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Le jeudi 20 novembre 2003

Enquête sur les approches en matière de planification des études

2002

Les parents canadiens manifestent un engagement ferme à l'égard des études postsecondaires de leurs enfants, selon les résultats de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études.

Toutefois, l'enquête a aussi démontré que les parents ont tendance à modifier leurs attentes quant à l'avenir de leurs enfants au fur et à mesure que ceux-ci vieillissent, peut-être parce qu'ils sont plus conscients de leurs intérêts et de leurs aptitudes.

Dans le cas d'environ 7,2 millions d'enfants âgés de 18 ans ou moins, on s'attendait à ce qu'ils poursuivent au moins des études secondaires. Pour la vaste majorité (93%), les parents s'attendaient à ce qu'ils terminent des études postsecondaires dans une école de métiers, un collège, une université ou un autre type d'établissement postsecondaire.

Dans le cas de près des trois quarts (74 %) des enfants âgés de cinq ans ou moins, les parents s'attendaient à ce qu'ils terminent un diplôme universitaire. Toutefois, les attentes changent au fur et à mesure que les enfants vieillissent. Dans le cas des enfants âgés de 6 à 12 ans en 2002, seulement 68 % des parents s'attendaient à ce qu'ils terminent l'université. Cette proportion passait à 61 % dans le cas des enfants âgés de 13 à 18 ans.

Au fur et à mesure de la diminution des aspirations en ce qui a trait aux études universitaires d'un groupe d'âge à l'autre, on assiste à des augmentations parallèles des attentes pour d'autres formes d'études postsecondaires. Par exemple, dans le cas de 12 % des enfants âgés de cinq ans ou moins, les parents s'attendaient à ce qu'ils terminent un diplôme collégial. Toutefois, pour les jeunes âgés de 13 à 18 ans, cette proportion passait à 19 %.

Même lorsque l'on tient compte de ces changements selon l'âge, la proportion d'enfants dont on s'attend à ce qu'ils terminent certaines études postsecondaires demeure au-dessus de 90 %.


Note aux lecteurs

Les données du présent communiqué découlent de la deuxième ronde de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études (EAPE), qui a été menée par Statistique Canada, de concert avec Développement des ressources humaines Canada.

L'EAPE est la première enquête de Statistique Canada auprès des ménages qui vise à recueillir des données détaillées sur la façon dont les Canadiens se préparent en vue des études postsecondaires de leurs enfants. La deuxième ronde a eu lieu en octobre 2002, à titre de supplément de l'Enquête sur la population active. La première ronde s'était déroulée en octobre 1999.

Un peu plus de 10 000 enfants âgés de 18 ans ou moins ont été sélectionnés pour faire partie de l'échantillon. Dans la plupart des cas, ce sont leurs parents ou tuteurs qui ont répondu à l'enquête même si, parfois, on est entré en rapport avec les enfants plus âgés vivant seuls.

On leur a posé une série de questions concernant l'importance perçue des études postsecondaires, les aspirations en matière de scolarité des parents pour leurs enfants, le rendement scolaire des enfants, et les stratégies de financement devant servir à compenser les coûts des études postsecondaires.


Le nombre de parents qui épargnent pour les études de leurs enfants augmente

L'enquête a permis de déterminer qu'un nombre plus grand d'enfants canadiens disposaient d'épargnes pour leurs études postsecondaires qu'il y a trois ans.

En 1999, dans le cadre de la première ronde de l'enquête, on avait déterminé que dans le cas de 3 millions d'enfants âgés de 18 ans ou moins, soit 41 % du total, les parents avaient épargné pour les études postsecondaires de leurs enfants. En 2002, ce nombre était passé à 3,6 millions, soit environ la moitié du total.

Dans le cas d'une proportion additionnelle de 30 % des enfants, les parents ont indiqué qu'ils prévoyaient commencer à épargner plus tard.

Cela signifie que les 19 % d'enfants qui restent, soit 1,4 million, n'auront pas accès aux épargnes de leurs parents lorsqu'ils deviendront admissibles à des études postsecondaires. Les parents qui n'avaient pas encore commencé à épargner, ou qui n'avaient pas l'intention de le faire, ont cité le plus fréquemment le manque d'argent pour justifier leur décision.

L'enquête indique qu'en date d'octobre 2002, les enfants âgés de 18 ans ou moins pouvaient compter sur 32 milliards de dollars déjà épargnés par leurs parents pour leurs études postsecondaires. Cela représente près du double de l'estimation de 17 milliards de dollars établie dans le cadre de la première ronde de l'enquête, en 1999.

Le total pour 2002 comprend un montant de 11 milliards de dollars dans des Régimes enregistrés d'épargne-études, et un montant d'environ 20 milliards de dollars dans d'autres types d'épargnes.

Les attitudes des parents et le rendement scolaire des enfants jouent un rôle important en ce qui a trait à l'épargne

Les résultats de l'enquête ont fait ressortir le rôle important que jouent les attitudes des parents au sujet des études postsecondaires en ce qui a trait aux comportements en matière d'épargne, ainsi que celui du rendement scolaire de l'enfant.

Dans les cas où les parents croyaient que des études au-delà du niveau secondaire étaient importantes, 52 % des enfants disposaient déjà d'épargnes au moment de l'enquête. Dans les cas où les parents avaient une attitude moins positive à l'égard des études postsecondaires, seulement 34 % des enfants disposaient d'épargnes.

Dans le cas d'environ 57 % des enfants dont les notes étaient supérieures à 90, les parents épargnaient déjà. Toutefois, cette proportion passait à 42 % pour les enfants dont les notes se situaient entre 60 et 70.

Dans le cas d'environ 86 % des enfants âgés de 13 à 18 ans, les parents indiquaient qu'ils contribueraient aux coûts de leurs études postsecondaires autrement que par leurs épargnes, grâce notamment à leurs gains courants, à la prise en charge des frais de subsistance de leurs enfants ou à un emprunt en leur nom.

On s'attendait à ce que plus de 90 % de ces enfants contribuent eux-mêmes aux coûts leurs études, en travaillant avant ou pendant leurs études postsecondaires et en demandant des subventions, des bourses, des prêts, et autres.

Lorsque l'on tient compte des diverses combinaisons d'épargnes des parents et d'autres stratégies financières, on note une proportion de seulement 1 % environ d'enfants âgés de 13 à 18 ans qui ne disposaient pas d'épargnes ni de plan financier pour leurs études postsecondaires.

Comparaison des attentes et de l'utilisation dans les faits de stratégies de financement

Les prévisions découlant de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études peuvent être comparées à l'expérience des étudiants postsecondaires à temps plein aujourd'hui, dont il est fait état dans l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPEP).

Les résultats de l'EPEP ont été diffusés dans Le Quotidien du 10 septembre 2003. L'EPEP a permis de recueillir des données sur trois thèmes, soit l'accès aux études postsecondaires, la persévérance dans les programmes et les façons dont les étudiants financent leurs études.

Ces deux enquêtes permettent une comparaison entre l'utilisation prévue de stratégies particulières de financement pour les enfants âgés de 13 à 18 ans compris dans la population de l'EAPE, et l'utilisation de ces stratégies par les étudiants postsecondaires à temps plein âgés de 18 à 24 ans compris dans la population de l'EPEP. Des différences substantielles ont été notées pour trois aspects importants.

Tout d'abord, dans le cas d'environ 29 % des enfants visés par l'EAPE, les parents s'attendaient à ce qu'ils reçoivent des subventions ou des bourses en fonction de leurs besoins financiers, à un moment ou à un autre de leurs études postsecondaires. Toutefois, seulement 15 % des répondants de l'EPEP avaient reçu des subventions et des bourses pour financer leur année scolaire en cours.

En deuxième lieu, dans le cas d'environ 4 enfants sur 10 visés par l'EAPE, les parents croyaient qu'ils recevraient des bourses ou des récompenses accordées selon le mérite scolaire. Environ 15 % des répondants de l'EPEP avaient reçu ce type de financement pour compenser les coûts de leurs études postsecondaires.

Une stratégie de financement seulement avait un taux d'utilisation prévue plus faible dans l'EAPE que selon les expériences des étudiants à temps plein visés par l'EPEP. Seulement 11 % des enfants visés par l'EAPE devaient profiter de prêts remboursables de membres de la famille, d'amis ou d'institutions financières. Selon l'EPEP, 27 % des étudiants à temps plein avaient reçu de tels prêts au cours de l'année scolaire en cours.

Les sommes épargnées varient notamment selon l'âge de l'enfant et le niveau de revenu du ménage

Dans le cas des enfants dont les parents épargnaient déjà, les montants épargnés à ce jour variaient selon plusieurs facteurs, y compris l'âge de l'enfant et le revenu du ménage. Une analyse plus poussée des données de l'EAPE permettra d'élargir notre compréhension de l'importance relative des facteurs qui ont une influence sur le processus de planification des études postsecondaires.

Le montant médian épargné en date d'octobre 2002 pour les enfants âgés de cinq ans ou moins était de 2 000 $. (La moitié des enfants disposaient d'épargnes supérieures à ce niveau, et la moitié, d'épargnes inférieures.) Dans le cas des enfants âgés de 6 à 12 ans, le montant était de 5 000 $, et pour ceux âgés de 13 à 18 ans, il était de 7 000 $.

On a établi un lien entre le revenu du ménage et le montant épargné à ce jour par les épargnants actuels, les stratégies d'épargne utilisées et les montants épargnés en 2001.

L'enquête a produit des données pour cinq niveaux de revenu, le niveau inférieur étant constitué des ménages dont le revenu est inférieur à 25 000 $, et le niveau supérieur, des ménages ayant un revenu de 85 000 $ ou plus.

En date d'octobre 2002, dans le cas d'environ 26 % des enfants vivant dans des ménages dont le revenu est inférieur à 25 000 $, les parents épargnaient. Le montant médian épargné à ce jour pour ces enfants était d'environ 2 400 $. Dans le cas de presque 7 enfants sur 10 dans les ménages dont le revenu était de 85 000 $ ou plus, les parents épargnaient. Le montant médian épargné pour ces enfants était presque trois fois supérieur, soit environ 7 000 $.

Les enfants qui obtiennent des notes de 70 % ou plus et qui vivent dans des ménages à faibles revenus, ont moins de chance que leurs parents aient déjà épargné en vue de leurs études postsecondaires que les enfants qui obtiennent les mêmes notes mais qui proviennent d'un ménage à revenu plus élevé. Près de 3 enfants sur 10 qui obtiennent des notes de 70 % ou plus et qui vivent dans des ménages dont le revenu est de moins de 25 000 $ ont déjà des épargnes accumulées. Ce nombre augmente à 7 sur 10 pour les enfants qui vivent dans des ménages dont le revenu est de 85 000 $ ou plus.

Dans le cas d'environ 61 % des enfants vivant dans des ménages à revenu élevé, les parents utilisaient des REÉE pour épargner, comparativement à seulement 42 % des enfants vivant dans des ménages à faible revenu.

On a demandé aux parents qui avaient commencé à épargner au moment de l'enquête d'estimer leurs épargnes totales au moment où leur enfant deviendra admissible à des études postsecondaires. Les parents des enfants vivant dans les groupes de revenu inférieur s'attendaient à avoir épargné environ 10 000 $ au moment du début des études postsecondaires de leur enfant. Il s'agit du coût de l'équivalent d'environ une année d'études postsecondaires.

Par ailleurs, les parents des enfants vivant dans des ménages compris dans les niveaux de revenu les plus élevés étaient plus susceptibles de s'attendre à avoir épargné 20 000 $ à 25 000 $, soit l'équivalent du coût d'environ deux ans et demie d'études postsecondaires.

Les enfants dont les parents s'attendaient à pouvoir mettre suffisamment d'argent de côté pour compenser un diplôme de premier cycle de quatre ans, selon les coûts actuels des études postsecondaires, étaient peu nombreux.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4442.

Le rapport intitulé Planification et préparation : premiers résultats de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études (EAPE) de 2002 (81-595-MIF2003010, gratuit) est maintenant offert en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Éducation.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.gc.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : (613) 951-9040.



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Date de modification : 2003-11-20 Avis importants