et de l'Alberta, ont réduit leurs stocks, les liquidant pour faire face à la demande en période de sécheresse.

La croissance du revenu du travail se situait entre 14,7 % dans les Territoires du Nord-Ouest, où les mines de diamants ont contribué à rehausser les revenus personnels, et 2,1 % en Colombie-Britannique. À l'échelon national, la forte croissance de l'emploi (+2,2 %) a été partiellement contrebalancée par une réduction des heures moyennes travaillées, ce qui a donné lieu à une hausse de 1,6 % des heures totales travaillées. Une partie de la diminution des heures moyennes travaillées a été attribuable à la création de nombreux emplois à temps partiel en 2002, qui ont représenté environ 40 % de l'augmentation de l'emploi. La croissance des heures travaillées a varié de 9,9 % dans les Territoires du Nord-Ouest à -0,2 % en Saskatchewan.

Les bénéfices ont rebondi de 6,2 % en 2002, à la suite d'une baisse de 8,9 % enregistrée en 2001. Encore une fois, les résultats différaient selon la province, l'Ontario et le Québec ayant connu une croissance marquée, en raison de la vigueur du secteur de la fabrication. En Alberta, les bénéfices ont chuté de plus de 20 %, à la suite de la baisse des prix du gaz naturel.

Le pétrole constitue la source de la croissance économique substantielle de Terre-Neuve-et-Labrador

L'activité économique à Terre-Neuve-et-Labrador a monté en flèche en 2002 (+13,4 %). Ce résultat correspond au double du taux le plus élevé enregistré au cours des deux dernières décennies. Il s'agit aussi du taux de croissance le plus élevé parmi les provinces et les territoires. C'est également la quatrième fois au cours des cinq dernières années que la croissance économique à Terre-Neuve-et-Labrador dépasse le taux national.

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La production de pétrole brut dans les champs au large des côtes a été à la source de cette hausse, les activités du champ de pétrole de Terra Nova s'étant amorcées au début de l'année. Les exportations totales ont augmenté de plus de 27 %, les exportations de pétrole brut ayant connu une hausse de 63,2 %. D'autres augmentations des dépenses en capital sont prévues en 2003 en raison de l'exploitation du champ White Rose. Les bénéfices des sociétés ont progressé de plus de 80 %, en raison à la fois des hausses de prix et de volume dans le secteur pétrolier.

Les dépenses en matériel d'extraction de pétrole et de gaz ont contribué à la hausse de plus de 17 % de l'investissement des entreprises en machines et en matériel, à la suite d'une baisse observée en 2001. De plus, l'investissement des administrations publiques en machines et en matériel a plus que doublé, en raison notamment de l'achat d'hélicoptères pour les sauvetages.

La croissance des dépenses personnelles a ralenti pour s'établir à 1,8 %. Il s'agit de son taux le plus faible en six ans. Le nombre d'automobiles vendues a augmenté de 4,6 % par rapport à 2001. Le secteur du commerce de détail a progressé de 3,6 %, soit environ la moitié de la croissance enregistrée en 2001.

La production dans le secteur de la construction résidentielle a fait un bond de plus de 20 %. Les mises en chantier ont grimpé de 35,3 %. Il s'agit de leur hausse la plus forte en 30 ans. L'augmentation de 18,9 % de l'investissement en construction résidentielle a été stimulée par un certain nombre de facteurs, dont la forte croissance du revenu du travail (+6,9 %) et des taux d'intérêt encore faibles.

La croissance de l'emploi s'est située à près de la moitié du taux national et le taux de chômage a augmenté à 17,0 %, soit son niveau le plus élevé en quatre ans.

Hausse la plus marquée depuis 1995 à l'Île-du-Prince-Édouard

Le PIB de l'Île-du-Prince-Édouard a augmenté de 5,6 %, après avoir été stable en 2001. Il s'agit de la hausse la plus importante observée depuis 1995.

La production agricole a été le principal facteur à l'origine de cette croissance (+20,8 %). Les producteurs de pommes de terre ont profité de meilleures conditions, après plusieurs années où ils ont été confrontés à des problèmes tels la sécheresse, les maladies qui ont touché les récoltes et les barrières commerciales imposées par les États-Unis. Les exportations de pommes de terre ont fait un bond, et les stocks agricoles ont été reconstitués. La production dans le secteur de la fabrication des aliments a augmenté de 7,3 %, soit la septième hausse consécutive.

Les dépenses en machines et en matériel ont grimpé de 23,3 %, nombre d'industries ayant enregistré des hausses, dont la plus importante dans le commerce de détail. Les bénéfices des sociétés ont rebondi, faisant suite à une baisse enregistrée en 2001.

Les mises en chantier ont fait un bond de près de 15 %, après une baisse observée en 2001. L'investissement en construction résidentielle a augmenté de 16 %. Il s'agit d'une hausse presque similaire aux progressions enregistrées en 1999 et en 2000. La production du secteur des services financiers a progressé de 5,5 %, stimulée par une demande accrue de financement hypothécaire et d'assurances.

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Soutenues par la croissance de 4,9 % du revenu du travail, les dépenses de consommation ont augmenté de 2,4 %, soit à un rythme plus élevé qu'en 2001. Toutefois, cette hausse des dépenses a été inférieure à la croissance enregistrée au cours des cinq années antérieures à 2001. Les dépenses au chapitre des automobiles neuves ont fait un bond d'environ 10 %, et celles au chapitre du carburant pour véhicules automobiles, des autres carburants et de l'électricité ont aussi progressé. Les achats de services ont connu une croissance plus lente.

Croissance supérieure à la moyenne en Nouvelle-Écosse

L'activité économique en Nouvelle-Écosse a progressé de 3,8 % en 2002, ce qui est de beaucoup supérieur à la croissance de 2,5 % enregistrée en 2001. Elle s'est située à 2,4 % en moyenne au cours de la dernière décennie en Nouvelle-Écosse.

La production dans les chantiers maritimes a triplé en 2002 en raison des améliorations entreprises à l'égard d'une plate-forme de forage importée en 2001. La production dans la fabrication de pneus a fait un bond, à la suite de la production plus forte de véhicules automobiles en Amérique du Nord; les exportations de pneus se sont aussi accrues. Les produits transformés du poisson ont aussi contribué dans une large mesure à la hausse globale de 5,3 % des exportations. La production de gaz naturel à partir de l'île de Sable s'est stabilisée, après avoir progressé pendant deux ans. En raison des prix plus faibles du gaz naturel, les bénéfices des sociétés ont connu une hausse modeste de 1,4 %.

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L'investissement en construction résidentielle a fait un bond de 13,1 %, les mises en chantier ayant augmenté de 21,5 %. La construction non résidentielle a diminué pour une troisième année consécutive.

Les achats d'hélicoptères de sauvetage par le gouvernement fédéral ont contribué à une hausse marquée des dépenses publiques au chapitre des machines et du matériel, qui ont plus que doublé.

Une augmentation de 3,9 % du revenu du travail et de 1,9 % des heures travaillées ont fait progresser la production du commerce de détail de 6,1 %. Les ventes d'automobiles neuves ont fait un bond de près de 10 %, suivies de près par les ventes de meubles, qui ont connu une hausse similaire. Les ventes de vêtements ont connu une hausse marquée, tandis que les ventes de services ont ralenti.

La plus forte production en trois ans au Nouveau-Brunswick

L'économie du Nouveau-Brunswick a augmenté de 3,3 % en 2002. Il s'agit de la hausse la plus marquée en trois ans.

Une demande accrue de produits pétroliers raffinés s'est traduite en de fortes hausses des exportations de ces produits. L'augmentation des importations interprovinciales de pétrole brut provenant du nouveau champ Terra Nova à Terre-Neuve-et-Labrador a fait progresser le secteur des produits pétroliers.

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Malgré les barrières tarifaires imposées par les États-Unis à l'égard du bois d'oeuvre, les exportations de bois du Nouveau-Brunswick ont augmenté, parallèlement à la production des scieries, laquelle était en hausse de 12,0 %. De plus, les exportations de pâte de papier ont fait un bond. Le secteur de la transformation des produits de la mer a augmenté de 17,1 % et les exportations de produits du poisson ont été en forte hausse.

Les fournisseurs de services de télécommunications ont poursuivi sur leur lancée des huit dernières années, en hausse de 12,0 %, par suite de la demande accrue de services interurbains dans les centres d'appels.

Les bénéfices des sociétés ont reculé pour une deuxième année consécutive.

La construction résidentielle a augmenté de plus de 13 %. Les mises en chantier ont connu une hausse de 11,6 %, soit leur quatrième hausse consécutive de plus de 10 %.

Les dépenses de consommation au Nouveau-Brunswick ont progressé de 2,1 %, en raison des augmentations qui ont touché de nombreux types de biens. Une hausse d'environ 9 % des ventes d'automobiles a contribué à la croissance, de même que les progrès réalisés au chapitre des ventes de vêtements. Les dépenses au chapitre des services ont connu un ralentissement.

Le revenu du travail a augmenté de 3,7 %, tandis que les heures travaillées ne se sont accrues que de 1,0 %. Le taux de chômage a diminué à 10,4 %, faisant suite à une hausse observée en 2001.

La croissance économique reprend au Québec avec la forte poussée de la construction résidentielle

L'économie du Québec a progressé de 4,3 % en 2002. Il s'agit d'une reprise marquée par rapport au taux de 1,1 % enregistré en 2001. Au cours de la dernière décennie, la croissance de l'économie québécoise s'est située à 3,1 % en moyenne.

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Une croissance spectaculaire de la construction résidentielle a contribué dans une large mesure à la production de la province. Les mises en chantier ont connu une montée en flèche, en hausse de plus de 50 %, ce qui est de loin supérieur au taux enregistré dans toutes les autres provinces. L'investissement en construction résidentielle a augmenté de 26,1 %, ce qui représente la hausse la plus importante depuis 1983.

Une hausse de 7,1 % de la production du commerce de détail a été le fait de la demande importante des consommateurs. Les ventes d'automobiles neuves ont augmenté de près de 9 %, tandis que les ventes de meubles ont connu une hausse similaire, par suite de la vigueur du marché de la construction résidentielle.

La croissance de l'économie québécoise s'est heurtée à plusieurs obstacles dans d'autres secteurs. Les exportations internationales ont diminué de 2,4 %, soit la deuxième baisse annuelle consécutive. Les exportations d'aéronefs et de matériel téléphonique ont chuté de plus de 10 %. La production du secteur de la fabrication d'ordinateurs et de produits électroniques a diminué de 21,4 %.

La croissance des exportations de papier a contrebalancé certaines des pertes au chapitre des exportations, la production des fabricants de papier ayant connu une hausse de 6,2 %. La production de produits pharmaceutiques a progressé de 10,4 %.

L'investissement des administrations publiques au chapitre des structures, qui a été stimulé par le programme d'infrastructures du gouvernement provincial, a fait un bond de 30,8 %, ce qui représente la hausse la plus marquée des deux dernières décennies. Les administrations locales ont aussi enregistré des hausses au chapitre des dépenses en immobilisations.

L'économie québécoise a généré un accroissement de 2,5 % des heures travaillées, ce qui représente plus du tiers de la hausse totale enregistrée pour l'ensemble du pays. Le taux de chômage a diminué, pour se situer à 8,6 %, tandis que le revenu du travail a augmenté de 5,3 %.

Le secteur de l'automobile se situe au premier plan de la montée de la production en Ontario

L'activité économique en Ontario a progressé de 3,9 % en 2002, égalant la croissance moyenne de la dernière décennie.

La production accrue du secteur de l'automobile, qui a été stimulée par les faibles taux d'intérêt et les incitatifs offerts par les fabricants, a principalement contribué à la croissance. Les secteurs de la fabrication liés à l'automobile et les dépenses de consommation ont aussi affiché une croissance importante.

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Les faibles taux d'intérêt et une longue série de résultats positifs sur le plan de la création d'emplois ont stimulé les dépenses des ménages. Une hausse de 8,2 % de la demande des consommateurs à l'égard des véhicules automobiles neufs a fait augmenter les dépenses personnelles de 3,1 %.

L'investissement en construction résidentielle a connu une forte hausse de 11,7 %, la plus élevée depuis 1999. Même si les mises en chantier ont fait un bond de 14,1 %, cette hausse a été inférieure à celle enregistrée dans huit autres provinces.

Les exportations de l'Ontario ont repris en partie, après avoir reculé en 2001, les fabricants de véhicules automobiles ayant augmenté leurs livraisons d'automobiles, de camions et de pièces, y compris les moteurs, vers les États-Unis. La reprise, soutenue par le secteur de l'automobile, a aussi entraîné une hausse de 10,0 % de la fabrication de pièces de véhicules automobiles et une progression de 5,8 % de la fabrication de produits métalliques. Toutefois, les produits de technologie de pointe, comme les ordinateurs et le matériel téléphonique, ont continué de stagner.

Les exportations de produits pharmaceutiques ont alimenté l'économie de l'Ontario. La demande élevée de prêts à la consommation et de prêts hypothécaires a aidé le secteur des services financiers. Les bénéfices des sociétés ont progressé de 21,6 %, regagnant le terrain perdu en 2001.

Le revenu du travail en Ontario a augmenté de 4,4 % en 2002. Alors que les heures travaillées ont rebondi par rapport à 2001, elles ont augmenté à un rythme inférieur à la moyenne nationale pour la première fois en cinq ans.

Les consommateurs stimulent une croissance plus rapide au Manitoba

Le PIB réel du Manitoba a augmenté de 2,4 % en 2002, ce qui constitue une amélioration par rapport à la hausse de 1,4 % enregistrée en 2001. La construction de maisons neuves et les dépenses plus fortes des consommateurs ont contribué à cette hausse. Dans le secteur agricole, les conditions de croissance au Manitoba ont été considérablement meilleures que dans les autres provinces des Prairies.

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Des hausses significatives ont été enregistrées dans la construction résidentielle (+18,6 %), le commerce de détail (+6,0 %) et le secteur financier (+3,2 %), les consommateurs ayant réagi aux faibles taux d'intérêt et à la croissance plus forte de l'emploi. Les dépenses personnelles ont progressé de 2,4 %, les ventes d'automobiles neuves ayant fait un bond de 14,7 %. Il s'agit de leur deuxième augmentation consécutive supérieure à 10 %. Les mises en chantier ont progressé de 22,1 %, soit la hausse la plus importante depuis 1994.

La fabrication a connu une hausse de 1,4 %, après avoir diminué en 2001. Les fabricants de produits alimentaires, de meubles et de matériel agricole ont contribué à cette croissance. Les exportations ont grimpé de 1,3 %, principalement en raison de la vigueur des ventes de matériel agricole.

L'investissement des entreprises a progressé de 3,5 %, à la suite de la montée en flèche de la construction résidentielle, laquelle a plus que contrebalancé la croissance plus faible des usines et du matériel. Les bénéfices des sociétés, qui avaient été faibles en 2001, ont rebondi, affichant une hausse marquée de 13,7 % en 2002.

Au chapitre de la croissance de l'emploi, le secteur des services a enregistré les hausses les plus importantes, les secteurs publics de la santé et de l'éducation ayant pris de l'expansion, parallèlement aux secteurs axés sur la consommation.

Le revenu du travail a connu une amélioration par rapport à 2001, en hausse de 4,3 %. Le Manitoba a terminé l'année avec l'un des plus faibles taux de chômage au Canada, soit 5,2 %.

La sécheresse réduit l'activité économique en Saskatchewan

Le PIB réel de la Saskatchewan a diminué de 1,4 %, ce qui représente la deuxième baisse annuelle consécutive. C'est la première fois depuis deux décennies que la province enregistre deux baisses consécutives de sa croissance économique.

L'activité économique a été réduite en raison de la sécheresse, qui a causé une chute de 23,7 % de la production agricole. La production du secteur du pétrole brut a diminué de 5,8 %.

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La production agricole a été durement touchée par la sécheresse, l'infestation d'insectes et les pluies tardives. Cela a eu pour résultat de faire baisser les exportations de 4,7 %, les exportations de blé et de canola ayant chuté de près de 30 %. Ces pertes ont été contrebalancées en partie par une augmentation des exportations de pulpe de papier. Bien que les secteurs de l'agriculture et des mines aient connu des baisses, des augmentations ont été enregistrées dans d'autres secteurs, notamment la fabrication (+2,5 %), les télécommunications (+6,4 %) et le commerce de détail (+4,6 %).

L'investissement des administrations publiques et des entreprises a diminué, à la suite de l'achèvement de la construction d'une usine importante de production d'électricité. Parmi les facteurs positifs qui ont touché la construction figuraient la vigueur du marché de l'habitation, les mises en chantier ayant augmenté de près du quart, et l'investissement en construction résidentielle ayant connu une hausse de 14,0 %. Les bénéfices des sociétés ont récupéré environ la moitié du terrain perdu en 2001, en hausse marquée de 9,9 % en 2002.

Le revenu personnel disponible a connu une légère baisse de 0,1 %. Il s'agit du premier repli observé en cinq ans. L'augmentation de 1,6 % des dépenses de consommation a été inférieure à la moyenne nationale de 2,9 %.

Le marché du travail de la Saskatchewan s'est stabilisé en 2002, les heures travaillées ayant reculé de 0,2 % comparativement à la forte baisse de 3,5 % enregistrée en 2001. Le revenu du travail a progressé de 3,0 %.

Croissance économique modeste en Alberta, en raison de la sécheresse et de la faiblesse des prix de l'énergie

La croissance du PIB a ralenti en Alberta en 2002 pour se situer à 1,7 %, ce qui est bien en deçà du taux national de 3,4 %.

Les prix moyens plus faibles de l'énergie et les sécheresses graves qui ont sévi pour une deuxième année consécutive ont nui à des secteurs clés. Les dépenses de consommation sont demeurées élevées et l'investissement en construction résidentielle s'est accru.

La croissance des dépenses de consommation a maintenu sa vigueur, se fixant à 3,7 %, mais elle a été inférieure à celle enregistrée les trois années précédentes. En raison des incitatifs en place, les ventes ont été élevées chez les concessionnaires de véhicules automobiles, ce qui a donné lieu à une hausse de 9,5 % des dépenses personnelles au chapitre des véhicules automobiles neufs. La croissance des dépenses de consommation en services a connu un ralentissement, se chiffrant à 3,1 %.

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Une hausse marquée de 23,4 % de la construction résidentielle a été en grande partie atténuée par un investissement réduit des administrations publiques et des entreprises en ouvrages non résidentiels. Dans l'ensemble, l'investissement des administrations publiques a augmenté de 5,4 %. Il s'agit de la hausse la plus faible observée en cinq ans, et d'une augmentation de beaucoup inférieure au taux de croissance de 33,0 % enregistré en 2001.

L'investissement dans le secteur des mines, du pétrole et du gaz a connu une baisse marquée. L'investissement au chapitre de l'extraction de pétrole et de gaz a aussi diminué, alors qu'on a foré moins de puits en 2002 qu'en 2001.

Les entreprises ont réduit la production des champs pétroliers de 0,9 %, en raison de la baisse de la demande au sud de la frontière. Il s'agit de la deuxième baisse consécutive dans ce secteur. Les exportations de gaz naturel et de pétrole brut ont toutes deux diminué.

Les exportations de boeuf ont été fortement en hausse, les agriculteurs ayant écoulé une partie de leurs stocks parce qu'ils avaient de la difficulté à trouver du fourrage en raison de la sécheresse. La production de bétail et la production agricole ont chuté de 28,4 %. Il s'agit d'une troisième baisse consécutive pour les agriculteurs.

La production dans le secteur de la fabrication a diminué de 1,5 %, en raison des baisses marquées qui ont touché les machines, les engrais et les pesticides. Dans l'ensemble, les exportations ont diminué pour la première fois en 16 ans. Les bénéfices des sociétés ont chuté de 21,8 %, les prix des exportations ayant diminué de 6,2 %. Les prix du gaz naturel ont enregistré des baisses de 10 % et plus.

En dépit de la croissance plus lente pour une deuxième année consécutive, la situation du marché du travail est demeurée positive. En 2002, le nombre d'emplois a progressé de 3,1 % après avoir affiché une forte croissance de 3,6 % en 2001. Le revenu du travail a connu une hausse de 7,2 %.

Le taux de chômage a progressé, se fixant à 5,3 % en 2002, après avoir atteint son niveau le moins élevé au cours des 20 dernières années en 2001 (4,6 %). Il s'agit d'un renversement de la tendance à la baisse qui s'était amorcée en 1993.

La croissance économique se redresse en Colombie-Britannique, en raison de l'essor dans la construction résidentielle

L'économie de la Colombie-Britannique a augmenté de 1,8 % en 2002, ce qui représente un niveau bien inférieur à la moyenne nationale de 3,4 %.

La construction résidentielle a connu un essor considérable en Colombie-Britannique, comme dans la plupart des autres provinces. Les services, y compris les commerces de gros et de détail et les services financiers, ont mené la marche, tandis que les secteurs axés sur les ressources ont fléchi.

Les exportations ont enregistré une faible hausse de 0,8 %, faisant suite à une baisse de 4,3 % en 2001. L'essor de la construction résidentielle a accru la production des scieries de 7,6 %. Les fabricants de bois d'oeuvre ont accéléré leur production pendant la période de réduction tarifaire aux États-Unis, puis ont réagi aux tarifs plus élevés en diminuant leurs couts et en augmentant leur production.

La production du secteur minier, y compris les combustibles minéraux, a diminué de 7,1 %. Les exportations de charbon, de gaz naturel et de minerais métalliques ont diminué. Les bénéfices des sociétés ont chuté pour une deuxième année consécutive.

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Les faibles taux d'intérêt ont stimulé la construction résidentielle. L'investissement en construction résidentielle a augmenté de 15,7 %, mais les hausses ont été atténuées en partie par une baisse de 21,0 % de l'investissement en construction non résidentielle et par des dépenses moins élevées en machines et en matériel.

La construction d'hôpitaux et d'établissements d'enseignement a fait progresser de 5,6 % les dépenses en immobilisations des administrations publiques. Les faibles taux d'intérêt ont aussi stimulé les dépenses personnelles, notamment celles de biens durables (+6,4 %). Les ventes de véhicules automobiles ont été alimentées par les incitatifs offerts par les concessionnaires.

Le marché du travail s'est redressé en 2002. Les heures travaillées ont progressé de 2,3 %, ce qui a plus que contrebalancé la baisse de 2,0 % enregistrée en 2001. Le revenu du travail était en hausse de seulement 2,1 %.

Le taux de chômage de la province était de 8,5 % en 2002, en hausse par rapport à 7,7 % en 2001, en raison de l'arrivée d'un plus grand nombre de personnes sur le marché du travail.

Troisième année consécutive de croissance économique au Yukon

L'économie du Yukon a progressé de 1,0 % en 2002. Il s'agit de la troisième année consécutive de croissance. La construction et les dépenses personnelles ont été principalement à la source de cette croissance. Les exportations ont diminué pour une sixième année consécutive, une baisse de la production minière ayant continué de toucher le Yukon.

La construction résidentielle a fait un bond de 20,6 % en 2002, les faibles taux d'intérêt ayant stimulé la demande de maisons neuves. La construction non résidentielle des entreprises a aussi connu une hausse marquée de 12,2 %, en raison notamment de l'investissement dans le secteur des services publics.

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Les dépenses personnelles ont ralenti par rapport à 2001, en hausse de 2,2 %. Les consommateurs ont réagi aux faibles taux d'intérêt en achetant du mobilier pour leur nouvelle maison, et les incitatifs offerts par les concessionnaires ont fait progresser les ventes d'automobiles. Les bénéfices des sociétés ont diminué de 16,9 %, principalement à la suite des baisses enregistrées dans le secteur minier.

Le marché du travail du Yukon s'est amélioré légèrement en 2002, le revenu du travail ayant augmenté de 3,6 %. Les heures travaillées ont progressé de 1,7 %, en raison des hausses enregistrées dans le commerce de détail.

Les diamants contribuent à l'amélioration de la croissance économique dans les Territoires du Nord-Ouest

À la suite d'une forte croissance de 19,2 % en 2001, le PIB des Territoires du Nord-Ouest a progressé de 3,3 % en 2002.

La mine de diamant Ekati fonctionnant à pleine capacité et la construction de la mine Diavik étant presque terminée, l'économie des Territoires du Nord-Ouest a poursuivi son expansion rapide attribuable aux diamants. Parallèlement à cette expansion, les dépenses en machines et en matériel ont bondi de près de 40 %.

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La construction de la mine Diavik était presque terminée à la fin de 2002. Sa production devrait faire passer la part du Canada dans le commerce mondial de diamants à plus de 10 %.

L'économie du territoire a généré une croissance de 9,9 % des heures travaillées, après une hausse de 9,6 % en 2001. Le revenu du travail a progressé de 14,7 % en raison de l'accroissement de l'activité économique dans les Territoires du Nord-Ouest. La population du territoire a augmenté pour une deuxième année consécutive, la production plus forte dans le secteur minier ayant élargi les perspectives d'emploi.

Les dépenses personnelles ont progressé de 3,1 %, en raison des ventes de meubles et de véhicules automobiles. La construction résidentielle a fait un bond, les taux d'intérêt étant demeurés faibles et l'essor économique ayant gagné le territoire.

Les exportations ont augmenté légèrement de 0,4 %, la croissance rapide de la production de diamants ayant été principalement contrebalancée par un ralentissement de la production pétrolière et gazière du territoire. Les bénéfices des sociétés ont diminué de 6,1 %.

Les difficultés rencontrées par le secteur minier ralentissent la croissance de la production au Nunavut

La croissance économique du Nunavut a diminué, pour se situer à 3,1 % en 2002, faisant suite à des hausses beaucoup plus marquées au cours des deux années précédentes. Les dépenses accrues des administrations publiques ont plus que contrebalancé les reculs dans le secteur minier.

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La production minière au Nunavut a diminué de 11,7 %, en raison de la fermeture d'un certain nombre de mines. Les exportations de minerais métalliques ont connu un recul important.

Les dépenses courantes nettes des administrations publiques ont continué d'avoir des répercussions positives sur la croissance. Les soins de santé et l'assistance sociale ont progressé de 6,6 %, et les services d'enseignement, de 4,7 %. Les dépenses en immobilisations des administrations publiques ont diminué de plus de 30 %, le développement d'infrastructures au Nunavut s'étant stabilisé.

La construction résidentielle a connu un essor considérable, les dépenses ayant atteint plus du double de celles de 2001. La construction résidentielle a été stimulée par un programme incitatif gouvernemental. Les dépenses de consommation ont augmenté de 3,9 %, principalement au chapitre des services.

Données stockées dans CANSIM : tableaux 379-0025, 383-0009, 383-0010, 384-0001, 384-0002, 384-0012, 384-0013 et 384-0036.

Information sur les méthodes et la qualité des données disponible dans la Base de métadonnées intégrée : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1303, 1402 et 1902.

La publication Comptes économiques provinciaux, estimations annuelles - Tableaux et document analytique (13-213-PPB, 50 $) est maintenant en vente. L'ensemble complet des comptes économiques provinciaux est également en vente sur disquette (13-213-DDB, 400 $). La disquette est aussi en vente, à prix réduit (13-213-XDB, 80 $), sept jours ouvrables après la parution officielle. Pour commander, communiquez avec l'agent des Services à la clientèle au (613) 951-3810 (iead-info-dcrd@statcan.gc.ca), Division des comptes des revenus et dépenses.

Pour commander des données sur le produit intérieur brut provincial par industrie aux prix de base, communiquez avec Bruce Cooke au (613) 951-9061 (cookeb@statcan.gc.ca), Division des mesures et de l'analyse des industries.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, y compris les statistiques du travail, communiquez avec l'agent d'information au (613) 951-3640 (iead-info-dcrd@statcan.gc.ca), Division des comptes des revenus et dépenses.

Produit intérieur brut aux prix du marché, en dollars enchaînés de 1997 
  2002 1999 2000 2001 2002
  en millions de dollars var. en %
Canada 1 062 143 5,4 4,5 1,5 3,4
Terre-Neuve-et-Labrador 14 296 5,8 5,9 1,3 13,4
Île-du-Prince-Édouard 3 348 4,1 3,9 0,0 5,6
Nouvelle-Écosse 24 108 5,3 1,8 2,5 3,8
Nouveau-Brunswick 19 593 6,1 1,4 1,0 3,3
Québec 227 263 5,9 4,7 1,1 4,3
Ontario 447 122 7,6 4,6 1,5 3,9
Manitoba 33 641 1,9 2,5 1,4 2,4
Saskatchewan 30 373 -0,2 2,8 -1,3 -1,4
Alberta 125 030 0,9 5,7 2,3 1,7
Colombie-Britannique 126 141 2,8 4,3 -0,2 1,8
Yukon 1 136 -2,9 3,2 2,7 1,0
Territoires du Nord-Ouest 3 111 .. 10,0 19,2 3,3
Nunavut 919 .. 8,1 7,7 3,1
..Nombres indisponibles.

Produit intérieur brut aux prix de base, aux prix de 1997 
  2002 1999 2000 2001 2002
  en millions de dollars var. en %
Canada 979 010 5,3 4,7 1,4 3,2
Terre-Neuve-et-Labrador 12 610 6,4 5,0 1,2 10,9
Île-du-Prince-Édouard 2 987 4,1 3,5 0,3 5,4
Nouvelle-Écosse 21 887 5,5 2,4 2,4 3,8
Nouveau-Brunswick 17 816 6,1 2,1 0,6 2,9
Québec 210 622 5,6 5,0 1,2 3,9
Ontario 411 581 7,6 4,8 1,2 3,8
Manitoba 31 349 2,2 2,8 1,4 2,1
Saskatchewan 28 114 0,8 3,3 -2,0 -1,6
Alberta 120 046 1,6 5,9 2,9 1,7
Colombie-Britannique 116 888 2,5 4,3 0,9 2,1
Yukon 1 070 -1,1 2,0 1,4 1,4
Territoires du Nord-Ouest 2 871 .. 7,7 19,7 5,5
Nunavut 882 .. 7,7 7,1 1,5
..Nombres indisponibles

Dépenses personnelles en biens et services de consommation, en dollars enchaînés de 1997 
  2002 1999 2000 2001 2002
  en millions de dollars var. en %
Canada 596 812 3,9 3,7 2,6 2,9
Terre-Neuve-et-Labrador 8 448 3,9 2,5 3,0 1,8
Île-du-Prince-Édouard 2 267 3,8 3,2 2,1 2,4
Nouvelle-Écosse 16 472 4,4 2,7 1,6 2,5
Nouveau-Brunswick 12 439 4,0 2,4 1,2 2,1
Québec 130 822 3,6 2,8 2,3 2,8
Ontario 239 023 4,8 4,4 2,3 3,1
Manitoba 20 548 2,1 2,4 2,0 2,4
Saskatchewan 17 368 1,7 2,6 1,2 1,6
Alberta 65 063 4,0 5,2 4,7 3,7
Colombie-Britannique 82 461 2,6 3,4 2,9 2,7
Yukon 661 3,7 3,3 2,9 2,2
Territoires du Nord-Ouest 952 .. 3,1 3,0 3,1
Nunavut 370 .. 4,9 3,2 3,9
..Nombres indisponibles

Demande intérieure finale, en dollars enchaînés de 1997 
  2002 1999 2000 2001 2002
  en millions de dollars var. en %
Canada 1 005 829 4,3 4,0 2,5 2,6
Terre-Neuve-et-Labrador 15 599 8,9 0,9 0,3 1,8
Île-du-Prince-Édouard 4 005 6,8 3,5 2,5 3,3
Nouvelle-Écosse 28 935 7,0 0,2 1,9 2,4
Nouveau-Brunswick 21 548 7,9 2,7 -1,8 1,9
Québec 216 603 4,3 2,8 1,5 3,6
Ontario 389 997 5,7 4,2 2,0 2,8
Manitoba 33 971 2,9 2,4 1,9 2,4
Saskatchewan 30 287 1,5 1,8 -0,6 0,9
Alberta 125 399 1,7 8,8 5,6 2,5
Colombie-Britannique 132 564 2,1 3,6 3,8 1,7
Yukon 1 576 5,1 1,2 5,8 2,2
Territoires du Nord-Ouest 3 502 .. 10,2 26,1 4,4
Nunavut 1 382 .. 2,2 7,3 4,1
..Nombres indisponibles

Heures travaillées pour tous les emplois
  2002 1999 2000 2001 2002
  en milliers var. en %
Canada 27 901 447 3,2 2,4 -0,1 1,6
Terre-Neuve-et-Labrador 387 034 4,5 1,4 0,8 2,8
Île-du-Prince-Édouard 131 667 5,4 3,0 3,0 2,7
Nouvelle-Écosse 775 193 2,5 -1,0 0,1 1,9
Nouveau-Brunswick 630 979 3,1 1,4 0,0 1,0
Québec 6 211 647 4,8 2,4 -2,1 2,5
Ontario 11 130 664 4,5 2,8 0,4 1,1
Manitoba 1 063 662 3,3 0,3 0,6 1,8
Saskatchewan 875 490 0,1 -0,2 -3,5 -0,2
Alberta 3 197 024 -0,2 3,3 5,0 1,2
Colombie-Britannique 3 397 717 0,5 2,9 -2,0 2,3
Yukon 27 280 1,9 3,3 -1,8 1,7
Territoires du Nord-Ouest 45 605 .. 4,5 9,6 9,9
Nunavut 19 319 .. 3,7 4,7 27,9
..Nombres indisponibles



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Date de modification : 2003-04-28 Avis importants