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Le mercredi 25 juin 2003 Revenu familial2001Le revenu familial après impôt a augmenté pour une cinquième année consécutive en 2001, surtout en raison de la hausse des transferts gouvernementaux et de la réduction des impôts sur le revenu des particuliers. Le nombre de familles vivant sous le seuil de faible revenu a diminué légèrement, comme à chaque année depuis 1996. Le revenu après impôt des familles (de deux personnes ou plus) était estimé à 58 000 $, en hausse de 3,4 % après ajustement pour tenir compte de l'inflation, bien que le revenu moyen du marché ait peu changé en 2001. En moyenne, les transferts gouvernementaux versés aux familles ont augmenté de 3,3 % en 2001, ce qui a mis fin à une série de quatre replis annuels consécutifs. Parallèlement, le montant moyen versé par les familles en impôts sur le revenu a diminué de 8,2 %. L'impôt sur le revenu a représenté 18,1 % du revenu total, soit la somme du revenu du marché et des transferts gouvernementaux. Il s'agit d'une baisse par rapport à 19,9 % en 2000, et de la première fois depuis la fin des années 1980 que cette proportion chute sous la barre des 19 %. Les familles monoparentales ayant une femme à leur tête ont affiché l'une des augmentations les plus prononcées du revenu après impôt, celui-ci étant passé à 31 200 $ en moyenne, en hausse de 4,6 %. Peu de changement du revenu du marchéAprès quatre ans de croissance robuste, y compris une hausse de 4,5 % en 2000, le revenu moyen du marché des familles (de deux personnes ou plus) a affiché une hausse minime de 0,8 % pour s'établir à 63 700 $. Ce ralentissement de la croissance est attribuable à l'affaiblissement des conditions du marché du travail pendant l'année. Toutefois, depuis 1996, la croissance économique au Canada a été relativement forte. Le revenu moyen du marché a connu une croissance cumulative de 16 % après ajustement de l'inflation. Cela équivaut à un taux de croissance moyen de 3,0 % annuellement. Le revenu moyen du marché des familles monoparentales ayant une femme à leur tête a maintenu sa tendance à la hausse en 2001, contrairement à celui de la plupart des autres familles, ayant augmenté de 5,7 %. De 1996 à 2001, il a crû de 46 %, ce qui équivaut à un taux de croissance moyen de 7,9 % annuellement. Cette tendance est principalement attribuable à leur présence grandissante parmi la population active. Environ 82 % des familles monoparentales ayant une femme à leur tête ont eu des gains en 2001, comparativement à seulement 65 % en 1996. Le revenu du marché des familles biparentales est demeuré pour ainsi dire inchangé en 2001. Toutefois, s'étant établi à 75 400 $, il était tout de même de 17 % supérieur à celui de 1996, juste avant le début de la période de croissance relativement forte. Hausse des transferts gouvernementaux et baisse des impôts sur le revenuAprès avoir affiché une baisse pendant quatre années consécutives, les transferts gouvernementaux moyens versés aux familles ont augmenté de 3,3 % en 2001 et se sont établis à 7 100 $. Les transferts gouvernementaux ont augmenté pour tous les types de familles, sauf pour les familles monoparentales ayant une femme à leur tête. Pour celles-ci, les transferts versés ont diminué de 3,2 %, ce qui est attribuable en partie à la hausse de leur revenu du marché. Les transferts gouvernementaux versés aux familles monoparentales ayant une femme à leur tête ont reculé au cours des dernières années, leur revenu moyen du marché ayant augmenté. Les prestations d'assurance-emploi ont constitué environ la moitié de la hausse des transferts gouvernementaux en 2001. À la fin de 2000, le gouvernement fédéral a apporté plusieurs modifications au système d'assurance-emploi, lesquelles ont donné lieu à une hausse des paiements. Les critères d'admissibilité ont été allégés pour les personnes demandant un congé de maternité ou parental, et le nombre maximal de mois de prestations a été augmenté. Les critères d'admissibilité pour les travailleurs saisonniers et ceux à temps partiel ont également été allégés. Comme la plupart des transferts gouvernementaux sont axés sur les besoins, la portion des transferts versés aux 20 % de familles ayant le plus faible revenu après impôt est généralement la plus élevée. Au cours des dernières années, la portion des transferts gouvernementaux distribués à ces familles a connu une hausse générale. Elle a augmenté constamment, passant de 28 % en 1996 à 31 % en 2000, et elle est demeurée inchangée en 2001. En moyenne, les familles ont payé environ 12 800 $ en impôts sur le revenu en 2001, en baisse de 8,2 % ou de 1 100 $ par rapport à 2000. Cela a plus que neutralisé une hausse de 900 $ de l'impôt moyen payé par ces familles en 2000 comparativement à 1999. Le taux de faible revenu pour les enfants est en baisse pour une cinquième année consécutiveLe taux de faible revenu chez les enfants de moins de 18 ans, calculé selon le revenu après impôt, a diminué pour une cinquième année consécutive en 2001. Environ 786 000 enfants, ou 11,4 % du total, vivaient dans une famille à faible revenu. Ces niveaux représentent une baisse par rapport à 868 000 enfants, ou 12,5 %, en 2000. Le taux de faible revenu pour les enfants en 2001 est tombé à son plus bas niveau depuis 1980, qui représente la première année pour laquelle on dispose de données comparables. La proportion d'enfants vivant dans une famille à faible revenu a diminué depuis 1996, année où elle avait atteint un sommet de 16,7 %, d'après le revenu après impôt. Cette diminution est survenue à la suite des améliorations générales de l'économie canadienne de la fin des années 1990. Dans l'ensemble de la population des dix provinces, environ 3,2 millions de personnes, ou 10,4 %, vivaient sous le seuil de faible revenu. Le taux de faible revenu parmi l'ensemble des Canadiens a diminué depuis 1996, année où il avait atteint un sommet de 14,0 %. Le taux de faible revenu a toujours été plus élevé chez les femmes que chez les hommes. En 2001, 11,1 % des femmes vivaient sous le seuil de faible revenu, comparativement à 9,6 % des hommes. L'écart entre le taux de faible revenu chez les hommes de 65 ans et plus et celui chez les femmes de 65 ans et plus s'est rétréci en 2001. En fait, il s'agit de la première année au cours de laquelle le taux chez les femmes de 65 ans et plus est tombé à moins du double de celui chez les hommes de 65 ans et plus. Environ 9,1 % des femmes de 65 ans et plus vivaient sous le seuil de faible revenu, comparativement à 5,1 % des hommes. Cinquième repli consécutif du taux de faible revenu des famillesEnviron 646 000 familles vivaient sous le seuil de faible revenu en 2001, en baisse par rapport à 666 000 en 2000 et à 870 000 en 1996. Le pourcentage de familles sous le seuil de faible revenu a diminué, étant passé de 10,7 % en 1996 à 7,6 % en 2001. Il s'agit du plus faible taux pour les familles économiques depuis 1989, année où il était de 7,5 %. Le taux de faible revenu des familles a diminué pour une cinquième année consécutive. Cela a reflété le marché du travail vigoureux dans la dernière partie de la décennie ainsi que de récentes hausses de transferts et réductions d'impôt sur le revenu. Sur les quelque 512 000 familles monoparentales ayant une femme à leur tête, 32 % vivaient avec un faible revenu en 2001, en baisse par rapport à 34 % en 2000. Pour les 3 107 000 familles biparentales avec enfants, le taux de faible revenu était de 6,7 %. La majorité de ces familles biparentales, soit environ 1 973 000, comptaient deux soutiens économiques en 2001. Le taux de faible revenu pour ce groupe était de 2,7 %, en baisse par rapport à 3,6 %. Entre 1980 (la première année pour laquelle des données comparables sont disponibles) et 2000, les familles biparentales ayant deux soutiens économiques ont affiché un taux de faible revenu relativement stable, celui-ci ayant varié de 3,5 % à 5,3 %. Contrairement à la tendance chez les familles biparentales comptant deux soutiens économiques, le taux de faible revenu des familles biparentales ayant un soutien économique a montré une tendance généralement à la hausse depuis 1980, année où il était de 12 %. Sur les quelque 457 000 familles biparentales ayant un seul soutien économique en 2001, environ 22 % vivaient sous le seuil de faible revenu. Tandis que le taux de faible revenu a diminué, la situation financière des familles sous les seuils de faible revenu s'est quelque peu détériorée. Les familles vivant sous le seuil de faible revenu auraient eu besoin, en moyenne, de 7 200 $ de plus après impôt pour dépasser le seuil du faible revenu. Entre 1996 et 2000, ce montant a varié entre 6 800 $ et 7 100 $. Hausse graduelle de l'inégalité du revenuLe ratio du revenu moyen du marché reçu par la tranche de 20 % des familles ayant le revenu le plus élevé par rapport au 20 % des familles ayant le plus faible revenu constitue une mesure de l'inégalité du revenu. En 2001, ce ratio était d'environ 13 à 1. C'est donc dire que la tranche de 20 % des familles ayant le revenu le plus élevé a reçu 13 $ comme revenu du marché pour chaque dollar reçu par la tranche de 20 % des familles ayant le revenu le plus faible. Toutefois, l'impôt et les transferts modèrent les différences entre les deux extrémités de la distribution des revenus. En 2001, après impôt et transferts, le cinquième des familles ayant le revenu le plus élevé ont reçu 5,50 $ pour chaque dollar reçu par le cinquième des familles ayant le revenu le plus faible. L'inégalité du revenu a augmenté graduellement entre 1995 et 2001. Jusqu'en 1995, le ratio était demeuré relativement stable, la tranche de 20 % des familles ayant le revenu le plus élevé ayant touché environ 4,80 $ pour chaque dollar reçu par les familles ayant le revenu le plus faible. Le revenu après impôt des familles de personnes âgées est stableEn 2001, le revenu après impôt des familles de personnes âgées, soit celles où la personne qui gagne le revenu principal a au moins 65 ans, a été estimé à 40 400 $, n'ayant pour ainsi dire pas changé par rapport à 2000. Malgré certaines variations annuelles, le revenu après impôt des familles de personnes âgées est demeuré stable au cours de la dernière décennie, en partie grâce au fort pourcentage de leur revenu que représentent les transferts gouvernementaux. En 2001, les familles de personnes âgées ont reçu en moyenne environ 19 900 $ en transferts gouvernementaux, soit 43 % de leur revenu total avant impôt. Le revenu du marché des personnes âgées a beaucoup varié avec le temps. En 2001, les familles de personnes âgées ont connu une baisse de 5,6 % de leur revenu du marché, en raison d'une chute de 16 % des salaires et des traitements. Toutefois, les variations annuelles de cette ampleur sont courantes chez les personnes âgées. En 2001, 3,3 % des familles de personnes âgées vivaient sous le seuil de faible revenu. Ce taux a varié entre un minimum de 2,1 % en 1995 et un maximum de 4,1 % en 1993, mais n'a montré aucune tendance apparente. Le revenu après impôt est en hausse dans chaque province à l'exception de deuxDans toutes les provinces, à l'exception de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard, les familles ont observé une croissance de leur revenu moyen après impôt en 2001. Aucune province n'a accusé de baisse considérable. Les augmentations les plus prononcées sont survenues en Alberta (+6,5 %), au Québec (+4,8 %) et en Colombie-Britannique (+4,7 %). Dans la plupart des provinces, on constate peu de changement du revenu du marché familial moyen. Toutefois, celles avec les fortes hausses en pourcentage ont été l'Alberta (+4,6 %) et le Manitoba (+3,0 %). Pour la première fois depuis 1993, le revenu moyen du marché en Ontario ne s'est pas accru. Toutefois, les familles en Ontario avaient tout de même le revenu moyen du marché le plus élevé de toutes les provinces, soit 72 100 $. Toutes les provinces ont affiché une baisse de 3 % ou plus des impôts sur le revenu payés en moyenne par les familles en 2001. Les plus fortes baisses sont survenues en Colombie-Britannique et à l'Île-du-Prince-Édouard, là où les impôts sur le revenu payés en moyenne par les familles ont diminué de 13 %. La tendance à la baisse du taux de faible revenu des familles dans les provinces, qui s'est amorcée en 1996, s'est poursuivie en 2001. Toutes les provinces avaient un taux de faible revenu sous la barre des 10 %. De plus, dans chaque province, le taux de faible revenu des familles était de un à quatre points de pourcentage inférieur au niveau de 1996. Données stockées dans CANSIM : tableaux 202-0101, 202-0102, 202-0201, 202-0202, 202-0301, 202-0401, 202-0403, 202-0404, 202-0501, 202-0601, 202-0603, 202-0701, 202-0702, 202-0704 à 202-0706, 202-0802, 202-0804, 202-0807, 202-0901. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3502 et 3889. Le CD-ROM Tendances du revenu au Canada, 1980-2001 (13F0022XCB, 195 $) et la publication électronique Le revenu au Canada, 2001 (75-202-XIF, 34 $) sont maintenant en vente. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-7355 ou composez sans frais le 1 888 297-7355 (revenu@statcan.gc.ca), Division de la statistique du revenu.
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